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Vient de paraître La doyenne des "Sénégalaises" de Bordeaux : Maurel et H. Prom de 1831 à 1919 d’Yves Péhaut aux Presses Universitaires de Bordeaux

Le 12 décembre 2014 à 22h01

Vient de paraître le livre d’Yves Péhaut, La doyenne des "Sénégalaises" de Bordeaux : Maurel et H. Prom de 1831 à 1919, Tome I : De l’édification à la période africaine ; Tome II : Maurel et H. Prom en Afrique, aux Presses Universitaires de Bordeaux, 2014, 463-581 p. ISBN : 978-2-86781-912-4 Prix : 35 €.

Le livre vient de recevoir le Prix "Guy Lasserre" 2014 de l’Académie Nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux.

"Yves Péhaut, professeur honoraire de géographie à l’Université Bordeaux Montaigne, se consacre ici à l’étude de l’une des principales maisons de commerce bordelaises, impliquée dans le commerce de l’arachide avec l’Afrique et la production d’huile. Cet ouvrage s’inscrit dans la suite de sa thèse d’État soutenue à Bordeaux en 1973. Il s’est nourri de la documentation qu’il n’avait pas eu la possibilité d’exploiter complètement, mise à sa disposition par Maurel et Prom, acteur majeur de la filière de l’arachide et du commerce entre Bordeaux et le Sénégal. Il en résulte une œuvre inédite, qui permet au lecteur de vivre avec force détails les relations économiques entre Bordeaux et le Sénégal tout au long du XIXe siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Le travail, très dense et très riche, est composé de deux volumes. Le premier est consacré à la description de la montée en puissance et des difficultés de l’entreprise. Le deuxième nous fait vivre les comptoirs du Sénégal et de Gambie. L’ensemble raconte la saga d’une entreprise bordelaise à la conquête de l’Afrique occidentale, riche de détails sur les hommes, les produits, les comptes, les flux, la gestion et du fonctionnement des comptoirs. On y voit aussi le poids des relations politiques, les ravages des épidémies, les détails de la flotte et des constructions, la dureté de la concurrence et des aléas économiques. Ce tour de force n’a été possible que grâce à la ténacité de l’auteur face à une documentation abondante qu’il a été sans doute le seul à exploiter avec autant de minutie, et qui nous permet de nous plonger dans l’intimité d’une longue histoire des relations entre Bordeaux et l’Afrique."



Information aimablement relayée sur Twitter par Nicolas Gachon (https://twitter.com/NicolasGachon2).