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Séminaire "Histoire internationale de l’Europe et du monde" (Sorbonne, 29 février 2020)
Le 21 février 2020 à 20h40
Séminaire "Histoire internationale de l’Europe et du monde"
Sorbonne, Occident moderne, Salle G 647
Samedi 29 février 2020 à 14h30
Pour la troisième année consécutive David Chaunu, Sylvain Lloret, Pauline Ferrier-Viaud et Julien Wilmart organisent le séminaire de recherche, coordonné par le Professeur Lucien Bély, intitulé "Histoire internationale de l’Europe et du monde".
Une nouvelle séance du séminaire aura lieu ce samedi 29 février 2020 à partir de 14h30.
Deux autres séances sont prévues les 25 avril (Guillaume Calafat et Marion Godfroy-Tayard de Borms) et 16 mai (Émilie d’Orgeix et Gilles-Antoine Langlois) 2020. Les programmes suivront.
Séminaire de recherche « Histoire internationale de l’Europe et du monde » – Séance du 29 février 2020
Sorbonne, Occident moderne, Salle G 647.
Coordinateur : Lucien Bély, Laura de Mello e Souza, Géraud Poumarède, Éric Schnakenbourg.
Organisateurs : David Chaunu, Pauline Ferrier-Viaud, Sylvain Lloret, Julien Wilmart.
14h30 : Charlotte de Castelnau L’Estoile (Université de Paris), "Le mariage des esclaves au Brésil : une histoire genrée"
15h15 : Questions et échanges
15h30 : Pause
15h45 : Guillaume Vial (SFHOM), "Mariages, distinction et captifs de case, révélateurs de la sociabilité signare au Sénégal (XVIIIe-XIXe siècle)"
16h30 : Questions et échanges
Source de l’information :
http://diplomatieetpaix.com/doku.php?id=actualite
Un merci chaleureux à notre collègue Pauline Ferrier-Viaud pour nous avoir annoncé et communiqué le précieux programme.
La plaquette, magnifique comme les précédentes, a été réalisée par Julien Wilmart : bravo !! -
Michèle-Baj
Strobel est la lauréate 2020 du Prix du livre d’histoire des Outre-mer pour Les gens de l’or (Plon, coll. "Terre humaine")Le 7 février 2020 à 21h54
Michèle-Baj Strobel
Lauréate 2020 du Prix du livre d’histoire des Outre-mer
pour Les gens de l’or. Mémoires des orpailleurs créoles du Maroni
Chez Plon, coll. "Terre humaine"
(paru en poche chez Pocket en 2020)
Le prix du livre d’histoire des outre-mer promeut un livre de l’histoire des Outre-mer français, paru dans les deux années qui précèdent son attribution. Son jury – composé de docteurs en histoire, de journalistes, d’enseignants, d’amateurs d’histoire au sens noble du terme et des lauréats des années précédentes – récompense des travaux qui allient rigueur scientifique et ouverture à tous les publics.
Le prix doté de 5 000 euros grâce l’Association Outre-mer Développement et au fonds de dotation Henri Grégoire-Germain Porte sera remis lors de l’inauguration du salon du livre de Paris le 19 mars 2020.
Cinq titres avaient été retenus dans la sélection finale :
• Frédéric ANGLEVIEL, La France aux Antipodes – Histoire de la Nouvelle Calédonie, Vendémiaire, 2018.
• Jacques BINOCHE, La France d’Outre-mer et sa représentation parlementaire, L’Harmattan, 2019.
• Abel Alexis LOUIS, Le livre et ses lecteurs en Martinique (1799-1848), L’Harmattan, 2018.
• Isabelle MERLE et Adrain MUCKLE, L’indigénat – genèse dans l’Empire français, pratiques en Nouvelle Calédonie, CNRS Editions, 2019.
• Michèle-Baj STROBEL, Les gens de l’Or – Mémoires des orpailleurs du Maroni, Plon, coll. "Terre humaine", 2019.
Après un débat vif et enthousiaste, signe de la qualité de la sélection, le prix a été attribué à Michèle-Baj Strobel pour « Les gens de l’Or », collection Terre Humaine, éditions Plon. Le jury a salué un ouvrage ciselé et élégant, un livre fondateur.
