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Hors-Série Concours de la S
fhom - Capes et Agrégation d’histoire, 2022-2025Commander (10 €) le hors-série Histoire coloniale et impériale de l’Afrique :
https://www.payasso.fr/librairie-sfhom/commandes -
Vient de paraître L’armée et l’islam. Enjeux et débats en France du XIXe au XXIe siècle sous la direction de Julie d’
Andurain , JérômeBocquet et JacquesFrémeaux aux éditions du CerfLe 2 octobre 2024 à 20h42
Vient de paraître L’armée et l’islam. Enjeux et débats en France du XIXe au XXIe siècle sous la direction de Julie d’
Andurain , JérômeBocquet et JacquesFrémeaux aux éditions du Cerf, coll. "Cerf Patrimoines", 2024, 262 p. ISBN : 978-2-204-16314-9 Prix : 25 €.
Ouvrage édité par Guy Stavridès. Ouvrage publié avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie
"Quelle place occupe la religion musulmane dans l’armée française au cours des trois derniers siècles ?
Voici un ouvrage original sur les liens entre l’armée française et l’islam, qui entend inscrire sa réflexion dans le temps long de l’histoire, de façon à marquer une prise de distance par rapport à l’actualité. Il vise à discuter une histoire souvent mythifiée, en dissociant prescriptions, discours et pratiques.
Il s’agit de reconstituer la manière dont les Français (croyants ou non, militaires ou civils) ont rencontré les musulmans, comment à travers la conquête et le temps de la domination coloniale, puis au temps de la décolonisation, les hommes et les institutions ont su – ou non – communiquer, échanger et discuter.
En prenant des distances avec des images manichéennes privilégiant qui la « philie », qui la « phobie » à l’égard de l’islam, les historiens ici rassemblés ont cherché à déconstruire une lecture souvent trop essentialisante de la place de la religion musulmane au sein d’une armée républicaine. Ils ont porté leur attention aux manifestations de foi au sein de l’armée, aux pratiques cultuelles et à la manière dont cette reconnaissance a cheminé. Ils se sont intéressés aux conflits de loyauté, aux phénomènes de désertion et aux différentes formes de suspicion en les replaçant dans leur contexte. Enfin, ils ont posé des jalons pour de nouvelles recherches en montrant la manière dont il fallait questionner à la fois les structures et les identités."
Dirigé par Julie d’Andurain , JérômeBocquet et JacquesFrémeaux , cet ouvrage est le fruit d’un colloque qui s’est tenu à la Sorbonne et à l’Académie des sciences d’outre-mer, à Paris, en juin 2022. Le collectif réunit des universitaires, des historiens et historiennes spécialistes des études coloniales ou impériales s’intéressant à la place de la religion dans les armées, à l’islam ou au monde arabe. -
Colloque FM-GACMT "Morts et disparitions pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) : de l’annonce au recueillement" (Hôtel national des Invalides - 7 & 8 octobre 2024)
Le 25 septembre 2024 à 21h44
Colloque FM-GACMT
"Morts et disparitions pendant la guerre d’Algérie (1954-1962)
De l’annonce au recueillement"
Organisé par la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie,
Des Combats du Maroc et de Tunisie-FM-GACMT
Dirigé par Soraya Laribi & Pierre Vermeren
Hôtel national des Invalides (Paris 7)
Musée de l’Armée - Auditorium Austerlitz
Lundi 7 & Mardi 8 Octobre 2024 - 9h30 / 18h.
Ce colloque, dirigé par Soraya Laribi et Pierre Vermeren, envisage d’étudier ce que pouvoirs publics et historiens qualifient souvent de « pertes humaines » dans la guerre d’Algérie. Les morts et les disparus de ce conflit (1954-1962) seront évoqués selon trois axes permettant d’aller au-delà d’une approche purement statistique :
– L’annonce de la mort
– Le transfert et la préparation du corps pour l’inhumation
– L’enterrement et la commémoration des morts et des disparus.
Archivistes, historiens et témoins se focaliseront dans leurs communications sur les aspects matériel et pratique de la mort - des condoléances à l’inhumation (ou non, en cas de disparition). Ils aborderont aussi les rituels de deuil et la reconnaissance de la Nation.
