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Hors-Série Concours de la S
fhom - Capes et Agrégation d’histoire, 2022-2025Commander (10 €) le hors-série Histoire coloniale et impériale de l’Afrique :
https://www.payasso.fr/librairie-sfhom/commandes -
Séminaire ’Histoire internationale de l’Europe et du monde’ avec Marie-Eve Ouellet "L’exercice du pouvoir entre Ancienne et Nouvelle France. L’exemple de l’intendant de justice, police et finances (1700-1750)" (visio, 13 mars 2021)
Le 13 mars 2021 à 10h34
Séminaire ’Histoire internationale
de l’Europe et du monde’
avec Marie-Eve Ouellet
’L’exercice du pouvoir entre Ancienne et Nouvelle France
L’exemple de l’intendant de justice, police
et finances (1700-1750)’
Samedi 13 mars 2021, de 15h00 à 17h00
En visioconférence
Pour assister à la séance, rien de plus simple : il suffit d’envoyer un mail à Lucien Bély (lucien.bely@sorbonne-universite.fr) qui vous enverra le lien Zoom, vous permettant ainsi de suivre le séminaire.
En tant qu’intervenants du séminaire "Histoire internationale de l’Europe et du monde", coordonné par Lucien Bély et organisé par David Chaunu, Sylvain Lloret, Pauline Ferrier-Viaud et Julien Wilmart, nous vous informons de la nouvelle séance prévue le samedi 13 mars à 15h en visioconférence (Zoom).
Nous aurons le plaisir d’écouter Marie-Eve Ouellet (Université de Sherbrooke) sur les intendants de Nouvelle-France.
A vos agendas : deux autres séances sont prévues pour ce semestre :
10 avril : Gilles Havard (EHESS)
5 juin : Géraud Poumarède (Université Bordeaux-Montaigne)
Source de l’information :
http://diplomatieetpaix.com/doku.php?id=actualite
Un grand et chaleureux merci à Julien Wilmart pour nous avoir signalé cette précieuse séance ! -
Disparition de Benoît Van Reeth, conservateur général du Patrimoine
Le 13 mars 2021 à 09h53
Disparition de Benoît Van Reeth
(1956 - 2021)
Conservateur général du Patrimoine
Bâtiments des Archives de l’Aube et des Archives nationales d’Outre-Mer
Benoît Van Reeth, conservateur général du Patrimoine, est décédé le 28 février 2021, des suites d’une longue maladie. Après sa sortie de l’École des chartes en 1984, il avait effectué la totalité de sa carrière dans le réseau des Archives de France, jusqu’en 2019. Il est devenu d’abord conservateur des Archives municipales d’Angers (1984) ; puis il a été successivement directeur des Archives départementales de l’Aube (1987), du Doubs (1993), du Bas-Rhin (1998) puis du Rhône (2003), avant d’être nommé en 2014 directeur des Archives nationales d’outre-mer.
Pour lui rendre hommage, Hubert Bonin, pour la Sfhom , a rédigé un texte inspiré de la notice de Françoise Banat-Berger, cheffe du Service interministériel des Archives de France, datée du 1er mars 2021. Suit un second texte rédigé par Béatrice Olive, directrice adjointe des Archives départementales de la Gironde.
On soulignera, avec Hubert Bonin, la beauté (et l’utilité) de ce livre - Histoire d’outre-mer. Les Archives nationales d’outre-mer ont 50 ans - publié en 2017 et dirigé par Benoît Van Reeth, alors directeur des ANOM (ouvrage paru sous la coordination scientifique d’Isabelle Dion) :
Le compte rendu de cet ouvrage, paru dans notre revue Outre-Mers-Revue d’histoire, avait rédigé par Hubert Bonin :
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Jeudis du GED (en visio.) avec Guillaume Blanc "L’invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l’éden africain" (11 mars 2021, 18h30)
Le 11 mars 2021 à 16h57
Jeudis du GED (en visio.)
