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Vient de paraître Matswa vivant. Anticolonialisme et citoyenneté en Afrique-Équatoriale française de Didier
Gondola aux Éditions de la SorbonneLe 16 avril 2021 à 16h07
Vient de paraître Matswa vivant. Anticolonialisme et citoyenneté en Afrique-Équatoriale française de Didier
Gondola aux Éditions de la Sorbonne, coll. "Internationale", 2021, 440 p. ISBN : 979-10-351-0604-1 Prix : 40 €.
"Partir sur les traces de Matswa, dans l’entre-deux-guerres, c’est illuminer l’itinéraire d’un acteur à la fois mystérieux et méconnu, pourtant incontournable si l’on veut saisir les contours de la fronde contre l’ordre colonial qui se dessine aux quatre coins de l’Hexagone à partir des années 1920. Utilisant la quête de la citoyenneté française comme un fil d’Ariane, l’auteur fait cheminer le lecteur dans le dédale de la lutte anticoloniale, des cafés de la Ville-Lumière, aux Quatre Communes côtières du Sénégal, aux villages frondeurs du Moyen-Congo et aux camps de détention du Sahel tchadien. À son parcours militant audacieux se double un destin posthume qui occupe une place disproportionnée dans l’imaginaire collectif des Congolais. C’est une vie créée de toutes pièces, une vie de légende dans laquelle Matswa apparaît affublé d’oripeaux prométhéens. Cette biographie de Matswa s’attelle justement, en recourant à une pléthore de sources, à faire la part entre l’univers des croyances et l’ordre des connaissances."
DidierGondola , docteur en histoire de l’Afrique de l’université Paris 7-Denis Diderot, est professeur d’histoire de l’Afrique et des études afro-américaines à Indiana University, aux États-Unis. Spécialiste d’histoire sociale, il est l’auteur de plusieurs articles sur les cultures populaires, notamment les imaginaires, la mode et la musique en Afrique centrale et sa diaspora. Son dernier ouvrage est paru à Indiana University Press (Tropical Cowboys : Westerns, Violence, and Masculinity in Kinshasa, 2016). -
Un nouveau rendez-vous : ’La Lettre des ANOM’
Le 16 avril 2021 à 15h51
Un nouveau rendez-vous :
’La Lettre des ANOM’
Archives nationales d’Outre-Mer
Avril 2021
Chaque trimestre, les Archives nationales d’outre-mer (ANOM) vous propose un nouveau rendez-vous : la Lettre d’information des ANOM. Dans ce premier numéro, découvrez les coulisses des ANOM : la programmation, l’actualité, les nouvelles entrées, les métiers… et bien plus encore !
"Je me réjouis de la parution de la première lettre d’information externe des ANOM. En ces temps de contraintes, les ANOM continuent d’assurer leurs missions. La salle de lecture est ouverte avec une jauge à 15 et des horaires plus restreints, mais les lecteurs sont au rendez-vous. Ce début d’année a vu la signature d’une convention cadre avec Aix-Marseille université qui permettra de renforcer les relations avec les différents laboratoires de recherche comme l’IREMAM (Institut de recherches et d’études sur les Mondes Arabes et Musulmans) ou l’IrAsia (Institut de recherches asiatiques). Plusieurs chantiers ont été lancés : reconditionnement de quatre kilomètres de fonds d’archives, rétro-conversion des instruments de
recherche existants uniquement sous forme papier en salle de lecture, afin de les mettre en ligne. Deux publications paraîtront d’ici la fin de l’ année : l’ une sur le bagne en juin : « Écrire pour survivre. Lettres du bagnard Arthur Roques, Guyane 1902-1918 », et l’autre sur les camps de regroupement en Algérie, à la fin de l’année. A découvrir également : un très beau guide sur les ANOM aux Éditions Archives et Culture.
Bonne lecture"
Isabelle Dion
directrice des ANOM
Pour s’abonner à La lettre des ANOM, c’est ici :
anom.aix@culture.gouv.fr -
Vient de paraître The Business of Development in Post-Colonial Africa sous la direction de Véronique
Dimier et SarahStockwell chez Palgrave MacmillanLe 16 avril 2021 à 15h03
Vient de paraître The Business of Development in Post-Colonial Africa sous la direction de Véronique
Dimier et SarahStockwell chez Palgrave Macmillan, coll. "Cambridge Imperial and Post-Colonial Studies", 2020, XV-360 p. ISBN : 978-3-030-51105-0 Prix : 103,99 € (existe aussi en version électronique).
