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Hors-Série Concours de la S
fhom « Histoire coloniale et impériale de l’Afrique. Capes et Agrégation d’histoire, 2022-2025 »Histoire coloniale et impériale de l’Afrique. Capes et Agrégation d’histoire 2022-2025, sous la direction de Julie
d’Andurain & GuillaumeVial
« Hors-Série Concours » - Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale, 2ème trim. 2023, 184 p. Prix : 10 €.
Commander le hors-série : https://www.payasso.fr/librairie-sfhom/commandes
Plus de détails sur le hors-série : http://www.sfhom.com/spip.php?article4141
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Vient de paraître Ndande Fall - Keur Madame. Souvenirs d’un enfant du terroir de Saliou
Mbaye chez Présence africaineLe 28 octobre 2023 à 14h15
Vient de paraître Ndande Fall - Keur Madame. Souvenirs d’un enfant du terroir de Saliou
Mbaye chez Présence africaine, 2023, 366 p. ISBN : 9782708710122 Prix : 20 €.
Préface de Seydou MadaniSy .
Dans cet ouvrage ethnographique, Saliou Mbaye reconstruit, avec minutie, une histoire locale, inscrite dans le dessin global de la colonisation. Il y décrit un terroir marqué par le produit par excellence de l’empire français en Sénégambie : l’arachide. Cette double géographie du terroir (histoire locale/Ndande Fall) et du territoire (histoire coloniale/Keur Madame) répertorie les mutations sociales, politiques, économiques et culturelles de familles et de communautés sommées de s’adapter, puisant dans leurs propres ressources et dans celles des acteurs étrangers. Le récit est intense, couvrant autant la vie quotidienne que les affaires publiques. À travers cette ethnographie, l’auteur investit avec élégance sa formation, sa profession et le territoire qu’il a lui-même construit en accompagnant des générations d’historiens, d’anthropologues et autres chercheurs ayant fréquenté les Archives nationales du Sénégal et l’École de bibliothécaires, archivistes et documentalistes, à Dakar. Saliou Mbaye est l’auteur de l’Histoire des institutions coloniales françaises en Afrique de l’Ouest : 1816 – 1960 et de l’Histoire des institutions contemporaines du Sénégal : 1956 – 2000.
Archiviste, paléographe, directeur des Archives du Sénégal de 1976 à 2005, SaliouMbaye a été professeur à l’École des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD).
Nous tenons à remercier amicalement et chaleureusement Charles Becker pour nous avoir signalé la parution de cette précieuse publication, et nous tenons à féliciter tout aussi amicalement et chaleureusement Saliou Mbaye pour son ouvrage ! -
Vient de paraître Atlas des guerres. Époque moderne, XVIe - XVIIe - XVIIIe siècles d’Olivier
Aranda , JulienGuinand et CarolineLe Mao chez AutrementLe 27 octobre 2023 à 10h10
Vient de paraître Atlas des guerres. Époque moderne, XVIe - XVIIe - XVIIIe siècles d’Olivier
Aranda , JulienGuinand et CarolineLe Mao chez Autrement, coll. "Atlas Autrement", 2023, 191 p. ISBN : 978-2-0802-7382-6 Prix : 29,90 € (existe également en version électronique).
Cartographie réalisée par MélanieMarie .
"Marignan, Lépante, Vauban, Pierre le Grand, Bonaparte… Ces noms résonnent dans l’histoire de la guerre moderne et ont traversé les époques : les XVIᵉ, XVIIᵉ, XVIIIᵉ siècles restent les grands siècles de l’innovation dans le domaine de la guerre.
La guerre moderne déferle sur terre et sur mer. Aucun lieu du globe n’est épargné. Les Européens, dans leur expansionnisme colonial, se confrontent d’abord aux populations locales. Puis ces champs de bataille deviennent des lieux de conflits entre les nations occidentales elles-mêmes, donnant à la guerre une dimension mondiale.
Les révolutions scientifiques et techniques, les réformes tactiques et stratégiques vont servir empires et royaumes et favorisent le développement de nouvelles façons de combattre : poudre noire et canon, artillerie de campagne, guerre de course, création d’une administration étatique structurée…
Toutes ces transformations, représentées par plus de 230 cartes et documents, s’inscrivent dans un contexte de mutations politiques, financières, sociales et culturelles fondamentales qui feront basculer l’Europe et le monde dans la modernité."