avec Guillaume Blanc
"L’invention du colonialisme vert
Pour en finir avec le mythe de l’éden africain
Discutant : Antonin Plarier
Organisés par les équipes du Campus Condorcet
Jeudi 11 mars 2021, de 18h30 à 20h
Pour se connecter :
https://spaces.zang.io/spaces/5fbe5ee7246d080764c4f4c9
"L’histoire débute à la fin du XIXe siècle. Persuadés d’avoir retrouvé en Afrique la nature disparue en Europe, les colons créent les premiers parcs naturels du continent, du Congo jusqu’en Afrique du Sud. Puis, au lendemain des années 1960, les anciens administrateurs coloniaux se reconvertissent en experts internationaux. Il faudrait sauver l’Éden ! Mais cette Afrique n’existe pas. Il n’y a pas de vastes territoires vierges de présence humaine, et arpentés seulement par ces hordes d’animaux sauvages qui font le bonheur des safaris touristiques. Il y a des peuples, qui circulent depuis des millénaires, ont fait souche, sont devenus éleveurs ici ou cultivateurs là. Pourtant, ces hommes, ces femmes et enfants seront – et sont encore – expulsés par milliers des parcs naturels africains, où ils subissent aujourd’hui la violence quotidienne des éco-gardes soutenus par l’Unesco, le WWF et tant d’autres ONG. Convoquant archives inédites et récits de vie, ce livre met au jour les contradictions des pays développés qui détruisent chez eux la nature qu’ils croient protéger là-bas, prolongeant, avec une stupéfiante bonne conscience, le schème d’un nouveau genre de colonialisme : le colonialisme vert."
Intervenants
Guillaume Blanc, maître de conférence (Université Rennes 2)
Discutant : Antonin Plarier, maître de conférence (Lyon 3, LARHRA)
En savoir plus
À lire
L’invention du colonialisme vert. Pour en finir avec le mythe de l’Éden africain, Guillaume Blanc, Flammarion, 2020
Joan Tilouine (11 septembre 2020). « L’Invention du colonialisme vert », de Guillaume Blanc : l’Afrique ravagée par le péril environnementaliste, Le Monde.
Thibaut Sardier (Interview - 4 septembre 2020). Guillaume Blanc : « Le colonialisme vert repose sur le mythe d’un éden africain menacé par les populations locales », Libération.
À écouter
Mathieu Vidard (Interview - 12 octobre 2020). Le colonialisme vert, France inter.
Source de l’information :
https://www.campus-condorcet.fr/fr/agenda/jeudis-du-ged-linvention-du-colonialisme-vert-pour-en-finir-avec-le-mythe-de-leden-africain
Via Twitter : https://twitter.com/CampusCondorcet/status/1369219959415574530?s=03 -
Vient de paraître Le Travail forcé dans les colonies françaises, 1900-1946. L’"Empire de la contrainte" de Peter
Gaida aux Indes savantesLe 1er mars 2021 à 17h32
Vient de paraître Le Travail forcé dans les colonies françaises, 1900-1946. L’"Empire de la contrainte" de Peter
Gaida aux Indes savantes, coll. "Études Asie", 2021, 294 p. ISBN : 978-2-84654-566-2 Prix : 25 €.
Préface d’HubertBonin .
"Le travail forcé fut durant un demi-siècle omniprésent dans l’Empire colonial français : dès son introduction à travers le « régime de l’indigénat » vers 1887 jusqu’à son abolition en 1946, le travail forcé fut un élément clef du colonialisme français au XXe siècle.
La première partie documente les différentes formes du travail forcé dans les « quatre empires » : Afrique occidentale française (AOF), Afrique équatoriale française (AEF), Madagascar et Indochine, de son introduction par le régime de l’indigénat, en passant par les « prestations » en AOF, les « réquisitions » en AEF, les « recrutements » à Madagascar et les « engagements » en Indochine.
La seconde partie de l’étude retrace l’évolution du travail forcé durant quatre régimes successifs après son abolition par la Société des Nations : la légalisation par la IIIe République en 1930, en passant par les réformes du Front populaire et le durcissement sous le régime de Vichy, jusqu’à son abolition par la France libre en 1946."
PeterGaida est historien, traducteur et auteur de plusieurs ouvrages sur le travail forcé durant la Seconde Guerre mondiale. Maître de conférences en civilisation française et francophone à l’Université de Brême. Auteur de : Camps de travail sous Vichy. Les « Groupes de travailleurs étrangers » (GTE) en France et en Afrique du Nord 1940-1944, à paraître aux Indes savantes. -
Autour du rapport de Benjamin Stora au Président de la République sur "Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie"
Le 28 février 2021 à 17h42
Autour du rapport de Benjamin Stora au Président de la République
sur "Les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie"
La Sfhom se propose de fédérer les analyses et les points de vue
Dans le cadre de la disputatio fondée sur la tolérance réciproque et le principe d’impartialité
"Chargé en juillet 2020 par le Président de la République de "dresser un état des lieux juste et précis" sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, l’historien Benjamin Stora a remis son rapport dans lequel il formule une trentaine de préconisations."
