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Lundi de l’Arsenal - Dialogue entre histoire et création littéraire : le fonds Gaston Chérau (Arsenal, 9 décembre 2019)
Le 20 novembre 2019 à 17h13
Lundi de l’Arsenal
Dialogue entre histoire et création littéraire
Le fonds Gaston Chérau
Bibliothèque de l’Arsenal
1, rue de Sully – 75004 Paris
Lundi 9 décembre 2019, de 18 h 30 à 20 h
Entrée gratuite sur inscription au 01 53 79 49 49 ou sur visites@bnf.fr
"En résonance avec ses collections patrimoniales, la bibliothèque de l’Arsenal organise régulièrement des rencontres qui allient histoire et esprit du lieu. Le prochain Lundi de l’Arsenal est consacré au reportage que Gaston Chérau réalise en Libye en 1911-1912. Y seront éclairées les variations d’une même source, selon l’usage qui en fait par un historien ou des écrivains.
Les archives produites par Gaston Chérau, reporter pour Le Matin pendant le conflit italo-ottoman - photographies, articles et correspondance familiale - ont été redécouvertes et publiées par l’historien Pierre Schill dans l’ouvrage Réveiller l’archive d’une guerre coloniale (Créaphis, 2018).
Les écrivains Jérôme Ferrari et Oliver Rohe les ont réinterprétées dans À fendre le cœur le plus dur (Inculte, 2015 et Actes Sud, 2017), essai qui interroge les représentations de la guerre et la légitimité des images de violence extrême. Le dernier roman de Jérôme Ferrari, À son image (Actes Sud, 2018), construit, avec des photographies et des écrits, le personnage de Gaston C., contrepoint fictif de Gaston Chérau.
La soirée en présence de Pierre Schill mettra en lumière le fonds Gaston Chérau tout en revenant sur les enjeux et modalités d’appropriation du passé.
Source de l’information :
https://www.bnf.fr/fr/agenda/lundi-de-larsenal-dialogue-entre-histoire-et-creation-litteraire-le-fonds-gaston-cherau
Merci amical et chaleureux à Julie d’Andurain, pour nous avoir signalé cette précieuse rencontre -
Séminaire "Approches pluridisciplinaires du racisme et de l’antisémitisme" (2019-2020)
Le 20 novembre 2019 à 16h52
Séminaire 2019-2020
Centre de formation et de recherche contre le racisme et l’antisémitisme–IHTP
(CERA-IHTP)
’Approches pluridisciplinaires
du racisme et de l’antisémitisme’
Campus Condorcet (Aubervilliers)
Notez-bien : le séminaire aura lieu au Campus Condorcet, à Aubervilliers, en cette année universitaire 2019 - 2020
Lundi 2 décembre de 16h30 à 19h30
Séance « Antiracisme ‘moral’ versus antiracisme ‘politique’ : lignes de fracture générationnelles et idéologiques », avec :
* Ary Gordien (CNRS-LARCA) : L’universalisme communiste mis à l’épreuve par l’explicitation de la question raciale.
* Pauline Picot (URMIS) : les transformations de la cause antiraciste depuis 2005 : la génération post- et décoloniale en Ile-de-France
Campus Condorcet, centre de colloque, 3ème étage, salle 3.03
Séminaire "Approches pluridisciplinaires du racisme et de l’antisémitisme", Samuel Ghiles-Meilhac (Paris 8-IHTP) ; Marie-Anne Matard-Bonucci (Paris 8-IHTP, IUF) ; Pauline Peretz (Paris 8-IHTP)
Ce programme vise la recherche et la formation contre le racisme et l’antisémitisme. Il é été créé au lendemain des attentats de janvier 2015 par des enseignants-chercheurs de l’Université Paris 8. Il s’adosse à l’Institut d’Histoire du Temps présent, pivot autour duquel s’articulent les différents projets.
PROGRAMME 2019-2020 (Campus CONDORCET)
- Lundi 14 octobre de 16h à 19h30, « Racisme, antisémitisme et colonialisme sous Vichy » : actualités de la recherche autour de Laurent Joly (EHESS-CRH) et Renaud Meltz (Université de Haute-Alsace), Campus Condorcet, centre de colloque, 3ème étage, salle 3.02
Cette séance sera l’occasion de discuter deux ouvrages récents :
Laurent Joly, L’État contre les juifs. Vichy, les nazis et la persécution antisémite, Grasset, 2018.
Renaud Meltz, Pierre Laval, un mystère français, Paris, Perrin, 2018.