L’avis du jury :
L’histoire des Gens de l’Or, c’est d’abord celle d’une question qui file tout au long de l’histoire de la Guyane française. Celle de l’or, de son mythe, et de sa récurrence à travers les siècles jusqu’à aujourd’hui (actualité du projet de la Montagne d’Or).
Le point de départ de l’ouvrage – le tout premier chapitre – se veut historique et cartographique, précisément de cette cartographie des XVIe et XVIIe siècles où l’on distingue le royaume du Roi doré et qui, plus d’un siècle plus tard, sera choisi par Voltaire pour y faire figurer au XVIIe chapitre de Candide l’Eldorado.
Le livre de Michel-Baj Strobel, une enquête parmi les orpailleurs de Guyane, s’appuie sur des témoignages d’hommes et de femmes aujourd’hui disparus. L’approche plurielle fait du matériau comme de l’enquête un ouvrage fondateur de l’histoire de la Guyane. Par cette méthode et le soin d’une plume fine, cet ouvrage magnifique formera peut-être, le jury l’espère, de nouvelles générations d’historiens.
Composition du jury
PRÉSIDENTS :
• Frédéric Régent, docteur en histoire, maître de conférences habilité à diriger des recherches en histoire, Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine (UMR 8066, CNRS, ENS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Institut d’Histoire de la Révolution Française (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
• Marion Godfroy-Tayart de Borms, docteur en histoire, chercheur associé à l’IHMC (CNRS, ENS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), au SIRICE (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), prix Antonin Carême (2012) et directrice de collection (Payot).
MEMBRES :
Carole Bienaimé-Besse (membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, Présidente du groupe de travail "Éducation, Protection des Publics et Cohésion Sociale", Vice-Présidente du groupe de travail "Télévisions") – Elisée Coulibaly (docteur en histoire, chercheur associé en archéologies et sciences de l’Antiquité, CNRS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) – Fabrice d’Almeida (docteur en histoire, professeur d’histoire de l’audiovisuel, Université Paris Panthéon-Assas) – Christophe Dickes (docteur en histoire, journaliste et fondateur de Storia Voce) – Cécilia Elimort-Trani (professeur d’histoire-géographie) – Bernard Gainot (docteur en histoire, maître de conférences honoraire à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne et lauréat 2017 du Prix des Outre-mer) – Gilda Gonfier (co-auteur de Libres et sans fers : paroles d’esclaves, Fayard, directrice adjointe culture et sport à la Région Guadeloupe) – François-Xavier Guillerm (journaliste à France-Antilles) – Bruno Maillard (docteur en histoire, chercheur associé à l’Université de la Réunion et chargé de cours à l’Université Paris-Est) – Ariane Mathieu (chef de rubrique à L’Histoire) – Corine Mencé Caster (professeur des universités en Études médiévales hispaniques, Université Paris-Sorbonne) – Bernadette Rossignol (fondatrice de l’association Généalogie et Histoire de la Caraïbe, chevalier des Arts et Lettres) – Eric Saunier (docteur en histoire, maître de conférences en histoire, Université du Havre, rédacteur en chef de la Revue du philanthrope) – Caroline Seveno (docteure en histoire, maître de conférences associé en histoire à l’université des Antilles) – Guillaume Vial (professeur d’histoire-géographie, responsable du site de la Société française d’histoire des Outre-Mers) – Myriam Zaine (représentante de l’Association Michel Thierry Atangana contre la Détention Arbitraire) – Colette Zytnicki (docteure en histoire, Professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse Jean Jaurès, vice-présidente de la Société française d’histoire des Outre-Mers)
Contact :
prixhistoireoutremer@gmail.com
Petit fil Twitter :
https://twitter.com/sfhomoutremers/status/1225901045727072256
Article mis en ligne le 7 février 2020 et mis à jour le 7 février 2021 (ajout du dossier de presse) -
Vient de paraître Lumumba in the Arts sous la direction de Matthias
De Groof aux Leuven University PressLe 6 février 2020 à 12h52
Vient de paraître Lumumba in the Arts sous la direction de Matthias
De Groof aux Leuven University Press, 2020, 464 p. ISBN : 9789462701748 Prix : 65 €.
