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Hors-Série Concours de la S
fhom - Capes et Agrégation d’histoire, 2022-2025Commander (10 €) le hors-série Histoire coloniale et impériale de l’Afrique :
https://www.payasso.fr/librairie-sfhom/commandes -
Vient de paraître Esclaves mais résistants. Dans le monde des annonces pour esclaves en fuite. Louisiane, Jamaïque, Caroline du Sud (1801-1815) de Jean-Pierre
Le Glaunec chez KarthalaLe 20 mai 2021 à 20h54
Vient de paraître Esclaves mais résistants. Dans le monde des annonces pour esclaves en fuite. Louisiane, Jamaïque, Caroline du Sud (1801-1815) de Jean-Pierre
Le Glaunec chez Karthala avec le CIRESC, coll. "Esclavages", 2021, 204 p. ISBN : 9782811128234 Prix : 20 €.
"Ce livre a pour objet la culture de résistance des femmes et des hommes esclavisés à partir des petites annonces publiées dans les journaux de Louisiane, de Jamaïque et de Caroline du Sud durant la deuxième moitié de l’ère des Révolutions atlantiques. En quelques lignes, celles-ci annonçaient leurs fuites du cadre esclavagiste et révélaient leur volonté de ne pas être des victimes.
Puisant à l’histoire socioculturelle et aux études américaines, cet ouvrage propose de réévaluer un genre narratif – la petite annonce de fuite – et une forme de résistance – la fuite. Il répond à deux grandes questions : comment comprendre et évaluer ces milliers d’annonces qui faisaient état de l’absence, des ruses et des tactiques de personnes esclavisées mais choisissant la résistance ? Que signifiait pour elles l’acte de fuir ?"
Jean-PierreLe Glaunec est professeur au département d’histoire de l’université de Sherbrooke (Québec, Canada). Il est l’auteur de L’armée indigène. La défaite de Napoléon en Haïti (Montréal, Lux éditeur, 2014) et de l’essai Une arme blanche. La mort de George Floyd et les usages de l’histoire dans le discours néoconservateur (Montréal, Lux éditeur, 2020). Il est cofondateur et codirecteur du projet numérique « Le marronnage dans le monde atlantique : sources et trajectoires de vie ». -
Vient de paraître Les Pirates des Lumières ou la véritable histoire de Libertalia de David
Graeber chez LibertaliaLe 18 mai 2021 à 15h12
Vient de paraître Les Pirates des Lumières ou la véritable histoire de Libertalia de David
Graeber chez Libertalia, 2019, 240 p. ISBN : 9782377291069 Prix : 18 € (existe aussi en version électronique).
Traduction par PhilippeMortimer .
"Flibustiers, femmes marchandes et simulacres de royaumes à Madagascar au XVIIIe siècle.
« Je vais raconter une histoire de magie et de mensonges, de batailles navales et de princesses enlevées, de révoltes d’esclaves et de chasses à l’homme, de royaumes de pacotille et d’ambassadeurs imposteurs, d’espions et de voleurs de joyaux, d’empoisonneurs et de sectateurs du diable et d’obsession sexuelle, toutes choses qui participent des origines de la liberté moderne. »
De 1989 à 1991, David Graeber accomplit une étude de terrain ethnographique à Madagascar. Il en tira sa thèse de doctorat sur la magie, l’esclavage et la politique dans la Grande Île. Lors de ce séjour, il découvrit l’existence d’un groupe ethnique formé des descendants métissés des nombreux pirates qui s’y étaient installés au début du XVIIIe siècle : les Zana-Malata.
Il entreprit des recherches historiques sur cette population, ébaucha sur le sujet un essai. Ce n’est que dernièrement qu’il s’est décidé à finaliser cet écrit et à le faire éditer. Il y fait la lumière sur l’utopie pirate baptisée « Libertalia » par Daniel Defoe.
