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Vient de paraître De quoi fut fait l’empire. Les guerres coloniales au XIXe siècle de Jacques
Frémeaux aux CNRS éditionsLe 2 mai 2021 à 20h20
Vient de paraître De quoi fut fait l’empire. Les guerres coloniales au XIXe siècle de Jacques
Frémeaux aux CNRS éditions, coll. "Biblis", 2021, 586 p.
Ouvrage paru initialement en 2010. Réédité avec une nouvelle préface, une bibliographie mise à jour et un index.
"1830 : les Français débarquent en Algérie, les Anglais sont engagés aux Indes, les Russes songent à l’Asie centrale et les Américains se lancent dans l’occupation des Grandes Plaines. Jusqu’en 1914, l’histoire des empires coloniaux occidentaux sera celle d’une immense expansion et d’une série de campagnes militaires. La diversité des guerres comprises dans ce cadre est immense, mais il n’en existe pas moins une unité de ces conflits. Ils ont été menés par des armées d’organisation comparable dans un but commun : la soumission de peuples considérés comme en retard, voire carrément arriérés, à des gouvernements partageant une même culture, au moins par leurs élites.
Jacques Frémeaux fait revivre cette aventure fondatrice des grands équilibres et déséquilibres mondiaux dont nous sommes toujours tributaires.
Une fresque de grand style sur l’histoire politique, militaire, diplomatique et culturelle du XIXe siècle.
Prix du livre d’histoire de l’Europe 2011"
JacquesFrémeaux , membre de l’Académie des Sciences d’Outre-mer, ancien membre de l’Institut universitaire de France, est professeur émérite d’histoire à la Sorbonne. Il a écrit une vingtaine d’ouvrages, dont récemment La Question d’Orient (Fayard), La Conquête de l’Algérie : la dernière campagne d’Abd el-Kader (CNRSÉditions) et Algérie, 1830-1914 : Naissance et destin d’une colonie (Desclée de Brouwer).
Nous tenons à remercier chaleureusement notre collègue Jacques Frémeaux pour nous avoir signalé cette réédition mise à jour d’un ouvrage devenu un classique et à l’en féliciter. -
Vient de paraître The Memory of Colonialism in Britain and France. The Sins of Silence de Itay
Lotem chez Palgrave MacmillanLe 29 avril 2021 à 12h53
Vient de paraître The Memory of Colonialism in Britain and France. The Sins of Silence de Itay
Lotem chez Palgrave Macmillan, coll. "Cambridge Imperial and Post-Colonial Studies", 2021, X-428 p. ISBN : 978-3-030-63718-7 Prix : 94,94 € (existe aussi en version électronique).
"This book explores national attitudes to remembering colonialism in Britain and France. By comparing these two former colonial powers, the author tells two distinct stories about coming to terms with the legacies of colonialism, the role of silence and the breaking thereof. Examining memory through the stories of people who incited public conversation on colonialism : activists ; politicians ; journalists ; and professional historians, this book argues that these actors mobilised the colonial past to make sense of national identity, race and belonging in the present. In focusing on memory as an ongoing, politicised public debate, the book examines the afterlife of colonial history as an element of political and social discourse that depends on actors’ goals and priorities. A thought-provoking and powerful read that explores the divisive legacies of colonialism through oral history, this book will appeal to those researching imperialism, collective memory and cultural identity."
ItayLotem (https://twitter.com/ILotem) is a Lecturer in French Studies at the University of Westminster, UK. He has published in academic journals like Modern and Contemporary France, French Politics, Culture and Society and French History in addition to appearances in the media. -
Vient de paraître Les Arsenaux de la Marine, du XVIe siècle à nos jours sous la direction de Caroline
Le Mao aux Sorbonne Universités PressesLe 29 avril 2021 à 12h31
Vient de paraître Les Arsenaux de la Marine, du XVIe siècle à nos jours sous la direction de Caroline
Le Mao aux Sorbonne Universités Presses, 2021, 600 p. ISBN : 979-10-231-0653-4 Prix : 32 €.
