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Colloque ’(Dé)construire les « archives coloniales » : enjeux, pratiques et débats contemporains’ organisé par le GROC (Aix-en-Provence, 27-28 juin 2019)
Le 12 juin 2019 à 09h15
Colloque ’(Dé)construire les « archives coloniales »
Enjeux, pratiques et débats contemporains’
Organisé par le Groupe de recherche sur les ordres coloniaux - GROC
Aux Archives nationales d’Outre-Mer - Aix-en-Provence
Jeudi 27 et vendredi 28 juin 2019
Les inscriptions sont déjà closes car le nombre de places est limité, mais les panels et tables rondes devraient être enregistrés.
Les « archives coloniales » : un sujet d’actualité
Qu’il s’agisse de la restitution d’archives aux pays anciennement colonisés ou de la déclassification de certains fonds jusqu’ici non-consultables, ces vingt dernières années ont été marquées par des controverses vives dont les « archives coloniales » ont été le centre. L’expression « archives coloniales » a désormais fait son entrée dans le débat public, corollaire de la prolifération du terme « colonial ». Ces dernières semaines, les médias se sont ainsi emparés d’une polémique scientifique, autour de la publication de Sexe, Race, et Colonies, reproduisant et diffusant des archives coloniales bien particulières : celles issues de la domination sexuelle en situation coloniale. Certain-e-s chercheurs-euses ou/et militant-e-s ont avancé que cette démarche, insuffisamment appuyée sur un appareil critique spécifique, tendait au voyeurisme et, ce faisant, reproduisait en partie le geste colonial.
La parution de ce livre prend place dans un contexte marqué par l’actualité d’une réflexion épistémologique sur les archives coloniales. Il y a près de dix ans, Ann Laura Soler publiait Along the Archival Grain (qui vient d’être traduit sous le titre Au cœur de l’archive coloniale. Questions de méthode) au retentissement encore important de nos jours. Dans cet essai, l’anthropologue s’oppose à l’approche, devenue dominante, de prendre « à contre-pied » des archives coloniales, ou de les contourner par « l’invention » d’autres sources (entendues comme « non-coloniales »), à la recherche des voix des colonisé-e-s. L’auteure propose en effet de plonger frontalement dans les archives coloniales et, au moyen d’un appareil critique ajusté, de les prendre au sérieux dans ce qu’elles nous apprennent sur leur contexte de production, les catégories sociales et administratives mais aussi les affects qui les traversent, ainsi que la manière dont les institutions archivistiques coloniales se construisent et se structurent au sein des sociétés coloniales.
Axes de réflexion
À l’image du passé colonial qu’elles interrogent, les archives coloniales sont des matériaux historiques qui font constamment l’objet de controverses. Cette journée a donc pour objectif d’alimenter une réflexion, à la fois épistémologique, théorique et pratique sur les usages des archives coloniales. Elle aura lieu au cœur d’une institution centrale pour les recherches portant sur le passé colonial français et le passé de nombreux autres pays ; elle permettra également de faire dialoguer les approches archivistes et historiennes.
Qu’est-ce qu’une « archive coloniale » ?
Cette dénomination cache, en effet, une multiplicité de documents souvent (mais pas exclusivement) écrits. Qui les produit ? Si les archives sont constituées par les autorités coloniales elles-mêmes, les matériaux qu’elles regroupent peuvent être de simples saisies, originellement produits par d’autres groupes et donc, parfois, par les populations colonisées (courriers, brochures, pamphlets, etc.). Dès lors, comment user des catégories « coloniales » qui les structurent ? Sont-elles toutes marquées par un rapport de domination coloniale comparable ? Quelles méthodes, pratiques, voire précautions les historien-ne-s doivent-ils adopter face, et avec, ces dites « archives coloniales » ?
Comment articuler l’ « archive coloniale » à d’autres archives ?
Si le premier axe vise à identifier les catégories coloniales de même que les précautions à prendre à leur égard, il s’agira, dans un second temps, de souligner l’articulation avec, d’une part, des documentations « non-coloniales » (en interrogeant la pertinence de cette catégorisation). Ainsi, le recueil de témoignages oraux par les historien-ne-s, de même que la recherche des écrits de l’intime sont souvent mobilisé-e-s pour obtenir des alternatives aux récits des archives coloniales. D’autre part, dans le cadre de l’étude des archives coloniales, les fonds abrités aux Archives nationales d’Outre-mer (ANOM) peuvent être mis en regard avec ceux d’autres lieux de conservation (archives d’autres puissances coloniales, archives coloniales conservées localement ou fonds « diplomatiques » comportant un nombre important de volumes produits durant la colonisation). C’est notamment ainsi que peuvent s’observer les tensions, divergences ou cohérences entre différentes branches des administrations coloniales. Il s’agira donc ici d’interroger l’articulation de corpus archivistiques distincts, de décloisonner les approches, d’interroger l’unilatéralité des « archives coloniales », de saisir le « colonial » à travers des archives résultant de divers contextes de productions. L’établissement de tableaux synoptiques de répartition des archives, encore souvent difficile à saisir, voire de premiers « inventaires bilatéraux » pourra être abordée.