Source :
https://www.vie-publique.fr/rapport/278186-rapport-stora-memoire-sur-la-colonisation-et-la-guerre-dalgerie
Rapport paru sous forme d’ouvrage le 3 mars 2021 :
"Il serait en effet intéressant que le site de la SFHOM publie différents textes et points de vue au sujet de mon rapport. Mais pour cela, il faudrait rassembler tous les points de vue et textes, appartenant à la communauté scientifique en « études coloniales ». Textes de chercheurs, notamment comme ceux de Jacques Frémeaux, de Guy Pervillé ou Jean-Jacques Jordi, mais aussi ceux de Tramor Quemeneur, de Linda Amiri, de Malika Rahal, de Raphaëlle Branche, de Sylvie Thénault, qui se sont déjà exprimés sur ce sujet. Il faut aussi mentionner les textes de Gilles Manceron, Alain Ruscio et Pascal Blanchard dans l’espace des débats sur l’histoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie. C’était l’objectif de mon rapport. Ajoutons que des chercheurs algériens, et pas seulement Mohammed Harbi, ont également réagi comme Tassadit Yacine (spécialiste de l’histoire des berbères), Tahar Khalfoune, Hassan Remaoun, ou Fouad Soufi.
Pour enrichir ce débat, forcément pluraliste, il faudrait ajouter les articles de journalistes, français, algériens, anglais, ou d’autres nationalités intéressés par la question algérienne dans l’histoire qui, eux aussi, ont livré des analyses dans des publications étrangères (voir par exemple dans le Financial Times le texte de Kamel Daoud, ou les articles publié en Algérie, dans El Watan, Liberté, ou L’Expression).
Ce rassemblement de points de vue différents à la suite de mon rapport serait, c’est certain, très précieux pour évaluer le présent et le futur des relations entre la France et l’Algérie."
Benjamin Stora (28 février 2021).
Texte de Jacques Frémeaux :
Texte de Guy Pervillé :
Source : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=458
Texte de Guy Pervillé et Jean-Jacques Jordi :
Texte mis au point par Jean-Jacques Jordi et par Guy Pervillé avec la coopération de plusieurs autres historiens, et ouvert à d’autres signatures.
Source : http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=460
Entretien de Tramor Quemeneur par Samia Lokmane Khelil dans Liberté (Algérie) (6 février 2021) :
Source : https://www.liberte-algerie.com/actualite/il-est-difficile-de-parvenir-a-un-apaisement-complet-des-memoires-353638
Entretien de Tramor Quemeneur par Tassadit Yacine et Kamel Lakhdar Chaouche dans L’Expression (Algérie) (21 février 2021) :
Source : https://www.lexpressiondz.com/nationale/la-question-des-archives-est-essentielle-341148
Entretien de Malika Rahal par Karim Benamar dans Liberté (Algérie) (31 janvier 2021) :
Source : https://www.liberte-algerie.com/actualite/le-rapport-stora-est-un-objet-complique-353338
Malika Rahal était l’invitée de Jean-Baptiste Marot sur RFI le 20 janvier 2021 :
Source : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-france/20210120-colonisation-en-france-on-a-du-mal-%C3%A0-g%C3%A9rer-les-m%C3%A9moires-et-%C3%A0-produire-un-discours-clair-sur-l-histoirePour télécharger l’entretien faire un clic-droit sur ce lien et faire enregistrer sous.
Malika Rahal était l’invitée, avec Karima Dirèche, de Florian Delorme dans Cultures Monde (France Culture) le 1er février 2021 :
Source : https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/colonisations-memoires-sensibles-14-france-algerie-faire-la-lumiere-sur-le-passePour télécharger l’entretien faire un clic-droit sur ce lien et faire enregistrer sous.