OlivierAranda (https://twitter.com/aranda_olivier) est professeur agrégé d’histoire et doctorant allocataire du ministère des Armées. Il a reçu le prix Jeune Chercheur de la Fondation des Treilles en 2022.
JulienGuinand (https://twitter.com/JuGuinand), docteur en histoire, est enseignant en histoire à l’université catholique de Lyon et chercheur associé au Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (UMR 5190).
CarolineLe Mao (https://twitter.com/Carolinelemao), maîtresse de conférences HDR en histoire moderne à l’université Bordeaux-Montaigne, est spécialiste d’histoire navale.
MélanieMarie est cartographe indépendante. -
Vient de paraître L’Arrivée. De Constantine à Paris, 1962-1972 de Benjamin
Stora chez TallandierLe 25 octobre 2023 à 15h14
Vient de paraître L’Arrivée. De Constantine à Paris, 1962-1972 de Benjamin
Stora chez Tallandier, 2023, 240 p. ISBN : 9791021054448 Prix : 19,90 € (existe également en version électronique).
Une rencontre-dédicaces autour de l’essai-autobiographique de Benjamin Stora est organisée le 25 octobre 2023, de 18 heures à 20 heures à la Grande Mosquée de Paris (Place du Puits de l’Ermite, Paris 5e arr.) :
Sur inscription :
https://www.grandemosqueedeparis.fr/event-details/larrivee-de-constantine-a-paris
"« Dans l’avion, au moment du décollage, j’observe les passagers. Certains pleurent. Les visages sont tristes, fatigués. Très vite, un grand silence s’installe. L’inquiétude, la violence de la situation écrasent tout désir de conversation. Plus personne n’ose parler. Puis, derrière les hublots, la nuit apparaît. Si soudainement que nous n’avons pu voir la terre algérienne s’éloigner. Cette terre déjà absente. Ainsi, je n’ai pas conservé dans ma mémoire la “dernière image” d’un pays disparu.
Il fait nuit, encore, lorsque nous arrivons à Orly. Mon oncle Robert nous y attend. En guise d’accueil, une hôtesse de la Croix-Rouge offre à chacun de nous un bonbon. Nous étions en France et, à défaut de Ville Lumière, installé sur la banquette arrière, à travers la vitre de la voiture, je contemplais la noirceur du périphérique jusqu’à notre destination, Montreuil, en banlieue parisienne… »
En une dizaine d’années, le jeune Benjamin Stora passe de l’enfance à l’âge adulte, de Constantine en guerre au Paris de Mai 68. Il raconte sa propre histoire, celle d’un exil et de l’apprentissage d’un homme qui va embrasser une nouvelle vie."
BenjaminStora (https://twitter.com/b_stora) est historien, spécialiste de la guerre d’Algérie. Il a publié de nombreux ouvrages dont Les Trois Exils. Juifs d’Algérie (2006), Les Clés retrouvées. Une enfance juive à Constantine (2015) et a dirigé, avec Abdelwahab Meddeb, Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours (2013).
Nous tenons à remercier amicalement et chaleureusement Benjamin Stora pour l’annonce de cette nouvelle publication, pour laquelle nous le félicitons !
Nous remercions à nouveau amicalement et chaleureusement Benjamin Stora pour nous avoir signalé la rencontre à la Grande Mosquée de Paris.
Article mise en ligne le 4 août 2023 et mis à jour le 25 octobre 2023. -
Vient de paraître Un empire bon marché. Histoire et économie politique de la colonisation française, XIXe-XXIe siècle de Denis
Cogneau au SeuilLe 24 octobre 2023 à 12h04
Vient de paraître Un empire bon marché. Histoire et économie politique de la colonisation française, XIXe-XXIe siècle de Denis
Cogneau au Seuil, coll. "Éco-histoires", 2023, 512 p. ISBN : 9782021464382 Prix : 24,50 €.
"Au XIXe siècle, la France s’est lancée dans la colonisation de pays entiers en Afrique et en Asie. Quelles ont été les motivations et les méthodes de cette politique ? Comment les sociétés dominées ont-elles été bouleversées, et quel développement économique et social ont-elles connu ? La décolonisation est-elle achevée aujourd’hui ? Un Empire bon marché propose de nouvelles réponses à ces questions controversées.