Les « archives coloniales » comme lieux d’histoire et de mémoire.
En témoignent les événements scientifiques (congrès de la French Colonial Historical Society), et grand-publics (journées du patrimoine) organisés aux ANOM : l’institution abritant les documents issus de la colonisation française a une place centrale dans la production de discours sur le passé colonial exclusivement. Quelle est l’histoire de ces archives ? Quelles sont les continuités et les ruptures dans l’histoire de l’institution ? Plus largement, comment ont cheminé les documents aujourd’hui consultables aux ANOM depuis leur production et leur organisation dans les armoires des institutions coloniales ? Quels gestes, quelles intentions et quels hasards ont conduit à la constitution des fonds ? Au-delà du moment de production et de classification des documents, quels usages en ont été faits et en sont faits à l’heure actuelle ? Qui les consulte et pourquoi ? En plus de ces interrogations d’ordre scientifique, quels sont les enjeux politiques et mémoriels entourant une institution rarement évoquée dans le débat public alors même qu’elle abrite des documents sensibles ? Comment mobiliser ces archives dans le cadre de la transmission et de l’enseignement de l’histoire de la colonisation française ?
En plus des panels de discussion, cette journée d’étude prévoit une présentation des ANOM et de certains de ses fonds par les archivistes de l’institution.
Source de l’information :
https://groc.hypotheses.org/382
Un grand et chaleureux merci à toute la pétillante équipe du GROC et notamment à Julie Marquet, pour nous avoir communiqué ce programme tant précieux !
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Vient de paraître Andresote. Le dessein d’un esclave rebelle. Venezuela (1730-1733) de Jean-Pierre
Tardieu aux Indes savantesLe 11 juin 2019 à 13h47
Vient de paraître Andresote. Le dessein d’un esclave rebelle. Venezuela (1730-1733) de Jean-Pierre
Tardieu aux Indes savantes, coll. "Rivages des Xantons", 2019, 172 p. ISBN : 978-2-84654-511-2 Prix : 23 €.
"Le présent ouvrage est une étude sur la résistance des afro-vénézuéliens ; elle tâche de reconstruire la logique de contre-pouvoir du Zambo Andresote, qui, entre 1730 et 1732, lutta non pas contre les esclavagistes, ni, directement du moins, contre les planteurs de cacao ou de tabac, mais contre le monopole colonial et en faveur de la liberté du commerce, position particulièrement en avance pour son temps qui menaçait gravement le contrôle économique exercé par la Compagnie Royale de Guipúzcoa. Dans la longue durée du marronnage, l’action de Juan Andrés López del Rosario prit une orientation innovante qui mérite examen.
La documentation envoyée à Madrid au sujet du personnage, déposée pour l’essentiel aux Archives Générales des Indes, est entièrement à charge, comme il se devait. Même le philosophe éclairé qu’était l’abbé Raynal, soucieux d’œuvrer contre la politique coloniale, s’y est laissé prendre. Et que dire de certains historiens vénézuéliens jusqu’à une époque assez récente ! Dans ce cas plus que dans d’autres, il conviendra de peser chaque mot pour redonner la parole à un esclave rebelle et à ses gens, bâillonnés par l’histoire officielle." -
Congrès annuel de la FCHS-SHCF "Ordre et désordre dans l’Empire colonial français" (Montréal, 13-15 juin 2019)
Le 11 juin 2019 à 08h38
45e Congrès annuel de la French Colonial Historical Society - FCHS
Société d’histoire coloniale française - SHCF
’Ordre et désordre dans l’Empire colonial français’
"Order and Disorder in the French Colonial Empire"
Université de Sherbrooke - Campus de Longueuil
Rive Sud de Montréal - 150, place Charles-Le Moyne
C. P. 200 Longueuil (Québec) J4K 0A8
Du jeudi 13 au samedi 15 juin 2019
"Le 45e congrès annuel de la Société d’histoire coloniale française (SHCF) se tiendra du 13 au 15 juin 2019 au Campus de Longueuil de l’Université de Sherbrooke (à deux stations de métro de la ville de Montréal). Le thème de cette année est « Ordre et désordre dans l’Empire colonial français », ce qui permettra de considérer les principes, les institutions, les stratégies qui sous-tendent l’implantation et le maintien de l’ordre colonial mais aussi les contestations et les résistances qu’il a suscités et qui ont parfois entraîné son démantèlement. Cependant, comme tous les ans, les propositions de communication sur d’autres aspects de l’histoire coloniale française seront prises en considération."
