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Vient de paraître La revanche des contextes. Des mésaventures en ingénierie sociale en Afrique et au-delà de Jean-Pierre
Olivier de Sardan chez KarthalaLe 22 avril 2021 à 15h33
Vient de paraître La revanche des contextes. Des mésaventures en ingénierie sociale en Afrique et au-delà de Jean-Pierre
Olivier de Sardan chez Karthala, coll. "Hommes et sociétés", 2021, 480 p. ISBN : 9782811123628 Prix : 30 €.
"Pourquoi les projets de développement, les interventions des ONG ou les politiques publiques nationales sont-ils tous soumis à d’importants écarts entre ce qui était prévu et ce qui se passe effectivement ? Cet ouvrage apporte une réponse documentée à ce « problème des écarts ».
Les politiques publiques standardisées, telles les politiques de développement omniprésentes en Afrique, méconnaissent les contextes dans lesquels elles sont mises en œuvre. Dans cette confrontation, les acteurs locaux jouent un rôle majeur. Les multiples stratégies de contournement des directives et protocoles officiels suivent des « normes pratiques » implicites ignorées des experts internationaux, mais que l’observation du terrain peut mettre en évidence. C’est un phénomène qui va au-delà du développement : tout se passe comme si l’Afrique révélait de façon paroxystique une revanche des contextes dont on peut trouver des exemples dans le monde entier.
Pour analyser ces processus, un dialogue est noué entre d’une part des données de terrain particulièrement riches, et d’autre part une vaste littérature en sciences sociales revisitée afin de mieux rendre compte des réalités observées.
Le diagnostic est structuré autour de quelques concepts clés : modèles voyageurs, normes pratiques, modes de gouvernance et logiques sociales. Tout entier consacré à une démarche analytique rigoureuse, sans complaisance et sans polémique, il se termine néanmoins par une prise de risque face à la redoutable question « que faire ? », en suggérant de mettre les normes pratiques au centre de toute intervention et de valoriser les « experts contextuels » aujourd’hui invisibles.
Ce livre constitue une contribution majeure à l’analyse des effets inattendus des politiques publiques."
Jean-PierreOlivier de Sardan est directeur de recherche émérite au CNRS, directeur d’études à l’EHESS, chercheur au LASDEL (Niger), responsable scientifique du master de socio-anthropologie de la santé à l’Université Abdou Moumouni (Niger). Deux de ses nombreux ouvrages sont devenus des références internationales : Anthropologie et développement (Karthala, 1995), et La rigueur du qualitatif (Académia, 2008). -
Vient de paraître L’économie de plantation aux Antilles françaises, XVIIIe siècle de Christian
Schnakenbourg chez L’HarmattanLe 22 avril 2021 à 15h13
Vient de paraître L’économie de plantation aux Antilles françaises, XVIIIe siècle de Christian
Schnakenbourg chez L’Harmattan, 2021, 362 p. ISBN : 9782343225098 Prix : 37 € (existe également en version électronique).
L’ouvrage fait partie de la sélection 2022 de sept ouvrages ayant concouru pour le Prix du livre d’histoire des Outre-Mer
"Projection du capitalisme marchand européen dans l’espace colonial atlantique, l’économie esclavagiste de plantation forme la base structurelle de la mise en valeur de la Caraïbe au XVIIIe siècle. Les Antilles françaises constituent de très loin la première zone américaine pour la production de « denrées » agricoles tropicales à destination de l’Europe. En réalité, cette croissance repose sur l’exploitation sans limite d’un peuple d’esclaves déportés d’Afrique, et soumis à un tel degré de violence et de souffrance que les naissances ne peuvent pas remplacer les morts. Il faut sans cesse « importer » de nouveaux captifs de plus en plus coûteux à obtenir pour accroître la production. C’est la contradiction fondamentale du système. A la fin de l’Ancien Régime, cette économie est en crise. Les coûts augmentent plus vite que les prix, les débouchés sont insuffisants, la rentabilité diminue, l’endettement augmente. La grande insurrection des esclaves domingois du 22 août 1791 mettra définitivement fin à ce moment essentiel de l’histoire des Antilles."
ChristianSchnakenbourg est professeur honoraire des Universités et membre du Laboratoire AIHP-GEODE de l’Université des Antilles. Cette publication constitue l’aboutissement d’une carrière de chercheur entièrement consacrées à l’histoire économique et sociale des Antilles.
