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N° 410-411 "L’impérialisme informel de la France et de l’Espagne au XIXe siècle" (juin 2021)
Le 7 juillet 2021 à 19h20
, dossier coordonné par Arnaud Bartolomei, de Xavier Huetz De Lemps et de Martín Rodrigo Y Alharilla
ISSN : 1631-0438 Prix du numéro : 34 euros. Disponible en version électronique d’ici quelques jours sur Cairn.info.
L’impérialisme informel de la France et de l’Espagne au XIXe siècle
"La Société Française d’Histoire des Outre-mers publie dans ce numéro de sa revue un travail novateur d’Arnaud Bartolomei, de Xavier Huetz De Lemps et de Martín Rodrigo Y Alharilla sur l’impérialisme informel de la France et de l’Espagne au XIXe siècle.
Si la notion d’impérialisme informel a été mobilisée par les historiens britanniques pour comprendre la puissance coloniale hégémonique d’outre-manche, cette notion a été plus rarement sollicitée pour analyser les trajectoires impériales d’autres puissances européennes. Les auteurs pallient cette carence pour les empires français et espagnol dont l’historiographie s’est trop longtemps attachée à la seule conquête territoriale afin d’évaluer leur puissance impériale. Toute proportion gardée avec le modèle britannique, les auteurs interrogent la puissance heuristique d’une telle perspective et les modalités de domination informelle envisagées par la France et l’Espagne au XIXe siècle. David Todd focalise son attention sur les agents français et les collaborateurs autochtones des outre-mers, sur les promoteurs et les bénéficiaires de ces nouvelles formes d’influence en France métropolitaine. Ce cadre établi, Arnaud Bartolomei, Manuel Talamante et Xavier Daumalin ouvrent respectivement des perspectives sur l’expansion commerciale de la France au Mexique, à Montevideo mais aussi en Afrique. Pour l’Espagne, les contributions d’Eloy Martín Corrales et de Juan Inarejos Muñoz portent sur l’analyse des motivations des politiques d’expansion espagnole qui vont à l’encontre de la seule lecture de
la « matrice » du désastre de 1898. D’autres acteurs et d’autres intentions ont pu générer de nouvelles formes d’impérialisme. Martín Rodrigo y Alharilla et Lizbeth Chaviano Pérez montrent ainsi que la question de l’esclavage et de la traite a constitué le principal moteur de l’implantation de l’Espagne en Afrique sub-saharienne. De même, L. Chaviano Pérez met clairement en évidence des formes de sous-impérialisme informel en montrant que le sort des établissements espagnols en Guinée a été intimement lié aux intérêts cubains et aux pressions de ses planteurs. En focalisant leur attention sur la fin de l’époque moderne et le début de la reprise de l’expansion européenne dans le dernier tiers du XIXe siècle, l’ensemble de ces
contributions invite le lecteur à appréhender les « conditions d’une domination économique » qui se voulait « si possible exclusive ou privilégiée, sur le reste du monde »." -
Vient de paraître L’Afrique atlantique. Des origines au siècle d’or (XVIIe siècle) de Jean-Michel
Deveau chez KarthalaLe 1er juillet 2021 à 17h43
Vient de paraître L’Afrique atlantique. Des origines au siècle d’or (XVIIe siècle) de Jean-Michel
Deveau chez Karthala, coll. "Hommes et sociétés", 2021, 276 p. ISBN : 9782811127978 Prix : 22 €.
"Depuis quelques décennies, historiens, archéologues et anthropologues mettent au jour l‘existence de brillantes civilisations sur l‘ensemble de l‘Afrique subsaharienne. Si l‘histoire de ce continent, berceau de l‘humanité, a longtemps été sous estimée voire niée, il est temps d‘en reconnaître aujourd’hui toutes les richesses. Dans cet ouvrage, l‘auteur présente la spécificité de la partie occidentale, bornée par l‘Atlantique. Face à cet océan hostile, c‘est donc plutôt le long des fleuves que se sont constitués les puissants empires du Niger et du Congo, suzerains de royaumes vassaux dont l‘histoire intérieure comme celle de la géopolitique suit une logique d‘adaptation aux milieux naturels de la savane ou de la forêt dense.