Décryptant la mythologie propre aux légendes pirates et comparant d’un œil critique les rares documents probants, l’auteur avance de très plausibles hypothèses sur l’impact qu’eurent les flibustiers et leurs descendants sur la culture et la politique malgache au siècle des Lumières – mais aussi sur l’influence qu’eurent les récits de pirates et les pratiques proto-démocratiques, voire libertaires, sur les penseurs desdites Lumières.
Il en résulte un récit lumineux et passionnant, doublé d’une réflexion stimulante sur la nature et les origines de l’idéologie marchande, du colonialisme et de l’européocentrisme."
David Graeber (1961-2020), anthropologue américain, est notamment l’auteur de Bullshit Jobs (LLL) ; Dette, 5000 ans d’histoire (LLL), Bureaucratie (LLL), Comme si nous étions déjà libres (Lux).
Source de l’information :
https://www.facebook.com/marcus.redikerLposts/10225601547521624
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Journée d’étude "En finir avec Libertalia ? L’utopie pirate entre histoire et fiction" (Musée du Quai Branly Jacques Chirac - Mardi 18 mai 2021 en distanciel)
Le 18 mai 2021 à 08h06
Journée d’étude ’En finir avec Libertalia ?
L’utopie pirate entre histoire et fiction’
Organisé par le Musée du Quai Branly Jacques Chirac
En collaboration avec l’EHESS &
Le Salon de lecture Jacques Kerchache
Diffusée en direct sur la chaîne Youtube
Du Musée du Quai Branly Jacques Chirac
Mardi 18 mai 2021, de 14 heures à 18 heures 30
Une journée d’études organisée en collaboration avec le Salon de lecture Jacques Kerchache et l’EHESS. Diffusée en direct sur la chaîne YouTube du musée avec traduction simultanée anglais et français.
EN DIRECT SUR LA CHAÎNE YOUTUBE DU MUSÉE
Après deux rencontres au Salon de lecture Jacques Kerchache, en 2019 et 2020, et une participation au séminaire Radicalismo marittimo organisé par la Sapienza Università di Roma, le musée du quai Branly - Jacques Chirac consacre une journée d’études à l’actualité scientifique de Libertalia, en relation avec le colloque Restituer l’anthropologie politique de David Graeber (1961-2020), organisé par l’EHESS.
Dans son dernier livre, Les Pirates des Lumières (Editions Libertalia, 2019) Graeber s’invite dans la controverse sur la « réalité » de l’utopie pirate attribuée à Daniel Defoe. Pour Graeber, Libertalia n’est pas à chercher dans les « vestiges » de l’histoire occidentale – archives, fouilles archéologiques – mais dans la mémoire malgache de la fédération betsimisaraka.
Les intervenants discuteront cette hypothèse à partir de données ethnographiques et historiques, et feront le point sur l’impact des pirates studies, dont Marcus Rediker fut l’un des initiateurs, sur les travaux consacrés à l’histoire des empires, du commerce maritime, de l’esclavage.
Alexandre Audard, auteur de Libertalia, une république des pirates à Madagascar. Interprétation d’un mythe (XVIIe - XXIe siècle), 2020, Hémisphères éditions, interviendra lors de cette rencontre.
COMITÉ scientifique
David Chaunu, Université de Bretagne Occidentale
Maurizio Esposito La Rossa, musée du quai Branly - Jacques Chirac
Vincent Guigueno, musée du quai Branly - Jacques Chirac
Rafael Thiebaut, musée du quai Branly - Jacques Chirac
ORGANISATION / COORDINATION
Anna Gianotti Laban, musée du quai Branly - Jacques Chirac : anna.gianotti-laban@quaibranly.fr
RÉGIE
Benjamin Karamehmedovic, musée du quai Branly - Jacques Chirac
Source de l’information :
https://www.quaibranly.fr/fr/recherche-scientifique/activites/colloques-et-enseignements/colloques/details-de-levenement/e/en-finir-avec-libertalia-38985/
https://twitter.com/quaibranly/status/1392124885623844864
https://twitter.com/DChaunu/status/1392849693596688384
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Vient de paraître Le monde atlantique. Un espace en mouvement XVe-XVIIIe siècle d’Éric
Schnakenbourg chez Armand ColinLe 16 mai 2021 à 09h47
Vient de paraître Le monde atlantique. Un espace en mouvement XVe-XVIIIe siècle d’Éric
Schnakenbourg chez Armand Colin, coll. "Mnémosya", 2021, 384 p. ISBN : 9782200627997 Prix : 25,90 € (existe aussi en version numérique).