"Lumumba as a symbol of decolonisation and as an icon in the arts
It is no coincidence that a historical figure such as Patrice Emery Lumumba, independent Congo’s first prime minister, who was killed in 1961, has lived in the realm of the cultural imaginary and occupied an afterlife in the arts. After all, his project remained unfinished and his corpse unburied. The figure of Lumumba has been imagined through painting, photography, cinema, poetry, literature, theatre, music, sculpture, fashion, cartoons and stamps, and also through historiography and in public space. No art form has been able to escape and remain indifferent to Lumumba. Artists observe the memory and the unresolved suffering that inscribed itself both upon Lumumba’s body and within the history of Congo. If Lumumba – as an icon – lives on today, it is because the need for decolonisation does as well.
Rather than seeking to unravel the truth of actual events surrounding the historical Lumumba, this book engages with his representations. What is more, it considers every historiography as inherently embedded in iconography. Film scholars, art critics, historians, philosophers, and anthropologists discuss the rich iconographic heritage inspired by Lumumba. Furthermore, Lumumba in the Arts offers unique testimonies by a number of artists who have contributed to Lumumba’s polymorphic iconography, such as Marlene Dumas, Luc Tuymans, Raoul Peck, and Tshibumba Kanda Matulu, and includes contributions by such highly acclaimed scholars as Johannes Fabian, Bogumil Jewsiewicky, and Elikia M’Bokolo."
Contributors : Balufu Bakupa-Kanyinda (artist), Karen Bouwer (University of San Francisco), Véronique Bragard (UCLouvain), Piet Defraeye (University of Alberta), Matthias De Groof (scholar/filmmaker), Isabelle de Rezende (independent scholar), Marlene Dumas (artist), Johannes Fabian (em., University of Amsterdam), Rosario Giordano (Università della Calabria), Idesbald Goddeeris (KU Leuven), Gert Huskens (ULB), Robbert Jacobs (artist), Bogumil Jewsiewicki (em., Université Laval), Tshibumba Kanda Matulu (artist), Elikia M’Bokolo (EHESS), Christopher L. Miller (Yale University), Pedro Monaville (NYU), Raoul Peck (artist), Pierre Petit (ULB), Mark Sealy (Autograph ABP), Julien Truddaïu (CEC), Léon Tsambu (University of Kinshasa), Jean Omasombo Tshonda (Africa Museum), Luc Tuymans (artist), Mathieu Zana Etambala (AfricaMuseum)
MatthiasDe Groof is a postdoctoral researcher affiliated with the University of Antwerp. He has held visiting fellow appointments at the New York University, the Helsinki Collegium for Advanced Studies in Finland, and the Africa Multiple Cluster of Excellence of the Bayreuth University in Germany. -
Atelier ’Actualité de la recherche sur les mondes coloniaux’ (ANOM, février-juin 2020)
Le 6 février 2020 à 09h33
Atelier ’Actualité de la recherche
sur les mondes coloniaux’
Aux ANOM
Archives nationales d’outre-mer
29 chemin du Moulin de Testas
Aix-en-Provence
De février à juin 2020, de 14 heures à 16 heures
Co-organisé par :
Analyse comparée des pouvoirs (ACP, Marne-la-Vallée)
Archives nationales d’outre-mer (ANOM, Aix)
Croyance, histoire, espace, régulation politique et administration (CHERPA, Sciences Po Aix)
Institut des mondes africains (IMAf, Aix)
Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM, Aix)
Séances le lundi, 14h-16h
Archives nationales d’outre-mer, 29 chemin du Moulin de Testas, Aix-en-Provence.
"Bien qu’elles ne soient pas toujours revendiquées ainsi, les « études coloniales » forment un champ particulièrement dynamique et foisonnant. La définition et la place du « colonial » ne cessent d’être discutées et débattues, en histoire comme dans d’autres sciences sociales. Parallèlement, pour approfondir et dépasser cet horizon, les axes de recherche privilégiés se spécialisent de plus en plus, en formant de nouveaux sous-champs qui associent, par exemple, le fait colonial à l’histoire du droit, aux études de genre, aux services techniques de l’État, à l’environnement, etc. Aussi nous paraît-il utile d’en proposer régulièrement un état des lieux, d’exposer certaines des pistes empruntées dans les recherches en cours. Cet atelier est ouvert à tous les chercheurs intéressés, en particulier à ceux de passage aux Archives nationales d’outre-mer (ANOM) où se tiendront les séances. Il prendra la forme d’interventions d’historiens, d’anthropologues ou de sociologues, sur la base de lectures proposées en amont d’archives ou d’écrits scientifiques (parus / en cours de rédaction). La discussion sera privilégiée dans un second temps."