Les hommes y ont répondu en développant des systèmes agricoles et artisanaux qui permettaient des échanges interrégionaux prolongés jusqu‘en Méditerranée grâce aux caravanes transsahariennes. Cet ensemble économique très élaboré était sous-tendu par une organisation politique et sociale qui reposait sur des monarchies secondées par des administrations et des aristocraties tout à fait comparables aux systèmes européens. Devant la puissance de la nature, les religions et les philosophies développèrent des systèmes d‘explication sous formes de mythes qui font toute la richesse d‘une littérature orale qui s’est transmise par les griots.
L‘auteur conteste l‘image classique et totalement erronée d‘une Afrique monolithique, privilégiant le concept des Afriques. Même si l‘on peut dégager des traits communs, la diversité des cultures et des histoires oblige à une présentation régionale mettant en exergue toute la complexité et l’ingéniosité de ces sociétés en marche dans l’histoire depuis toujours."
Jean-MichelDeveau , professeur honoraire d’histoire moderne à l’université de Nice, est vice-président honnoraire du comité scientifique la Route de l’Esclave à l’UNESCO et membre fondateur du comité international d’experts du projet éducatif sur la traite négrière de l’UNESCO.
Via Florian Louis : https://twitter.com/flr_louis/status/1410653311032872962
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Vient de paraître Dans le labyrinthe du Kuwai. Conquête, colonisation et christianisation en Amazonie (XVI-XVIIIe siècles) de Décio de
Alencar Guzmán aux éditions Le ManuscritLe 1er juillet 2021 à 17h32
Vient de paraître Dans le labyrinthe du Kuwai. Conquête, colonisation et christianisation en Amazonie (XVI-XVIIIe siècles) de Décio de
Alencar Guzmán aux éditions Le Manuscrit, 2021, 652 p. ISBN : 9782304049688 Prix : 37,90 € (existe aussi en version électronique).
"Ce livre est consacré à l’histoire des populations indigènes du nord-ouest de l’Amazonie depuis la fin du XVIe siècle jusqu’au milieu du XVIIIe siècle. Plus exactement, notre objet d’étude concerne le rôle et l’évolution des chefferies indiennes dans le double contexte des relations interethniques et des entreprises coloniales européennes. Au cours de cette période, les grandes puissances européennes – France, Angleterre, Espagne, Portugal et Hollande – se sont employées à accroître leur domaine colonial en Amérique du Sud. C’est ainsi qu’on assiste, d’une part, dès le début de la conquête des terres américaines, à un processus de transfert dans les aires de colonisation des conflits politiques qui opposent les grandes puissances. D’autre part, les missionnaires portugais ont implanté systématiquement des villages de catéchèse au sein des populations indigènes pour ouvrir la voie à la colonisation portugaise et à une première urbanisation de la vallée de l’Amazone. Toutes ces interventions tirent parti des réseaux politiques indigènes et tiennent compte des hiérarchies internes et des positions de pouvoir autochtone qui existaient au moment de l’arrivée des Européens. Missions et expéditions militaires entraînèrent des guerres interethniques en faisant des chefferies indigènes des médiateurs préférentiels."
Via le dossier "Amazonie. L’Indien, le conquistador et la forêt-monde", L’Histoire. Les Collections, n° 92, juillet-septembre 2021, p. 98. -
Vient de paraître le numéro des quarante ans de Politique africaine, "L’Afrique des sciences sociales. Bas, débats, combats" chez Karthala et sur Cairn
Le 1er juillet 2021 à 14h40
Vient de paraître le numéro des quarante ans de Politique africaine, "L’Afrique des sciences sociales. Bas, débats, combats", coordonné par Vincent
Bonnecase et JulienBrachet , n° 161-162, 2021/1, chez Karthala, 494 p. ISBN : 9782811128265 Prix : 35 €.
La version électronique de ce numéro des 40 ans et la revue Politique africainesont disponibles sur Cairn.
"Comment la recherche de sciences sociales en et sur l’Afrique a-t-elle évolué durant les quatre dernières décennies ? Quelles sont les lignes et les fractures épistémologiques qui se dessinent aujourd’hui ? Quel sens cela a-t-il de continuer à promouvoir des études africaines dans les universités ? Qui y parle d’Afrique, et à qui ? Ce sont ces questions qui traversent ce double numéro, conçu à l’occasion des 40 ans de Politique africaine. La création de la revue avait marqué un engagement fort, à une époque où les contextes scientifiques, mais aussi politiques et idéologiques, n’étaient pas les mêmes. Les approches par le bas ouvraient la recherche à de nouveaux terrains tout en posant une distance critique à l’égard des compréhensions de l’Afrique focalisées sur les relations de domination entre le continent et le reste du monde. D’autres rapports de domination sont aujourd’hui mis en cause tant à l’intérieur de l’Afrique qu’au sein même du champ des études africaines. Et le continent apparaît comme un espace singulier où questionner plus globalement le devenir du monde à l’ère néolibérale. Rassemblant les contributions d’anthropologues, de démographes, de géographes, d’historiens, de politistes et de sociologues, ce volume éclaire et interroge les passés, les présents et les futurs de l’Afrique des sciences sociales. De bas en haut, débats et combats continuent."