Ouvert à tous sur inscriptions préalables à :
secretariat@fm-gacmt.org
COMITÉ SCIENTIFIQUE :
Prof. Pierre VERMEREN (Pdt du CS FM-GACMT) - Soraya LARIBI (CS FM-GACMT) – Leïla LATRÈCHE (CS FM-GACMT) - Paul MALMASSARI (Dir. FM-GACMT) - Emmanuelle CHANTERANNE (Dir. FM-GACMT)
Source de l’information :
https://www.fm-gacmt.org/actualites/collouqe-des-7-et-8-octobre-2024-morts-et-disparitions-pendant-la-guerre-dalgerie-1954-1962-de-lannonce-au-recueillement -
Vient de paraître La Révolution française et les colonies de Marc
Belissa aux éditions de La FabriqueLe 25 septembre 2024 à 15h32
Vient de paraître La Révolution française et les colonies de Marc
Belissa aux éditions de La Fabrique, 2023, 312 p. ISBN : 9782358722650 Prix : 20 €.
"En 1789, l’économie esclavagiste et la ségrégation raciale dominaient les colonies françaises en Amérique et dans l’Océan indien. En proclamant que les « hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits », la Révolution française contribue à faire exploser les tensions qui traversaient les sociétés coloniales.
« Terreur » des colons blancs esclavagistes, la Déclaration des droits de l’homme est une arme aux mains des « libres de couleurs » et des esclaves noirs qui se révoltent. À Saint-Domingue et en Guadeloupe, malgré les intrigues des défenseurs du « préjugé de couleur », de véritables révolutions s’accomplissent en interaction avec la dynamique révolutionnaire en Europe. C’est la rencontre entre les révolutions coloniales et les mouvements radicaux en métropole qui permet la proclamation de l’abolition de l’esclavage à Saint-Domingue en août 1793, puis le vote de l’abolition générale par la Convention en février 1794, accueilli avec ferveur dans le pays.
Ce livre déroule le fil qui court de la convocation des États généraux à la réaction coloniale menée par Bonaparte en 1800-1804 – empêchée à Saint-Domingue par la résistance acharnée des armées noires de Toussaint Louverture et Dessalines. Durant ces quinze années, les rapports sociaux, les identités « raciales » et politiques ont été bouleversés et les deux piliers de la société coloniale que sont la domination de la métropole et l’esclavage ont été remis en cause.
Alors que les débats sur la mémoire de l’esclavage et de la colonisation sont vifs, Marc Belissa fournit une indispensable synthèse historique d’une période où s’est levé le « vent commun » de l’émancipation qui a soufflé sur le monde."
MarcBelissa est maître de conférences émérite et directeur de recherches en histoire moderne à l’Université de Paris-Nanterre. Avec Yannick Bosc, il a publié Robespierre, la fabrication d’un mythe (2013) Le Directoire (2018) et Le Consulat de Bonaparte (2021). -
Vient de paraître Colonialité. Plaidoyer pour la précision d’un concept de Michel
Cahen chez KarthalaLe 25 septembre 2024 à 15h18
Vient de paraître Colonialité. Plaidoyer pour la précision d’un concept de Michel
Cahen chez Karthala, coll. "Disputatio", 2024, 231 p. ISBN : 978-2-38409-168-3 Prix : 24 € (existe également en version électronique).
L’ouvrage est disponible en version électronique sur Cairn.info.
"La colonialité fut et est un phénomène mondial, lié à l’expansion du système-monde capitaliste moderne depuis le XVe siècle. Elle n’est pas uniforme puisque liée aux historicités de chaque territoire, imposant néanmoins des rapports sociaux de type colonial indépendamment du statut du territoire concerné. La colonialité est un concept fondamental dans les approches postcoloniales et décoloniales et de sa définition découlent celles d’autres concepts liés : post-colonial et postcolonial, décolonial, décolonialité, subalternité, universalisme, pluriversalisme, « sud global »...