L’ouvrage fait partie de la sélection 2022 de sept ouvrages ayant concouru pour le Prix du livre d’histoire des Outre-Mer
"Avec les découvertes portugaises du XVe siècle, le monde atlantique devient un creuset où se rencontrent des capitaux, une demande et un imaginaire européens ; une main-d’œuvre en Afrique et des ressources à exploiter en Amérique. Cette convergence inédite génère différents phénomènes : le colonialisme, le développement économique et commercial, mais aussi d’importantes migrations, volontaires ou contraintes, et constitution de nouvelles identités. L’océan Atlantique devient ainsi un espace unique de circulations, d’échanges, d’interactions, pacifiques ou violentes, et donc d’ouvertures, pour le meilleur ou pour le pire, vers des horizons lointains.
Loin des polémiques et tout à fait inédit, cet ouvrage permet de saisir de manière globale la nature, la diversité et l’ampleur des bouleversements qui affectent le monde atlantique sur quatre siècles, jusqu’aux élans révolutionnaires de la fin du XVIIIe siècle, et comment est née une véritable identité atlantique, faite de confrontations autant que d’échanges et de partage."
ÉricSchnakenbourg est Professeur d’histoire moderne à l’université de Nantes et Directeur du Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique-CRHIA (https://twitter.com/CRHIA_NantesLR)
Information diffusée sur Twitter par David Chaunu :
https://twitter.com/DChaunu/status/1393857750912966664 -
Appel à contribution pour la rédaction d’un ouvrage sur l’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
Le 12 mai 2021 à 20h22
Appel à contribution
pour la rédaction d’un ouvrage
sur l’histoire de l’Université Cheikh Anta Diop
de Dakar (UCAD)
Organisé par le Département d’histoire
de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines
de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Dépôt des résumés d’article jusqu’au 15 mai 2021
Porteurs du projet
Abdoulaye Diallo, enseignant-chercheur en histoire contemporaine
Daouda Diop, enseignant-chercheur en histoire économique et sociale
Salouma Doucouré, enseignant-chercheur en Égyptologie et en linguistique
Mouhamadou Moustapha Sow, enseignant-chercheur en histoire politique contemporaine
Abdou Karim Tandjigora, enseignant-chercheur en histoire économique et sociale
Awa Yombé Yade, enseignante-chercheuse en histoire contemporaine
Argumentaire La création de l’École de Médecine en 1918 puis de l’Institut des Hautes Études en 1950 constitue les premiers jalons de l’organisation d’un système d’enseignement supérieur moderne en Afrique noire française. Sous l’impulsion du pouvoir colonial et de l’action transformatrice du mouvement de décolonisation, avec notamment le concours de ses élites politiques, l’Université de Dakar est créée par décret n°57-240 du 24 février 1957. Dans l’exposé des motifs dudit décret, il est écrit : « L’Université de Dakar sera la première université constituée dans les territoires d’outre-mer et symbolisera la volonté de la France de porter au niveau le plus élevé l’éducation culturelle et l’instruction professionnelle des peuples de l’Union française ».
Dès sa création, l’Université de Dakar s’est présentée ainsi comme l’instrument par excellence de formation des élites et comme espace de production de connaissances scientifiques. Elle se développe et diversifie ses branches de connaissance et lance progressivement un réseau d’écoles et d’instituts dont l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN), créé dès 1936, symbolise à la fois sa pertinence scientifique et son utilité sociale.