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Vient de paraître L’Esclavage. Illustrations et caricatures (1750-1870) de Marcel
Dorigny et PhilippeAltmeyerhenzien aux éditions La Geste (coll. "Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine")Le 1er juillet 2021 à 14h21
Vient de paraître L’Esclavage. Illustrations et caricatures (1750-1870) de Marcel
Dorigny et PhilippeAltmeyerhenzien aux éditions La Geste, coll. "Presses universitaires de Nouvelle-Aquitaine", 2021, 184 p. ISBN : 979-10-353-1126-1 Prix : 25 €.
Catalogue de l’exposition "L’Esclavage - Illustrations et caricatures (1750-1870)" (Médiathèque Michel Crépeau - La Rochelle - 5 juillet-29 septembre 2021 (entrée libre)
"Cet ouvrage regroupe une centaine d’images produites, entre le milieu du 18e siècle et les années 1860. Elles évoquent l’esclavage colonial, en mettant en scène les multiples aspects de cette pratique alors généralisée dans les colonies. Elles évoquent aussi les combats anti-esclavagistes et les abolitions de l’esclavage.
Elles mettent en lumière des moments historiques telle que la « guerre des sucres » qui opposa la canne et ses indissociables liens avec l’esclavage, au sucre de betterave supposé produit par des « mains libres ». S’il est difficile de mesurer avec certitude la diffusion dans le public de cette iconographie parfois violente, il ne fait guère de doutes qu’elles a été distribuée par les galeries et surtout largement propagée par les journaux : les caricatures d’Honoré Daumier ou de Cham diffusées par Le Charivari ont beaucoup circulé dans les cercles intellectuels libéraux. Mais ces images ont également été placardées sur des murs, dans des auberges et autres lieux publics, surtout pendant les périodes révolutionnaires (la Révolution de 1789, mais aussi celles de 1830 et 1848). Les œuvres proposées ici offrent aux lecteurs d’aujourd’hui une « information par l’image »." -
Vient de paraître La guerre d’Algérie (1954-1962) (4e édition) de Guy
Pervillé aux PUF (coll. "Que sais-je ?")Le 30 juin 2021 à 09h56
Vient de paraître La guerre d’Algérie (1954-1962) (4e édition) de Guy
Pervillé aux PUF (coll. "Que sais-je ?"), 2021, 127 p. ISBN : 978-2-7154-0662-9 Prix : 9 € (existe également en version électronique chez l’éditeur eu sur Cairn.info).
"En France, il a fallu attendre la loi du 16 octobre 1999 pour que l’expression « guerre d’Algérie » soit officiellement reconnue. De 1954 à 1962, l’euphémisme « opérations de maintien de l’ordre » permettait de ne pas reconnaître le statut de belligérants à ceux que l’État considérait comme des « rebelles », des « terroristes »...
Dans une perspective centrée sur la France, et en partant de la chronologie des faits, Guy Pervillé retrace l’histoire d’une décolonisation douloureuse. Plus de cinquante ans après les accords d’Évian, il interroge nos difficultés à normaliser les rapports franco-algériens."
Professeur émérite de l’université de Toulouse-Le Mirail, GuyPervillé est spécialiste de la colonisation et décolonisation de l’Empire colonial français. Il est notamment l’auteur d’un Atlas de la guerre d’Algérie. De la conquête à l’indépendance (Autrement, 2003), de Les Accords d’Évian (1962). Succès ou échecs de la réconciliation franco-algérienne (1954-2012) (A. Colin, 2012) et de l’Histoire iconoclaste de la guerre d’Algérie et de sa mémoire (Vendémiaire, 2018). -
Vient de paraître Henry de Castries (1850-1927). Du faubourg Saint-Germain au Maroc, un aristocrate islamophile en République de Daniel
Rivet chez KarthalaLe 29 juin 2021 à 20h24
Vient de paraître Henry de Castries (1850-1927). Du faubourg Saint-Germain au Maroc, un aristocrate islamophile en République de Daniel
Rivet chez Karthala, coll. "Terres et gens d’islam", 2021, 240 p. ISBN : 978-2-8111-2892-0 Prix : 23 €.