Contacts (pour le partage des extraits à lire notamment) :
Didier Guignard (IREMAM, Aix), guignard@mmsh.univ-aix.fr
Thierry Guillopé (ACP, Marne-la-Vallée), thierry.guillope@gmail.com
Antonin Plarier (IREMAM, Aix), antonin.plarier@gmail.com
Programme au premier semestre 2020
- Lundi 17 février, 14h-16h
Séance animée par Henri Médard (IMAf, Aix) sur le thème : « Propriétés contestées. Pouvoirs, privatisation et protestations dans une île du Lac Victoria (Ouganda, 1885-1925) »
Lecture attendue en amont : le 1er chapitre intitulé « Le grand partage de 1900 » d’un ouvrage en cours de rédaction
- Lundi 16 mars, 14h-16h
Séance animée par François Dumasy (Science Po, Aix) sur le thème : « Une histoire des genres et des sexualités coloniales renouvelée par le droit ? Autour de l’ouvrage de Judith Surkis, Sex, Law and Sovereignty in French Algeria, Cornell University Press, 2019 »
Lecture attendue en amont : l’ouvrage en question
- Lundi 6 avril, 14h-16h
Séance animée par Antonin Plarier (IREMAM, Aix) sur le thème : « Comment l’histoire environnementale peut-elle contribuer au renouvellement des études coloniales ? Aller / Retour de l’historiographie au terrain minier d’Aïn Mokra »
Lecture attendue en amont : précisée ultérieurement- Lundi 4 mai, 14h-16h
Séance animée par Nessim Znaïen (Aix-Marseille Université) sur le thème : « Fixer le prix du pain à Tunis et Marseille (XIXe -XXe siècles) : enjeux sociaux, compromis politiques »
Lecture attendue en amont : précisée ultérieurement
- Lundi 15 juin, 14h-16h
Séance animée par Christine Mussard (Aix-Marseille Université/Iremam) sur le thème : « Suspecter les élèves pendant la guerre d’indépendance algérienne : un autre regard sur l’école à partir d’archives sur la surveillance des populations »
Lecture attendue en amont : précisée ultérieurement
- Lundi 30 juin, 14h-16h
Séance animée par Thierry Guillopé (ACP, Marne-la-Vallée) sur le thème : « Les logements sociaux en Algérie (années 1920-années 1930) : comment bâtir, qui privilégier ? »
Lecture attendue en amont : un chapitre de thèse en cours de rédaction
Source de l’information :
http://iremam.cnrs.fr/spip.php?article6624
Nous tenons à remercier amicalement notre collègue Christine Mussard pour nous avoir délivré cette tant précieuse information. -
Maghreb-Orient des livres 2020 (Hôtel de ville de Paris, 7-9 février 2020)
Le 5 février 2020 à 21h28
Maghreb-Orient des livres 2020
Hôtel de ville de Paris
3 rue de Lobau, 75004 Paris
Du vendredi 7 au dimanche 9 février 2020
Entrée libre
Vendredi 7 (13h-20h), samedi 8 (12h-19h), dimanche 9 (11h-18h) février 2020
Source de l’information :
http://coupdesoleil.net/maghreb-orient-des-livres-2020/
Nous tenons à remercier amicalement notre collègue Julie d’Andurain pour cette tant précieuse information. Parmi les membres de la Sfhom présents au Maghreb-Orient des Livres, signalons notamment Colette Zytnicki, Jacques Frémeaux et Julie d’Andurain ! -
Allocations de thèse en histoire du ministère des Armées pour l’année 2020
Le 5 février 2020 à 20h57
Allocations de thèse en histoire
du ministère des Armées pour l’année 2020
Jusqu’au 20 mars 2020
Le ministère des Armées attribue au titre de l’année 2020 jusqu’à dix allocations de thèse en histoire militaire. Le montant de l’allocation est de 10 000 euros.
Ces allocations sont ouvertes à tout candidat inscrit en thèse au moment du dépôt de dossier de candidature, à l’exception des doctorants bénéficiant d’un contrat doctoral.
