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Prix de thèse 2020 de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
Le 31 janvier 2020 à 09h17
Prix de thèse 2020
de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
Le dépôt de candidature est le 8 février 2020 au plus tard.
Depuis 2005, un prix récompense une thèse en sciences sociales et humaines portant sur l’histoire de la traite, de l’esclavage et des abolitions à l’époque coloniale ou sur ses conséquences dans le monde actuel. Créé par le Comité national pour la mémoire de l’esclavage, ce prix est aujourd’hui attribué par la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage, sur décision d’un jury composé au sein du Conseil scientifique de la Fondation.
Ce prix récompense une thèse en sciences humaines et sociales soutenue en langue française avant le 31 décembre 2019, portant sur l’histoire de la traite, de l’esclavage et des abolitions à l’époque coloniale ou sur ses conséquences dans le monde actuel.
Contact :
recherche@fondationesclavage.org
www.memoire-esclavage.org
Source de l’information :
http://gip-mmeta.org/actu/participer-au-prix-de-these-2020-de-la-fondation/
Information précieuse diffusée par Dominique Taffin, directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. -
Programme des séances 2019-2020 de l’APECE - Association pour l’étude de la colonisation européenne (1750-1850)
Le 30 janvier 2020 à 22h26
Séance du samedi 8 février 2020, à 14h30 :
L’art et la race
Avec Anne Lafont
Présentation de la séance
Pour accéder à la Sorbonne et assister à la séance du Samedi 8 février2020, 14 h 30 (Sorbonne, salle Marc Bloch), il est conseillé de se munir d’une pièce d’identité.
Programme 2019-2020 de l’APECE :
Détail des séances passées et à venir :
– Samedi 12 octobre 2019 :
14 h : AG de l’APECE
14H30 Michel Erpelding, Le droit international antiesclavagiste des « nations civilisées » (1815-1945). (Salle Marc Bloch)
Affiche de la séancePrésentation de l’AG et de la séance
– Samedi 16 novembre 2019 :
Anne Ulrich-Girollet, Victor Schoelcher, républicain et franc-maçon. (Amphi Turgot, hall de la bibliothèque)
Affiche de la séance
– Samedi 7 décembre 2019 :
Bertrand Van Ruymbeke, Pouvoirs et contestations dans les colonies de l’Amérique britannique continentale (1640-1783). (Amphi Lefebvre, escalier R, galerie Dumas, 14 rue Cujas)
– Vendredi 24 et samedi 25 janvier 2020 :
Colloque race et sang depuis l’Ancien Régime, France et Outre-mer.
(Saint-Ouen [conseil régional d’Île-de-France] et salle 1 du Centre Panthéon [université Paris 1, 12 place du Panthéon])
– Samedi 8 février 2020 :
Anne Lafont, L’art et la race.
(salle Marc Bloch)
Présentation de la séance
– Samedi 14 mars 2020 :
Kouakou Bi Kakou (traite européo-africaine), Raphaël Thiébaut (traite dans l’océan Indien), Hayri Ozkoray (traite ottomane) :
Table ronde sur la traite des esclaves. (Amphi Richelieu)
– Samedi 25 avril 2020 :
Lionel Trani, Esclaves empoisonneurs.
(Amphi IIA, 12 place du Panthéon)
– Samedi 6 juin 2020 :
Virginie Adane, De la Nouvelle Amsterdam à New York
(Salle Marc Bloch. La conférence sera précédée de l’assemblée générale annuelle)
Informations complémentaires :
On trouvera ci-dessous un document de grand intérêt concernant les activités de l’APECE, le résumé des séances de l’APECE : juin 1995-juin 2018 :
Source de l’information :
Lettre de diffusion de l’APECE, rédigée par Thierry Roquincourt
https://apece1750-1850.blog4ever.com/
https://apece1750-1850.blog4ever.com/resumes-des-seances-1995-juin2018
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’La voix de Madeleine’, un événement proposé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, le musée du Louvre et le groupe La Poste (Louvre, 4 février 2020)
Le 30 janvier 2020 à 21h47
’La voix de Madeleine’
Un événement proposé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage,
le musée du Louvre et le groupe La Poste
Au Louvre
Auditorium du Musée du Louvre
Mardi 4 février 2020, de 11 heures à 13 heures 30
Jean-Marc Ayrault, président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage
Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre
Philippe Wahl, président-directeur-général du groupe La Poste
Vous invitentle mardi 4 février 2020,
date anniversaire de la première abolition de l’esclavage,
à l’auditorium du Musée du Louvre,
à l’occasion du lancement officiel du timbreMarie-Guillemine Benoîst 1768-1826 Portrait présumé de Madeleine
Une présentation du tableau sera faite par Anne Lafont, historienne de l’art.