Les colonialités du savoir, de la nature, de l’être, sont désormais plus étudiées et dénoncées que la colonialité du pouvoir dont découlent pourtant tous les autres aspects de la colonialité. Ce tournant épistémique donne au décolonial une forte orientation idéaliste : c’est de la « déprise » mentale avec l’« Occident » et la « Modernité » que viendrait l’émancipation des subalternes. Or, jamais les mouvements sociaux réels ne séparent ainsi l’ontologie de la vie socio-économique. Ce décolonial, de fait idéaliste, réifie l’« Occident » et la « Modernité » en un orientalisme à rebours, survalorise considérablement l’expérience hispano-américaine sans accorder d’importance à l’expansion portugaise vers l’Asie, tout aussi productrice de système-monde et plus rentable, au départ, que l’Amérique.
Ce latino centrisme s’écarte, chez nombre d’auteurs, de la critique du capitalisme globalisé et pointe l’« Occident », sans jamais le définir précisément, comme l’ennemi. Il dessine un « campisme anti-occidental » qui met souvent ces auteurs en fâcheux voisinage, comme l’ont montré des prises de positions bienveillantes, envers la Russie dans sa guerre de conquête de l’Ukraine. Contre le décolonial idéaliste, Michel Cahen prône un décolonial matérialiste et ne « jette pas le bébé avec l’eau du bain »."
MichelCahen , directeur de recherche émérite du CNRS au centre de recherche « les Afriques dans le monde » de Sciences Po Bordeaux, est historien de la colonisation portugaise et analyste politique des actuels Pays africains de langue officielle portugaise. -
Vient de paraître Du diamant au tabac, une première industrialisation suisse au Brésil (1736-1964) de Sylvie
Doriot Galofaro chez SlatkineLe 25 septembre 2024 à 14h57
Vient de paraître Du diamant au tabac, une première industrialisation suisse au Brésil (1736-1964) de Sylvie
Doriot Galofaro chez Slatkine, 376 p. ISBN : 978-2-8321-1294-6 Prix : 38 €.
"De Neuchâtel à Marseille, Londres, Lisbonne, Salvador, Rio de Janeiro et Recife, des familles neuchâteloises, en particulier les Meuron, Pury, Pourtalès et Borel ont participé à une première industrialisation suisse au Brésil, où ils ont immigré au XIXe siècle et implanté des maisons de commerce et des manufactures. Notre recherche concerne en particulier la fabrique impériale de tabac râpé « Arêa Preta » (1817-1929), fondée par Auguste-Frédéric de Meuron à Salvador de Bahia vers 1817. Cette fabrique est aujourd’hui le Musée d’art moderne à Salvador. En 1832, une seconde fabrique est créée à Rio, à Andarahy Pequeno, aujourd’hui le quartier de Tijuca. James-Ferdinand de Pury, neveu d’Auguste-Frédéric de Meuron, reprendra la fabrique, dirigée en son absence par Samuel Benjamin Dapples, de Lausanne, puis par Frédéric-Édouard et Charles-Louis-Antoine Borel, de Neuchâtel. Mais le modèle de tous ces « entrepreneurs » neuchâtelois est David de Pury, le premier à avoir ouvert des relations commerciales avec le Brésil au travers du diamant et du bois brésilien — David Purry, devenu baron de Pury, avec sa raison sociale Purry Mellish et Devisme. Une fois la manufacture de tabac démontée vers 1929, le lieu a pris le nom de ses derniers propriétaires, aujourd’hui la comunidade do Borel ou Morro do Borel à Rio de Janeiro, une colline urbanisée d’un quartier pauvre, habité par 35 000 habitants."