"Tour à tour officier de bureau arabe dans le Sud-Ouest oranais de 1875 à 1882, conseiller général en Maine-et-Loire de 1884 à 1914, colonel d’un régiment de la territoriale sur le front en 1914, conseiller historique du gouvernement chérifien après-guerre au Maroc, Henry de Castries (1850-1927) échappe à toute catégorisation simpliste. Aristocrate, il le fut par son maintien en société, mais il devint arabophile au Maghreb, recueillit la parole des gens sous la tente bédouine en ethnographe accompli, et suivit au plus près la pratique du culte des saints dans le Sud marocain. Monarchiste, il fut cependant un ardent partisan de l’expansion coloniale de la France, précipitant le ralliement de son milieu social à l’idée coloniale et à la République qui en était le vecteur. Catholique intransigeant en surface, il devint en son for intérieur un croyant abrahamique pratiquant un monothéisme traversant les confessions, sous l’influence de l’islam. Conseiller général, il se détacha du camp de l’ordre établi et fut l’avocat discret, mais tenace, des sans voix, des exclus.
Grâce au fonds Dampierre, aux Archives nationales, on peut examiner Castries sous toutes ses facettes et arracher l’homme aux stéréotypes. Malgré ces marqueurs puissants que sont l’appartenance à la plus haute aristocratie, au catholicisme de combat et à l’habitus colonial, il se distingua par sa manière de servir en tant qu’officier et conseiller général, d’écouter les gens les plus démunis et de les aider, comme par son attention extrême à ses informateurs « indigènes » qui sont toujours, dans sa quête du savoir, des collaborateurs de plain-pied. Aussi c’est sous un double angle de vue que cette biographie a été composée : un pied dans l’histoire socio-politique de la IIIe République et, au prix d’un pas de côté, l’autre pied dans l’histoire des gens ordinaires."
DanielRivet est historien, spécialiste du Maghreb à l’époque coloniale et de l’histoire du Maroc. Professeur émérite de l’université de Paris 1 Panthéon Sorbonne, il a également enseigné l’histoire contemporaine à la faculté des lettres et sciences humaines de Rabat et à l’université Lumière Lyon 2. -
La remarquable recension Histoires coloni@les de Thierry Anjubault est en ligne ! (édition de juin 2021)
Le 29 juin 2021 à 14h01
La douzième version (juin 2021)
, mise à jour, du riche travail de recension de Thierry Anjubault, Histoires coloni@les, concernant l’histoire coloniale, impériale et ultramarine, est disponible sur le site de la Sfhom : nous en remercions toujours aussi vivement et chaleureusement son auteur !
"Le présent document a d’abord été conçu à des fins strictement personnelles : il permet de recenser et d’identifier les données textuelles concernant l’histoire coloniale, publiées en français après 1945 et téléchargeables ou imprimables en accès gratuit sur internet, qui ont retenu mon attention."
ThierryAnjubault
"Le répertoire des textes librement accessible en ligne intègre, au cours de ce premier semestre 2021, 40 pages de liens supplémentaires (pour un total de 1539 pages !).Pour accompagner le déconfinement et ce retour à une vie – presque – normale, je me propose de vous transmettre une mise à jour, au 18 juin 2021, du répertoire Histoires coloni@les.
Vous devriez y trouver de quoi satisfaire vos envies de lecture pour cet été…et bien au-delà !
Comme d’habitude en début d’année, la « barrière mobile » du site Cairn a rendu accessibles de nombreux articles publiés dans les revues hébergées par ce site.
Cette période a aussi donné lieu à la remise du « rapport Stora » :
Stora (Benjamin), Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie, Présidence de la République, 2021, 160p.
Le hasard (ou les algorithmes observant nos navigations) a permis d’identifier la mise en ligne de plusieurs documents sur l’histoire coloniale de la Suisse, ce « pays sans colonies ». On peut notamment mentionner :· Cattacin (Sandro) et Fois (Marisa) (édité par), Les colonialismes suisses. Etudes (vol. II), Sociograph, n° 50, 2020, 138p. (en rappelant que le volume I a été recensé lors de la précédente mise à jour)
· Arlettaz (Gérald), Emigration et colonisation suisses en Amérique, 1815-1918, Revue des Archives fédérales suisses, Etudes et sources, n° 5, 1979, 243p.
