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Vient de paraître 1937-1947 : la guerre-monde sous la direction de Alya Aglan et Robert Frank en "Folio Histoire" chez Gallimard

Le 22 avril 2015 à 23h21

Vient de paraître 1937-1947 : la guerre-monde (tome I) sous la direction de Alya Aglan et Robert Frank en "Folio Histoire" (n° 244) chez Gallimard, 2015, 1424 p. ISBN : 9782070442652 Prix : 17,90 € (existe aussi en version électronique).
1937-1947 : la guerre-monde (tome II) sous la direction de Alya Aglan et Robert Frank en "Folio Histoire" (n° 245) chez Gallimard, 2015, 1072 p. ISBN : 9782070464173 Prix : 16,90 € (existe aussi en version électronique).

Ouvrage collectif de (tome I) Jean-Baptiste Bruneau, Tal Bruttmann, Masha Cerovic, Johann Chapoutot, Olivier Compagnon, Jörg Echternkamp, Antoine Fleury, Olivier Forcade, Olivia Gomolinski, Pierre Grosser, Eric Jennings, Pierre Journoud, Barbara Lambauer, Henry Laurens, Camille Lefebvre, Jérôme de Lespinois, Peter Lieb, Bernard Lory, Stefan Martens, Marie-Anne Matard-Bonucci, Jenny Raflik-Grenouilleau, Hugues Tertrais, Enzo Traverso et de Nicolas Vaicbourdt ; et de (tome II) Claire Andrieu, Ludivine Bantigny, Joanna Bourke, Johann Chapoutot, Yann Decorzant, Michel Fabreguet, Olivier Feiertag, Gilles Ferragu, Anaïs Flechet, Peter Gaida, Laurent Jeanpierre, Dzovinar Kevonian, Barbara Lambauer, Rebecca Manley, Michel Margairaz, Jean-Louis Margolin, Kenneth Moure, Pap Ndiaye, Jean-Sébastien Noël, Valéry Pratt, Claire Sanderson et de Pierre Singaravelou.

On signalera, parmi les contributeur de ce vaste opus, certains spécialistes de l’histoire ultramarine, tels Eric Jenning, Henry Laurens, Camille Lefebvre, Pierre Singaravélou, Jean-Louis Margolin... ou bien encore le président de la Sfhom, Hugues Tertrais.

"Une cinquantaine d’historiens, philosophes et spécialistes des sciences politiques, de génération et nationalité variées restituent la « guerre-monde » avec une triple ambition : montrer que la guerre s’est étendue au monde entier, notamment à l’Afrique et à l’Asie ; que ce processus de mondialisation a modifié les catégories et les représentations de l’espace et du temps ; qu’elle fut enfin, on le découvre toujours plus, un monde en soi : les évidences du temps de paix n’avaient plus cours ; les mots changeaient de sens, contaminés par les propagandes ; la division sexuée du travail fut bouleversée ; des technologies civiles ou des produits chimiques furent suscités par les industries de la mort donnée ; des dominations coloniales furent ébranlées à jamais ; sans oublier les expériences ordinaires ou esthétiques : vivre la nuit, écouter de la musique pour ne pas entendre les bombes ni les paroles de l’occupant, raviver des vieux chants qui de ce seul fait devenaient patriotiques, pour ne rien dire de la récitation d’un poème appris à l’école et qui devenait, dans un baraquement, la sublime prière de ceux qui accompagnaient les mourants.
Oui, la guerre fut un monde, préparée bien avant les événements européens de l’invasion nazie de la Pologne le 1er septembre 1939, enclenchée dès 1931 en Mandchourie, en 1935 en Éthiopie, et surtout, plus massivement, en Chine à partir de 1937. La sortie de guerre se prolonge au-delà de son terme officiel, le 2 septembre 1945, jusqu’aux traités de paix de février 1947 conclus avec quelques-uns seulement des vaincus – car alors s’impose l’évidence de la guerre froide entre les deux nouveaux géants, les États-Unis et l’URSS. "

Merci à Camille Roche (https://twitter.com/CamRoche) de nous avoir signalé cette information sur Twitter : https://twitter.com/CamRoche/status/590949273170288640