Une création originale de Léonora Miano redonnera la parole à Madeleine,
avec Dany Bomou, comédienne, et les tambours du Ka guadeloupéen de Diffé Kako.
Le 4 février 2020 à l’auditorium du musée du Louvre à 11 h - accueil dès 10h30
Entrée par la Pyramide
Réservation obligatoire - Confirmez votre présence et obtenez des billets sur :
https://www.eventbrite.fr/e/billets-la-voix-de-madeleine-89258824547
Les billets électroniques seront demandés à l’entrée.,
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Conférence ’Laos, Histoire et mémoire chez les Tai Dam de Houaphan’ par Pierre Petit (Inalco, 5 février 2020)
Le 30 janvier 2020 à 21h14
Conférence ’Laos, Histoire et mémoire
chez les Tai Dam de Houaphan’
Par Pierre Petit (Université Libre de Bruxelles)
Conférence organisée par le CERLOM et le CCL
INALCO
Amphi 1
65 rue des Grands moulins - Paris 13e
Mercredi 5 février 2020, de 18h30 à 20h30
Comment, les habitants de ces régions conçoivent-ils leur propre passé, et comment le rapportent-ils ?
Pierre Petit est docteur en anthropologie et enseigne à l’université Libre de Bruxelles. Il s’intéresse aux rapports entre l’Etat et les minorités ethniques, ainsi u’aux formes locales d’entrée en modernité des populations des hautes terres.
Inscriptions : paris@ccl-laos.org
Source de l’information :
http://www.inalco.fr/evenement/laos-histoire-memoire-tai-dam-houaphan
Un chaleureux merci à Marc Mouscadet et à notre collègue Julie d’Andurain pour nous avoir communiqué cette tant précieuse information. -
Les Jeudis de la BRA 2019-2020 deviennent Les Jeudis du GED (Campus Condorcet)
Le 30 janvier 2020 à 17h31
Les Jeudis de la BRA 2019-2020
deviennent Les Jeudis du GED
Campus Condorcet
Rez-de-jardin de la MSH - Paris Nord
20 avenue George Sand à Saint-Denis
Le jeudi de 18h à 19h30, une fois par mois
A l’automne 2019, la Bibliothèque de recherches africaines rejoint le Grand équipement documentaire (GED), bibliothèque du Campus Condorcet à Aubervilliers. Les Jeudis de la BRA, rencontres qui avaient lieu une fois par mois dans la salle de lecture de la BRA, permettaient de partager avec les chercheurs un moment d’échange et de débat autour de leurs dernières publications. Ces rencontres perdurent et se nommeront désormais les Jeudis du GED.
La formule reste la même : mensuelle, le jeudi de 18h à 19h30. Seul le lieu change : cela se passera cette année en rez-de-jardin de la MSH - Paris nord, 20 avenue George Sand à Saint-Denis, métro Front Populaire.
Programme 2019-2020
- 10 octobre 2019 : Elara Bertho
Discutante : Odile Goerg
Sorcières, tyrans, héros. Mémoires postcoloniales et résistants africains, Honoré Champion, 2019.
Affiche de la séance
"Tour à tour gloires nationales, héros, pères fondateurs ou au contraire tyrans sanguinaires et sorciers malfaisants, les résistants africains à la colonisation ont souvent connu une grande fortune littéraire et suscitent la fascination collective. D’abord investies par la littérature orale africaine et par l’historiographie coloniale, ces figures émergent souvent au tournant des indépendances et font leur apparition sur la scène culturelle : romans, pièces de théâtre, ballets, films, chants s’attachent à réécrire l’histoire dite nationale des nouveaux États. Interroger les représentations en littérature et dans les arts de ces figures héroïques, c’est donc analyser l’écriture de l’histoire en acte, la mémoire collective et l’imaginaire commun en formation. Notre hypothèse est la suivante : les arts, et la littérature au premier plan, jouent un rôle prépondérant dans la création d’identités collectives. Il s’agit donc de vérifier de manière pragmatique la place du fait littéraire, et plus généralement artistique, dans la formation d’imaginaires collectifs, de lier littérature, histoire, société afin de prouver que la littérature n’est pas qu’un « lieu de mémoire » sanctuarisé. La littérature est alors liée au fait politique, au sens large de construction du vivre-ensemble dans et par les discours."