Pour mémoire, l’appel à communication. -
Vient de paraître African Kings and Black Slaves. Sovereignty and Dispossession in the Early Modern Atlantic de Herman L.
Bennett aux University of Pennsylvania PressLe 11 juin 2019 à 08h04
Vient de paraître African Kings and Black Slaves. Sovereignty and Dispossession in the Early Modern Atlantic de Herman L.
Bennett aux University of Pennsylvania Press, coll. "Early Modern Americas", 2018, 240 p. ISBN : 9780812250633 Prix : 34,95 $ (existe aussi en version électronique).
"As early as 1441, and well before other European countries encountered Africa, small Portuguese and Spanish trading vessels were plying the coast of West Africa, where they conducted business with African kingdoms that possessed significant territory and power. In the process, Iberians developed an understanding of Africa’s political landscape in which they recognized specific sovereigns, plotted the extent and nature of their polities, and grouped subjects according to their ruler.
In African Kings and Black Slaves, Herman L. Bennett mines the historical archives of Europe and Africa to reinterpret the first century of sustained African-European interaction. These encounters were not simple economic transactions. Rather, according to Bennett, they involved clashing understandings of diplomacy, sovereignty, and politics. Bennett unearths the ways in which Africa’s kings required Iberian traders to participate in elaborate diplomatic rituals, establish treaties, and negotiate trade practices with autonomous territories. And he shows how Iberians based their interpretations of African sovereignty on medieval European political precepts grounded in Roman civil and canon law. In the eyes of Iberians, the extent to which Africa’s polities conformed to these norms played a significant role in determining who was, and who was not, a sovereign people—a judgment that shaped who could legitimately be enslaved.
Through an examination of early modern African-European encounters, African Kings and Black Slaves offers a reappraisal of the dominant depiction of these exchanges as being solely mediated through the slave trade and racial difference. By asking in what manner did Europeans and Africans configure sovereignty, polities, and subject status, Bennett offers a new depiction of the diasporic identities that had implications for slaves’ experiences in the Americas."
Herman L.Bennett is Professor of History at the Graduate Center of the City University of New York. He is author of Colonial Blackness : A History of Afro-Mexico and Africans in Colonial Mexico : Absolutism, Christianity and Afro-Creole Consciousness, 1570-1640. -
Vient de paraître La Nouvelle-Orléans 1718-2018. Regards sur trois siècles d’histoire partagée sous la direction de Dominique
Barjot et DenisVialou chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditionsLe 8 juin 2019 à 07h07
Vient de paraître La Nouvelle-Orléans 1718-2018. Regards sur trois siècles d’histoire partagée. Deuxièmes Entretiens d’outre-mer sous la direction de Dominique
Barjot et DenisVialou aux Nouvelles éditions Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions, 2019, 568 p. + cahier couleurs 20 p. ISBN : 978-2-37701-042-4 Prix : 30 €.
Ouvrage publié sous les auspices de l’Académie des sciences d’outre-mer. Préface de PierreGény , Secrétaire perpétuel de l’ASOM
"Fondée en 1718 dans un méandre du Mississippi par l’explorateur Jean-Baptiste Le Moyne et ainsi nommée en l’honneur du régent Philippe, duc d’Orléans, vendue en 1803 aux Etats-Unis par Napoléon, La Nouvelle-Orléans a conservé avec la France un lien particulier. La ville du « carré français », florissant port de commerce aux moeurs réputées libres,
demeure tout au long du XIXe siècle, pour les Français, une porte d’entrée en Amérique. Et dans les années 1970 encore, quelque 10% des habitants de la ville ont le français comme langue maternelle.
A l’occasion du tricentenaire de la ville, voici un vaste panorama de l’histoire de La Nouvelle-Orléans au travers de quatre thèmes principaux : l’approche historique, comprenant notamment l’exploitation en commun des archives, les échanges culturels, l’approche économique, et enfin l’approche politique de l’avenir incluant les questions de gouvernance et de résilience."
« Louisiane, sur mon front je sens ton doux baiser. / Tissée de fils de multiples couleurs.