"Durant des siècles, les arsenaux de marine, lieux où l’on construit, entretient, répare et prépare les flottes de guerre, furent des cœurs battants de l’histoire militaire, vivant au rythme des conflits et des hésitations de la politique navale des états. Ils furent des espaces économiques stratégiques, formes pionnières de concentration industrielle réunissant tout un univers de métiers dédiés à la construction navale, foyers de l’innovation technique et logistique. En cela, l’arsenal fut un microcosme, une société en soi avec ses hiérarchies, ses codes, un monde rude où se côtoient, selon les époques, l’intendant et le charpentier, le matelot, le soldat, l’officier, le portefaix, mais aussi les ouvriers, les dockers, les contremaîtres et les métallurgistes… Monde en soi, l’arsenal n’en fut pas moins un espace ouvert, sur la ville, sur le pays, sur le monde.
Si les historiens se sont de longue date intéressés à ces établissements, il faut aujourd’hui dépasser l’éclatement monographique pour croiser les exemples français et les confronter à leurs homologues européens. Le présent ouvrage rassemble plus d’une trentaine de contributions de chercheurs français et étrangers (Italie, Espagne, Angleterre, Pays-Bas, États-Unis, Canada) pour une étude transversale de l’histoire des arsenaux, à partir de quatre thématiques : le positionnement singulier des arsenaux, entre état et société ; les enjeux techniques et logistiques ; les arsenaux entre guerre et paix ; les vocations plurielles de l’arsenal."
CarolineLe Mao (https://twitter.com/Carolinelemao) est maître de conférence HDR à l’université Bordeaux Montaigne. Ancienne membre junior de l’IUF, elle a étudié les fournisseurs de la Marine de guerre française (1688-1697). Plus largement, elle travaille sur l’histoire maritime française, avec une synthèse sur les villes portuaires maritimes en France à l’époque moderne et un ouvrage de référence sur L’approvisionnement des villes portuaires (Sorbonne UP). -
Vient de paraître Léon Chautard. Un socialiste en Amérique, 1812-1890 de Léon
Chautart , édité par MichaëlRoy chez AnamosaLe 29 avril 2021 à 10h42
Vient de paraître Léon Chautard. Un socialiste en Amérique, 1812-1890 de Léon
Chautart , édité par MichaëlRoy chez Anamosa, 2021, 256 p. ISBN : 978-2-38191-018-5 Prix : 21 € (version électronique disponible sur Cairn.info)
L’ouvrage fait partie de la sélection 2022 de sept ouvrages ayant concouru pour le Prix du livre d’histoire des Outre-Mer
"Léon Chautard est arrêté dans la foulée des journées de juin 1848 et « transporté » de Montmartre à Belle-Île, puis en Algérie et au bagne de Cayenne en 1852, dont il réussit à s’évader. Après des pérégrinations au Surinam hollandais et en Guyane anglaise, il trouve refuge aux États-Unis en 1857 où, au contact du milieu abolitionniste, il écrit et publie le récit de son évasion.
Cette trajectoire singulière témoigne avec force des influences réciproques et des réseaux de solidarité entre les mouvements révolutionnaires en France et aux États-Unis. Elle est emblématique du combat républicain et antiraciste pour l’abolition de l’esclavage, ainsi que de la communauté de destins entre les clubs parisiens et les cercles militants de Boston, à la veille de la guerre de Sécession. Au cœur du XIXe siècle insurgé, le récit de Léon Chautard pose un jalon dans l’émergence d’une littérature de témoignage à la croisée du roman picaresque et des récits d’esclaves de Frederick Douglass ou Solomon Northup. En situation d’exil politique, le narrateur s’inscrit dans la lignée d’une parole populaire à laquelle il s’associe en tant qu’homme blanc, socialiste et européen.
Michaël Roy qui a trouvé, traduit et documenté ce texte ouvre la voie pour une histoire de l’abolitionnisme dont les acteurs internationaux furent aussi bien métropolitains et ultramarins, blancs et noirs, bourgeois et ouvriers."