Toutefois, le projet assimilationniste ayant présidé à sa naissance limite la volonté transformatrice et de rupture affichée par les nouvelles élites dirigeantes de l’État sénégalais. En raison de son rôle stratégique et culturel, l’Université de Dakar continua à être placée sous la tutelle de l’Académie de Bordeaux et dotée d’un budget de l’État français. Elle échappa ainsi aux accords de coopération signés dans le cadre du transfert de pouvoir entre la France et le Sénégal. Elle apparaissait in fine comme le chainon-manquant d’une entreprise de décolonisation menée par la France au Sénégal. Les élites dirigeantes n’apportèrent pas les changements attendus par la minorité intellectuelle progressiste laquelle aspire à une rupture avec l’ancienne métropole.
La révolte estudiantine de mai 68 inspirée par une vision onirique débouche sur une série de réformes de l’institution universitaire avec un accent particulier sur l’africanisation du personnel et des programmes d’enseignement. Si mai 68 a contribué à favoriser le pluralisme politique et l’expression des libertés syndicales, il a aussi fortement inspiré dans les années 1980 et 1990 les acteurs des mouvements d’enseignants-chercheurs et d’étudiants confrontés aux conséquences sévères des politiques d’ajustement structurel imposées par les institutions de Breton Woods. Le chômage des jeunes et ses effets connexes mirent à mal les fondements de l’Université.Ses missions classiques d’enseignement et de recherche sont dévoyées et limitées par l’accroissement rapide de la population estudiantine et le déficit des infrastructures d’accueil. Les réformes découlant des Concertations nationales de 1994 puis de 2013 initiées respectivement par la Banque mondiale1 et le gouvernement du Sénégal n’ont pas jugulé la crise endémique de l’enseignement supérieur. En dépit du volontarisme affiché des autorités gouvernementales, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar peine encore à répondre aux défis contemporains et à satisfaire une demande en éducation et en formation de plus en plus importante et exigeante. Il s’agit d’une crise systémique qui invite à réinterroger l’histoire de l’UCAD à l’aune de ces nouveaux défis et de l’héritage colonial et négro-africain dont elle est censée être l’unique dépositaire.
Dès lors ne sommes-nous pas fondés à poser la question suivante : quelle université avons-nous héritée de l’École de Médecine de Dakar, un siècle après la création de celle-ci ?
La célébration du centenaire de la création de l’école de Médecine de Dakar (ancêtre de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar) et l’organisation de la cérémonie du « Home Coming » ou retour des anciens à l’UCAD ont été des moments intenses pour revisiter la saga glorieuse et tumultueuse de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Les festivités ont été l’occasion de dévoiler à travers des documents, des expositions, des tableaux et des témoignages la longue marche de l’Université Cheikh Anta Diop.
Trois ans après, le présent projet d’ouvrage consacré à l’histoire de cette institution saisit le prétexte de la célébration et des défis structurels et conjoncturels auxquels elle fait face pour justifier le regard critique d’historiens, de chercheurs et d’analystes sur la longue marche de la plus réputée des universités africaines francophones.Il s’agira de :
– retracer l’histoire de l’institution, de ses divers acteurs depuis sa création ;
– analyser les mécanismes de fonctionnement, de résilience de l’institution ;
– repenser les traditions scientifiques, intellectuelles et sportives ;
– revisiter le patrimoine culturel et environnemental.Des travaux de haute qualité ont été consacrés à l’enseignement supérieur au Sénégal dont l’évolution historique se confond en bonne partie avec celle de l’Université de Dakar. En effet, quelques études – produites par ses propres acteurs – retiennent particulièrement notre attention. Il s’agit notamment des travaux réalisés dans les années 1990 et 2000 par le Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences sociales en Afrique (CODESRIA)2 et par les historiens de Dakar – Abdoulaye Bathily3, Ibrahima Thioub4, Mamadou Diouf5, Omar Guèye6 entre autres – qui ont fait la part belle à la naissance et à l’évolution du mouvement étudiant. L’intérêt discursif accordé au syndicalisme étudiant se justifie à la fois pour son rôle dans le processus de réforme de l’institution universitaire et sa contribution qualitative aux luttes pour le pluralisme politique et l’expression des libertés au Sénégal7.