- 14 novembre 2019 : Elena Vezzadini
Discutante : Florence Brisset-Foucault
Lost nationalism. Revolution, Memory and Anti-Colonial Resistance in Sudan, James Currey, 2019.
Affiche de la séance
Détails de la séance
Séance initialement prévue le 7 novembre et déplacée au 14 novembre 2019.
- 19 mars 2020 : Maud Saint Lary
Réislamisations au Burkina Faso. Questions de genre et enjeux sociaux, Karthala, 2019.
Discutante : Marie Miran-Guyon
- 26 mars 2020 : Guillaume Vial
Discutant : Francis Simonis
Les signares de Saint-Louis du Sénégal et de Gorée, XVIIIe- XIXe siècle. Étude critique d’une identité métisse, Hémisphères Éditions - Nouvelles Éditions Maisonneuve & Larose, 2019.
"Qui ne connaît les Signares, ces Sénégambiennes d’autrefois, femmes d’influence, noires et métisses, mariées à la mode du pays à des Européens de passage ? Ces maîtresses d’esclaves s’adonnant à tous les commerces, y compris les plus condamnables ou les moins avouables moralement ? Elles ont fait l’objet de bien des écrits ; mais c’est une démarche originale, l’étude critique de leur identité métisse, que Guillaume Vial entreprend ici sur le temps long.
Estimées et admirées pour leur entregent et leur réputation de beauté au point de faire souche, les signares ont été dénigrées puis sont tombées dans l’oubli à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, avant de connaître un siècle plus tard une spectaculaire résurrection, à l’heure de la célébration de « la beauté du métis » et du développement au Sénégal d’une culture matérielle et esthétique signare.
Il n’est que temps de réaliser une étude qui rende compte de la vigueur de ces actrices de l’histoire, femmes entreprenantes et influentes, femmes de leur temps et de leur espace, à la charnière des mondes européen et africain, loin de toute condamnation morale."
En raison du mouvement social, cette séance des Jeudis du GED prévue le 16 janvier est reportée au 26 mars.
- 2 avril 2020 : Florence Brisset-Foucault
Talkative Polity. Radio, Domination, and Citizenship in Uganda, Ohio University Press, 2019.
Discutante : Sabine Planel
- 30 avril 2020 : Julien Brachet, Judith Scheele
The Value of Disorder. Autonomy, Prosperity, and Plunder in the Chadian Sahara, Cambridge University Press, 2019.
Discutante : Marielle Debos
- 6 février 2020 : Alice Degorce, Katrin Langewiesche et Ludovic O. Kibora
Séance du 6 février annulée et reportée le 7 mai 2020
Discutant : Jean-Bernard Ouédraogo
Rencontres religieuses et dynamiques sociales au Burkina Faso, Amalion Publishing, 2019.
Affiche initialeDétails de la séance (Campus Condorcet)
Détails de la séance (Imaf)
"Le Burkina Faso est caractérisé par un paysage religieux, où se côtoient religions traditionnelles, musulmanes et chrétiennes. Cette cohabitation s’inscrit dans un contexte social et historique étudié de longue date par les chercheurs. Alors que la situation sécuritaire se dégrade depuis plusieurs années dans la zone sahélo-saharienne, la question religieuse est de plus en plus mise sur le devant de la scène burkinabè. Cet ouvrage collectif propose aux lecteurs une synthèse des connaissances accumulées par les chercheurs au cours des dernières décennies sur les différentes religions et les dynamiques sociales qui y sont associées.
La première partie décrit les courants religieux en présence. Elle souligne ainsi la centralité du religieux pour saisir les changements sociaux. Dans la seconde partie, les interactions entre religions sont questionnées à travers des thématiques transversales d’actualités, telles que l’éducation, la démographie, la politique, les ONG confessionnelles, l’historicité de la notion de djihad ou l’usage des NTICs. Les dynamiques sociopolitiques récentes qui traversent le Burkina Faso redéfinissent sans doute le champ du religieux, tout en s’inscrivant dans un contexte historiquement et socialement marqué par la diversité. Cet ouvrage éclaire la question actuelle de la gestion de cette diversité par des exemples de coexistence religieuse étalés sur plusieurs siècles, sans masquer les antagonismes et conflits vécus."
- 14 mail 2020 : Vincent Bonnecase
Les prix de la colère. Une histoire de la vie chère au Burkina Faso, Editions EHESS, 2019.