· Nicoulin (Martin), La genèse de Nova Friburgo. Emigration et colonisation suisse au Brésil, 1817-1827, Editions universitaires Fribourg Suisse, 1978, 386p.
· Zuber (Aline), « Produire un savoir colonial dans un pays sans colonies ». Les savants et les milieux scientifiques suisses romands dans l’écueil de la pensée coloniale : histoire et enjeux contemporains, mémoire de master, Institut de hautes études internationales et du développement, Genève, 2020, 96p.
· Fois (Marisa), Héritages coloniaux. Les Suisses d’Algérie, Editions Seismo, 2021, 186p.
Ces derniers mois ont aussi permis de recenser plusieurs ouvrages en ligne, en particulier :Losier (Catherine), Approvisionner Cayenne sous l’Ancien Régime. Archéologie et histoire des réseaux commerciaux, Sidestone Press, Leiden, 2016, 276p.
Corriou (Morgan) et Oualdi (M’hamed) (sous la direction de), Une histoire sociale et culturelle du politique en Algérie. Etudes offertes à Omar Carlier, Editions de la Sorbonne, 2018
Thénault (Sylvie), Histoire de la guerre d’indépendance algérienne, 2012, 164p.
Bertho (Elara) et Rodet (Marie) (édité par), Essai d’histoire locale by Djiguiba Camara. L’œuvre d’un historien guinéen à l’époque coloniale, Brill, 2020, 445p. (en français et en anglais)
Hublin (Anne), Case créole et ville coloniale aux petites Antilles françaises, vol. I 1635-1848, Rapport de recherche, Ecole d’architecture Paris-Villemin ; Bureau de la recherche architecturake, 1993, 247p.
Hublin (Anne), Case créole et ville coloniale aux petites Antilles françaises, vol. II 1848-1946 : les modes d’urbanisation et l’architecture de la période post-esclavagiste, Rapport de recherche, Ecole d’architecture Paris-Villemin ; Bureau de la recherche architecturake. 1996, 290p.
Béguin (François), Lesage (Denis), Baudez (Gildas) et Godin (Lucien), Arabisances : limites & grands tracés, rapport de recherche, comité de la recherche et du développement en architecture (CORDA), 1978, 203p.
Lomo Myazhiom (Aggée Célestin) (sous la direction de), Esclaves noirs, maitres blancs : quand la mémoire de l’opprimé s’oppose à la mémoire de l’oppresseur, Homnisphères, 2006, 320p.
Goujat (Hélène), Réforme ou révolution ? Le projet national de José Rizal (1861-1896) pour les Philippines, Editions Connaissances et Savoirs, 2010, 798p.
Tiquet (Romain), Travail forcé et mobilisation de la main-d’œuvre au Sénégal. Années 1920-1960, Presses universitaires de Rennes, 2019, 283p.
Mariro (Augustin), Burundi : de la nation aux ethnies, ou la naissance d’une élite tribalisée, Unesco, 1998, 303p.
Piaton (Claudine), Godoli (Ezio) et Peyceré (David) (sous la direction de), Construire au-delà de la Méditerranée. L’apport des archives d’entreprises européennes (1860-1970), Publications de l’Institut national d’histoire de l’art, 2012, 245p.
Milhou (Alain), Colomb et le messianisme hispanique, Presses universitaires de la Méditerranée, 2007, 467p.
Domergue-Cloarec (Danielle), La Côte d’Ivoire et la Grande Guerre, Presses universitaires de la Méditerranée, 2017, 338p.
Moumen (Abderahmen), La guerre d’Algérie vécue des Basses-Alpes, Archives départementales des Alpes de Haute-Provence, 2020, 180p.
Feitler (Bruno), Inquisition, juifs et nouveaux-chrétiens en Brésil. Le Nordeste. XVIIè et XVIIIè siècle, Presses universitaires de Louvain, 2003, 450p.
Pérez (Patrick), Images d’un fleuve de Guyane. La cartographie du cours inférieur de l’Oyapock de 1506 à 1900, CNRS Guyane, 2017, 146p.