Information diffusée sur la toujours tant précieuse liste de diffusion de la Société d’Histoire de la Guadeloupe (shg@wanadoo.fr) -
Vient de (re)paraître Le putsch d’Alger de Maurice
Vaïsse chez Odile JacobLe 21 avril 2021 à 16h36
Vient de (re)paraître Le putsch d’Alger de Maurice
Vaïsse chez Odile Jacob, coll. "Histoire", 1983, rééd. 2021, 336 p. ISBN : 9782738154958 Prix : 25,90 € (existe aussi en version électronique).
"J’ai le plaisir de vous signaler la nouvelle édition du Putsch de 1961, enquête commencée il y a 40 ans, renouvelée pour 2011, enrichie par de nouvelles archives et augmentée d’un épilogue pour le soixantième anniversaire. L’événement est bref : quatre jours, cinq nuits. Mais il renvoie à un temps plus long : celui de la crise entre l’armée et la nation, et celui de guerre d’Algérie et de ses conséquences." (Maurice Vaïsse).
"Radio-Alger, 22 avril 1961 : « Ici Radio-France. L’armée a pris le contrôle de l’Algérie et du Sahara… » C’est le début du putsch des généraux, et du récit palpitant qu’en fait dans ce livre Maurice Vaïsse. L’événement est bref : quatre jours, cinq nuits. Mais il renvoie à un temps plus long : celui de la crise qui couve dans l’armée et conduit à cet épisode saillant de la guerre d’Algérie, celui, aussi, de ses conséquences.
Après 1940, la distinction entre le militaire et le politique se brouille : la Seconde Guerre mondiale et les conflits de décolonisation inversent les rapports, à la suite de crises à répétition opposant l’armée à la nation, jusqu’au putsch. Pourquoi cet échec ? Quelles en sont les séquelles ? L’ambition de cet ouvrage est de prendre la mesure de l’événement et de le replacer dans l’histoire, française et internationale.
Maurice Vaïsse renouvelle ici une enquête inaugurée il y a quarante ans, cette fois avec la ressource d’archives alors inaccessibles. Il y a dans son livre les faits et la rigueur de l’analyse. On y perçoit aussi l’émotion d’un homme à qui l’Algérie n’est pas étrangère − il y est né et s’y trouvait en 1961 − et dont on sent la gorge nouée devant ce drame.
De documents en témoignages, il restitue la dimension humaine du putsch, constamment présente : dans l’attitude et les propos du général de Gaulle, les attentes des populations, les motivations et le comportement des officiers généraux − avec la dimension presque tragique du conflit des devoirs et des fidélités, et les désarrois de l’« honneur ».
Un livre de référence sur le putsch et sur de Gaulle."
MauriceVaïsse est professeur émérite d’histoire des relations internationales à Sciences Po. Il a dirigé, aux éditions Odile Jacob, Diplomatie française (2018).
Merci amical et chaleureux à notre collègue Hubert Bonin pour nous avoir signalé cette précieuse et (re)parution. -
Vient de paraître le n° 19 des Cahiers des Anneaux de la Mémoire sur le thème "Le droit au service des esclavages" sous la direction de Mathilde
Boucle-Bossard et de Jean-MarcMasseaut diffusé par KarthalaLe 21 avril 2021 à 15h27
Vient de paraître le n° 19 des Cahiers des Anneaux de la Mémoire sur le thème "Le droit au service des esclavages", sous la direction de Mathilde
Boucle-Bossard et de Jean-MarcMasseaut , 2021, 204 p. Revue diffusée par Karthala ISBN : 9782913921061 Prix : 26 € (existe également en version électronique).
"La mise au travail forcé sur le continent américain de travailleurs africains sous le statut d’esclaves inspira des réglementations juridiques sous forme d’une multitude de codes destinés à maintenir ces travailleurs sous la domination de leurs propriétaires, les maîtres. Ils furent aussi destinés à affirmer l’autorité des États européens sur l’organisation de sociétés coloniales mais aussi esclavagistes et devenant progressivement créoles, qui ont émergé aux Amériques à partir du XVe siècle, loin de l’Europe.
S’instruire du droit au service des esclavages permet de prendre la mesure de l’historicité d’un système de production qui n’a pas été inventé pour le « Nouveau Monde » des Amériques, mais exporté du « Vieux Monde » méditerranéen qui était déjà en lien avec les réseaux de traites d’esclaves de l’Afrique sub-saharienne depuis des siècles. Cet effort permet aussi de prendre la mesure de l’importance de la nouvelle économie agro-industrielle de l’époque pour la production de sucre notamment. Ce « progrès économique » de l’époque fut aussi fondateur de nouvelles sociétés que les administrations judiciaires sous l’autorité des États européens colonisateurs des Amériques se sont efforcées de gérer et de contrôler tant bien que mal dès leur origine. C’est aussi avec le droit que l’esclavage a été instauré et maintenu.