Peut faire acte de candidature :
– Tout doctorant, sans distinction de nationalité, inscrit dans une université française et rattaché à un laboratoire français.
– Tout doctorant de nationalité française inscrit dans une université étrangère.
Les dossiers de candidature sont soumis au Conseil scientifique de la recherche historique de la défense (CSRHD) qui décide de l’attribution de ces allocations.
L’allocation est attribuée pour une durée d’un an. Elle peut être renouvelée deux fois, sur demande explicite du candidat. Le renouvellement n’étant pas automatique, le candidat doit établir chaque année un nouveau dossier de candidature comprenant un état des travaux effectués depuis sa précédente demande ; ce dossier est soumis une nouvelle fois au CSRHD qui appréciera l’évolution du travail du candidat.
Après acceptation par le CSRHD, une convention d’allocation de thèse est adressée par le ministère des Armées à chaque bénéficiaire de l’allocation.
Date limite du dépôt des candidatures : vendredi 20 mars 2020
Dossier de candidature - allocation de thèse 2020
Prochainement
Le 25 mars 2020, le ministère des Armées lance sa première campagne annuelle de candidature pour l’attribution d’allocations doctorales visant au financement par le ministère des Armées, de trois contrats doctoraux en histoire militaire et de la défense gérés, pour une durée de trois ans (2020-2022) par des universités pour un salaire mensuel net de 1550 euros environ.
Source de l’information :
https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?laref=1588&titre=allocations-de-these-en-histoire-du-ministere-des-armees-pour-l-annee-2020
Nous tenons à remercier grandement Monsieur Alain Marzona pour nous avoir très obligeamment communiqué cette tant précieuse annonce. -
Vient de paraître Océaniens. Histoire du Pacifique à l’âge des empires de Nicholas
Thomas chez AnacharsisLe 1er février 2020 à 21h43
Vient de paraître Océaniens. Histoire du Pacifique à l’âge des empires de Nicholas
Thomas aux éditions Anacharsis, 2020, 512 p. ISBN : 9791092011869 Prix : 23 €.
Traduit de l’anglais par PaulinDardel . Préface d’ÉricWittersheim .
"Nicholas Thomas propose dans ce livre une histoire à la fois accessible et neuve de la colonisation du Pacifique au XIXe siècle – chapitre méconnu de l’histoire mondiale. Plutôt que de mettre en avant la progression implacable des puissances occidentales, il fait le récit des itinéraires croisés de dizaines d’individus sillonnant le grand océan.
Cette histoire au ras des flots restitue aux Océaniens de Tahiti, d’Hawai’i, des Fidji ou du Vanuatu leur place d’acteurs parmi les baleiniers, explorateurs, militaires, missionnaires et autres négociants venus conquérir les populations insulaires.
À suivre les tribulations des uns et des autres, on découvrira un monde plongé dans la dévastation, riche pourtant de dynamiques qui ont configuré le Pacifique d’aujourd’hui."
NicholasThomas est un anthropologue et historien australien aujourd’hui directeur du Museum d’anthropologie et d’archéologie de l’université de Cambridge, élu à l’Académie de Grande-Bretagne depuis 2005. Mondialement reconnu comme spécialiste des mondes océaniens, il est en outre membre du conseil d’orientation scientifique du musée du Quai Branly, où il a été commissaire de l’exposition « Océanie » de mars à juillet 2019. -
Vient de paraître L’universalité du racisme de Jean-Loup
Amselle aux éditions LignesLe 1er février 2020 à 14h18
Vient de paraître L’universalité du racisme de Jean-Loup
Amselle aux éditions Lignes, 2020, 128 p. ISBN : 978-2-35526-197-8 Prix : 12,90 €.
"Universel, le racisme l’est, tel que Jean-Loup Amselle l’interprète et l’analyse dans ce livre. Moins ancien qu’on ne le pense et plus partagé qu’on ne le croit. Partout le même, c’est-à-dire ne souffrant pas les différences de nature dont on voudrait l’affubler (à ce titre, affirme-t-il, l’antisémitisme est un racisme parmi les autres). Parce que la matrice en est la même, que l’Europe colonisatrice a mis à l’essai en Afrique (où il sévit sans faillir) avant de le répandre dans toute l’Europe.
