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Vient de paraître L’historien-citoyen Révolution, guerre, empires. Mélanges en l’honneur de Bernard Gainot sous la direction de Benjamin Deruelle, Émilie Dosquet et Paul Vo-Ha aux Éditions de la Sorbonne

Le 4 novembre 2022 à 06h17

Vient de paraître L’historien-citoyen Révolution, guerre, empires. Mélanges en l’honneur de Bernard Gainot sous la direction de Benjamin Deruelle, Émilie Dosquet et Paul Vo-Ha aux Éditions de la Sorbonne, coll. "Guerre et paix", 2022, 654 p. ISBN : 979-10-351-0818-2 Prix : 45 €.

"Les textes qui composent cet hommage poursuivent, chacun à sa manière, les chantiers de recherche défrichés par l’un des universitaires qui incarne le mieux, parmi sa génération, la figure de l’historien-citoyen : Bernard Gainot.
Soucieux d’associer dans sa pratique recherche, enseignement et engagement dans la cité, il a construit une œuvre profondément originale à l’intersection de l’histoire de la Révolution française, du fait militaire et des empires coloniaux.
Ce volume poursuit l’exploration de ces pistes autour de ces trois axes structurants : la Révolution, la guerre et les empires. La Révolution, d’abord, comme laboratoire de la modernité politique et de la démocratie, à la charnière de l’Ancien Régime et de l’époque contemporaine. Les guerres, ensuite, en interaction constante avec les sociétés métropolitaines et coloniales qui les engagent, les alimentent et les subissent. Les sociétés coloniales, enfin, mues non seulement par les dynamiques politiques et économiques de la première expansion impériale européenne, mais aussi par l’engagement des acteurs locaux.
Transportant le lecteur de l’Italie de la fin du Moyen Âge aux Antilles du début du XIXe siècle, ce livre témoigne de l’éclectisme et de la curiosité intellectuelle de Bernard Gainot et de l’influence internationale de ses travaux, tout autant que de l’amitié et de l’admiration de trois générations d’historiennes et d’historiens qui l’ont côtoyé."



Avec des contributions de :
Julien Alerini, Valentin Barrier, Michel Biard, Philippe Bourdin, Alain Cabantous, Jean-Luc Chappey, Annie Crépin, Lorenzo Cuccoli, Antonino De Francesco, Benjamin Deruelle, Émilie Dosquet, Maria Pia Donato, Hervé Drévillon, Annie Duprat, Cécilia Élimort-Trani, Renaud Faget, Arnaud Guinier, Annie Jourdan, Virginie Martin, Érick Noël, Florence Petroff, Anna Maria Rao, Frédéric Régent, Romy Sánchez, Pierre Serna, Catherine Schmidt, Clément Thibaud, Lionel Trani, Bertrand Van Ruymbeke, Katia Visconti, Paul Vo-Ha.

Benjamin Deruelle est professeur d’histoire moderne à l’Université du Québec à Montréal et chercheur à l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHIS UMR 8529 — CNRS-Université de Lille). Ses travaux portent sur l’histoire de l’État, de la guerre et des élites, ainsi que sur la culture et les pratiques martiales au tournant du Moyen Âge et de l’époque moderne. Il est notamment l’auteur de : De papier, de fer et de sang. Chevaliers et chevalerie à l’épreuve de la modernité (ca. 1460-ca. 1620), Paris, Publications de la Sorbonne, 2015 ; « Le temps des expériences, 1450-1650 » dans L’histoire militaire de la France, Paris, Perrin, 2018. Il a notamment contribué à : Mondes en guerre, Paris, Passés Composés, 2019. Il codirige aux éditions de la Sorbonne la série consacrée à la construction du militaire (Volumes parus en : 2013, 2017, 2020).
Docteure agrégée de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et diplômée de l’École normale supérieure de Cachan, Émilie Dosquet est maîtresse de conférence en histoire moderne à CY Cergy Paris Université, membre de l’UMR Héritages (9022) et membre associé de l’IHMC. Réalisée sous la direction d’Hervé Drévillon, sa thèse, intitulée Le feu et l’encre : la « désolation du Palatinat ». Guerre et information politique dans l’Europe de Louis XIV, a reçu le prix Schneider & Arconati Visconti (Lettres et Sciences humaines) 2018 de la Chancellerie des Universités de Paris, et doit bientôt paraître. Ses travaux comme ses publications ont jusqu’ici porté d’une part sur les pratiques et les représentations de la guerre et du fait militaire, et d’autre part sur les pratiques et les usages politiques de l’imprimé.
Ancien élève de l’École normale supérieure de Lyon (Lettres et Sciences humaines), agrégé d’histoire et docteur, Paul Vo-Ha est maître de conférences en histoire moderne à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre de l’Institut d’histoire moderne et contemporaine (UMR 8066). Ses recherches portent sur l’histoire de la guerre à l’époque moderne et sur l’histoire sociale et confessionnelle des armées du XVIe au XVIIIe siècle. Il est l’auteur de Rendre les armes, le sort des vaincus, XVIe-XVIIe siècles, Ceyzérieu, Champ Vallon, 2017.


Nous tenons à saluer chaleureusement et amicalement Bernard Gainot, avec une pensée pour Marcel Dorigny.