Enfin, la permanence des débats juridiques et des évolutions de la loi qui ont aussi duré des siècles, révèle toutes les questions humaines, sociales, économiques, philosophiques et morales qui ont émergé tout au long du développement de l’esclavage sur le continent américain jusqu’à son abolition.
La mise en esclavage de travailleurs africains déportés aux Amériques n’allait pas de soi, fussent-ils Noirs."
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Vient de paraître The Value of Disorder. Autonomy, Prosperity, and Plunder in the Chadian Sahara de Julien
Brachet et JudithScheele aux Cambridge University PressLe 21 avril 2021 à 14h58
Vient de paraître The Value of Disorder. Autonomy, Prosperity, and Plunder in the Chadian Sahara de Julien
Brachet et JudithScheele aux Cambridge University Press, coll. "African studies", 2019, 372 p. ISBN : 9781108449342 Prix : 24,99 £ (existe également en version électronique).
"Despite being central to the development of Saharan regional connectivity, northern Chad has been closed to researchers since the late 1960s and thus remains virtually unknown to scholarship. Based on long-term fieldwork, The Value of Disorder is an original and in-depth account of the area and its Tubu majority inhabitants. Julien Brachet and Judith Scheele examine trans-border connectivity and trade ; civil war and rebellion ; wealth creation and dispersal ; labour and gender relations ; and aspirations to moral autonomy in northern Chad from an internal point of view - a point of view that in turn participates in a dynamic process of regional interdependence. Vividly ethnographic, the book gives precedence to local categories of value, while asking broader questions about the nature of non-state regional political organisation. Questions that inform current political developments in the Sahara more widely, and have the potential to challenge key concepts in Saharan studies and the social sciences."
Julien is a Research Fellow at the Institut de Recherche pour le Développement, University of Paris 1 Panthéon-Sorbonne. He is the author of Migrations transsahariennes : Vers un désert cosmopolite et morcelé (2009).
JudithScheele is Directrice d’études at the Écoles des Hautes Études en Sciences Sociales. She is the author of Village Matters : Politics, Knowledge and Community in Kabylia (2009), and Smugglers and Saints of the Sahara : Regional Connectivity in the Twentieth Century (2012). -
Vient de paraître Congo. Un fleuve à la puissance contrariée de Roland
Pourtier aux éditions du CNRSLe 21 avril 2021 à 14h41
Vient de paraître Congo. Un fleuve à la puissance contrariée de Roland
Pourtier aux éditions du CNRS, 2021, 272 p. ISBN : 9782271122490 Prix : 23 € (existe aussi en version électronique)."Fleuve le plus puissant au monde après l’Amazonie, le Congo draine un immense bassin partagé entre neuf États. Il a donné son nom à deux d’entre eux. Au cœur d’une histoire tumultueuse qui mit en contact les sociétés d’Afrique équatoriale et l’Europe, soumis à une exploitation coloniale brutale, il n’a cessé d’être convoité pour ses richesses naturelles. « Potentiellement » riches, les pays riverains du grand fleuve comptent en réalité parmi les plus pauvres du monde.
Ce paradoxe de la puissance contrariée, tant par la nature qui a coupé le fleuve de son ouverture atlantique que par le cours d’une histoire souvent chaotique, constitue le fil conducteur d’un voyage fascinant aux pays du Congo. L’auteur les a parcourus durant trois décennies. Il en montre les mutations comme les freins au développement, et interroge les promesses de l’or blanc, de l’or vert, de l’or bleu. Il livre en six tableaux le fruit d’une réflexion sans tabou, murie au carrefour de la géohistoire, de l’anthropologie économique, de la politique, de la culture et des arts. Cet essai de géographie globale propose des clés essentielles pour comprendre la complexité du bassin du Congo dans son rapport au monde."