Grâce à un long travail d’archives et d’analyse statistique, l’ouvrage décrit ainsi avec une grande précision les États coloniaux et leur fonctionnement – à travers notamment la fiscalité, le recrutement militaire, les flux de capitaux et les inégalités. Il montre que l’empire a peu coûté à la métropole jusqu’aux guerres d’indépendance, et que les capitaux français n’ont pas ruisselé vers les colonies. La « mission civilisatrice » que la République française s’était assignée n’a donc pas débouché sur le développement des pays occupés, et c’est plutôt un régime à la fois violent et ambigu qui s’y est établi. De fait, le régime colonial a surtout bénéficié à une petite minorité de colons et de capitalistes français. Quant aux élites nationalistes, elles ont le plus souvent reconduit un État autoritaire et inégalitaire après les indépendances. En s’attachant à l’évolution des sociétés colonisées et à leur devenir, Denis Cogneau fournit une contribution majeure et un nouvel éclairage sur l’impérialisme, d’hier à aujourd’hui."
DenisCogneau est professeur à l’École d’Économie de Paris (PSE), directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), et directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il a publié de nombreux travaux sur les économies africaines et sur les politiques menées en Afrique depuis les années 1980. -
Vient de paraître Races guerrières. Enquête sur une catégorie impériale, 1850-1918 de Stéphanie
Soubrier aux éditions du CNRSLe 24 octobre 2023 à 08h15
Vient de paraître Races guerrières. Enquête sur une catégorie impériale, 1850-1918 de Stéphanie
Soubrier aux éditions du CNRS, 2023, 448 p. ISBN : 9782271137760 Prix : 26 €.
"Popularisée en 1910 dans le cadre du projet de recrutement d’une « force noire » en Afrique occidentale, la catégorie de « race guerrière » est utilisée dans l’empire colonial français des années 1850 à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle y désigne certaines populations jugées particulièrement aptes à porter les armes, pour des raisons à la fois biologiques et culturelles : Bambara, Wolof et Toucouleurs d’Afrique de l’Ouest, Sakalava de Madagascar et habitants des hauts plateaux du Vietnam partagent ainsi le privilège discutable d’avoir été considérés par les Français comme des « soldats nés », prédisposés à exercer et à subir la violence extrême des guerres des XIXe et XXe siècles.
Menée à partir d’archives militaires, médicales et coloniales, cette étude retrace l’apparition et le développement d’une catégorie méconnue, fruit de la rencontre entre les officiers français et les populations colonisées, et mesure les conséquences concrètes et durables des stéréotypes raciaux sur la vie des individus. Elle propose ainsi une histoire nouvelle de la pensée raciale en France, attentive à ses contradictions, à ses effets pratiques et à ses mirages."
Agrégée, docteure en histoire contemporaine (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et chercheuse associée au Centre d’histoire du XIXe siècle, StéphanieSoubrier est actuellement maître-assistante à l’Université de Genève. -
Appel à communication pour le Colloque international "Enfants en décolonisation : migrations contraintes et construction individuelle" (Angers, juin 2024)
Le 4 octobre 2023 à 20h26
Appel à communication pour le Colloque international
Enfants en décolonisation
Migrations contraintes et construction individuelle (1945-1980)
Programme de l’ANR EN-MIG
Université d’Angers, 19-20 juin 2024
Les propositions de communication sont à envoyer avant le 15 octobre 2023
Ce colloque du programme ANR EN-MIG organisé à l’Université d’Angers par l’UMR TEMOS, le Pôle universitaire ligérien d’études sur l’enfance-jeunesse et sa chaire ‘Parole et pouvoir d’agir des enfants et des jeunes’ a pour objectif de restituer des résultats du programme EN-MIG qui porte sur le cas français et d’amorcer une comparaison et un dialogue avec les autres empires coloniaux et les territoires qui ont connu des migrations contraintes d’enfants en contexte de décolonisation.