Dans l’ouragan, l’accalmie, le conflit et l’espoir / Par l’Afrique et l’Europe, par le blanc, par le noir. »
Zachary Richard, Les Méandres
L’Académie des sciences d’Outre-Mer (ASOM) est une société savante créée en 1922 dont le domaine d’activité concerne principalement la géographie et l’histoire générale en Afrique, Asie, Océanie. Le présent ouvrage réunit les travaux de membres de l’Académie et d’universitaires français et nordaméricains.
Sous la direction de DominiqueBarjot , Sorbonne Université Lettres, Renmin University of China, ASOM & DenisVialou , Muséum national d’histoire naturelle, ASOM. -
Vient de paraître L’Amérique ibérique. 1492-1808 de Michel
Bertrand chez Armand ColinLe 6 juin 2019 à 16h45
Vient de paraître L’Amérique ibérique. 1492-1808 de Michel
Bertrand chez Armand Colin, coll. "U - Histoire", 2019, 272 p. ISBN : 9782200625641 Prix : 27 € (existe aussi en version électronique).
"La « découverte » des Amériques par les Ibériques marque le début d’une confrontation entre deux mondes qui, jusqu’alors, s’ignoraient. Une telle situation, totalement inattendue, ne laisse indemne aucun des acteurs impliqués. De cette « rencontre » entre deux univers que tout distingue et vécue d’emblée comme un « choc », émerge progressivement un « monde nouveau ».
La phase de conquête – déléguée par les monarques de la Péninsule aux conquistadors via des capitulaciones – jette les bases d’une domination sans partage imposée aux vaincus avant de céder la place à une colonisation encadrée par les représentants aux Indes des deux couronnes. L’affirmation de ce monde colonial va de pair avec la stabilisation de structures – administratives, sociales, économiques, religieuses et culturelles – qui façonnent des sociétés originales dont les métissages constituent l’un des principaux traits. "
MichelBertrand , professeur d’histoire à l’université de Toulouse, est directeur de la Casa de Velazquez.
Information diffusée sur Twitter par Florian Louis :
https://twitter.com/flr_louis/status/1128939707000397824?s=03 -
Vient de paraître Indian Cotton Textiles in West Africa. African Agency, Consumer Demand and the Making of the Global Economy, 1750–1850 de Kazuo
Kobayashi chez Palgrave MacmillanLe 6 juin 2019 à 15h42
Vient de paraître Indian Cotton Textiles in West Africa. African Agency, Consumer Demand and the Making of the Global Economy, 1750–1850 de Kazuo
Kobayashi chez Palgrave Macmillan, coll. "Cambridge Imperial and Post-Colonial Studies Series", 2019, XVIII-256 p. ISBN : 978-3-030-18674-6 Prix : 73,84 €.
"This book focuses on the significant role of West African consumers in the development of the global economy. It explores their demand for Indian cotton textiles and how their consumption shaped patterns of global trade, influencing economies and businesses from Western Europe to South Asia. In turn, the book examines how cotton textile production in southern India responded to this demand. Through this perspective of a south-south economic history, the study foregrounds African agency and considers the lasting impact on production and exports in South Asia. It also considers how European commercial and imperial expansion provided a complex web of networks, linking West African consumers and Indian weavers. Crucially, it demonstrates the emergence of the modern global economy. "
KazuoKobayashi is Associate Professor of Economic History at Waseda University, Tokyo, Japan. He completed his PhD at the London School of Economics and Political Science, UK. His research and teaching focus on African and global economic history.
Table des matières disponible sur le compte Academia de Kazuo Kobayashi :
https://www.academia.edu/t/XsSs-NsvF2UG-bkoa63/resource/work/38698289/Indian_Cotton_Textiles_in_West_Africa_African_Agency_Consumer_Demand_and_the_Making_of_the_Global_Economy_1750-1850 -
Vient de paraître Vie quotidienne et conditions sanitaires à Saint-Domingue. Les sucreries du Nord à la veille de l’insurrection de 1791 de Karen
Bourdier aux Indes savantesLe 6 juin 2019 à 14h48
Vient de paraître Vie quotidienne et conditions sanitaires à Saint-Domingue. Les sucreries du Nord à la veille de l’insurrection de 1791 de Karen
Bourdier aux Indes savantes, coll. "Rivages des Xantons", 2019, 484 p. ISBN : 978-2-84654-512-9 Prix : 33 €.
"Si les noms des Antilles et de Saint-Domingue font rêver aujourd’hui comme au xviiie siècle, la réalité est complexe, et terrible. Comment vivait-on vraiment dans ces îles à sucre au temps de l’esclavage ?