Tribune de Sylvie Thénault dans le journal Le Monde le 6 février 2021 :
Tribune d’Alain Ruscio dans elwatan.com le 2 février 2021 :
Source : https://www.elwatan.com/pages-hebdo/france-actu/histoire-il-faut-sengouffrer-dans-la-breche-ouverte-par-benjamin-stora-02-02-2021
Notice inédite d’Alain Ruscio sur le ’Manifeste des Intellectuels français’ (à paraître dans l’Encyclopédie de la Colonisation française aux Indes savantes dirigée par Alain Ruscio), manifeste cité dans le texte (cf. supra) de Guy Pervillé et Jean-Jacques Jordi :
Article de blog de Gilles Manceron sur son blog Mediapart le 1er février 2021 :
Source : https://blogs.mediapart.fr/gilles-manceron/blog/010221/s-appuyer-sur-le-rapport-de-benjamin-stora
Entretien de Gilles Manceron avec Nadjia Bouzeghrane dans elwatan.com le 28 janvier 2021 :
Source : https://www.elwatan.com/edition/actualite/le-rapport-de-benjamin-stora-propose-un-travail-de-verite-28-01-2021
Tribune de Gilles Manceron dans Le Monde Afrique le 25 janvier 2021 :
Source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/25/l-acces-aux-archives-est-central-pour-que-les-jeunes-algeriens-et-francais-s-approprient-leur-passe_6067525_3212.html
Dépêche de l’Agence Algérie Presse Service-APS :
Source : https://www.aps.dz/algerie/116464-gilles-manceron-le-refus-de-repentance-et-d-excuses-de-la-france-envers-l-algerie-est-inquietant
Par ailleurs, Gilles Manceron nous signale sur un thème connexe (la question de l’accès aux archives conformément à la loi), la page que lui a consacré Histoire coloniale et postcoloniale :
https://histoirecoloniale.net/De-nombreux-articles-dans-la-presse-sur-les-entraves-a-l-acces-aux-archives.html
Entretien de Raphaëlle Branche avec Claire Chartier dans L’Express le 20 janvier 2021 :
Source : https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/guerre-d-algerie-la-societe-francaise-est-moins-crispee-qu-on-ne-le-dit_2142700.html
Raphaëlle Branche était l’invitée, avec Karima Lazali et Akram Belkaïd, de Raphaël Bourgois dans Le Temps du Débat (France Culture) le 23 janvier 2021 :
Source : https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/le-temps-du-debat-du-samedi-emission-du-samedi-23-janvier-2021Pour télécharger l’entretien faire un clic-droit sur ce lien et faire enregistrer sous.
Tribune de Nacer Kettane dans L’Expression (Algérie) le 17 février 2021 :
Source : https://www.lexpressiondz.com/nationale/la-paix-des-consciences-341027
Tribune de Kamel Daoud dans le Financial Times du 24 février 2021 :
Source : https://www.ft.com/content/6b199d35-7fb1-4cd1-8347-8af2890e0e39
Entretien de Tassadit Yacine avec Kamel Lakhdar-Chaouche dans L’Expression (Algérie) le 24 février 2021 :
Source : https://www.lexpressiondz.com/nationale/on-a-neglige-les-traumatismes-de-la-colonisation-341288
Article de Mohamed Badaoui dans La Nation (Algérie) (2 mars 2021) sur Fouad Soufi :
Source : http://journal-lanation.com/fouad-soufi-dresse-un-severe-requisitoire-contre-le-dg-des-archives-nationales-chikhi-interdit-lacces-a-des-documents-sur-la-guerre-de-liberation/
Entretien de Farid Boumendjel avec Karim Benamar dans Liberté (Algérie), le 4 mars 2021 :
Source : https://www.liberte-algerie.com/actualite/cest-un-immense-soulagement-355038
Tribune de Pascal Blanchard dans Libération, le 22 janvier 2021 :
Source : https://www.liberation.fr/debats/2021/01/20/dense-et-riche-le-rapport-stora-peut-permettre-d-aller-au-dela-du-conflit-franco-algerien_1818082/
Entretien de Pascal Blanchard avec Nadjia Bouzeghrane dans elwatan.com le 27 janvier 2021 :
Source : https://www.elwatan.com/edition/actualite/le-rapport-stora-vise-dabord-a-regler-un-contentieux-franco-francais-27-01-2021
Entretien de Pascal Blanchard avec Sébastien Krebs sur Europe 1 le 21 janvier 2021 :
Source : https://www.europe1.fr/emissions/linterview-de-5h40/guerre-dalgerie-et-colonisation-on-a-peut-etre-a-faire-au-dernier-grand-tabou-de-notre-histoire-selon-pascal-blanchard-4019839Pour télécharger l’entretien faire un clic-droit sur ce lien et faire enregistrer sous.