Maître de conférences en études nord-américaines à Paris Nanterre et membre junior de l’Institut universitaire de France, MichaëlRoy (https://twitter.com/mroyUPN) travaille depuis plus de dix ans sur l’histoire transatlantique du mouvement abolitionniste, sur les intellectuels noirs au XIXe siècle et certains acteurs méconnus de la lutte contre l’esclavage aux États-Unis : les enfants et les républicains et socialistes français.
Il est l’auteur de Textes fugitifs. Le récit d’esclave au prisme de l’histoire du livre (ENS Éditions, 2017, lauréat du Prix de la recherche de la Société des anglicistes de l’enseignement supérieur et de l’Association française d’études américaines, à paraître aux presses universitaires du Wisconsin fin 2021) ; Confessions de Nat Turner (Allia, 2017) ; Undoing Slavery : American Abolitionism in Transnational Perspective (Éditions Rue d’Ulm, 2018) ; Frederick Douglass in Context (Presses universitaires de Cambridge, mars 2021 collectif international). Fuir Cayenne paraîtra aux presses universitaires de Géorgie en 2022.
Nous tenons à remercier chaleureusement, pour l’annonce, et à féliciter Michaël Roy pour cette nouvelle et précieuse publications. -
Vient de paraître La faute à Bonaparte ? Monographie collective sous la direction de Suzanne
Dracius aux éditions Idem CampusLe 27 avril 2021 à 10h09
Vient de paraître La faute à Bonaparte ? Monographie collective sous la direction de Suzanne
Dracius aux éditions Idem Campus, 2021, ISBN : 978-2-36430-056-9 Prix : 13,90 €.
Avec des textes de RenéBélénus , MarcelDorigny , SuzanneDracius , BernardGainot , DanielleMarceline et ÉrickNoël . Préface de PascalBlanchard .
"Dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon, cette monographie collective met en lumière, d’une part le rétablissement de l’esclavage par le Premier consul le 20 mai 1802, qui maintient les esclaves sous le joug du Code noir jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1848 - au mépris du décret de la Convention du 4 février 1794 abolissant "l’esclavage des nègres dans toutes les colonies" -, et, d’autre part, le caractère patriarcal du Code Napoléon, contraire au principe révolutionnaire de l’égalité des individus, promulgué le 21 mars 1804, qui maintient les femmes dans une condition juridique inférieure à celle des hommes. Cet ouvrage lève aussi le voile sur le mystère de Joséphine et de son rôle - ou pas ? - dans le rétablissement de l’esclavage, rappelant que la Martiniquaise créole Marie-Josèphe Rose de Tascher de la Pagerie (1763-1814), épouse, en première noce, d’Alexandre de Beauharnais guillotiné sous la Révolution, surnommée Joséphine par Bonaparte, devint, grâce à son mariage avec ce dernier, impératrice des Français, couronnée en 1804. Nolens volens, qu’on le veuille ou non, c’est aussi cela, l’Histoire de France, au même titre que les victoires napoléoniennes et les considérables institutions qu’il a créées, dont la plupart perdurent jusqu’à nos jours."
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Grand Débat en ligne "Napoléon et l’esclavage" (samedi 8 mai 2021, en visio)
Le 24 avril 2021 à 13h33
Grand Débat en ligne ’Napoléon et l’esclavage
Autour de trois tables-rondes
Avec la participation d’historiens internationaux
Samedi 8 mai 2021, à partir de 14 heures (en visio)
Pour débattre avec les historiens, inscrivez-vous :
https://zoom.us/webinar/register/WN_17ybdttHRSypmyjagdc90Q
À l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte, la Plateforme nationale des opérateurs de mémoire de l’esclavage propose trois tables rondes sous la forme de webinaire ouvert au public, avec la participation d’historiens internationaux.
Pour débattre avec les historiens, inscrivez-vous :
https://zoom.us/webinar/register/WN_17ybdttHRSypmyjagdc90Q
Depuis le 23 mai 2020, huit opérateurs de mémoire se sont regroupés pour mutualiser leurs actions en faveur de la connaissance de l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions et d’en valoriser les patrimoines matériels et immatériels.
Le 5 mai 2021 marquera le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte. Ce dernier a laissé une empreinte profonde dans l’histoire de France et du monde. Son rôle dans le rétablissement de la traite négrière et de l’esclavage dans les colonies françaises reste encore trop méconnu.