S’inscrivant dans une perspective sociologique, Moustapha Tamba8 a analysé l’évolution du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES). Lamine Ndiaye9, quant à lui, aborde la question « ucadienne » en proposant des pistes de réflexion pour une université performante. L’ancien recteur Abdou Salam Sall10, dans une posture décalée, dresse un tableau synoptique des mutations de l’enseignement supérieur de ces vingt dernières années.
Ce bref tour d’horizon de la littérature montre cependant qu’en dehors de l’étude documentée d’André Bailleul sur l’Université de Dakar en 196611, il n’existe, à notre connaissance, aucune synthèse spécialement consacrée à l’histoire de la première université francophone d’Afrique de l’ouest. C’est toute l’ambition du présent projet qui explore de nouvelles pistes de recherche relatives à l’histoire intellectuelle, environnementale et sportive jusque-là négligées dans la littérature scientifique sur l’Université.
Par ailleurs, ce projet scientifique sur l’UCAD répond au désir de mieux connaître l’institution et les crises cycliques qui la traversent. Pour ce faire, nous nous inscrivons dans une approche méthodologique transversale faisant appel aux sciences humaines et sociales. Il s’agit pour les contributeurs d’apporter un éclairage sur les problématiques soulevées, à partir d’une perspective historique nourrie des riches et fécondantes contributions de la sociologie, de la philosophie, de l’économie, de l’anthropologie, de la linguistique, du droit…
En termes de périodisation, l’année 1918 marquant la naissance de l’école de Médecine de Dakar ne constituera pas un horizon indépassable dans la rédaction de cet ouvrage. Au contraire, nous invitons les auteurs à ne pas se fier aux séquences toutes faites ou à la « clôture des périodes », mais, si possible, à faire intervenir de nouvelles délimitations, pourvu que celles-ci soient pertinentes et qu’elles soient susceptibles d’élargir le champ des interprétations, en permettant l’identification des continuités et des ruptures inédites. En définitive, il s’agit de repousser autant que possible les frontières temporelles en vue de réduire les limites de la connaissance sur l’objet et sur tout le passé intellectuel (de l’Égypte pharaonique, Tombouctou, Pire, etc.) dont l’UCAD est probablement l’héritière.
1 Bianchini P., « L’Université de Dakar sous "ajustement" La banque mondiale face aux acteurs de la crise de l’enseignement supérieur au Sénégal dans les années quatre-vingt-dix », in Yann Lebeau, Mobolaji Ogunsanya (dir.), The Dilemma of Post-Colonial Universities IFRA-Nigeria, 2000
2 Plusieurs auteurs ont collaboré dans le cadre de cette publication du Codesria sur les Libertés académiques en Afrique.
3 Bathily A., Mai 68 à Dakar ou la révolte universitaire et la démocratie. Le Sénégal cinquante après, Dakar, L’Harmattan Sénégal, deuxième édition revue et augmentée, 2018.
4 Thioub I., « Le mouvement étudiant de Dakar et la vie politique sénégalaise : la marche vers la crise de mai-juin 1968 » in d’Almeida-Topor H, Coquery-Vidrovictch C., Goerg O. (éds), Les Jeunes en Afrique. La politique et la ville, Paris, L’Harmattan, 1992, vol.2 : 267-281.
5 Bathily, A., Diouf M., Mbodji M., « Le mouvement étudiant sénégalais des origines à 1989 », Topor, Goerg, Vidrovitch, Gutard F (éds), Les Jeunes en Afrique. La politique et la ville, Paris, L’Harmattan, Tome 2, 1992.
