Accueil > Actualités ultramarines > Vient de paraître Le désordre colonial. L’Algérie à l’épreuve de la (...)

Vient de paraître Le désordre colonial. L’Algérie à l’épreuve de la colonisation de peuplement de Hosni Kitouni chez L’Harmattan

Le 11 juin 2018 à 18h09

Vient de paraître Le désordre colonial. L’Algérie à l’épreuve de la colonisation de peuplement de Hosni Kitouni chez L’Harmattan, "Histoire et perspectives méditerranéennes", 2018, 286 p. ISBN : 9782343148595 Prix : 29,50 €.
Préface de William Gallois


"Ce livre est l’histoire de la colonisation de peuplement en Algérie qui a partout provoqué le désordre comme solution à un « enchevêtrement de problèmes insolubles ». Contrairement à ce que l’historiographie dominante nous a habitués à lire, la colonisation ne fut pas l’édification d’un ordre nouveau, promesse pour les Algériens de bienfaits, de progrès et de civilisation. Entreprise de « remplacement d’une “espèce” d’hommes par une autre “espèce” d’hommes » elle a pris pour cible toutes les formes de résistance matérielles, humaines, culturelles, religieuses qui pouvaient entraver sa marche. En nous limitant à la période 1830-1900, nous avons voulu insister sur l’ampleur des désastres auxquels ont abouti 70 années de guerre, de dépossessions et de fiscalité prédatrice. Trois causes de chaos absolu d’où sont sortis « colons » et « indigènes », deux peuples irréconciliables constitutifs d’une impossible société nourrie de violence, de racisme et d’exclusion politique.
Ce livre est donc la première tentative d’appréhender l’histoire de l’Algérie française comme entreprise de colonisation de peuplement et son échec annoncé dès la fin du XIXe siècle."



Hosni Kitouni est chercheur indépendant en histoire du fait colonial. Il est l’auteur de la première monographie sur la Kabylie orientale (L’Harmattan, 2013 et Casbah, 2013), ainsi que de nombreuses études consacrées à la question de la violence, aux changements structurels induits par les dépossessions massives au cours du XIXe siècle

Précieuse référence signalée par notre collègue Hubert Bonin, que nous saluons chaleureusement !