- 28 mai 2020 : Fabienne Samson
Des musulmans dans une Église chrétienne. L’Église Universelle du Royaume de Dieu au Sénégal, Presses universitaires de Bordeaux, 2019 (à paraître).
- 25 juin 2020 : Romain Tiquet
Travail forcé et mobilisation de la main-d’œuvre au Sénégal. Années 1920-1960, Presses universitaires de Rennes, 2019.
Discutante : Marianne Lemaire
Nous tenons à remercier vivement et chaleureusement Aurélie Albespy, non seulement pour nous avoir prévenu de ce nouveau programme mais surtout pour nous avoir appris qu’elle poursuivait sa mission, dans ce nouveau lieu.
http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article3607 -
Vient de paraître Rencontres religieuses et dynamiques sociales au Burkina Faso sous la direction d’Alice
Degorce , Ludovic O.Kibora & KatrinLangewiesche aux éditions AmalionLe 30 janvier 2020 à 12h52
Vient de paraître Rencontres religieuses et dynamiques sociales au Burkina Faso sous la direction d’Alice
Degorce , Ludovic O.Kibora & KatrinLangewiesche aux éditions Amalion, 2019, 344 p. ISBN : 978-2359260830 Prix : 35 € (existe aussi en version électronique).
Préface de BenjaminSoares .
"Le Burkina Faso est caractérisé par un paysage religieux, où se côtoient religions traditionnelles, musulmanes et chrétiennes. Cette cohabitation s’inscrit dans un contexte social et historique étudié de longue date par les chercheurs. Alors que la situation sécuritaire se dégrade depuis plusieurs années dans la zone sahélo-saharienne, la question religieuse est de plus en plus mise sur le devant de la scène burkinabè. Cet ouvrage collectif propose aux lecteurs une synthèse des connaissances accumulées par les chercheurs au cours des dernières décennies sur les différentes religions et les dynamiques sociales qui y sont associées.
La première partie décrit les courants religieux en présence. Elle souligne ainsi la centralité du religieux pour saisir les changements sociaux. Dans la seconde partie, les interactions entre religions sont questionnées à travers des thématiques transversales d’actualités, telles que l’éducation, la démographie, la politique, les ONG confessionnelles, l’historicité de la notion de djihad ou l’usage des NTICs. Les dynamiques sociopolitiques récentes qui traversent le Burkina Faso redéfinissent sans doute le champ du religieux, tout en s’inscrivant dans un contexte historiquement et socialement marqué par la diversité. Cet ouvrage éclaire la question actuelle de la gestion de cette diversité par des exemples de coexistence religieuse étalés sur plusieurs siècles, sans masquer les antagonismes et conflits vécus."
Contributions de Louis Audet Gosselin, Benoît Beucher, Adrien Bitibaly, Issa Cissé, Maxime Compaoré, Kathéry Couillard, Alice Degorce, Hamidou Diallo, Damien Glez, Martial Halpougdou, Ludovic Kibora, Pascal Kolesnore, Katrin Langewiesche, Frédérik Madore, Aude Nikiema, Nyaba Léon Ouédraogo, Yacouba Ouédraogo, Marc Pilon, Maud Saint-Lary, Mara Vitale.
AliceDegorce est chargée de recherche à l’IRD, membre de l’Institut des mondes africains (IMAF). Ses travaux portent sur les pratiques religieuses et langagières des migrants au Burkina Faso. Elle a publié entre autres, avec Honorine Sawadogo et Aude Nikiema « Les mères de jumeaux autour des mosquées à Ouagadougou : réappropriations, mobilités et mutations urbaines », Cahiers d’Outre-Mer, n° 274 (2018) ; « Du rap à l’évangélisation. Parcours de vie d’un bishop de Ouagadougou », Volume ! La revue des musiques populaires, n° 14–1 (2017) et Chants funéraires des Mossi (Burkina Faso), dans la collection "Classiques Africains", Paris, Karthala, 2014.
Ludovic OuhonyiouéKibora est Docteur en anthropologie, ethnologie, sciences des religions de l’Université Paris 7 Denis-Diderot. Il est directeur actuel de l’Institut des sciences des sociétés du Centre national de la recherche scientifique et technologique (INSS/CNRST). Il est co-auteur de l’ouvrage sur les Tansformations socio-politiques au Burkina Faso de 2014 à 2017. Perspectives anthropologiques des pratiques politiques et de la culture démocratique dans « un Burkina nouveau », Uppsala, Uppsala universitet, 2017 ; et l’auteur de Du dehors au-dedans, l’alliance chez les kasena, Paris, Université Paris 7 Denis Diderot, 1997.