Argumentaire :
Le programme ANR EN-MIG (2022-2024) interroge les effets des logiques biopolitiques sur la construction personnelle des enfants ayant vécu des mobilités imposées. Il porte sur les migrations contraintes vers la France ou ses possessions impliquant des enfants des différentes parties de l’empire colonial français en décomposition, en premier lieu l’Indochine (enfants métis, enfants de troupe), l’Algérie (enfants de familles rapatriées d’Algérie, dont les familles de harkis) et Madagascar (enfants métis et réunionnais) ; mais également des territoires moins touchés comme ceux de l’Afrique équatoriale française (AEF) ou de l’Afrique occidentale française (AOF) avec l’étude des mineurs migrant vers la métropole ; ou encore ceux qui ont connu une décolonisation sans indépendance (devenus territoires et départements d’outre-mer, la Réunion notamment). Ces flux qui convergent vers la métropole se sont déroulés au sein d’une matrice commune constituée par les processus de décolonisation. La dimension comparative intrinsèque à ce colloque devrait permettre d’éclairer aussi bien les points communs que les spécificités de chaque histoire migratoire collective. Les trajectoires des enfants migrants sont souvent enchevêtrées et gagnent aussi à être étudiées dans une perspective d’histoire connectée. La période étudiée comprend des migrations ayant eu lieu jusque dans les années 1970, sans s’interdire de prendre en compte leurs prolongements actuels. Le projet considère également la très grande variabilité des espaces, des contextes et des modalités de ces migrations.
L’enfance est définie ici comme la catégorie d’âge entre la naissance et la majorité civile, les jeunes enfants comme les adolescents et les jeunes sont donc pris en compte. En s’inscrivant dans les child-centered research – qui partent du point de vue des enfants et redonnent une agentivité aux enfants, notamment par le biais de l’utilisation de sources enfantines et de sources orales portant une parole différée – EN-MIG entend nuancer la notion de contrainte à l’aune de données empiriques, a fortiori pour les enfants qui se déplacent sans leurs parents biologiques. Il importe en effet d’interroger les différents types de migrations d’enfants à la fois comme source de vulnérabilité, et comme support de construction de leur autonomie, et saisir comment les enfants et adolescents naviguent entre contraintes et opportunités. La construction de leur identité par les enfants déplacés résulte d’une articulation entre la relation au cadre et à l’environnement (politiques de racisation, organisation de la prise en charge, lieu et type d’hébergement, école, camps, foyers…), la relation aux autres (familles, parents, frères et sœurs, autres enfants, éducateurs·trices religieux ou laïcs, Français·es de métropole…) et les processus d’identification (race, genre, pays d’origine, affiliation religieuse, climat et nourriture, langue et culture, changement de prénom et/ou nom, famille restée au pays…).
Les propositions de communication peuvent porter sur tous les espaces coloniaux en contexte de décolonisation et s’inscrire dans les trois axes suivants :
Axe 1 : Enjeux postcoloniaux des déplacements d’enfants métis
La réflexion porte sur les enfants métis nés des relations entre des pères coloniaux (soldats, colons…) et des mères indigènes. L’enfance et la jeunesse métisses sont porteuses d’enjeux postcoloniaux décisifs et sont donc sujettes à des biopolitiques conservatoires ou prospectives au crépuscule de l’empire colonial français. Pourront être étudiés : les acteurs des déplacements d’enfants métis et leurs intentions ; la dimension postcoloniale des rôles assignés aux enfants métis, ce qui renvoie à la construction sociale des métissages, aux injonctions d’intégration et en même temps la volonté de faire jouer parfois à ces enfants un rôle de trait d’union avec les colonies perdues ; les facteurs de résilience et les modalités de la (re)construction subjective des enfants ou des jeunes métis déplacés.
Axe 2 : La relation familiale à l’épreuve des mobilités contraintes de la décolonisation
Il s’agit d’interroger l’articulation entre mobilités et relations familiales. Le déplacement contraint affecte les liens des individus avec leurs proches. La confrontation entre une expérience de départ connue dans la prime enfance et une norme familiale dominante dans la société d’accueil éclaire les ajustements identitaires qui furent souvent nécessaires. La rupture familiale et ses effets interrogent les modalités, les logiques et les processus des biopolitiques postcoloniales et leurs effets sur la construction individuelle des enfants. Les communications peuvent porter sur toutes les relations familiales : parents enfants, mais aussi relations internes aux familles – grands-parents, tantes et oncles, cousins – et en particulier les relations entre frères et sœurs. Les réflexions peuvent porter sur les séparations parfois multiples, l’évolution des relations au cours de l’exil, notamment en observant les parcours des familles sur plusieurs générations afin d’observer les traces des mobilités de manière intergénérationnelle mais aussi transgénérationnelle. On peut enfin s’intéresser aux recompositions familiales et aux retrouvailles entre membres restés au pays d’origine et membres ayant dû migrer vers les métropoles.