Trois tables-rondes apporteront un éclairage sur les raisons et les circonstances qui l’ont conduit à ce choix. Sur la base de la recherche historique nous répondrons aux questions du public dans le cadre de trois tables rondes.
Cette manifestation prendra la forme de webinaire ouvert à tous les publics, avec la participation de 18 historiens français et internationaux.
14H00 Première table-ronde
Napoléon Bonaparte : le rétablissement de la traite négrière et de l’esclavage
La première table-ronde sera consacrée aux facteurs et aux mécanismes qui ont amené Napoléon Bonaparte à rétablir la traite négrière et l’esclavage. Après son arrivée au pouvoir suite au coup d’état de novembre 1799, il trouve la situation suivante : l’esclavage est aboli dans la partie française de Saint-Domingue (Haïti), en Guadeloupe et en Guyane ; il est maintenu à la Réunion, à l’Île de France (Île Maurice) et en Martinique.
Dès lors, quels sont les rapports de force entre mouvance abolitionniste et le lobby colonial esclavagiste ? Les positions et attitudes de Bonaparte sur la question ont-elles évolué dans les années 1798-1801 ? Le contexte des négociations de paix avec la Grande-Bretagne et la signature de la paix d’Amiens ont-ils un rôle dans la prise de décision ?
Nous analyserons le processus législatif de l’époque qui aboutit à la loi du 20 mai 1802 qui maintient l’esclavage à la Réunion, à l’Île de France et en Martinique. Pourquoi Bonaparte rétablit-il l’esclavage en Guadeloupe par un arrêté consulaire le 16 juillet 1802 ? Pourquoi la proclamation de rétablissement de l’esclavage en Guyane s’effectue-t-elle le 29 mai 1803 ?
Intervenants
Marcel Dorigny (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis)
Marion Godfroy (CNRS, ENS, Université Paris 1)
Bruno Maillard (Université de La Réunion)
Jean-François Niort (Université des Antilles, Guadeloupe)
Frédéric Régent (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Eric Saugera (Université de Nantes)
Fabrice d’Almeida (Université Panthéon-Assas), modérateur
16H30 Deuxième table ronde
Toussaint Louverture, Napoléon Bonaparte et Saint-Domingue (Haïti)
La seconde table-ronde interrogera la relation entre Toussaint Louverture, général de division, « noir » affranchi, qui dirige Saint-Domingue depuis 1798 et Napoléon Bonaparte qui prend le pouvoir en France par un coup d’état en novembre 1799.
S’est-il agi, entre ces deux personnalités puissantes, d’une sorte d’affrontement viril ou de divergences politiques ? Pourquoi Napoléon Bonaparte envoie-t-il à Saint-Domingue une expédition militaire dirigée par son beau-frère, le général Leclerc en 1801 ? Comment réagit la population à Saint-Domingue ? Dans quelles conditions l’Etat d’Haïti est-il né ?
Intervenants
Carolyn Fick (Concordia University, Montréal)
Bernard Gainot (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Philippe Girard (McNeese State University, Louisiane)
Philippe Pichot (Fort de Joux-Toussaint Louverture)
Enance Saint-Fleur (Université d’Etat d’Haïti)
Jacques Léon-Emile (APECE), modérateur.
19H Troisième table ronde
Esclavage et ségrégation sous Napoléon Bonaparte
Cette dernière table ronde portera sur la dimension économique, sociale et culturelle du rétablissement de l’esclavage et du préjugé de couleur en Guadeloupe et en Guyane. En Martinique, à La Réunion (devenue Île Bonaparte en 1806) et en Île de France (colonies où l’esclavage a été maintenu). La ségrégation et les discriminations se renforcent entre « blancs » et libres de couleur. Comment réagissent les populations remises en esclavage et les libres de couleur ? Comment le Code civil a-t’ il été appliqué dans les colonies françaises ?
En France métropolitaine, un arrêté du 2 juillet 1802 interdit l’accès au territoire, sauf autorisation exceptionnelle, aux « noirs » et autres gens de couleur. Une circulaire du 8 janvier 1803 interdit les mariages entre « noirs » et « blancs », mais son application tolère ceux entre « blancs » et métissés. Il s’agira de voir l’impact de cette politique sur le destin de l’empire colonial.