KatrinLangewiesche est anthropologue à l’Institut d’ethnologie et des études africaines de l’Université Johannes Gutenberg de Mayence (Allemagne). Ses intérêts de recherche portent sur la pluralité religieuse dans les sociétés africaines modernes, les théories de la conversion, les mouvements islamiques et catholiques, les ONG confessionnelles, ainsi que sur des développements méthodologiques et épistémologiques en sciences sociales. Elle a notamment publié Mobilité religieuse. Changements religieux au Burkina Faso (Lit Verlag 2003), "La mission au féminin dans un monde globalisé" (dossier thématique de la revue Histoire, Mondes & Cultures religieuses, 2014), L’enquête et ses graphies en sciences sociales (coédité avec Jean-Bernard Ouédraogo, Amalion 2019). -
Vient de paraître Retours d’histoire. L’Algérie après Bouteflika de Benjamin
Stora aux éditions BayardLe 30 janvier 2020 à 09h20
Vient de paraître Retours d’histoire. L’Algérie après Bouteflika de Benjamin
Stora aux éditions Bayard, 2020, 163 p. ISBN : 978-2227497863 Prix : 16,90 €.
"Le 22 février 2019 débutait en Algérie un vaste mouvement pacifique de protestation contre le régime. L’historien Benjamin Stora en trace ici l’histoire immédiate : le récit est tissé au plus près de l’évènement en train de s’écrire. La narration de ce grand spécialiste du Maghreb et de l’Algérie prend ici toute sa dimension : confronter la longue durée au présent qui surgit. Nommer ce qui se produit et dire qu’il s’agit d’une révolution !
Les manifestations qui rassemblent chaque vendredi plusieurs millions d’Algériens se succèdent durant des semaines : toute une partie de la société civile qui s’était écartée du politique par lassitude et fatalisme se dresse alors ! Même certains Algériens installés en France se rendent dans leur pays pour cette occasion. C’est le renouvellement de la candidature de Bouteflika qui a déclenché cette vague impressionnante et c’est à son départ que le mouvement parvient début avril 2019. Est-ce là l’écroulement d’un système ? que sera l’Algérie de l’après-Bouteflika ? L’Algérie, souvent tiraillée entre des mémoires douloureuses, trouvera-t-elle dans la voie démocratique la force d’unification nécessaire à sa destinée nouvelle ?
C’est aussi une nouvelle page des relations entre l’Algérie et la France qui s’écrit...
Un historien de renom sur cette question d’actualité."
Historien majeur du XXe siècle, BenjaminStora , est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Algérie et l’histoire du Maghreb dont La Gangrène et l’Oubli ; Les Trois Exils. Juifs d’Algérie ou Les mémoires dangereuses. Il dirige le musée national de l’histoire de l’immigration.
Publication précieuse signalée sur Twitter par Benjamin Stora, pour laquelle nous le félicitons !
https://twitter.com/b_stora/status/1222200869854306305?s=03 -
Vient de paraître Rituels de Philippe
Charlier aux éditions du CerfLe 30 janvier 2020 à 08h31
Vient de paraître Rituels de Philippe
Charlier aux éditions du Cerf, 2020, 232 p. ISBN : 9782204137010 Prix : 18 €.
Vendredi 31 janvier 2020 à 17 heures, présentation/signature du livre Rituels au Musée du Quai Branly :
https://twitter.com/doctroptard/status/1222429894623272960?s=03
"Les rituels sont un lien entre l’Homme et ses dieux. Face à l’inconnu (maladie, mort, lendemain), ils sont une façon d’organiser le chaos, de « savoir quoi faire », d’éloigner la peur et d’affronter les épreuves. Mais comment passe-t-on du profane au sacré ? Quelle est l’histoire du rituel, son ancrage, sa raison d’être ? Quelle fonction occupent chamans, guérisseurs, hommes-médecines ? Quels supports servent à ces échanges verticaux, entre l’humain et le divin ? Comment comprendre la signification précise des gestes millénaires qui se répètent et se transmettent de génération en génération, de maître en initié, de père en fils ?
Dans cet essai rassemblant de nombreuses cultures issues des cinq continents. Philippe Charlier entraîne le lecteur dans une description et une analyse originale de ces rituels du quotidien et de l’extraordinaire, illustrés par des clichés rarement reproduits, issus du fond d’archives photographiques du musée du quai Branly - Jacques Chirac."