6 Guèye O., Mai 68 au Sénégal. Senghor face aux étudiants et au mouvement syndical, Paris, Karthala, 2017.
7 On peut se référer utilement aux travaux de Pascal Bianchini (2021) : « 1968 au Sénégal : un héritage politique en perspective », Canadian Journal of African Studies / Revue canadienne des études africaines https://www.tandfonline.com/eprint/ZSFX2RMDNDHHC2NKZYMI/full?target=10.1080/00083968.2020.1841662 et de Momar Coumba Diop, « Le syndicalisme étudiant : pluralisme et revendications », in Momar-Coumba Diop (éd.), Sénégal. Trajectoires d’un État Dakar / Codesria, 1992 : 431-477 © Codesria – ISBN 2-6978-011-7
8 Tamba M. Dynamique syndicale dans l’Enseignement supérieur au Sénégal, Dakar, L’Harmattan, 2018.
9 Ndiaye L., Pour l’émergence d’une université performante au service d’un développement durable. De
quelques éléments de réponse aux défis de l’UCAD (et de quelques universités sénégalaises, Dakar,
L’Harmattan, 2020.
10 Sall A. S,. Les mutations de l’enseignement supérieur en Afrique : le cas de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Dakar, L’Harmattan Sénégal, 2012.
11 Bailleul A., « L’Université de Dakar : institutions et fonctionnement 1950-1984 », Thèse d’État en droit, Dakar, Université de Dakar, 1966.
Modalités de soumission des articles
Les auteurs intéressés par le présent appel à contribution pour la rédaction de l’ouvrage collectif sur l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar sont invités à se conformer au calendrier de déroulement suivant :
– Du 15 mars au 15 mai : dépôt des résumés d’article (une demi-page au maximum, taille 12, interligne 1,5, police Times New Roman à l’adresse : histoireucad2022@gmail.com ; histoireucad@ucad.edu.sn
– Du 15 mai au 30 juin 2021 : évaluation des résumés et notification des projets retenus ;
– 1er juillet au 31 décembre 2021 : envoi des articles définitifs par les auteurs retenus ;
– 1er janvier au 30 mars 2022 : première évaluation des articles ;
– 1er avril au 30 mai 2022 : deuxième évaluation et notification définitive de publication des articles aux auteurs ;
– Du 1er juin au 31 décembre 2022 : édition et publication de l’ouvrage.
NB : Les normes de rédaction et des formes typographiques des articles seront envoyées aux auteurs après sélection des résumés d’article.
Nous tenons à remercier chaleureusement Abdou Karim Tandjigora pour la transmission de cette précieuse information. -
Vient de paraître Nouveaux regards sur l’Afrique coloniale française, 1830-1962 sous la direction de Joëlle
Alazard et SihemBella publié par l’APHG et Bréal (Studyrama)Le 11 mai 2021 à 15h16
Vient de paraître Nouveaux regards sur l’Afrique coloniale française, 1830-1962 sous la direction de Joëlle
Alazard et SihemBella publié par l’APHG et Bréal (Studyrama), 2021, p. ISBN : 9782749550398 280 p. Prix : 18 €.
"Les contributions proposées dans cet ouvrage sont conçues comme autant de regards neufs portés sur l’histoire de l’Afrique coloniale française entre 1830 et 1962. Une grande diversité d’acteurs et d’échelles y est envisagées, le temps long de la colonisation s’articulant avec le temps court d’événements particulièrement marquants.
Si l’intérêt pour ce champ n’est pas nouveau, les recherchent s’y renouvellent constamment : des spécialistes font ici état des dernières avancées de leurs travaux. Ce dynamisme historiographique répond à une demande sociale forte et à des mémoires encore vivaces et parfois douloureuses, comme en témoignent les débats récurrents dans l’espace public et la prégnance du fait colonial français en Afrique dans les programmes scolaires de l’enseignement secondaire.