L’idée qui réunit les deux textes présentés dans ce livre est celle de la contemporanéité fondamentale des racismes de toute sorte, quelle que soit la latitude sous laquelle ils se manifestent. Qu’il s’agisse de l’Occident, de la France ou du Mali, le racisme ou les racismes ne sont pas des phénomènes anciennement apparus dans l’histoire de l’humanité mais, tout au contraire, des événements relativement récents. Qu’il s’agisse du racisme antisémite ou du racisme injustement nommé « intercommunautaire » qui existe actuellement au Mali et qui se traduit par des exactions croisées commises à l’encontre des Peuls et des Dogons de ce pays, loin de voir dans ces désastres humanitaires le résultat de violences venues du fond des âges, il faut au contraire les interpréter comme procédant dans les deux cas de l’anthropologie physique appliquée aussi bien aux Juifs qu’aux Arabes, aux Roms qu’aux Africains.
Le triptyque : anthropologie physique, raciologie et colonisation semble donc bien être le socle commun tant de l’extermination des juifs d’Europe que des Tutsis du Rwanda. Il n’existe pas une « sauvagerie » qui serait à l’origine de l’un et pas de l’autre puisque le génocide opéré par les Nazis à l’encontre des juifs, des Tziganes, des homosexuels et des malades mentaux a nécessité un banc d’essai africain avant d’être mis en œuvre en Allemagne ainsi que l’avait bien vu Hannah Arendt. En ce sens, il n’existe, comme j’essaie de le montrer dans ce livre, aucune exceptionnalité de l’antisémitisme puisque cette forme de racisme ne fait qu’une avec d’autres formes de discrimination et d’élimination de masse. La pulsion raciste, qui trouve dans le génocide son apogée, peut s’appliquer à n’importe quel objet : ethnie, culture, religion ou fraction d’un même peuple. Toute élimination de masse peut, d’une certaine façon, être assimilée à un génocide puisqu’elle suppose de constituer une fraction du peuple en une race étrangère qu’il convient de supprimer. Le racisme moderne n’a rien à voir avec le racisme ancien même si la confusion est entretenue par la présence du mot « race » à des époques reculées dans une acception différente de celle qu’il a aujourd’hui. Pour que la race acquière le sens qu’il a aujourd’hui, il faut l’apparition d’une approche « scientifique », d’une théorie de la mesure qui s’applique aux corps qu’il s’agit de classer et de distinguer. Appliquer aux corps la mesure permet de ranger avec certitude, du moins pour ceux qui souscrivent à cette idée, les différents groupes humains dans des cases « jaune », « noire », « blanche » ou « rouge » et de différencier les races dites autochtones des races dites conquérantes.
Racisme européen et racisme africain ont donc une matrice commune, ce qui implique d’évaluer la responsabilité de l’Europe dans les conflits ethniques et génocides africains, indépendamment de la responsabilité directe de la France dans la survenue du génocide rwandais.
Le racisme, les racismes ne se divisent pas car ils procèdent d’un même principe. De même qu’il faut se dresser contre le racisme anti-gitan de Macron, de même faut-il s’opposer aux projections ethniques fallacieuses opérées par les militaires et les politologues français sur les réalités africaines. La suppression des clichés racistes en Afrique et en Europe fait partie du même combat."
Jean-LoupAmselle est anthropologue. Il est directeur d’études émérite à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il a été le rédacteur en chef des Cahiers d’études africaines (1987-2015). Il est, entre autres et pour ces seules dernières années, l’auteur de Le Musée exposé (2016), Les Nouveaux rouges-bruns (2014), Psychotropiques. La fièvre de l’Ayahuasca, Albin-Michel (2013) ; L’Anthropologue et la politique, Lignes, 2012 ; L’Ethnicisation de la France, Lignes (2011) ; Rétrovolutions, Stock, 2010 ; L’Occident décroché, Stock, 2008, 2e édition, Fayard/Pluriel, 2008 ; Branchements, Flammarion, (2001), 2e édition, 2005 ; Vers un multiculturalisme français, Flammarion, (1996), 3e édition 2010. L’universalité du racisme est son cinquième livre chez Lignes. Il est membre du Comité de la revue Lignes.