Axe 3 : L’insertion des enfants déplacés : (re)composition des trajectoires au regard de l’âge et du genre
Cette thématique comporte deux aspects : les politiques « d’intégration » décidées par les États et les dimensions subjectives de l’insertion, qui peuvent être activées en réponse aux discours de l’intégration comme injonction politique et sociale. Il s’agit de souligner la capacité d’agir des enfants – même si celle-ci peut parfois être qualifiée de thin agency et de comprendre leur manière de naviguer pour saisir des opportunités dans des contextes de contraintes diverses. Les enfants déplacés ont souvent eu un sentiment de grande incompréhension vis-à-vis des déplacements dont ils ont fait l’objet. Des interventions ont cherché à façonner leur identité, au regard de critères de genre, d’âge et de race. Comment ces enfants ont-ils pu se construire individuellement en tant que sujet, femme/homme, métis/personne non-blanche et migrant·e ? Quelles mémoires coloniale et postcoloniale l’enfance a-t-elle produit ? Un intérêt sera également accordé à la mémoire sur plusieurs générations, les descendant·es réclamant parfois un « récit des origines ».
NB :
Les propositions de communications portant une attention particulière aux traces de soi, notamment photographiques, en raison du rôle crucial qu’elles peuvent jouer dans les mécanismes de construction des trajectoires, seront particulièrement appréciées.
Si l’approche historique est privilégiée, les organisateur·rices du colloque invitent plus largement les chercheur·es en sciences humaines et sociales à proposer des interventions.
Modalités de soumission :
Les propositions de communication, d’une longueur de 2 000 signes maximum et comprenant un titre, une présentation de la méthode mise en œuvre et des sources mobilisées, accompagnées d’un court CV (une page), sont à envoyer par mail à yves.denechere@univ-angers.fr et zoe.grumberg@univ-angers.fr avant le 15 octobre 2023. Les organisateur·rices indiqueront les propositions retenues par le comité scientifique le 15 novembre 2023.
NB Pour chaque communication retenue un résumé d’une page devra être envoyé avant le colloque en avril 2024. Un projet de publication est prévu. Les textes complets devront être déposés en septembre 2024 et ne seront retenus qu’après évaluations scientifiques.
Les frais d’hébergement et de restauration seront pris en charge par l’organisation, les déplacements dans la mesure du possible.
Organisateurs·trices :
– Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine, coordinateur scientifique du programme EN-MIG, Université d’Angers-UMR TEMOS
– Raphaëlle Branche, professeure d’histoire contemporaine, responsable scientifique du programme EN-MIG, Université Paris-Nanterre-ISP
– Violaine Tisseau, chargée de recherche CNRS en histoire contemporaine, responsable scientifique du programme EN-MIG, CNRS-IMAF
– Zoé Grumberg, chercheuse post-doctorante en histoire contemporaine du programme EN-MIG, Université d’Angers-UMR TEMOSComité scientifique :
– Jennifer A. Boittin, Professor of French, Francophone Studies, and History, Penn State University
– Raphaëlle Branche, professeure d’histoire contemporaine, Université Paris-Nanterre
– Yves Denéchère, professeur d’histoire contemporaine, Université d’Angers
– Daniel Foliard, professeur d’histoire contemporaine, Université Paris-Sorbonne
– Zoé Grumberg, chercheuse post-doctorante EN-MIG, Université d’Angers
– Amandine Lauro, chercheuse qualifiée du FNRS en histoire, Université Libre de Bruxelles
– David M. Pomfret, professor of History, University of Hong Kong
– Emmanuelle Saada, professor, departments of French and of History, Columbia University
– Violaine Tisseau, chargée de recherche CNRS en histoire, CNRS-IMAF
Information diffusée par Zoé Grumberg -
Rencontre autour du dernier livre de Frédéric Régent Libres de couleur. Les affranchis et leurs descendants en terres d’esclavage, XIVe-XIXe (Sorbonne, 23 septembre 2023)
Le 23 septembre 2023 à 12h07
Organisée par l’APECE et le CM98
Rencontre autour du dernier livre de Frédéric Régent
Libres de couleur. Les affranchis et leurs descendants
en terres d’esclavage, XIVe-XIXe
Sorbonne, Amphithéâtre Oury
14 rue Cujas - Paris 5e
Samedi 23 septembre 2023, de 15h à 17h (entrée libre)
L’APECE et le CM98 ont le plaisir de vous inviter à une rencontre autour du dernier livre de Frédéric Régent (Maître de conférences et directeur de recherche, École d’histoire de la Sorbonne, Président de l’APECE), Libres de couleur. Les affranchis et leurs descendants en terres d’esclavage, XIVe-XIXe siècle chez Tallandier.