Initié par l’Association des professeurs d’histoire-géographie (APHG) à la suite d’une journée d’études destinée aux étudiants de CPGE pour le programme de l’ENS, cet ouvrage traite des différentes facettes d’une histoire riche et plurielle. Utile dans le cadre scolaire et universitaire, il s’adresse aux étudiants comme aux enseignants et, plus largement, aux passionnés d’histoire."
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Vient de paraître L’Empire libéral. Essai d’histoire globale sous la direction d’Éric
Anceau et DominiqueBarjot aux Éditions SPMLe 6 mai 2021 à 12h25
Vient de paraître L’Empire libéral. Essai d’histoire globale sous la direction d’Éric
Anceau et DominiqueBarjot aux Éditions SPM (diffusion L’Harmattan), coll. "Kronos", 2021, 374 p. ISBN : 978-2-37999-066-3 Prix : 33 € (existe aussi en version électronique).
"Alors que le Second Empire, très longtemps négligé par l’historiographie, bénéficie depuis plusieurs décennies d’une réévaluation historiographique et d’une redécouverte par le grand public, tel n’est pas le cas de son ultime phase, l’Empire libéral, qui est pourtant d’une richesse inouïe sur tous les plans : politique, culturel, économique, social, impérial et international. Ce livre propose d’abord un état des lieux de nos connaissances sur l’Empire libéral, à la lumière de récents travaux. Il élargit ensuite la problématique autour de trois axes : la signification politique de ce nouvel écosystème, la prise en compte des forces profondes de l’économie durant l’Empire libéral, enfin l’insertion de celui-ci dans les transformations contemporaines de l’Europe et du monde.
Au prisme de l’histoire globale, il permet de redécouvrir cette période-clé de notre modernité qui, par bien des traits, fait écho à notre actualité."
Avec des contributions de Pierre Allorant, Éric Anceau, Dominique Barjot, Hubert Bonin, Yves Bruley, Stéphanie Burgaud, Thierry Claeys, Claire des Bois-Thibault, Joseph-Pierre Diouf, Alexandre Dupont, Jacques Frémeaux, Arthur Hérisson, Jean-François Klein, Bruno Marnot, Bruno Martin-Gay, Xavier Mauduit, Rang-Ri ParK-Barjot, Agnès Sandras, Antoine Schwartz, Nicolas Stoskopf, Jean-Claude Yon.
Amical merci à notre collègue Hubert Bonin pour la diffusion d’information. -
Vient de paraître Imperial Powers and humanitarian Interventions. The Zanzibar Sultanate, Britain, and France in the Indian Ocean, 1862-1905 de Raphaël
Cheriau chez RoutledgeLe 5 mai 2021 à 15h06
Vient de paraître Imperial Powers and humanitarian Interventions. The Zanzibar Sultanate, Britain, and France in the Indian Ocean, 1862-1905 de Raphaël
Cheriau chez Routledge, coll. "Empires in Perspective", 2021, 270 p. ISBN : 9780367339739 Prix : 120 £ (existe aussi en version électronique).
"In the second half of the nineteenth century, the Zanzibar Sultanate became the focal point of European imperial and humanitarian policies, most notably Britain, France, and Germany. In fact, the Sultanate was one of the few places in the world where humanitarianism and imperialism met in the most obvious fashion. This crucial encounter was perfectly embodied by the iconic meeting of Dr. Livingstone and Henry Morton Stanley in 1871. This book challenges the common presumption that those humanitarian concerns only served to conceal vile colonial interests. It brings the repression of the East African slave trade at sea and the expansion of empires into a new light in comparing French and British archives for the first time."
RaphaëlCheriau is associate member of the UCD Centre for War Studies and Paris-Sorbonne Roland Mousnier Centre.