Gondola (Didier), Matswa vivant : anticolonialisme et citoyenneté en Afrique équatoriale française, Editions de la Sorbonne, 2021
Vargaftig (Nadia), Des Empires en carton : les expositions coloniales au Portugal et en Italie (1918-1940), Casa de Velázquez, 2016
Langue (Frédérique), Mines, terres et société à Zacatecas (Mexique) de la fin du XVIIè siècle à l’indépendance, Editions de la Sorbonne, 1992
Lacoste (Marie-Pierre), Les intendants de la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne (1764-1821). Répertoire prosopographique, Editions Casa de Velázquez, 2021
De nombreux travaux universitaires ont également été rendus disponibles, notamment :
Delaunay (Morgane), Le processus d’intégration des retornados au Portugal (1975-2018). Analyse comparée avec le cas français des pieds-noirs d’Algérie, thèse de l’Instituto Universitario de Lisboa et de l’université Rennes 2, 2019, 525p.
Laloy-Prestini (Estelle), Les sociétés indigènes de l’Occident du Mexique à l’épreuve de la Conquête et des débuts de la colonisation (XVIè siècle), thèse de l’école doctorale de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2020, 971p.
Monédiaire (Guilhem), Conquête coloniale et contexte des appropriations patrimoniales culturelles. L’exemple du Dahomey, mémoire de master, université de Limoges, 2019, 224p.
Ton That Nguyen (K. T.), Direction culturelle-idéologique et transition sociale : essai sur les rôles des médias imprimés dans les luttes hégémoniques au Vietnam, 1860-1975, thèse de l’université libre de Bruxelles, 1987, 311p. et 394p.
Gousse (Suzanne), Le monde de Jean Alexis Lemoine dit Monière, marchand de Montréal au XVIIIè siècle, thèse de l’université de Montréal, 2020, 495p.
Gervais (Emy), Passer outre la barrière culturelle : comment les Britanniques se renseignent sur les populations du Canada et de l’Inde, 1757-1774, mémoire de l’université de Montréal, 2020, 134p.
Pan (Cong), La guerre d’Algérie et les relations franco-chinoises, thèse en cotutelle de l’Ecole normale supérieure de Lyon et de la East China Normal University, 2020, 236p.
Gagné (Joseph), Voix de guerre : le renseignement au sein de l’armée française lors de la guerre de Sept Ans en Amérique du Nord, thèse (PhD) de l’université Laval, 2020, 326p.
Passanti (Cecilia), L’Ecole nationale de la France d’outre-mer (Enfom). Entretiens avec les anciens élèves, mémoires de master 2, Paris 1 Sorbonne, 125p.
Gendry (Thaïs), Le droit de tuer. La peine de mort au service de l’ordre colonial en Afrique occidentale française,1900-1950, thèse en cotutelle entre l’Ecole des hautes études en sciences sociales et l’université de Genève, 2020, 384p.
Mbonimana (Gamaliel), L’instauration d’un royaume chrétien au Rwanda (1900-1931), thèse de l’université catholique de Louvain, 1981, 480p.
Cadiot (Aliénor), Vichy et les Algériens. Indigènes civils musulmans algériens en France métropolitaine (1939-1944), thèse de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2020, 493p.
Sapede (Thiago C.), Le roi et le temps, le kongo et le monde. Une histoire globale des transformations politiques du Royaume du Kongo (1780-1860), thèse de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2020, 541p.
Goscha (Christopher E.), Le contexte asiatique de la guerre franco-vietnamienne : réseaux, relations et économie (d’août 1945 à mai 1954), thèse de l’Ecole pratique des hautes études, 2000, 870p.
Clerc (Pascal), Les espaces du géographique. Acteurs locaux et savoirs coloniaux à Lyon des années 1850 à l’entre-deux-guerres, dossier pour l’obtention d’une habilitation à diriger des recherches, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2013, 358p.
Drouet (Baptiste), « Le grand dérangement ». L’histoire des communautés acadiennes déportées à Cherbourg, mémoire de Master 2 de l’université de Caen-Normandie et de l’université de Moncton, 2019, 180p.
Ruaud (Juliette), Socio-histoire de l’institution électorale dans le Sénégal colonial (années 1840-1960), thèse en cotutelle de l’université Laval de Québec et de l’université de Bordeaux, 2021, 958p.
Pour finir, on signalera, d’une part, la mise en ligne sur HAL-SHS des articles de quatre numéros de la Revue historique de l’océan Indien et, d’autre part, concernant les sources, le Registre de la Société des Amis des Noirs (1788-1790) et un blog donnant accès à la correspondance d’un jeune belge, Léon Haulet, en mission de cartographie au Ruanda-Urundi et au Kivu sur la période 1928-1930.