– Lundi 4 novembre de 16h à 19h, autour d’Omer Bartov (Brown University)
– Lundi 2 décembre de 16h30 à 19h30, séance « Antiracisme ‘moral’ versus antiracisme ‘politique’ : lignes de fracture générationnelles et idéologiques », avec :
* Ary Gordien (CNRS-LARCA) : L’universalisme communiste mis à l’épreuve par l’explicitation de la question raciale.
* Pauline Picot (URMIS) : les transformations de la cause antiraciste depuis 2005 : la génération post- et décoloniale en Ile-de-France
Campus Condorcet, centre de colloque, 3ème étage, salle 3.03
– Mardi 10 décembre : atelier Condorcet avec l’EHESS sur « le passing », avec Karl Jacoby (Columbia University), Robert Adan Williams, Benoît Trépied (Iris-EHESS), Julie Pagis (Iris-EHESS)
Campus Condorcet, Bâtiment recherche sud, RDC, 16h-20h, salle 0.033
Source de l’information :
http://www.ihtp.cnrs.fr/content/le-modele-americain-dhitler
Un chaleureux merci à Marie-Anne Matard-Bonucci et à Julie d’Andurain, pour nous avoir signalé ce précieux séminaire !
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Vient de paraître Paris créole. Son histoire, ses écrivains, ses artistes, XVIIIe-XXe siècles sous la direction d’Érick
Noël aux éditions La Geste (coll. "Presses universitaires de Nouvelle Aquitaine")Le 20 novembre 2019 à 15h34
Vient de paraître Paris créole. Son histoire, ses écrivains, ses artistes, XVIIIe-XXe siècles sous la direction d’Érick
Noël aux éditions La Geste, coll. "Presses universitaires de Nouvelle Aquitaine", 2020, 184 p. ISBN : 979-10-353-0528-4 Prix : 30 €.
"Paris créole : son histoire, ses écrivains, ses artistes (XVIIIe - XXe siècles) offre à l’échelle de la capitale d’un empire colonial étiré des Antilles aux Iles de l’océan Indien le reflet d’une société complexe, issue des descendants de ces hommes et de ces femmes stigmatisés par l’esclavage.
Si l’histoire est douloureusement marquée par cet héritage, une littérature et des arts ont éclos, au début du XXe siècle, au sein d’une société créole parisienne mise en lumière par le renouveau des modes dites « exotiques ».
Les lendemains de la seconde guerre mondiale, surtout, voient à l’heure où des milliers d’Antillais sont amenés à travailler en métropole, émerger des auteurs qui ont nom Aimé Césaire ou Édouard Glissant, porteurs des mémoires d’une Afrique originelle ou de l’apport, dans toute sa diversité, des sociétés iliennes."
ÉrickNoël est Professeur d’histoire moderne au Centre de recherche inter-disciplinaire en lettres, langues, arts et sciences humaines (CRILLASH-EA 4095), à l’Université des Antilles
Amicales salutations à nos collègues de la Sfhom, Marcel Dorigny pour le signalement de cette précieuse parution, et Julie d’Andurain, pour le précieux sommaire ! -
Suppression du Comité National pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage-CNMHE
Le 16 novembre 2019 à 10h03
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 13 novembre 2019
DÉCRET N° 2019-1166 DU 12 NOVEMBRE 2019
PORTANT SUPPRESSION DU COMITÉ NATIONAL POUR LA MÉMOIRE ET L’HISTOIRE DE L’ESCLAVAGE
"Après 15 ans d’activités, le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage (CNMHE) cesse d’exister. Il est remplacé par la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Instance consultative nommée par décret du Premier ministre, le Comité, composé de seize membres, peut se prévaloir d’un bilan riche de réalisations parmi lesquelles :
* Institution de la journée nationale de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions (décret n°2006-388 du 31 mars 2006) et de la journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage (loi n°2017-256 du 28 février 2017).
* Contribution à l’organisation des cérémonies nationales en présence du président de la République, du président du Sénat et du Premier ministre. Création du prix de thèse.
* Organisation d’une exposition annuelle d’une quinzaine de panneaux.
* Création en 2014-2015 du concours pédagogique national « La flamme de l’égalité » (plus de 5 000 candidats cette année).
* Création d’un label, très sollicité par les organisateurs de manifestations mémorielles, et soutien aux associations.
* Organisation de rencontres scientifiques.