Entretien de Tahar Khalfoune avec Tassadit Yacine & Kamel Lakhdar Chaouche dans L’Expression (Algérie) le 16 février 2021 :
Source : https://www.lexpression.dz/nationale/la-france-a-une-dette-de-justice-et-de-verite-340988
Attention, tous les textes vous être mis en ligne progressivement (merci pour votre compréhension). gv.
Nous tenons à remercier chaleureusement tous les auteurs de ces textes et entretiens, qui ont accepté le principe de la réunion de leurs propos dans cet article.
La formule "fédérer les analyses et les points de vue dans le cadre de la disputatio fondée sur la tolérance réciproque et le principe d’impartialité" est la reprise d’une formule de notre cher collègue Hubert Bonin : qu’il en soit remercié ! Sic transit gloria mundi -
Vient de paraître Enseigner les traites, les esclavages, les abolitions et leurs héritages sous la direction de Marie-Albane de
Suremain et ÉricMesnard chez KarthalaLe 27 février 2021 à 22h12
Vient de paraître Enseigner les traites, les esclavages, les abolitions et leurs héritages sous la direction de Marie-Albane de
Suremain et ÉricMesnard chez Karthala, coll. "Esclavages", 2020, 276 p. ISBN : 9782811128067 Prix : 28 €.
"L’histoire des traites, des esclavages, des abolitions et de leurs héritages est trop souvent mal connue ou invisibilisée. La demande sociale est pourtant forte et de grandes enquêtes scientifiques nourrissent une recherche internationale qui éclaire les questions d’aujourd’hui, autour de la construction des identités politiques et des discriminations. Cependant, beaucoup reste à faire car les avancées de l’histoire scolaire ne sont jamais acquises.
Cet ouvrage offre un tour d’horizon international exceptionnel sur les programmes scolaires et les pratiques pédagogiques de l’école élémentaire au lycée en mettant en connexion l’Afrique, les Amériques et l’Europe. De nombreux retours d’expérience et des propositions pédagogiques pluridisciplinaires enracinées dans la recherche sont présentées. Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’école ainsi qu’à un large public, intéressé par le croisement des regards sur les représentations de l’esclavage dans les sociétés actuelles et leurs dynamiques."
Marie-Albane deSuremain est maître de conférences en histoire à l’UPEC – INSPE de l’académie de Créteil et membre du Centre d’études en sciences sociales sur les Mondes africains, américains et asiatiques (UMR 245), Université de Paris. Ses publications portent sur l’histoire des savoirs et de la colonisation.
ÉricMesnard est formateur à l’UPEC – INSPE de l’académie de Créteil. Il travaille depuis de nombreuses années sur l’histoire des Antilles, de l’esclavage colonial et sur leur enseignement. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la question.
Article mise en ligne le 24 octobre 2020 et mis à jour le 27 février 2021. Merci chaleureux à Éric Mesnard pour son précieux signalement et félicitations aux auteurs de l’ouvrage, si utile ! -
Colloque en distanciel "La guerre d’Algérie au prisme de la Guerre froide" organisé par la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie, des Combats du Maroc et de Tunisie-FM-GACMT (18 mars 2021)
Le 25 février 2021 à 09h50
Colloque en distanciel
’La guerre d’Algérie au prisme de la Guerre froide’
Organisé par la FM-GACMT
Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie,
des Combats du Maroc et de Tunisie
Jeudi 18 mars 2021
La Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie, des Combats du Maroc et de Tunisie, vous convie à assister à son colloque en distanciel le jeudi 18 mars 2021 (9h30-17h).
"On peut penser que, sans les encouragements et les appuis qu’il fut capable de trouver à l’extérieur, le FLN aurait eu beaucoup de difficultés à s’imposer à l’ensemble des forces nationalistes, mais aussi à trouver la force de durer. Très largement dominé, voire battu sur le terrain militaire, de plus en plus divisé entre factions rivales, il sut au moins créer et développer à l’extérieur l’image d’une personnalité diplomatique algérienne active et efficace, symbole d’une nation en lutte et d’un État à venir. Mais il ne put le faire que dans un ensemble qui était tout prêt à faire bon accueil à sa cause, voire à l’aider concrètement.