En présence de lectrices & lecteur : Évelyne Gordien (membre du comité de pilotage de l’AGHFA-Atelier de Généalogie et d’histoire des familles antillaises), Corinne Jacoby-Koaly (responsable de l’Université populaire du CM98) et Érick Noël (Professeur des Universités en histoire moderne à l’Université des Antilles).
La Rencontre sera suivi d’une séance de dédicaces des ouvrages de Frédéric Régent à la Librairie Compagnie de 17h30 à 18h30, 58 rue des Écoles, Paris 5e.
Possibilité de suivre la Rencontre par zoom, en s’inscrivant à l’adresse suivante :
secretariat@cm98.fr
Source de l’information :
https://apece1750-1850.blog4ever.com
http://cm98.fr/actualites/notre-universite-populaire-fait-sa-rentree/
Un merci amical et chaleureux à Frédéric Régent pour nous avoir signalé cette Rencontre. Félicitations pour la publication de ces Libres de couleur. -
Vient de paraître Nuestra California. Une histoire politique de la Californie mexicaine. De Zorro à la ruée vers l’or d’Emmanuelle
Perez Tisserant aux Presses Universitaires de RennesLe 23 septembre 2023 à 09h53
Vient de paraître Nuestra California. Une histoire politique de la Californie mexicaine. De Zorro à la ruée vers l’or d’Emmanuelle
Perez Tisserant aux Presses Universitaires de Rennes, coll. "Des Amériques", 2023, 290 p. ISBN : 978-2-7535-9030-4 Prix : 25 €.
La version électronique est accessible via OpenEdition Books et ScholarVox Universités.
"De 1821 à 1848, la Haute-Californie fut un territoire du Mexique nouvellement indépendant avant d’être annexée par les États-Unis à la suite d’une guerre entre les deux pays. La période est certes brève, et souvent considérée comme un échec ou un simple prélude au « rêve californien » étatsunien. Elle tombe dans un angle mort des deux histoires nationales. Mais ce qui se passe en Haute-Californie permet de penser plus avant ce moment clé de réinvention des imaginaires et des pratiques politiques suite aux révolutions et indépendances du tournant du XVIIIe et du XIXe siècles : issu d’une colonisation récente (1769), ce territoire croise en effet des logiques impériales, coloniales, fédérales et nationales, dans un contexte de rivalités sur le continent nord-américain comme dans le Pacifique. On y lit un processus de politisation spécifique dans cette situation coloniale fait d’adaptation et d’invention et pas seulement de réception des idées et pratiques nouvelles.
Ce livre s’appuie sur des sources en espagnol et dans une moindre mesure en anglais, localisées dans des fonds en Californie et à Mexico. Il s’inscrit au croisement de l’historiographie mexicaine et étatsunienne, en particulier celle des Borderlands (zone frontière États-Unis Mexique et ses populations amérindiennes, hispanophones, francophones et anglophones) et de l’histoire sociale du politique."