Nous tenons à remercier chaleureusement et à féliciter Jean-Loup Amselle pour la publication de ce nouvel ouvrage ! -
Vient de paraître Ashanti. Splendeurs et Traditions au Ghana de Raymond
Lehideux-Vernimmen chez L’HarmattanLe 1er février 2020 à 08h43
Vient de paraître Ashanti. Splendeurs et Traditions au Ghana de Raymond
Lehideux-Vernimmen chez L’Harmattan, 2019, 232 p. ISBN : 978-2-343-18775-4 Prix : 25 € (existe aussi en version électronique). Comprend 68 photos couleurs et 77 illustrations noir et blanc.
"Le 21 avril 2019, à Kumasi, la seconde ville du Ghana, une cérémonie extraordinaire a réuni les souverains de la dernière grande monarchie des forêts africaines : les Ashanti.
Dans une débauche d’ors, de costumes et de richesses dignes d’un autre siècle, une centaine de rois ont célébré leur chef suprême, l’Asantehene, le Roi-des-rois, à l’occasion du vingtième anniversaire de son accession au trône. Ou plutôt de son enstoolment, c’est-à-dire de son adoubement sur le Tabouret d’Or, le siège surnaturel sur lequel est assis ce royaume bien réel.
L’auteur de cet ouvrage a eu le privilège de participer à cette cérémonie, dont la ferveur et l’authenticité ont consacré les traditions ancestrales de plusieurs millions de sujets. Au retour de ce voyage hors du temps, il a souhaité témoigner - par son récit et ses photographies - de la splendeur, de la persistance des rituels et de la stupéfiante vivacité du dernier grand royaume de l’Afrique subsaharienne."
Publicitaire et homme de média, passionné par l’Afrique et par ses traditions, RaymondLehideux-Vernimmen a partagé sa vie professionnelle entre la France, l’Europe et le Continent noir, où il s’est expatrié à trois reprises. Il y a créé et dirigé plusieurs entreprises et a formé de nombreux Africains à ses métiers. Ses activités ont couvert 31 pays. Son premier séjour au Ghana remonte à 1986.
Nous tenons à féliciter et à remercier chaleureusement Raymond Lehideux-Vernimmen pour cette précieuse publication et pour nous avoir informé de la parution de cet ouvrage. -
Projection-débat ’La première abolition de l’esclavage (4 février 1794)’ (Paris, 4 février 2020)
Le 31 janvier 2020 à 09h44
Projection-débat ’La première abolition de l’esclavage
(4 février 1794)’
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Amphi Oury - Centre Sorbonne
14 rue Cujas, Paris 5e
Mardi 4 février 2020 à 18h30
Entrée libre et gratuite.
Réservation obligatoire :
infoapece@yahoo.fr et
Marine.Nagapin@etu.univ-paris1.fr
Projection du film la Liberté générale de Didier Roten, coécrit par les historiens Marcel Dorigny et Bernard Gainot (2009, 52 minutes).
La projection sera animée par Bruno Maillard (docteur en histoire, chercheur associé à l‘Université de la Réunion), Jacques Léon-Emile (vice-président de l’Association Pour l’Etude de la Colonisation Européenne (APECE), Frédéric Régent (maître de conférences à l’Ecole d’histoire de la Sorbonne, IHMC-IHRF), Lionel Trani (professeur d’histoire-Géographie).
La première abolition de l’esclavage (4 février 1794)Le fait que la République française est abolie deux fois l’esclavage est méconnu. C’est souvent la deuxième abolition du 27 avril 1848 qui reste dans les mémoires. Pourtant, l’esclavage a été aboli une première fois par la Convention nationale, l’assemblée qui dirigeait alors la France, le 4 février 1794. Il s’agira de comprendre pourquoi la République, proclamée le 22 septembre 1792, a attendu un peu plus d’un an pour abolir l’esclavage colonial, cautionné et soutenu par la monarchie française de 1626 jusqu’en 1792.
Il s’agira de voir quel a été le rôle des révoltes d’esclaves, de libres de couleur et les combats des abolitionnistes dans l’obtention de la liberté générale.
Cette projection-débat est organisée par l’Association Pour l’Etude de la Colonisation Européenne (APECE), le CM98, la Route des abolitions, le Cifordom, Vivre le Quartier latin, l’association Protéa les révoltés de l’histoire.
Un chaleureux & amical merci à Frédéric Régent pour nous avoir communiqué cette tant précieuse information.