SylvieDoriot Galofaro est historienne de l’art, historienne et ethnologue indépendante après avoir travaillé durant vingt-neuf ans comme enseignante au Cycle d’orientation de Crans-Montana et actuellement présidente de l’Université populaire dans ce même Centre scolaire. En 2006, elle fonde sa petite entreprise Art-Ethnovoyages.ch pour divulguer ses visites guidées, ses publications et voyages culturels. Parallèlement à son métier, elle commence une thèse de doctorat en 2008, sous la direction du professeur Philippe Kaenel à l’Université de Lausanne, soutenue en 2015 et publiée en 2017, Une histoire culturelle de Crans-Montana (1896-2016). Paysages, arts visuels, architecture, littérature et cinéma en Valais (Neuchâtel, éditions Alphil), commencée vingt ans après avoir défendu son mémoire en ethnologie sur les Écoles de samba à Rio et le Centenaire de l’Abolition de l’esclavage (1988). Aujourd’hui, présidente de l’association AEA Art-Ethno-Archi qu’elle a créée en 2021 pour mettre en valeur le patrimoine photographique relatif aux publications de ses livres et de sa thèse, entre autres. Avec cette nouvelle recherche sur le Brésil, elle renoue avec son objet d’étude comme étudiante à l’Institut d’ethnologie et au Musée d’ethnographie de Neuchâtel.
Merci chaleureux et amical à notre collègue Hubert Bonin pour le signalement de cette précieuse publication. -
À paraître La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 d’Alain
Ruscio à La DécouverteLe 24 septembre 2024 à 20h16
À paraître (3 octobre 2024) La première guerre d’Algérie. Une histoire de conquête et de résistance, 1830-1852 d’Alain
Ruscio à La Découverte, coll. "Sciences humaines", 2024, 784 p. ISBN : 9782348081668 Prix : 29,90 € (existe également en version électronique).
"La " première guerre d’Algérie " commença le 14 juin 1830 à 4 heures du matin, lorsque le premier soldat français posa le pied à Sidi-Ferruch. Les conquérants furent d’emblée confrontés à une force de résistance qu’ils n’avaient pas imaginée, dont la figure emblématique reste l’émir Abd el-Kader. S’ensuivirent deux décennies d’affrontements d’une intensité et d’une violence extrêmes.
Le maréchal Bugeaud et bien d’autres officiers appliquèrent et souvent amplifièrent sur le terrain la politique répressive décidée à Paris par François Guizot, Adolphe Thiers, Jean-de-Dieu Soult, etc. Par milliers, les Algériennes et les Algériens furent humiliés, spoliés, déplacés, enfumés, massacrés, décapités... En 1852, Hugo décrivait cette armée française, " faite féroce par l’Algérie ". Pourtant, cette politique de terreur fut approuvée et même justifiée par de grands intellectuels de l’époque, comme Tocqueville et Lamartine. D’autres, très minoritaires, dénoncèrent la conquête, au nom de critères plus pragmatiques qu’éthiques ou politiques.
Prélude à cent trente-deux années de présence française, la conquête de l’Algérie constitue un moment décisif dans l’émergence de l’esprit colonial – et racial – qui marqua durablement la société hexagonale, et produit encore aujourd’hui ses effets délétères. Une synthèse inédite et sans concession sur des événements aussi déterminants que méconnus."
AlainRuscio , docteur en histoire, a consacré l’essentiel de ses travaux à l’histoire coloniale. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages, parmi lesquels La Guerre française d’Indochine, 1945-1954 (Complexe, 1992) et Le Credo de l’homme blanc. Regards coloniaux français, XIXe-XXe siècles (Complexe, 1996, 2002), et aux éditions La Découverte Nostalgérie. L’interminable histoire de l’OAS (2015) et Les Communistes et l’Algérie. Des origines à la guerre d’indépendance (2019).
Nous tenons à féliciter chaleureusement et amicalement notre collègue Alain Ruscio pour la publication de ce grand ouvrage ! -
Vient de paraître Les juifs de Tunisie au combat (1914-1945) de Marie-Anne
Besnier-Guez aux éditions de la SorbonneLe 24 septembre 2024 à 19h54
Vient de paraître Les juifs de Tunisie au combat (1914-1945) de Marie-Anne
Besnier-Guez aux éditions de la Sorbonne, coll. "Bibliothèque historique des pays d’Islam", 2024, 368 p. ISBN : 979-10-351-0930-1 Prix : 35 €.