RolandPourtier , géographe, professeur honoraire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a consacré l’essentiel de ses recherches aux pays du bassin du Congo. -
Premier café virtuel AHCESR/APHG avec Didier Gondola autour de Matswa vivant (5 mai 2021)
Le 21 avril 2021 à 10h02
Premier café virtuel AHCESR/APHG
Avec Didier Gondola
Autour de Matswa vivant
Mercredi 5 mai 2021 à 19 heures
"Nous sommes heureux de vous inviter au premier café virtuel entre l’APHG (Association des professeurs d’histoire-géographie) et l’AHCESR autour d’historiennes et d’historiens et de leurs récentes publications.
Celui-ci se tiendra en ligne sur zoom le mercredi 5 mai prochain à 19h avec une présentation et une série de questions/réponses.
L’historien Didier Gondola de l’Indiana University présentera son ouvrage Matswa vivant. Anticolonialisme et citoyenneté en Afrique-Équatoriale française paru très récemment aux Éditions de la Sorbonne."
Les inscriptions se font à cette adresse en indiquant ses noms, prénoms et établissement de rattachement : inscriptionsAHCESR@gmail.com
Via Lancelot Arzel (https://twitter.com/LancelotArzel) et Karine Ramondy (https://twitter.com/KRamondy) dans la liste de diffusion de l’AHCESR (https://twitter.com/ahcesr) et Joëlle Alazard (https://twitter.com/AlazardJ) pour l’APHG (https://twitter.com/APHG_National). -
Vient de paraître Corps noirs et médecins blancs. La fabrique du préjugé racial, XIXe-XXe siècles de Delphine
Peiretti-Courtis à La DécouverteLe 21 avril 2021 à 09h38
Vient de paraître Corps noirs et médecins blancs. La fabrique du préjugé racial, XIXe-XXe siècles de Delphine
Peiretti-Courtis à La Découverte, coll. "Sciences humaines", 2021, 354 p. ISBN : 9782348045011 Prix : 22 € (existe également en version numérique).
"Pour lutter contre les stéréotypes racistes qui perdurent à l’égard des femmes et des hommes noirs dans la société française, il faut revenir à leurs origines. De la fin du XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XXe, la littérature médicale a élevé au rang de vérité scientifique les préjugés raciaux sur les corps noirs : infériorité intellectuelle, résistance physique, prédominance des émotions ou encore hypersexualité.
L’ouvrage de Delphine Peiretti-Courtis constitue une première enquête approfondie sur la façon dont fut traitée cette question dans les écrits spécialisés de la période : dictionnaires et traités médicaux, monographies sur les races humaines, rapports de missions coloniales. Elle documente ainsi l’apparition dans les sciences médicales françaises des théories raciales appliquées aux populations africaines, puis leur développement avant leur déclin. Elle éclaire les processus de racialisation du corps, du genre et de la sexualité des peuples d’Afrique. Dans une société où la science se substitue progressivement à la religion comme source du savoir, le schéma racialiste élaboré par les savants est ensuite conforté par le pouvoir politique pour servir le projet colonial : le corps devient un outil de la colonisation.
En mettant en lumière les mécanismes de formation des stéréotypes ainsi que leur contestation progressive, cet ouvrage permet de comprendre comment les préjugés sont devenus des « savoirs » scientifiques, ancrés durablement dans les esprits, même après leur invalidation complète."
DelphinePeiretti-Courtis , agrégée et docteure en histoire, est enseignante à l’université d’Aix-Marseille et membre du laboratoire TELEMMe. -
Vient de paraître Le sport à La Réunion XIXe-XXIe siècles. Pouvoirs, réseaux, identités d’Évelyne
Combeau-Mari aux Presses Universitaires IndiaocéaniquesLe 21 avril 2021 à 09h19
Vient de paraître Le sport à La Réunion XIXe-XXIe siècles. Pouvoirs, réseaux, identités d’Évelyne
Combeau-Mari aux Presses Universitaires Indiaocéaniques, 2020, 324 p. ISBN : 9-782490-596423 Prix : 16 € (existe également en version numérique).