Les rivalités nées de la guerre froide poussaient en ce sens. Les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, qui redoutaient avant tout que la France, par son intransigeance, ne pousse les nationalistes dans le camp soviétique, accueillirent les militants du FLN à New-York. L’URSS avec ses satellites, ainsi que la Chine communiste, multiplièrent les gestes de sympathie. Le GPRA, crée en septembre 1958, fut immédiatement reconnu non seulement par les États de la Ligue arabe, Liban et Libye inclus, mais aussi par la Chine communiste (accompagnée de la Corée et du Viêt-nam du Nord, et de la Mongolie extérieure), et par l’Indonésie. Le 7 octobre 1960, l’URSS à son tour le reconnut de facto.
Jusqu’où, cependant, allèrent ces appuis ? Dans quelle mesure les pressions extérieures de l’un et l’autre camp conduisirent-elles à infléchir la politique française ? C’est évidemment la question principale à se poser."Professeur Jacques Frémeaux
(président du conseil scientifique de la FM-GACMT)Avec les interventions de :
Frédéric GRASSET, président de la FM-GACMT.
Jacques FREMEAUX, président du Conseil scientifique.
Maurice VAÏSSE « Une guerre perdue à l’ONU ».
John KEIGER (UK) « La position ambiguë de la Grande Bretagne par rapport à la guerre d’Algérie ».
Mickaël GAMRASNI « De Gaulle, les Etats-Unis et la guerre d’Algérie (1958-1962) ».
Marc PERRENOUD (CH) « Politiques suisses lors de la guerre d’Algérie et de la Guerre froide ».
Fritz TAUBERT « Le FLN entre RFA et RDA pendant la guerre d’Algérie ».
Leila LATRECHE « Les partis communistes d’Amérique du Sud, de Cuba et la guerre d’Algérie ».
CBA Eva RENUCCI « La coopération militaire et technique française en Algérie dans le contexte de la Guerre froide ».
Lakhdar BRAHIMI (ALG), Grand témoin.
Cet événement sera disponible en ligne, accessible gratuitement, pour toute personne ayant pris le soin de renseigner le formulaire avant le mardi 09 mars 2021.
Coordination et direction scientifiques du colloque :
Professeur Jacques Frémeaux, M. Mickaël Gamrasni, M. Paul Malmassari et Mme Emmanuelle Papot-Chanteranne.
Contacts :
contact@fm-gacmt.org
www.fm-gacmt.org
Source de l’information :
http://www.fm-gacmt.org/actualites/la-guerre-dalgerie-au-prisme-de-la-guerre-froide
Merci chaleureux à la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie, des Combats du Maroc et de Tunisie, présidée par Frédéric Grasset, pour nous avoir signalé ce précieux événement, et au président de son comité scientifique, Jacques Frémeaux. -
Vient de paraître Archives nationales d’outre-mer. Mode d’emploi sous la direction d’Isabelle
Dion , d’ÈveRoy et Marie-CatherineVencatasin chez Archives & CultureLe 25 février 2021 à 01h42
Vient de paraître Archives nationales d’outre-mer. Mode d’emploi sous la direction d’Isabelle
Dion , d’ÈveRoy et Marie-CatherineVencatasin et les ANOM, chez Archives & Culture, coll. "Guides de généalogie", 2021, 80 p. ISBN : 978-2-35077-376-6 Prix : 12 €.
"Les Archives nationales d’outre-mer (ANOM), héritières de trois siècles d’histoire, conservent les archives des ministères en charge du XVIIe au XXe siècle de l’empire colonial français, celles transférées en partie des anciennes colonies et de l’Algérie lors de leurs indépendances (à l’exception des protectorats du Maroc et de la Tunisie, du mandat français en Syrie et au Liban), des archives privées relatives à l’outremer français, une cartothèque, une iconothèque et une bibliothèque spécialisées.
Qui imaginerait trouver, derrière les beaux murs des ANOM à Aix-en-Provence, le carnet d’Alfred Dreyfus au bagne de Guyane, le traité de paix de 1701 entre la France et les nations indiennes, le brouillon de la minute du décret d’abolition de l’esclavage de 1848, ou quelque 120 000 dossiers de condamnés aux bagnes de Guyane et de Nouvelle-Calédonie ?