"À la différence de leurs coreligionnaires algériens devenus citoyens français en 1870 par le décret Crémieux, près de 90 % des juifs de Tunisie sont de nationalité tunisienne au début du XXe siècle. Ils sont à ce titre appelés « indigènes » par la puissance coloniale, et soumis aux lois du bey. Juifs en terre d’Islam, ils n’ont pas le droit de porter les armes, et ne peuvent combattre qu’en contractant un engagement volontaire. C’est ce que plusieurs centaines d’entre eux font en 1914, alors que la Tunisie, sous protectorat français (1881-1956), est entraînée dans la Première Guerre mondiale. À leurs côtés, les juifs de Tunisie de nationalités italienne et française sont mobilisables dans leur armée respective, jusqu’à ce qu’ils en soient exclus à la suite des lois fascistes en 1938 pour les premiers et du décret-loi de Vichy sur le statut des juifs d’octobre 1940 pour les seconds. Malgré les obstacles posés par l’autorité coloniale et la permanence des discriminations, plus de 1 200 juifs de Tunisie combattent dans l’armée française au cours des deux guerres mondiales.
Dans l’entre-deux-guerres, la génération de 1914-1918 participe activement aux commémorations de la Grande Guerre, puis mène le combat pour l’amélioration de la situation des juifs de Tunisie et contre l’essor de l’antisémitisme en Afrique du Nord comme en Europe. Elle encourage même aux engagements volontaires en 1939. La douloureuse expérience du régime de Vichy et de l’occupation de la Tunisie par l’Axe (novembre 1942-mai 1943) ne les décourage pas : les Forces françaises libres recrutent des centaines de juifs tunisiens qui participent à la libération de l’Europe. Comment expliquer cette détermination à combattre pour la France – malgré les trahisons de l’État français ? Cette étude, appuyée sur une méthode prosopographique et sur de très nombreuses archives, s’approche au plus près de ces soldats, jusqu’ici oubliés de l’histoire."
Marie-AnneBesnier-Guez est docteure en histoire contemporaine de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et professeure agrégée d’histoire-géographie. Enseignante au lycée Marceau à Chartres, elle assure des vacations à Paris-Cité (sur les mondes musulmans) et à la Sorbonne (au sein de la formation au Diplôme d’université sur le judaïsme). Ses recherches portent sur la Tunisie dans les deux guerres mondiales et sur les sociétés coloniales.
Sa thèse, dont est issu cet ouvrage, a été récompensée par le prix André Corvisier, remis par la Commission internationale d’histoire militaire, et le prix Paul Sebag, remis par la Société d’histoire des Juifs de Tunisie. -
Vient de paraître Intervention d’humanité. La répression de la traite des esclaves à Zanzibar de Raphaël
Cheriau aux éditions du CNRSLe 24 septembre 2024 à 19h32
Vient de paraître Intervention d’humanité. La répression de la traite des esclaves à Zanzibar de Raphaël
Cheriau aux éditions du CNRS, 2023, 408 p. ISBN : 978-2-271-12720-4 Prix : 27 € (existe également en version électronique).
"Le sultanat de Zanzibar, petit empire maritime omanais établi sur les côtes de l’Afrique orientale, fut au cœur des politiques impériales européennes à la fin du XIXe siècle. Place stratégique convoitée, l’archipel est marqué par un recours massif à l’esclavage. Les opérations navales menées par la marine britannique dans le but de mettre fin à la traite exacerbent les tensions avec la France qui soupçonne, derrière des visées abolitionnistes, un plan de colonisation de la région.
Fruit d’une lecture novatrice des archives britanniques et françaises, ce livre souligne les contradictions de la relation entre le mouvement anti-esclavagiste et les politiques menées en son nom, parfois qualifiées d’« impérialisme humanitaire ». Si les politiques de lutte contre la traite dans l’océan Indien ont bien servi à légitimer de brutales interventions militaires, elles accompagnèrent également le développement de la défense des droits humains dans les relations internationales. L’auteur montre ainsi comment l’abolitionnisme dans cette région du monde a participé, dans une certaine mesure, à l’émergence des notions juridiques d’intervention humanitaire et de crime contre l’humanité, fondations du futur droit ou devoir d’ingérence.
Une contribution aux études impériales et à l’histoire du droit international."