"Cet ouvrage qui recouvre une vingtaine d’années d’analyses et d’approfondissements souhaite, à l’aune de cette dynamique de recherches, produire une nouvelle synthèse sur l’histoire du sport à La Réunion. Il se compose d’approches ou de réflexions qui ont pu être élaborées dans le cadre de colloques ou de congrès nationaux et internationaux et qui prolongent notre thèse initiale. L’île de La Réunion est singulière par sa position géographique, par sa population, par son histoire. « Vieille colonie française », le territoire accède pleinement à la République en devenant « département d’outremer » par la loi du 19 mars 1946. Le questionnement, centré sur le sport comme objet de recherche, permet de mettre en évidence d’une manière particulièrement éclairante les résistances, les difficultés, les déceptions mais aussi les attentes, les espoirs et les réalisations de cette entreprise d’intégration et d’acculturation. Autour d’une trame chronologique, qui débute par la greffe du sport anglo-saxon dans les îles Mascareignes à la fin du XIXe siècle, l’ouvrage parcourt le XXe siècle pour aborder des pratiques sportives très actuelles relevant de l’histoire du temps présent. Ainsi, au regard de notre problématique majeure – la place des activités physiques dans les processus de colonisation et de décolonisation – le sport peut être observé comme pratique sociale, comme institution dans le champ politique, comme événement ou compétition, comme espace de revendications identitaires, comme moyen de formation et d’éducation, comme champ d’acteurs, sportifs et dirigeants, comme loisir associé au tourisme, ou bien encore comme argument du discours éducatif, social, politique… L’étude illustre trois thématiques majeures qui traversent l’histoire de La Réunion : celle du, des pouvoirs, celle des réseaux et enfin celle de l’identité.
Parmi les nombreuses pistes qui s’ouvrent aux chercheurs dans le domaine fécond de l’histoire culturelle, cet essai appréhende quelques clés de lecture des fonctions du sport dans nos sociétés contemporaines."
ÉvelyneCombeau-Mari , professeure en histoire contemporaine, enseigne à l’Université de La Réunion. Ses recherches réalisées dans le cadre du CRESOI (Centre de recherches et d’études sur les sociétés de l’océan Indien) portent sur l’histoire culturelle des sociétés de l’océan Indien dans les contextes de colonisation et décolonisation aux XIXe et XXe siècles. -
Vient de paraître L’Alligator : l’odyssée d’un navire négrier havrais au temps de la Révolution de Saint-Domingue (1789-1792) de Tom-Hugo
Couvet chez Maisonneuve & Larose-Hémisphères éditionsLe 16 avril 2021 à 16h59
Vient de paraître L’Alligator : l’odyssée d’un navire négrier havrais au temps de la Révolution de Saint-Domingue (1789-1792) de Tom-Hugo
Couvet chez Maisonneuve & Larose-Hémisphères éditions, coll. "Mers & Empires", 2021, 272 p., dont 10 pages de documents en couleurs ISBN : 978-2-37701-089-9 Prix : 24 €.
Préface d’ÉricSaunier .
"Issu d’une recherche fondée sur le croisement des apports d’un riche fonds d’archives (le fonds Boivin-Colombel) et d’une base de données sur les marins embarqués sur les navires négriers havrais, cet ouvrage propose au lecteur de suivre au jour le jour les deux expéditions en traite de l’Alligator, navire négrier havrais armé par Jacques Robert Colombel, en pleine Révolution, entre le 27 juillet 1789 et le 18 mai 1792.
La vie à bord d’un navire négrier, depuis le port du Havre qui était devenu le second port négrier français en 1789 jusqu’à Port-au-Prince en passant par l’escale africaine, se situe au cœur de cette étude, dans le prolongement des travaux de Marcus Rediker. Mais elle est aussi, à travers le cas de Jacques Robert Colombel, une approche précise des stratégies commerciales mises en place, du moment d’entrée dans le commerce triangulaire à la constitution du réseau d’affaires, par le groupe de ces négriers qui venaient de « la filière démocratique » et s’engagèrent dans la traite après la Guerre d’Indépendance des États-Unis (1775-1783).
Approche d’histoire par le bas en raison de l’attention portée à la vie du navire négrier et aux pratiques d’un armateur en traite « ordinaire », l’ouvrage l’est enfin dans l’étude prosopographique minutieuse des 65 « forçats de la mer » embarqués sur l’Alligator, au sujet desquels l’historiographie rappelle la nécessité de resituer la place du voyage en traite dans les parcours professionnels et dans l’évolution des comportements sociaux."
Tom-HugoCouvet (https://twitter.com/THCouvet/) est l’auteur d’un mémoire soutenu à l’Université Le Havre Normandie en 2019, prix Amiral Daveluy 2020 (catégorie Mémoire en Sciences humaines).
Préface d’ÉricSaunier , directeur de la recherche, maître de conférences à l’Université Le Havre Normandie, membre du conseil scientifique de la Fondation de la Mémoire de l’esclavage.
Nous tenons à remercier chaleureusement pour la diffusion des documents et à féliciter Tom-Hugo Couvet pour cette précieuse publication.