Intervenants
Cécilia Elimort (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Joseph la Hausse de Lalouvière (Institute of Historical Research, London)
Sue Peabody (Washington State University)
Eric Saunier (Université Le Havre Normandie)
Pierre Serna (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Lionel Trani (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Erick Noël (Université des Antilles, Martinique), modérateur
La romancière, dramaturge et essayiste Léonora Miano (prix Goncourt des lycéens en 2006 pour Contours du jour qui vient ; prix Fémina en 2013 pour La saison de l’ombre) conclura cette journée.
La Plateforme nationale des opérateurs de mémoire de l’esclavage est constituée des Anneaux de la Mémoire, de l’APECE (Association Pour l’Étude de la Colonisation Européenne), du CIFORDOM (Centre d’Information, Formation, Recherche et Développement pour les Originaires d’Outre-Mer), du CM98 (Comité Marche 23 mai 1998), de la Coque Nomade Fraternité, de Mémoires & Partages, de PROTEA, de la Route des abolitions et des Routes du Philanthrope. Cette manifestation a le soutien de FER (Fondation Esclavage et Réconciliation) et du fonds de dotation Henri Grégoire Germain Porte.
Pour débattre avec les historiens, inscrivez-vous :
https://zoom.us/webinar/register/WN_17ybdttHRSypmyjagdc90Q
Source de l’information :
https://www.facebook.com/events/816919889175372/
https://www.facebook.com/operateursdememoire/
https://twitter.com/operateursdeme1/status/1384255563161161730
Nous tenons à remercier chaleureusement Marion Godfroy - Tayart de Borms et Frédéric Régent, présidents du Prix du livre d’Histoire des Outremers, pour l’annonce de ce précieux et indispensable débat.
Vous pouvez retrouvez Marion et Frédéric dans l’émission spéciale de Stéphane Bern "Dans les secrets de l’exposition Napoléon", sur France 2 jusqu’au 14 mai 2021. -
Paru récemment Généalogie des villes d’Algérie. Voyage au cœur des civilisations de Leila
Latrèche chez RiveneuveLe 24 avril 2021 à 11h28
Paru récemment Généalogie des villes d’Algérie. Voyage au cœur des civilisations de Leila
Latrèche chez Riveneuve, 2018, 319 p. ISBN : 978-2-36013-486-1 Prix : 20 €.
Préface de DenisBauchard . Cartographie de KarimChaïbi .
"L’Algérie ne s’est pas faite en un jour ! Les villes algériennes ont connu tout au long de l’histoire des appellations différentes depuis l’écriture libyque et le « libyco-berbère » et leurs contacts avec le punique, le grec, le latin, l’arabe, l’espagnol, le turc, le français ; langues de tous les conquérants et occupants de cet espace géographique devenue Algérie. Dans cette société de synthèse, les noms propres de lieux se sont construits en strate suivant différentes couches historiques, dans une continuité parfois, mais aussi dans l’assimilation et l’interpénétration de tous les apports étrangers.
L’ouvrage présente ainsi un triple intérêt : géographique, historique et linguistique. Six générations de villes se sont succédées depuis l’Antiquité : berbères, phéniciennes et carthaginoises, romaines et byzantines, arabes et ottomanes, françaises avant les renominations et les villes-nouvelles d’après 1962. C’est à un véritable voyage à travers l’histoire que l’auteure invite en rappelant sans cesse les racines berbères, arabes, turques, puniques, françaises ou encore grecques des différents lieux rencontrés. Ce livre ravira tous les passionnés de la longue histoire de l’Algérie."
Leila Latrèche (https://www.leilalatreche.com/) est docteur en géopolitique, spécialisée dans les relations internationales, elle travaille plus particulièrement sur la politique étrangère cubaine, les relations sovieto-cubaines et la démocratisation en Amérique Latine.
Denis Bauchard a été ambassadeur de France en Jordanie et au Canada. Il a présidé l’Institut du Monde arabe de 2002 à 2004 avant de devenir consultant pour l’Institut français des relations internationales (IFRI).