Cet ouvrage est issu du Colloque ’Business, decolonization and development’, organisé par le laboratoire SAGE (Palais Universitaire de Strasbourg, Jeudi 13 et vendredi 14 octobre 2016).
"This collection brings together a range of case studies by both established and early career scholars to consider the nexus between business and development in post-colonial Africa. A number of contributors examine the involvement of European companies (most notably those of former colonial powers) in development in various African states at the end of empire and in the early post-colonial era. They explore how businesses were not just challenged by the new international landscape but benefited from the opportunities it offered, particularly those provided by development aid. Other contributors focus on the development agencies of the departing colonial powers to consider how far these served to promote the interests of European companies. Together these case studies constitute an important contribution to our understanding of both business and development in post-colonial Africa, redressing an imbalance in existing histories of both business and development which focus predominantly on the colonial period. This volume breaks new ground as one of the very first to bring the study of foreign companies and development aid into the same frame of analysis."
VéroniqueDimier is Professor at the Free University of Brussels, Belgium. She held the Chaire Gutenberg in 2015 at SAGE, the Research Centre on Society, Stakeholders and Government in Europe, at the University of Strasbourg. She has worked extensively on French and British colonial administrations and on the second career of French colonial officials, most notably in the development field. She is the author of Le Gouvernement des Colonies, Regards Croisés Franco-Britanniques (2004), and The Invention of a European Development Bureaucracy : Recycling Empire (2014).
SarahStockwell is Professor of Imperial and Commonwealth History at King’s College London, UK. Her research focuses on the history of British decolonisation, especially in Africa. Her publications include The Business of Decolonization. British Business Strategies in the Gold Coast (2000), The British End of the British Empire (2018), and, as editor, The British Empire. Themes and Perspectives (2007) and, with L.J. Butler, The Wind of Change : Harold Macmillan and British Decolonization (2013).
Nous tenons à remercier amicalement et chaleureusement notre collègue Jacques Frémeaux pour nous avoir signalé cet ouvrage précieux et utile ! -
Vient de paraître en poche Histoire des coureurs de bois. Amérique du Nord 1600-1840 de Gilles
Havard chez PerrinLe 16 avril 2021 à 07h53
Vient de paraître en poche Histoire des coureurs de bois. Amérique du Nord 1600-1840 de Gilles
Havard chez Perrin, coll. "Tempus", 2021, 1230 p. ISBN : 9782262088125 Prix : 16 €.
Ouvrage paru initialement en 2016 aux Indes savantes.
"« Coureurs de bois, voyageurs, traiteurs, hommes du Nord, mangeurs de lard, hommes libres, chasseurs des montagnes » : ces appellations pittoresques témoignent d’une Amérique oubliée, celle d’avant la conquête de l’Ouest. D’origine européenne, les hommes qu’on désignait ainsi sillonnaient le Nouveau Monde en quête de fourrures, séjournant et parfois hivernant parmi les Amérindiens ; ils formaient des sociabilités itinérantes et masculines, étroitement associées aux communautés autochtones. Restituer leurs circulations, c’est repenser la construction des sociétés coloniales dans leur rapport à l’espace, à l’ordre et à l’altérité, et mettre au jour des expériences singulières de la masculinité, comme d’une certaine forme de liberté. Le lecteur est ainsi convié au dévoilement d’une aventure interculturelle intense et méconnue, longue pourtant de deux siècles et qui s’est jouée sur tout un continent."