Nous tenons à remercier amicalement nos collègues Julie d’Andurain et Hubert Bonin pour nous avoir signalé ce précieux ouvrage et cette précieuse collection chez Routledge "Empires in Perspective" et à féliciter Raphaël Cheriau pour cette publication ! -
Vient de paraître Les relations internationales depuis 1945. 17e édition de Maurice
Vaïsse chez Armand ColinLe 4 mai 2021 à 15h59
Vient de paraître Les relations internationales depuis 1945. 17e édition (revue et augmentée) de Maurice
Vaïsse chez Armand Colin, coll. "U - Histoire", 2021, 368 p. ISBN : 9782200630102 Prix : 29 € (existe également en version électronique).
"Débouchant directement sur l’actualité la plus immédiate, cet ouvrage présente une synthèse globale des relations politiques internationales depuis 1945.
La fin de la Deuxième Guerre mondiale marque une césure majeure dans les rapports entre nations. Face au déclin des États européens, on assiste à l’ascension des États-Unis et de l’Union soviétique, qui visent à constituer autour d’eux des blocs homogènes. Tandis que se développe la guerre froide, les peuples colonisés s’émancipent de la tutelle de l’Europe. Il n’y a plus guère de lieu sur la planète qui ne participe peu ou prou aux relations internationales.
Des années 1960 aux années 1980, le monde bipolaire fait place à un monde multipolaire, où aux lieux traditionnels de conflits s’ajoutent de nouveaux terrains d’affrontement et de nouveaux enjeux.
Les événements révolutionnaires des années 1989-1991 mettent un terme à la guerre froide. Dominée par l’hyperpuissance américaine, la communauté internationale est à la recherche d’un nouvel ordre mondial que le 11 septembre 2001 rend encore plus improbable.
Le début du XXIe siècle est marqué par le phénomène de la mondialisation et l’ascension des puissances émergentes, en particulier de la Chine. Loin des espoirs de paix de la décennie 1990, les défis à l’ordre international replongent le monde des années 2010 dans un cycle de tensions et de violences."
MauriceVaïsse est Professeur émérite d’histoire des relations internationales à l’Institut d’études politiques de Paris. -
145e Congrès national du CTHS/Sociétés historiques et scientifiques « Collecter, collectionner, conserver » (Nantes, 4-7 mai 2021 - en visio)
Le 4 mai 2021 à 04h41
145e Congrès national des Sociétés historiques et scientifiques
145e Congrès du CTHS
Comité des travaux historiques et scientifiques
« Collecter, collectionner, conserver »
Nantes, 4-7 mai 2021 (en visio)
Inscription en ligne : https://cths.alga.live
Pour plus de détails : http://cths.fr/co/congres.php# (onglet "Inscriptions")
Le 145e congrès national des sociétés historiques et scientifiques consacré au thème « Collecter, collectionner, conserver » se tiendra du 4 au 7 mai à distance.
Ce programme élaboré début avril est susceptible d’avoir été modifié. Pour une mise à jour quotidienne consultez le site internet du CTHS à la page « Congrès annuel » :
http://cths.fr/co/congres.php#
Il est impossible de sélectionner quelques temps forts d’un congrès fort de plus de 260 communications.
La conférence inaugurale sera prononcée le 5 mai par André Delpuech, Directeur du musée de l’Homme : elle aura pour thème « Des civilisés et des barbares : musées de soi, musées des autres ».
Elle sera suivie par une table-ronde « Conserver le patrimoine en région » organisée par l’École nationale des chartes dans le cadre de la célébration de son bicentenaire.
Enfin, les participants de la session « Collections en devenir et collecteurs de collections » présidée par Véronique Dassié peuvent visionner dès maintenant en préambule le film « L’Engrangeur » de Sylvain Trousselle en cliquant ici https://vimeo.com/366358203 avec le mot de passe : gaillarde
Nous vous rappelons qu’il est possible de découvrir ou redécouvrir les actes des précédents congrès (depuis 2003) sur la plateforme Persée et, depuis 2014, sur la plateforme OpenEdition books.
Pour une demande d’information, le secrétariat du congrès est disponible au + 33 (0)1 88 12 02 46 / 07 56 99 06 23
– Sauf le vendredi - congres@cths.fr