KarimChaïbi est cartographe. -
Vient de paraître Généalogie des villes de Tunisie. Au carrefour de deux mondes de Leila
Latrèche chez RiveneuveLe 24 avril 2021 à 10h23
Vient de paraître Généalogie des villes de Tunisie. Au carrefour de deux mondes de Leila
Latrèche chez Riveneuve, 2021, 186 p. ISBN : 978-2-36013-571-4 Prix : 18 €.
Préface de PierreVermeren . Postface de ClaudeNataf . Illustrations de KarimChaïbi .
"Tunisie : terre conquise et reconquise. Aux portes du Maghreb, voici le pays le plus profondément urbanisé de la région, et sa population conserve de longue date une forte tradition citadine. Voyager à travers les villes et villages de la république tunisienne permet de découvrir, stratifiée comme un mille-feuille de brick, sa riche histoire. Une foule de détails rappellent cette destinée carthaginoise, punique, berbère, romaine, vandale, byzantine, arabe, turque mais aussi pour une autre lignée plus brève : italienne, espagnole, française… Dans ce creuset se mêlent différentes cultures qui donnèrent aux villes de Tunisie des appellations différentes. L’autrice s’ingénie à en retrouver toutes les origines et les significations et, au final, offre ici un récit en kaléidoscope de ce pays charnière au carrefour de deux mondes.
Croisant de nombreuses sources, mémoires et toponymies, l’ouvrage se présente comme un dictionnaire historique enrichi d’illustrations et d’une iconographie à la fois scientifique et esthétique.
Ce livre est un must pour tous les amoureux de la Tunisie, d’ici et de là-bas."
LeilaLatrèche (https://www.leilalatreche.com/) est docteure en géopolitique et chercheuse spécialisée dans les relations internationales. Elle travaille plus particulièrement sur la politique étrangère cubaine, les relations soviéto-cubaines, la démocratisation en Amérique latine et sur l’Afrique du Nord. Elle est consultante pour l’ONU en Afrique subsaharienne. Elle a publié tout récemment, chez le même éditeur (Riveneuve), Généalogie des villes d’Algérie. Voyage au cœur des civilisations (2018).
KarimChaibi est historien et cartographe, il a élaboré les cartes de cet ouvrage. Il est l’auteur de L’Atlas historique de l’Algérie (Dalimen, 2012) et a réalisé les cartes de Généalogie des villes d’Algérie (Riveneuve, 2018).
PierreVermeren est professeur d’histoire des sociétés arabes et berbères contemporaines à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, président de la Sfhom et signe la préface du livre.
ClaudeNataf est président de la Société d’histoire des juifs de Tunisie et d’Afrique du Nord, ancien chargé d’enseignement et coresponsable de séminaire à Sciences Po Paris, il signe la postface du livre.
Nous tenons à remercier chaleureusement Jacques Frémeaux pour nous avoir signalé cet précieux ouvrage ! -
Vient de paraître La France et l’Inde, des origines à nos jours. Tome 3 : Regards croisés de Jacques
Weber aux Indes savantesLe 22 avril 2021 à 16h01
Vient de paraître La France et l’Inde, des origines à nos jours. Tome 3 : Regards croisés de Jacques
Weber aux Indes savantes, coll. "Études sur l’Asie", 2021, 674 p. ISBN : 978-2-84654-564-8 Prix : 36 €.
Cet ouvrage fait suite au tome 1 : L’Inde entrevue et au tome 2 : Les comptoirs sous trois Républiques (1870-1963).