GillesHavard , agrégé d’histoire, est directeur de recherche au CNRS et directeur du CENA, spécialiste de l’histoire de la Nouvelle France. Il est également l’auteur récent de L’Amérique fantôme. Les aventuriers francophones du Nouveau Monde (2019). -
Vient de paraître De la Nouvelle-Néerlande à New York. La naissance d’une société esclavagiste (1624-1712) d’Anne-Claire
Faucquez aux Indes savantesLe 16 avril 2021 à 07h31
Vient de paraître De la Nouvelle-Néerlande à New York. La naissance d’une société esclavagiste (1624-1712) d’Anne-Claire
Faucquez aux Indes savantes, coll. "Americana", 2021, 485 p. ISBN : 978-2-84654-569-3 Prix : 36 €."L’histoire de la colonie de New York ne peut être dissociée de celle de l’esclavage. En effet, l’esclavage fut implanté dès l’arrivée des premiers colons néerlandais en 1624 et se développa parallèlement à la colonie, s’étendant dans les régions rurales autour de l’île de Manhattan et s’ancrant à tous les niveaux de cette jeune société coloniale. Si le statut de l’esclave n’était pas encore véritablement codifié à l’époque néerlandaise, il le fut progressivement après la conquête anglaise de 1664 jusqu’en 1712, date de la première révolte d’esclaves sur le continent nord-américain. Ce cadre législatif qui liait indéfectiblement le statut servile à la couleur de peau façonna les mentalités et renforça les préjugés raciaux que les colons avaient hérités de la Renaissance. Or, la rigidité de ce cadre ne put se conformer parfaitement à la réalité de l’environnement new-yorkais qui réclamait des esclaves une grande mobilité et une certaine autonomie et qui tolérait, depuis la période néerlandaise, la présence d’une communauté de Noirs libres, laquelle permit de conforter les esclaves dans leur volonté de s’affirmer culturellement et de résister à leur condition. Ainsi l’esclavage fut loin d’être cette « institution particulière » chère au Sud mais était répandu sur l’ensemble du territoire américain depuis ses origines."
Anne-ClaireFaucquez est maîtresse de conférence en histoire et civilisation des États-Unis à l’université Paris 8. Elle s’intéresse à l’histoire coloniale américaine, l’histoire de la région du « nord » et plus particulièrement de New York. Son travail sur l’esclavage englobe également une réflexion sur l’historiographie et la mémorialisation de l’esclavage dans les musées, les monuments et l’art contemporain. -
Vient de paraître Les Révoltes indiennes. Amériques, XVIe-XXIe siècle sous la direction de Christophe
Giudicelli et GillesHavard aux Indes savantesLe 16 avril 2021 à 07h12
Vient de paraître Les Révoltes indiennes. Amériques, XVIe-XXIe siècle sous la direction de Christophe
Giudicelli et GillesHavard aux Indes savantes, coll. "Americana", 2021, 360 p. ISBN : 978-2-84654-559-4 Prix : 28 €.
Actes du colloque "Des « révoltes indiennes » aux « émeutes autochtones ». Sociétés amérindiennes, autonomie et criminalisation des conflits (Amériques, XVIe-XXIe)" organisé par Mondes américains, Centre de recherches sur les mondes américains - CERMA, Centre d’études nord-américaines - CENA les 9 et 10 mars 2017 à Rennes.
"Révolte indienne… À cette évocation, plusieurs images hétéroclites viennent immédiatement à l’esprit : la photographie du chef apache Geronimo posant avec son fusil en 1887, une image en gloire du grand leader néo-inca Tupac Amaru II dans un manuel d’Histoire du Pérou, ou le passe-montagne du sous-commandant Marcos et des insurgés mayas du Chiapas en 1994. Les mouvements recouverts par de telles images ont pourtant peu à voir les uns avec les autres. Ce livre vise à déjouer le piège des mots : l’accusation de « révolte » ou de « rébellion » était le plus souvent une arme rhétorique du pouvoir destinée à disqualifier et à niveler en le criminalisant tout mouvement de contestation de l’ordre colonial. Les textes réunis dans ce volume, qui confrontent les Amériques espagnole et française du XVIe siècle à nos jours, cherchent au contraire à restituer les logiques politiques des principaux intéressés. Ils visent en quelque sorte à rendre la parole aux « révoltés » pour reconstruire chacun des soulèvements, des guerres, des insurrections ou des résistances, masqués par une catégorie trop vague et surdéterminée."
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Vient de paraître India and the World. A History of Connections, c. 1750–2000 de Claude
Markovits aux Cambridge University PressLe 14 avril 2021 à 20h09
Vient de paraître India and the World. A History of Connections, c. 1750–2000 de Claude
Markovits aux Cambridge University Press, 2021, 304 p. ISBN : 9781316637456 Prix : 19,99 £ (existe aussi en version électronique).
"In this pioneering history of modern India, Claude Markovits offers a new interpretation of events of world importance, focusing on the multiplicity of connections between India and the world. Beginning with an examination of India’s evolving role in the world economy, he deals successively with the movement of people out of and into India, the role played by Indian soldiers in a series of conflicts from the mid-eighteenth to the late twentieth century, the place of India in the global circulation of ideas and cultural productions and the relationships established between Indians and others both abroad and at home. Challenging dominant state-centred histories by focusing on the lived experiences of people, Markovits demonstrates that the multiple connections established between India and other lands did not necessarily result in mutual knowledge, but were often marked by misunderstanding."