EmmanuellePerez Tisserant (https://twitter.com/SFWamPearl) est agrégée, docteure en histoire et maîtresse de conférences à l’université Toulouse 2 Jean Jaurès. Sa recherche a été primée trois fois : par l’Institut des Amériques, la Chancellerie des Universités de Paris et l’Organization of American Historians. -
Vient de paraître Algérie coloniale. traces, mémoires et transmissions sous la direction de Giulia
Fabbiano et AbderahmenMoumen au Cavalier bleuLe 18 septembre 2023 à 17h17
Vient de paraître Algérie coloniale. traces, mémoires et transmissions sous la direction de Giulia
Fabbiano et AbderahmenMoumen au Cavalier bleu, coll. "MiMed (Migrations Méditerranée)", 2022, 374 p. ISBN : 9791031805054 Prix : 25 €.
La version électronique de l’ouvrage est disponible sur Cairn.info.
"La colonisation et la guerre d’indépendance sont une séquence centrale dans la construction nationale et étatique aussi bien de la France que de l’Algérie. Dans une éclosion révolutionnaire, l’Algérie héroïse le peuple levé comme un seul homme, tandis que la France peine à accueillir ceux qui ont fait l’expérience de l’Algérie coloniale. Au sein des deux sociétés, l’ensemble des acteurs expriment des narrations et des exigences mémorielles plurielles, parfois antagonistes. Chacun prend le fragment dans lequel il se reconnaît, participant de la construction d’une mémoire-puzzle, en dehors d’une vision globale de ce que fut l’entreprise coloniale.
En pleine actualité mémorielle, cet ouvrage propose de quitter le terrain passionnel et les instrumentalisations politiciennes et de déplacer le regard sur les agissements du passé en transmission et toujours en mouvement. Les contributions réunies ici interrogent les traces de la colonisation, de la guerre d’indépendance et de leurs mémoires dans différents domaines et différents milieux.
Une démarche nécessaire qui ouvre un champ et renouvelle le débat."
GiuliaFabbiano est anthropologue, spécialiste des problématiques identitaires et mémorielles dans l’espace transnational algérien. AbderahmenMoumen est historien et chercheur associé à TELEMMe (Aix-Marseille Université).
Contributeurs·rices : Noureddine Amara, Michèle Baussant, Hajer Ben Boubaker, Muriel Cohen, Emmanuelle Comtat, Karima Dirèche, Florence Dosse, Béatrice Dubell, Benoît Falaize, Muriam Davis Haleh, Nicolas Lebourg, Djemaa Maazouzi, Sophie Mendelsohn, Amar Mohand-Amer, Amar Nafa, Thomas Serres, Aude Signoles, Sylvie Thénault. -
Vient de paraître Géographie et impérialisme. De la Suisse au Congo entre exploration géographique et conquête coloniale de Fabio
Rossinelli aux éditions Alphil-Presses universitaires suissesLe 17 septembre 2023 à 10h19
Vient de paraître Géographie et impérialisme. De la Suisse au Congo entre exploration géographique et conquête coloniale de Fabio
Rossinelli aux éditions Alphil-Presses universitaires suisses, 2022, 747 p. ISBN : 978-2-88930-401-1 Prix : 39 CHF / 29,90 €.
La version électronique, en pdf, est disponible gratuitement.
"Gustave Moynier, cofondateur de la Croix-Rouge, a-t-il également cofondé l’État indépendant du Congo ? Ce régime brutal d’extraction du caoutchouc dirigé par Léopold II voit le jour en 1885 à la suite d’une décennie d’événements exploratoires et conquérants. La Suisse participe à ces événements par le biais des sociétés de géographie dont Moynier fait partie.
Loin de se limiter à dévoiler un aspect sombre de la vie de cet homme, l’ouvrage de Fabio Rossinelli montre l’intégration – économique, culturelle, voire politique – de la bourgeoisie helvétique à l’impérialisme colonial du xIxe siècle. Pour ce faire, l’histoire des associations géographiques en Suisse est analysée en perspective internationale. Jusqu’à la Grande Guerre, ces sociétés représentent, à côté d’autres milieux, des cénacles où se produit un discours raciste accompagné d’actions expansionnistes."
FabioRossinelli , docteur en histoire contemporaine, a travaillé jusqu’en 2019 à l’Université de Lausanne. Il s’est intéressé au rôle joué par la Suisse dans l’impérialisme colonial du XIXe siècle, tout en publiant plusieurs articles sur le sujet. Actuellement, il travaille comme chercheur sur l’impact économique des migrations de 1750 à nos jours. Sa thèse a reçu le Prix Whitehouse de l’Université de Lausanne en 2021.
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