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À (re)voir le documentaire "Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974)" sur Arte

Le 20 mai 2017 à 15h26

À (re)voir le documentaire "Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974)" sur Arte jusqu’à mardi 23 mai. Ce documentaire a été réalisé par Mohamed Ben Salama, sur une idée est d’Amirouche Laïdi.
Ce documentaire, diffusé sur Arte le mardi 16 mai 2017, peut être visionné pendant sept jours, sur ARTE+7.


« De 1962, année de son indépendance, et jusqu’en 1974, "Alger la rouge" offrait asile et assistance aux opposants et exilés du monde entier. Un pan méconnu de la politique internationale algérienne, revisité en archives.
De 1962, année de son indépendance, et jusqu’en 1974, l’Algérie aide activement les mouvements anticoloniaux et les révolutionnaires du monde entier. Avec son sens de la formule, Amilcar Cabral, le fondateur du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) qualifiera le pays de "Mecque des révolutionnaires". Dirigée par le tandem Ahmed Ben Bella (à la présidence) et Houari Boumediene (au stratégique ministère de la Défense), l’Algérie jouit alors du prestige d’une indépendance acquise par les armes. Suivant l’inspiration de Fidel Castro et du Che, qui réserveront à Cuba un accueil triomphal à Ahmed Ben Bella, le pays s’impose comme le leader des aspirations des peuples du tiers-monde. Le régime apporte un soutien total aux opposants qui viennent à lui, aussi bien moral que diplomatique et financier.
Du Che aux Black Panthers
Grâce à un habile montage d’archives, ce film revisite la décennie prodigieuse, et méconnue, au cours de laquelle la plupart des opposants à la colonisation et au racisme, du Che aux Black Panthers – en passant par les indépendantistes bretons ! –, feront escale dans une capitale algérienne effervescente, rebaptisée "Alger la rouge". Même après le coup d’État de Boumediene en 1965, le pays poursuivra sur cette lancée. Si cette politique finira par évoluer au mitan des années 1970, elle restera un sujet de fierté pour le peuple algérien. Après sa libération, en 1990, près de trente ans après s’être entraîné avec les fellagas, Nelson Mandela leur rendra un vibrant hommage et déclarera : "L’Algérie est mon pays." »

On citer, outre cette présentation d’Arte, l’extrait de la présentation qui a été réalisé par l’APS-Algérie Presse Service à la ,suite de la présentation du documentaire, en avant-première, le 1er février dernier, au Musée de l’histoire de l’immigration :

"L’historien Benjamin Stora, présent à l’avant-première, avait estimé, dans une déclaration à l’APS, qu’"on commence à connaître l’histoire de la guerre de libération, l’histoire coloniale, mais on connait moins bien l’histoire anticoloniale de l’après-indépendance".
C’est une histoire restituée par ce documentaire qui "nous a montré que l’Algérie a joué un très grand rôle dans la solidarité en faveur des mouvements de libération dans le monde", avait-il expliqué."
http://www.aps.dz/culture/57489-le-documentaire-alger-la-mecque-des-revolutionnaires-diffuse-mardi-soir-sur-arte



Source de l’information :
http://www.arte.tv/fr/videos/055150-000-A/alger-la-mecque-des-revolutionnaires-1962-1974