* Contribution à la création de la plateforme numérique /Joconde/ qui recense, dans les musées nationaux, plus de mille œuvres d’art en relation avec l’esclavage.
* Contribution au renforcement dans les programmes scolaires de l’histoire de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
* Contribution à la création de la Fondation pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
À l’heure du bilan, le Comité peut s’enorgueillir de ce travail réalisé avec conviction et humilité et dans le cadre d’une frugalité budgétaire (moins de 40 000 euros de budget par an).
L’action du CNMHE a toujours été guidée par la volonté de promouvoir une politique mémorielle ambitieuse. Prise en compte de toutes les mémoires, sensibilisation de la jeunesse, reconnaissance au plus haut niveau de l’État : ce triptyque a été décliné lors de toutes les journées de commémoration organisées par le Comité.
Le CNMHE salue la création de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage. Dotée de nouveaux moyens, cette nouvelle structure sera à même de poursuivre et d’amplifier les acquis de ces quinze dernières années.
Pour répondre aux attentes de plus en plus importantes des publics, le CNMHE souhaite également que la Fondation innove aussi bien dans l’accompagnement du travail de mémoire et de la recherche scientifique que dans la défense des patrimoines matériels et immatériels. La diffusion, notamment par l’éducation, de l’histoire des traites, de l’esclavage et de leurs abolitions constituera aussi l’un des grands enjeux de cette nouvelle étape."
Chargée de communication du CNMHE
Magalie Limier
Tel : 0153692488
Mail : magalie.limier@outre-mer.gouv.fr
Frédéric Régent
Maître de conférences et directeur de recherche
Ecole d’histoire de la Sorbonne
Institut d’Histoire Moderne et Contemporaine
(UMR 8066, CNRS, ENS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Institut d’Histoire de la Révolution Française (créé par Jean Zay en
1937)
Information diffusée sur la liste de diffusion de l’AHMUF par Frédéric Régent. -
Naissance de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage
Le 15 novembre 2019 à 01h03
Annoncée par le Président de la République Emmanuel Macron le 10 mai dernier, la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage a installé son premier conseil d’administration ce mercredi 13 novembre 2019 à Paris.
La Fondation est gouvernée par un conseil d’administration comprenant des représentants des collectivités locales fondatrices, l’un des outre-mer (Fort-de-France) et l’autre de l’hexagone (Nantes), des entreprises fondatrices (CDC-Habitat, Quartus) ou mécènes (Action Logement), des institutions nationales partenaires : le conseil économique, social et environnemental (CESE), le centre national de la recherche scientifique (CNRS) et le Mémorial ACTe, des associations de mémoire (le Comité marche du 23 mai 1998 et Les Anneaux de la Mémoire), ainsi que cinq personnalités qualifiées cooptées : Fanny Augustin, directrice de l’association Miroir, Jean-Marc Ayrault, ancien Premier ministre, Memona Hintermann-Afféjee, journaliste, Laurence Lascary, productrice, Fanny Glissant, réalisatrice.
Le bureau de la Fondation est composé de Jean-Marc Ayrault (président), Georges Brédent, président du Mémorial ACTe (vice-président), Yvon Pacquit, représentant de Fort-de-France (vice-président), Laurence Lascary (trésorière), Marie Trellu-Kane, présidente de Unis-Cités, représentant le CESE (secrétaire).
Le conseil d’administration a donné un avis favorable à la proposition du Président de nommer à la direction de la Fondation Mme Dominique Taffin, conservatrice générale du patrimoine, ancienne directrice des archives de la Martinique.
Le conseil d’administration a désigné Romuald Fonkoua, professeur de littératures francophones à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, à la présidence du conseil scientifique de la Fondation.
Site de la Mission de la mémoire de l’esclavage des traites et de leur abolitions
La fondation
Une Fondation nationale pour porter l’ambition d’une mémoire assumée, symbole d’une France rassemblée, fière de sa diversité.