"Cet ouvrage est le troisième de quatre volumes, dont les deux premiers sont parus en 2019 et 2020. Le premier, intitulé « l’Inde entrevue », est consacré aux deux Compagnies, celle de Colbert et celle de Law, aux comptoirs et à leur commerce, à la politique de Dupleix et à la rivalité franco-britannique, qui se termine par la mainmise de l’East India Company et par l’éviction complète des intérêts français dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Au XIXe siècle, des officiers napoléoniens qui administrent le royaume sikh du Punjab et des missionnaires catholiques entretiennent une présence française dans un pays où la France ne joue plus aucun rôle. Elle végète dans ses misérables comptoirs jusqu’au Second Empire quand, grâce aux progrès du libre-échange au Royaume-Uni, grâce à l’essor de l’émigration indienne aux colonies à sucre, grâce à son industrie textile, Pondichéry connaît un spectaculaire renouveau. Le second volume traite de la politique d’assimilation de la Troisième République dans ses comptoirs, dont tous les habitants sont dès 1871 proclamés citoyens et électeurs sans distinction de couleur, de religion ni de caste. Imposée sans concertation préalable par le pouvoir central, cette politique qui se veut décentralisatrice produit des effets désastreux, conférant le pouvoir à un parti indien réactionnaire et anti-français, puis, à partir de 1906, à de véritables maffias politiques. Les effets de l’assimilation se font sentir jusqu’au dernier moment : héritière de sa devancière, la IVe République ne peut céder ses établissements à l’Inde de Nehru sans consulter leurs habitants qui sont des citoyens français. Or, le parti du Congrès ne veut pas d’un référendum. Le troisième et le quatrième volume sont consacrés aux regards et aux influences croisés. Les représentations de l’Inde en France, l’image et l’influence de la France en Inde, les perceptions du nationalisme indien en France et les relations bilatérales après l’indépendance de l’Union indienne jusqu’à nos jours. Le quatrième volume « Les relations bilatérales » est la suite du troisième et reprend la bibliographie et un index général."
JacquesWeber , ancien professeur d’histoire contemporaine à l’université de Nantes, grand spécialiste de l’Inde à laquelle il a consacré de nombreux ouvrages, et de l’histoire coloniale. Il a publié aux Indes savantes Les Relations entre l’Inde et la France depuis 1673, Littérature et histoire coloniale, Le Siècle d’Albion. L’Empire britannique au XIXe siècle, Les Élections législatives et sénatoriales outre-mer (1848-1981) avec L. Jalabert et B. Joly. -
Vient de paraître Des pays au crépuscule. Le moment de l’occupation coloniale (Sahara-Sahel) de Camille
Lefebvre chez FayardLe 22 avril 2021 à 15h45
Vient de paraître Des pays au crépuscule. Le moment de l’occupation coloniale (Sahara-Sahel) de Camille
Lefebvre chez Fayard, coll. "L’épreuve de l’histoire", 2021, 352 p. ISBN : 9782213718101 Prix : 24 € (existe aussi en version électronique).
"Camille Lefebvre nous immerge dans les premiers temps de la colonisation et redonne vie aux mondes qui s’enchevêtrent alors, pour nous aider à saisir comment s’est peu à peu construite la domination coloniale.
Au début du XXe siècle, quatre-vingts militaires français accompagnés de six cents tirailleurs envahissent deux puissantes villes du Sahara et du Sahel. La France, comme plusieurs autres pays européens, considère alors les territoires africains comme des espaces à s’approprier. Elle se substitue par la force aux gouvernements existants, au nom d’une supériorité civilisationnelle fondée sur le racisme.
Depuis le cœur de ces deux villes, grâce à une documentation exceptionnelle, Camille Lefebvre examine comment s’est imposée la domination coloniale. Militaires français, tirailleurs, mais aussi les sultans et leur cour, les lettrés et les savants de la région, sans oublier l’immense masse de la population, de statut servile ou libre, hommes et femmes : tous reprennent vie, dans l’épaisseur et la complexité de leurs relations. Leur histoire révèle la profondeur des mondes sociaux en présence ; elle retisse les fils épars et fragmentés des mondes enchevêtrés par la colonisation.
Les sociétés dans lesquelles nous vivons, en France comme au Niger, sont en partie issues des rapports de domination qui se sont alors noués ; s’intéresser à la complexité de ce moment nous donne des outils pour penser notre présent."
CamilleLefebvre (https://twitter.com/CamiLefebvre) est historienne, directrice de recherche au CNRS à l’Institut des mondes africains. Elle a reçu la médaille de bronze du CNRS en 2016 et dirige le projet européen ERC-Langarchiv .