À travers le quotidien, les maladies et les thérapies émerge tout l’univers de ces populations qui ont fait la fortune de la France au XVIIIe siècle. Cette étude faite sur le Nord de Saint-Domingue (Haïti avant son indépendance) permet d’aborder les sujets les plus variés tels la déforestation, la religion, la sexualité, l’alcoolisme, la nourriture, la torture mais aussi le code noir ou la vaccination contre la variole.
Comment recréer l’univers des plantations dans l’esprit des Hommes du XXIe siècle ? Comment expliquer la façon de vivre mais aussi les maladies, les traitements administrés alors ? Il ne s’agit pas que des esclaves : la société de plantation a une hiérarchie très codifiée et très complexe. Du planteur au bétail en passant par les hospitalières, les enfants et les invalides, tout le monde retrouve la parole dans cet ouvrage.
La parole est ce qui a tant manqué à ces millions d’êtres humains qui appartenaient au mobilier des plantations, placés avant le bétail dans les inventaires. Et pourtant, si l’insurrection de 1791 a abouti à l’indépendance de la première République noire du Nouveau Monde sous le nom de Haïti, c’est tout sauf un hasard. Toussaint Louverture a grandi sur ces plantations d’où est partie l’insurrection d’août 1791.
Cet ouvrage éclaire également certaines attitudes de la société actuelle haïtienne et plus généralement caribéenne."
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Vient de paraître Caribbean New Orleans Empire, Race, and the Making of a Slave Society de Cécile
Vidal aux University of North Carolina PressLe 6 juin 2019 à 10h07
VIent de paraître Caribbean New Orleans Empire, Race, and the Making of a Slave Society de Cécile
Vidal aux University of North Carolina Press and The Omohundro Institute of Early American History, 2019, 552 p. ISBN : 978-1-4696-4518-6 Prix : 49,95 $ (existe aussi en version électronique).
"Combining Atlantic and imperial perspectives, Caribbean New Orleans offers a lively portrait of the city and a probing investigation of the French colonists who established racial slavery there as well as the African slaves who were forced to toil for them. Casting early New Orleans as a Caribbean outpost of the French Empire rather than as a North American frontier town, Cécile Vidal reveals the persistent influence of the Antilles, especially Saint-Domingue, which shaped the city’s development through the eighteenth century. In so doing, she urges us to rethink our usual divisions of racial systems into mainland and Caribbean categories.
Drawing on New Orleans’s rich court records as a way to capture the words and actions of its inhabitants, Vidal takes us into the city’s streets, market, taverns, church, hospitals, barracks, and households. She explores the challenges that slow economic development, Native American proximity, imperial rivalry, and the urban environment posed to a social order that was predicated on slave labor and racial hierarchy. White domination, Vidal demonstrates, was woven into the fabric of New Orleans from its founding. This comprehensive history of urban slavery locates Louisiana’s capital on a spectrum of slave societies that stretched across the Americas and provides a magisterial overview of racial discourses and practices during the formative years of North America’s most intriguing city."
CécileVidal is professor of history at the École des Hautes Études en Sciences Sociales in Paris. -
Vient de paraître Church, State and Colonialism in Southeastern Congo, 1890–1962 de Reuben A.
Loffman chez Palgrave MacmillanLe 28 mai 2019 à 15h24
Vient de paraître Church, State and Colonialism in Southeastern Congo, 1890–1962 de Reuben A.
Loffman chez Palgrave Macmillan, coll. "Cambridge Imperial and Post-Colonial Studies Series", 2019, XXI-281 p. ISBN : 978-3-030-17379-1 Prix : 84,39 € (existe aussi en version électronique).
"This book examines the relationship between Catholic missionaries and the colonial administration in southeastern Belgian Congo. It challenges the perception that the Church and the state worked seamlessly together. Instead, using the territory of Kongolo as a case study, the book reconfigures their relationship as one of competitive co-dependency. Based on extensive archival research and oral histories, the book argues that both institutions retained distinct agendas that, while coinciding during certain periods, clashed on many occasions. The study begins by outlining the pre-colonial history of southeastern Congo. The second chapter examines how the Church began its encounters with the peoples in Kongolo and the Tanganyika province of the Democratic Republic of the Congo. Subsequent chapters highlight how missionaries exerted significant influence over the colonial construction of chieftainship and the politics of Congolese decolonization. The book ends in 1962, with the massacre of a number of Holy Ghost Fathers in an event that signaled the beginning of a more Africanized Church in Kongolo."
Reuben A.Loffman (https://twitter.com/ReubenLoffman/) is Lecturer in African History at Queen Mary, University of London, UK. He has published articles on the history of the Democratic Republic of the Congo in journals such as International Journal of African Historical Studies and African Studies, and has offered political commentary on Congolese politics for media outlets such as Al-Jazeera.