Directeur du Département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du Quai Branly – Jacques Chirac, PhilippeCharlier (https://twitter.com/doctroptard) est médecin légiste et archéo-anthropologue. On le voit fréquemment aux côtés de Stéphane Bern dans Secrets d’Histoire (France 2), ainsi que dans Le Magazine de la Santé (France 5).
Ouvrage signalé sur Twitter par Nikos Aliagas :
https://twitter.com/nikosaliagas/status/1222178609940566026?s=03 -
Vient deparaître L’Empire ottoman au XIXe siècle d’Odile
Moreau chez Armand ColinLe 29 janvier 2020 à 23h35
Vient de paraître L’Empire ottoman au XIXe siècle d’Odile
Moreau chez Armand Colin, coll. "Mnémosya", 2020, 336 p. ISBN : 9782200614225 Prix : 24,90 € (existe aussi en version électronique).
"Le long XIXe siècle ottoman fut sans doute le siècle le plus long et le plus tumultueux de cet Empire. Débutant en 1774 avec l’ouverture de la question d’Orient, il se termina en 1923, lors de la proclamation de la république de Turquie.
Le XIXe siècle ottoman fut aussi un siècle neuf, porteur de la problématique inédite des réformes, marquant le passage d’un ordre ancien à un ordre nouveau, par strates successives, et il bouleversa toutes les institutions, changeant durablement les relations entre État et société. De plus, les réformes se déclinèrent selon des temporalités et des modalités différenciées au centre de l’Empire ottoman, à Istanbul, et dans les provinces de son immense territoire, comme au Caire et à Tunis.
L’évolution de l’Empire ottoman est envisagée dans sa confrontation aux nationalismes, aux tensions ethniques ou communautaires ainsi qu’au sein des relations internationales, entrant en résonance avec les enjeux contemporains."
OdileMoreau est maître de conférences HDR en histoire moderne et contemporaine. Membre de SIRICE Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle enseigne à l’université Paul Valéry Montpellier 3 et est spécialiste d’histoire sociale et culturelle du monde musulman méditerranéen.
Nous tenons à remercier chaleureusement Odile Moreau pour nous avoir signalé cette précieuse parution et à la féliciter ! -
Rencontre croisée entre Olivier Bancoult et Caroline Laurent à la librairie Le Divan (Paris, 29 janvier 2020)
Le 28 janvier 2020 à 00h07
Rencontre croisée
Entre Olivier Bancoult & Caroline Laurent
à la librairie Le Divan
203, rue de la Convention - Paris 15e
Paris, 29 janvier 2020 à 19 heures
Le Divan accueille l’autrice ainsi qu’Olivier Bancoult, chef de file du groupe "Réfugiés Chagos", qui lutte entre autres pour permettre aux réfugiés chagossiens de retourner vivre dans leurs îles.
Après le succès de Et soudain, la liberté, co-écrit avec Évelyne Pisier, voici le nouveau roman de Caroline Laurent : Rivage de la colère :
Au cœur de l’océan Indien, ce roman de l’exil met à jour un drame historique méconnu, celui des îles Chagos, une archipel rattaché à l’Île Maurice. Et nous offre aussi la peinture d’un amour impossible.
Caroline Laurent nous écrit : mon "roman intitulé Rivage de la colère (éditions Les Escales) revient sur un pan méconnu de la décolonisation dans l’océan Indien, visant l’archipel des Chagos.
Le sujet me touche particulièrement parce que je suis moi-même franco-mauricienne. Le sort réservé aux Chagossiens (autrefois rattachés à l’île Maurice), sacrifiés sur l’autel de l’indépendance de Maurice par les Britanniques, est aujourd’hui encore l’objet de nombreux débats. Ces descendants d’esclaves malgaches vivaient paisiblement sur leurs îles lorsque la guerre froide s’est invitée dans leur quotidien. Diego Garcia, la plus grande île, a été louée aux Américains par les Britanniques pour la transformer en base militaire.
Et la population autochtone a été déportée, à Maurice principalement.
Le combat des Chagossiens continue aujourd’hui, y compris devant les plus grandes instances. La Cour internationale de justice de La Haye par exemple."
Source de l’information :
https://www.librairie-ledivan.com/agenda-54012/litt-rature-caroline-laurent/ Nous remercions chaleureusement Caroline Laurent et Jacques Frémeaux de nous avoir communiqué ces tant précieuses informations !