ClaudeMarkovits is Senior Research Fellow Emeritus at the Centre National de la Recherche Scientifique. -
Vient de paraître Le vodou, le prêtre et l’ethnologue. Retour sur la polémique Joseph Foisset / Jacques Roumain (Haïti, 1942) de Lewis A.
Clorméus chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditionsLe 13 avril 2021 à 15h49
Vient de paraître Le vodou, le prêtre et l’ethnologue. Retour sur la polémique Joseph Foisset / Jacques Roumain (Haïti, 1942) de Lewis A.
Clorméus chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions, 2020, 168 p. ISBN : 978-2-37701-077-6 Prix : 20 €.
"Dès la signature entre le Saint-Siège et la République d’Haïti, en 1860, de la Convention (ou Concordat), le clergé catholique y entame une lutte sans merci contre le protestantisme et surtout le vodou, qu’elle considère comme une superstition. Elle va mener à Haïti trois « campagnes antisuperstitieuses », dont la première débute en 1896.
A partir de1939, la troisième campagne bat son plein. Un tel événement survient alors que triomphe l’indigénisme dans la littérature et les arts, et que la législation contre les pratiques dites superstitieuses s’est renforcée en 1935. La croisade catholique divise le pays et finit par motiver le gouvernement à y mettre brusquement fin en 1942. C’est dans ce contexte qu’une polémique éclate entre l’intellectuel marxiste haïtien Jacques Roumain, directeur du Bureau d’Ethnologie d’Haïti, et le spiritain Joseph Foisset, né en Alsace, qui s’est fait connaître par ses écrits tranchants contre l’école durkheimienne d’ethnologie et le marxisme. Les échanges sont très suivis et abordent différentes questions religieuses.
Or, quelques décennies plus tard, bien que cette polémique soit restée célèbre, seuls les écrits de Roumain bénéficient d’une certaine médiatisation. Aucun ouvrage ne reprend ni n’analyse l’intégralité des échanges entre les deux intellectuels. Le présent travail se propose de resituer le cadre sociohistorique de cette polémique et d’en déterminer les enjeux.
Et, pour la première fois, il permet au lecteur de suivre intégralement l’évolution des échanges entre les deux penseurs."
Lewis AmpiduClorméus est docteur en sociologie. Enseignant à l’Université d’État d’Haïti (UEH), il est aussi, notamment, chercheur associé au Centre d’études en sciences sociales du religieux (CéSor) de l’EHESS. Il s’intéresse surtout aux relations entre l’État et les religions en Haïti, à la gestion du patrimoine culturel et à l’histoire intellectuelle. Parmi ses plus récentes publications : Le Vodou haïtien. Entre mythes et constructions savantes (Riveneuve Éd., Paris, 2015) et Duverneau Trouillot et le vodou. Réflexions d’un intellectuel haïtien du XIXe siècle (Éd. du CIDIHCA, Québec, 2016). -
Brèves de réseaux en histoire coloniale, impériale & ultramarine - n° 4 - avril 2021 - ...
Le 13 avril 2021 à 14h37
Décès de Jacques Valette (1929-2021)
Chantal Metzger nous apprend la triste nouvelle de la disparition hier, lundi 12 avril 2021, de notre collègue Jacques Valette (1929-2021) : "l’histoire de la colonisation et de la décolonisation vient de perdre hier en la personne de Jacques Valette un de ses spécialistes".
En première intention, on pourra se référer à la fiche de membre de Jacques Valette à l’Académie des Sciences d’Outre-Mer (membre depuis 1978) : https://www.academieoutremer.fr/academiciens/?aId=164&tId=L
Décès d’Hubert Gerbeau (1937-2021)
Nathalie Rezzi nous apprend la triste nouvelle de la disparition le 3 avril 2021 de notre collègue Hubert Gerbeau, "grand spécialiste de l’histoire de la Réunion et de l’esclavage".
En première intention, on pourra se référer à l’article web de ’Réunion La 1ère’ : https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/disparition-d-hubert-gerbeau-pionnier-des-recherches-sur-l-esclavage-a-la-reunion-976162.html
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Journée d’études CRHIA "Produire du café dans les colonies françaises (XVIIIe - XIXe siècles)" (en visio, 15 avril 2021)
Le 12 avril 2021 à 16h03
Journée d’études
’Produire du café dans les colonies françaises
(XVIIIe - XIXe siècles)’
Organisée par Bernard Michon,
Le CRHIA et l’Université de Nantes
En visioconférence
Jeudi 15 avril de 9h30 à 17 heures.