Au-delà des archives des grands noms de la colonisation, on trouve aux ANOM l’histoire des hommes et des femmes qui ont vécu outre-mer, une histoire riche en émotions et un passé difficile et douloureux encore aujourd’hui. Les documents conservés permettent de répondre parfois à l’attente de très nombreux citoyens en quête de leur passé, de leur famille. Les 7 000 courriers annuels reçus de plusieurs continents concernent des demandes d’état civil, d’attestations de carrière, des états de services militaires…
Un peu plus de cinquante ans après leur création, les ANOM sont de plus en plus engagées dans le champ de la mémoire partagée, car les archives qu’elles conservent sont un patrimoine commun à la France et à ses anciennes possessions outre-mer. Ce guide permettra ainsi à chacun de découvrir bien des histoires familiales d’outre-mer." -
Vient de paraître "Inscrire l’esclavage dans les humanités numériques", sous la direction Jane
Landers , Jean-PierreLe Glaunec , HenryLovejoy et PaulLovejoy , 3e numéro d’Esclavages & Post-Esclavages revue éditée par le CIRESC sur OpenEdition JournalsLe 25 février 2021 à 01h23
Vient de paraître "Inscrire l’esclavage dans les humanités numériques", sous la direction Jane
Landers , Jean-PierreLe Glaunec , HenryLovejoy et PaulLovejoy , 3e numéro d’Esclavages & Post-Esclavages revue éditée par le CIRESC sur OpenEdition Journals, 2020-3. DOI : https://doi.org/10.4000/slaveries.2192
"Ce dossier s’insère dans le vaste courant numérique appliqué à l’histoire des esclavages à l’époque moderne. Il propose, sur le plan heuristique, un ensemble de chemins menant vers des modes d’intelligibilité propres à un « plissement numérique du monde » – c’est-à-dire la mise en relief, grâce aux humanités numériques, de ce qui est traditionnellement aplani par les sources – que nous jugeons prometteur car il peut rapprocher publics et chercheurs du monde des esclaves."
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Vient de paraître Mémoire de mer, océan de papiers. Naufrage, risque et fait maritime à la Guadeloupe (fin XVIIe-mi XIXe siècle) de Jean-Sébastien
Guibert aux Presses Universitaires de BordeauxLe 25 février 2021 à 00h57
Vient de paraître Mémoire de mer, océan de papiers. Naufrage, risque et fait maritime à la Guadeloupe (fin XVIIe-mi XIXe siècle) de Jean-Sébastien
Guibert aux Presses Universitaires de Bordeaux, coll. "La mer au fil du temps", 2021, 328 p. ISBN : 979-10-300-0282-9 Prix : 35 €.
"Ce livre explore les relations entre histoire et archéologie sous-marine aux Petites Antilles à travers l’exemple de la Guadeloupe. Le phénomène du naufrage est envisagé comme un prisme pour aborder les aspects maritimes de l’histoire antillaise à l’époque de la marine à voile (fin du XVIIe mi-XIXe siècle). L’objectif est de dresser une typologie des pertes en mer s’intéressant aux différents types de navires perdus, leur fonction, leur cargaison et leur équipage.
Le regard sur l’espace maritime est abordé pour présenter le cadre géographique. Le naufrage est ensuite défini par une étude quantitative : nombre, fréquence, localisation, répartition chronologique. Son intérêt en tant que clé de lecture d’une colonie française d’Amérique, de son économie et de sa société entre cultures d’exportation et esclavage est certain. Environ 550 naufrages sont répertoriés, ce qui représente moins de 1 % de la fréquentation maritime de la colonie. Cette étude permet d’analyser les relations entre risques et les moyens pour en réduire l’impact. Les différentes pistes, des premières missions hydrographiques au XVIIIe siècle, aux premiers aménagements portuaires et littoraux au XIXe siècle, sont présentées.
L’étude des documents d’archives trouve une application dans l’évaluation du potentiel archéologique sous-marin. Des hypothèses d’identification de 5 sites sur les 15 sites d’épaves anciennes répertoriées, permettant ainsi une vision différente de la question des risques maritimes."
Jean-SébastienGuibert est maître de conférences en histoire des mondes modernes et contemporains à l’Université des Antilles spécialisé dans l’histoire et l’archéologie maritimes des Antilles françaises, et membre du laboratoire AIHP Géode EA 929.