En espérant que le parcours de cette première recension de 2021 puisse vous réserver de jolies surprises et vous fournir de quoi alimenter vos recherches !"
Thierry Anjubault
On pourra toujours consulter, avec grand intérêt, les éditions antérieures de la recension de Thierry Anjubault Histoires coloni@les :Première édition : février 2017
Deuxième édition : mai 2017
Troisième édition : octobre 2017
Quatrième édition : janvier 2018
Cinquième édition : juin 2018
Sixième édition : décembre 2018
Septième édition : mars 2019
Huitième édition : juillet 2019
Neuvième édition : décembre 2019
Dixième édition : juillet 2020
Onzième édition : décembre 2020
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Outre-Mers. Revue d’histoire est (enfin !) sur Cairn (années 2015-2020)
Le 29 juin 2021 à 11h34
Outre-Mers. Revue d’histoire est (enfin !) sur Cairn - Années 2015-2020
Notre revue est également en ligne sur Persée et sur Gallica :
https://www.persee.fr/collection/outre (1931-2014)
https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/cb32857372f/date (1913-1931). -
Vient de paraître Mœurs et coutumes des Indiens du Brésil (1584) de Fernão
Cardim , traduit et présenté par JérômeThomas chez ChandeigneLe 24 juin 2021 à 09h49
Vient de paraître Mœurs et coutumes des Indiens du Brésil (1584) de Fernão
Cardim , traduit et présenté par JérômeThomas chez Chandeigne, coll. "Magellane poche", 2021, 184 p. ISBN : 9782367322162 Prix : 13 €.
"Le jésuite portugais Fernão Cardim, missionnaire dans les terres brésiliennes à la fin du XVIe siècle, est un personnage clé pour la connaissance des Indiens du Brésil. Son parcours tient parfois du roman d’aventures.
Cardim est envoyé au Brésil en 1582 pour rendre compte de l’avancée de l’évangélisation. Il se familiarise aussitôt avec l’environnement et observe finement la faune et la flore brésilienne, tout autant que les coutumes des populations indigènes. Il compile ses impressions dans deux textes qui reflètent toute la curiosité que ce territoire suscite chez celui qui le découvre. Nous publions ici l’un d’eux, De l’origine des Indiens du Brésil et de leurs coutumes, adoration et cérémonies, qui propose une description très détaillée des indiens, notamment tupinamba.
Ces écrits ont eu un destin des plus rocambolesque ! Une fois au Brésil Cardim ne le quittera qu’une fois, le temps d’une mission à Rome. Alors qu’il s’apprête à revenir au Brésil, il est fait prisonnier par un corsaire anglais et sera retenu pendant 2 ans en Angleterre entre 1601 et 1603. Il porte dans ses bagages les deux textes. Le corsaire les vend immédiatement. Après maintes publications et traductions sous des noms erronés, ce n’est qu’en 1881 qu’un chercheur brésilien republie le traité en portugais et l’attribue à Cardim sans hésitation ! Voici donc une destinée hors du commun pour un texte qui offre de précieux renseignements sur les mœurs et coutumes indigènes et tout particulièrement les rites anthropophages.
Cette première édition française apporte une nouvelle pierre à l’édifice des connaissances des sociétés brésiliennes. C’est une source riche et précise qui permet aussi de mieux comprendre des enjeux tout à fait contemporains, comme l’importance notamment de protéger les peuples et les communautés indiennes brésiliennes d’un gouvernement mortifère."
FernãoCardim voit le jour au Portugal à la fin des années 1540. Très tôt, il entre comme novice chez les jésuites du collège d’Évora. Sa vie bascule en 1582 lorsqu’il accompagne une visite au Brésil pour rendre compte de l’avancée de l’évangélisation dans ces terres encore difficiles d’accès. Cette nomination est pour lui le début d’un long compagnonnage avec le Brésil. Il y séjournera jusqu’à sa mort en 1625.
JérômeThomas , docteur en anthropologie, chercheur associé de l’Université de Montpellier III, a pour sujet d’études les domaines de l’histoire et l’éducation du corps, les parures corporelles, l’anthropologie religieuse, les stéréotypes, l’acculturation et l’altérite. Ses territoires de recherche communiquent entre Europe et Amérique coloniale.