Inscription obligatoire avant le 13 avril (12h) :
https://bit.ly/2P3f6rS
Bernard MICHON, Maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Nantes - CRHIA, vous invite à la journée d’études sur le thème :
Produire du café dans les colonies françaises (XVIIIe - XIXe siècles)
"Comme l’a bien résumé l’historien Pierre Pluchon dans son Histoire de la colonisation française (1991), « le café est avec le coton la dernière culture en grand que les colons entreprirent ». Les habitations caféières s’implantent dans les Mascareignes et aux Petites Antilles pendant la première moitié du XVIIIe siècle, tandis qu’à Saint-Domingue elles se développent vigoureusement après la guerre de Sept Ans (1756-1763), pour atteindre leur apogée après la guerre d’Indépendance américaine (1775-1783). La hausse des arrivées du café en France métropolitaine est spectaculaire, à tel point qu’en 1788, ce produit talonne les sucres au sein du commerce antillais.
Toutefois, force est de constater que la production du café n’a pas suscité le même engouement que celle du sucre de canne dans les recherches historiques, la primauté de ce dernier et son lien étroit avec l’essor du système esclavagiste et son corollaire, le recours massif à la traite des Noirs, expliquant en partie cette situation. Malgré tout, le café, après le tabac et la canne à sucre, est régulièrement évoqué dans les travaux sur les colonies et les plantations, mais parmi les « cultures secondaires », avec le coton et le cacao.
Cette journée d’études, consacrée à la production de café, vise à revenir sur les conditions de l’introduction de cette plante dans les colonies françaises, à étudier l’organisation de sa production et son essor face aux autres cultures. Les approches comparatives et la mise en évidence d’éventuelles spécificités seront au cœur de la démarche."
Programme :
9h30 - 10h00 : Présentation du projet de recherche et la première journée d’études
Bernard MICHON, Maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Nantes - CRHIA
La croissance de la production caféière dans les colonies françaises
Modérateur : Guy SAUPIN
Professeur émérite en histoire moderne - Université de Nantes - CRHIA
10h00 - 10h45 : Saint-Domingue au XVIIIe siècle : le café à la conquête des mornes
Philippe HRODEJ - Maître de conférences en histoire moderne - Université de Bretagne Sud-Lorient - Temos
10h45 - 11h30 : Café et sucre aux Antilles à la fin de l’Ancien Régime : une approche comparative
Christian SCHNAKENBOURG - Professeur émérite - Université d’Amiens - Laboratoire AIHP/GEODE
11h30 - 12h15 : Sucre et/ou café dans la Plantation ? L’exemple d’une plantation havraise en Guadeloupe au début du XIXe siècle
Éric SAUNIER - Maître de conférences en histoire moderne - Université Le Havre Normandie - HISTEMÉ
12h15 - 13h45 : Déjeuner
L’introduction du café dans les colonies françaises : les exemples de Bourbon/La Réunion et de la Martinique
Modérateur : Éric SCHNAKENBOURG
Professeur en histoire moderne - Université de Nantes - CRHIA
13h45 - 14h30 : Tentative d’étude comparée de la genèse de la culture du café à Bourbon et à la Martinique
Marie HARDY-SEGUETTE - Docteure en histoire - Université des Antilles - Laboratoire AIHP/GEODE
14h30 - 15h15 : Splendeur et déclin de la culture caféière à l’île de La Réunion, XVIIIe-XIXe siècles
Virginie CHAILLOU-ATROUS - Docteure en histoire - Université de Nantes - CRHIA
15h15 - 15h30 : Pause
Réflexions sur le milieu des planteurs de café
15h30 - 16h15 : Les planteurs de café en Guadeloupe : naissance et déclin d’une classe moyenne
Frédéric REGENT - Maître de conférences HDR en histoire moderne - Université Paris I Panthéon-Sorbonne - IHMC - IHRF
16h15 - 17h00 : De la plantation vécue à l’indemnité perçue : le café du planteur de Saintonge-Angoumois, entre horizon, réseau et héritage (1771-1841)
Jean-Christophe TEMDAOUI - Docteur en histoire - Université de Poitiers - Criham
Inscription obligatoire avant le 13 avril (12h) :
https://bit.ly/2P3f6rS
Nous tenons à remercier chaleureusement Bernard Michon pour nous avoir signalé cette précieuse journée d’étude.