HISTOIRE : Reconnaître l’histoire mondiale de la France
• Faire progresser la connaissance sur la traite et l’esclavage,
les résistances qu’ils ont suscitées et le combat pour leurs abolitions
• Développer un récit national partagé
• Expliquer la diversité française
CULTURES : Célébrer les héritages
• Montrer la richesse des cultures nées de l’esclavage et de la créolisation
• Promouvoir les créations culturelles et artistiques contemporaines
des sociétés issues de l’esclavage
CITOYENNETÉ : Poursuivre le combat
• Promouvoir les valeurs du combat pour l’émancipation dans la société actuelle :
liberté, égalité, fraternité
• Lutter contre les discriminations, le racisme, les préjugés
• Lutter contre les formes contemporaines d’esclavage
Nous tenons à remercier chaleureusement Dominique Taffin pour nous avoir annoncé la naissance de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage et pour nous avoir transmis le communiqué de presse. Nous la félicitons pour sa nomination en tant que directrice de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage ! -
Vient de paraître Abolitionism and the Persistence of Slavery in Italian States, 1750–1850 de Giulia
Bonazza chez Palgrave MacmillanLe 15 novembre 2019 à 00h31
Vient de paraître Abolitionism and the Persistence of Slavery in Italian States, 1750–1850 de Giulia
Bonazza chez Palgrave Macmillan, coll. "Italian and Italian American Studies", 2019, XXV-227 p. ISBN : 978-3-030-01348-6 Prix : 73,84 € (existe aussi en version électronique).
"This volume offers a pioneering study of slavery in the Italian states. Documenting previously unstudied cases of slavery in six Italian cities—Naples, Caserta, Rome, Palermo, Livorno and Genoa—Giulia Bonazza investigates why slavery survived into the middle of the nineteenth century, even as the abolitionist debate raged internationally and most states had abolished it. She contextualizes these cases of residual slavery from 1750–1850, focusing on two juridical and political watersheds : after the Napoleonic period, when the Italian states (with the exception of the Papal States) adopted constitutions outlawing slavery ; and after the Congress of Vienna, when diplomatic relations between the Italian states, France and Great Britain intensified and slavery was condemned in terms that covered only the Atlantic slave trade. By excavating the lives of men and women who remained in slavery after abolition, this book sheds new light on the broader Mediterranean and transatlantic dimensions of slavery in the Italian states."
GiuliaBonazza is a fellow at the German Historical Institute in Rome, Italy, and former Max Weber Fellow at the European University Institute. -
Publié récemment French colonial Dakar. The morphogenesis of an African regional capital de Liora
Bigon aux Manchester University PressLe 14 novembre 2019 à 22h11
Publié récemment French colonial Dakar. The morphogenesis of an African regional capital de Liora
Bigon aux Manchester University Press, coll. "Studies in Imperialism", 2016, 232 p. ISBN : 978-0-7190-9935-9 Prix : 80 £ (existe aussi en version électronique).
"This volume explores the planning and architectural cultures that shaped the model space of French colonial Dakar, a prominent city in West Africa. With a focus on the period from the establishment of the city in the mid-nineteenth century until the interwar years, the book reveals a variety of urban politics, policies and practices, and complex negotiations on both the physical and conceptual levels.
Chronicling the design of Dakar as a regional capital, the book suggests a connection between the French colonial doctrines of assimilation and association, and French colonial planning and architectural policies in sub-Saharan Africa. Of interest to scholars in history, geography, architecture, urban planning, African studies and Global South studies, the book incorporates both primary and secondary sources collected from multilateral channels in Europe and Senegal."
LioraBigon is a Research Fellow at the Institute of Western Cultures at the Hebrew University of Jerusalem -
Vient de paraître La gare de Dakar. Chef-d’œuvre de l’architecture au Sénégal de Xavier
Ricou & MalickWelli chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditionsLe 14 novembre 2019 à 22h01
Vient de paraître La gare de Dakar. Chef-d’œuvre de l’architecture au Sénégal de Xavier
Ricou (textes) & MalickWelli (photographies) aux Nouvelles éditions Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions, 2019, 192 p. + 256 photos et documents ISBN 978-2-37701-0 35-6 Prix : 26 €.
"Achevée en 1914, classée aux Monuments historiques, la gare de Dakar est considérée comme un chef-d’œuvre de l’architecture coloniale. Mais, délaissée après l’abandon de la ligne Dakar-Saint-Louis, elle est progressivement devenue un squelette fantomatique de métal et de briques, vestige d’un empire disparu, affaibli par les hivernages successifs, abandonné aux vents et aux vagabonds. Quant à sa petite sœur de Rufisque, éloignée d’une trentaine de kilomètres, elle n’était pas en meilleur état.
On pensa même à les raser, les effacer définitivement de la mémoire des hommes. Mais heureusement des génies protecteurs veillaient sur elles. En effet, le projet de Train Express Régional, qui reliera Dakar à la nouvelle ville de Diamniadio puis au nouvel aéroport AIBD, a permis leur restauration.