RaphaëlCheriau , historien, est membre associé du Centre Roland Mousnier et du Centre for War Studies (University College Dublin). Il a publié Imperial Powers and Humanitarian Interventions (Routledge, 2021). -
Vient de paraître Public Theatre and the Enslaved People of Colonial Saint-Domingue de Julia
Prest chez Palgrave MacmillanLe 16 septembre 2024 à 16h42
Vient de paraître Public Theatre and the Enslaved People of Colonial Saint-Domingue de Julia
Prest chez Palgrave Macmillan, 2023, XVI-278 p. ISBN : 978-3-031-22690-8 Prix : 137,40 € (existe également en version électronique).
"The French colony of Saint-Domingue (now Haiti) was home to one of the richest public theatre traditions of the colonial-era Caribbean. This book examines the relationship between public theatre and the enslaved people of Saint-Domingue—something that is generally given short shrift owing to a perceived lack of documentation. Here, a range of materials and methodologies are used to explore pressing questions including the ‘mitigated spectatorship’ of the enslaved, portrayals of enslaved people in French and Creole repertoire, the contributions of enslaved people to theatre-making, and shifting attitudes during the revolutionary era. The book demonstrates that slavery was no mere backdrop to this portion of theatre history but an integral part of its story. It also helps recover the hidden experiences of some of the enslaved individuals who became entangled in that story."
JuliaPrest is Professor of French and Caribbean Studies at the University of St Andrews, Scotland, UK. She has published widely on early-modern French and Caribbean theatre, opera and dance, and is the creator of the trilingual (English-French-Kreyòl) Theatre in Saint-Domingue, 1764-1791 performance database : ’theatreinsaintdomingue.org’. She has collaborated with theatre-makers to create new works that bring colonial-era theatre to today’s audiences, and her edited collection, Colonial-Era Caribbean Theatre : Issues in Research, Writing and Methodology is forthcoming in 2023. -
Vient de paraître Entre décolonisation et guerre froide. Administrer l’asile (1960-1990) sous la direction de Marianne
Amar , AlineAngoustures , DzonivarKévonian et AnoucheKunth aux Presses universitaires de RennesLe 16 septembre 2024 à 16h09
Vient de paraître Entre décolonisation et guerre froide. Administrer l’asile (1960-1990) sous la direction de Marianne
Amar , AlineAngoustures , DzonivarKévonian et AnoucheKunth aux Presses universitaires de Rennes, coll. "Histoire", 2024, 398 p. ISBN : 978-2-7535-9700-6 Prix : 28 € (existe également en version électronique).
Disponible en ligne sur OpenEdition Books
"La question de la protection des réfugiés est d’une brûlante actualité. L’objectif de ce second volume publié par le Comité d’histoire de l’Office français pour la protection des réfugiés et des apatrides porte sur les années 1960 à 1990. En tenant compte des nouvelles orientations de la recherche, l’ouvrage a une approche globale du réfugié. Il en produit les éléments d’une histoire qui érige celui-ci en sujet et non en simple objet de projections des politiques publiques, des mobilisations associatives et des programmes humanitaires. Centré sur la période de la guerre froide et des décolonisations, il étudie les enjeux de catégorisation au regard des questions de diplomatie, les nouvelles échelles et nouvelles pratiques dans un contexte d’augmentation de la demande d’asile. Il s’intéresse tout autant aux vies des réfugiés sous protection. Il propose enfin des approches comparées intégrant des dynamiques transversales qui dépassent la France et l’Europe. Associant historiens, juristes, sociologues et politistes, ce livre donne également la parole aux témoins et acteurs."
Avec le soutien de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides.
MarianneAmar est responsable du département de la recherche au musée national de l’Histoire de l’immigration et membre associée de l’ISP (UMR 7220).
AlineAngoustures est cheffe de la Mission histoire et exploitation des archives de l’Ofpra et membre associée de l’ISP (UMR 7220).
DzovinarKévonian est professeure d’histoire contemporaine à l’université de Caen-Normandie et membre d’HisTeMé (UR 7455).
AnoucheKunth est chargée de recherche au CNRS-EHESS et membre de l’IRIS (UMR 8156). Toutes les quatre sont fellows de l’Institut Convergences Migrations (ICM).
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