C’était une belle occasion pour retracer, à travers cet ouvrage, l’histoire de la gare de Dakar, depuis sa construction en passant par son rôle lors des deux guerres mondiales, puis son abandon, son utilisation ponctuelle pour des manifestations culturelles et, enfin, sa renaissance grâce au projet de TER."
Né au Sénégal, architecte, XavierRicou est chargé en 2005 par l’Unesco et le Bureau d’Architecture et des Monuments historiques d’élaborer le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de l’île Saint-Louis. Il assure ensuite le suivi de grands projets d’infrastructure. Il a notamment publié Trésors de l’Iconographie du Sénégal Colonial (Riveneuve éd., 2007), La Maison Senghor (Riveneuve éd., 2015).
Photographies de MalickWelli | Avec les contributions d’Al HousseynouNdiayew et de MauroPetroni . -
Vient de paraître Capital and Colonialism. The Return on British Investments in Africa 1869–1969 de Klas
Rönnbäck et OskarBroberg chez Palgrave MacmillanLe 14 novembre 2019 à 21h01
Vient de paraître Capital and Colonialism. The Return on British Investments in Africa 1869–1969 de Klas
Rönnbäck et OskarBroberg chez Palgrave Macmillan, coll. "Palgrave Studies in Economic History", 2019, XVI-402 p. ISBN : 978-3-030-19710-0 Prix : 105,49 € (existe aussi en version électronique).
"This book engages in the long-standing debate on the relationship between capitalism and colonialism. Specifically, Rönnbäck and Broberg study the interaction between imperialist policies, colonial institutions and financial markets. Their primary method of analysis is examining micro- and macro-level data relating to a large sample of ventures operating in Africa and traded on the London Stock Exchange between 1869 and 1969. Their study shows that the relationship between capital and colonialism was highly complex. While return from investing in African colonies on average was not extraordinary, there were certainly many occasions when investors enjoyed high return due to various forms of exploitation. While there were actors with rational calculations and deliberate strategies, there was also an important element of chance in determining the return on investment – not least in the mining sector, which overall was the most important business for investment in African ventures during this period. This book finally also demonstrates that the different paths of decolonization in Africa had very diverse effects for investors."
KlasRönnbäck is Professor in Economic History at the University of Gothenburg, Sweden.
OskarBroberg is Associate Professor in Economic History at the University of Gothenburg, Sweden.
Merci amical à Hubert Bonin pour la transmission de cette référence précieuse. -
Appel à communication "Les préfets en outre-mer depuis 1946" (Bordeaux, 25-26 novembre 2020)
Le 14 novembre 2019 à 19h10
Appel à communication pour le colloque
’Les préfets en outre-mer depuis 1946’
Hôtel de préfecture de la Gironde et Sciences Po Bordeaux
Bordeaux, 25-26 novembre 2020
Appel à communication jusqu’au 27 novembre 2019.
Colloque organisé par le Comité pour l’histoire préfectorale, l’Université de Picardie Jules Verne (CURAPP-ESS) et Sciences Po Bordeaux (LAM).
"Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la loi du 14 mars 1946 qui transforme en départements français la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et La Réunion, les quatre « vieilles colonies » comme on disait alors, est adoptée de manière tout à fait consensuelle. Cette intégration constitue le premier cas d’une incorporation d’espaces coloniaux à l’ensemble national non imposée par Paris. Pour mettre en œuvre cette forme inédite de sortie du régime colonial, le Gouvernement installe, au cours de l’été 1947, dans chacun de ces nouveaux territoires de la République, les départements d’outre-mer (Dom), un préfet, celui-là même qui, depuis près d’un siècle et demi, tient de son plus haut représentant civil dans un département et de son « homme à tout faire »[1]. A ce moment, cette extension de l’institution préfectorale reçoit un accueil enthousiaste. Il est vrai qu’elle constitue une première du genre, si l’on excepte la brève expérience, au début du XIXe siècle, de « préfet colonial » en Louisiane (1802-1803) et à La Martinique (1802-1809). Plus de soixante-dix ans après la départementalisation des quatre « vieilles colonies » et huit ans après celle de Mayotte, le préfet demeure le plus haut personnage de l’Etat dans ces territoires ultramarins soumis à l’identité législative. A travers la fonction de haut-commissaire de la République, il a, en outre, trouvé en Polynésie française, à partir de 1977, puis en Nouvelle-Calédonie, à compter de 1981, des formes nouvelles de représentation de l’Etat. Ce colloque entend par conséquent proposer un état des lieux des connaissances produites sur cette expérience peu commune, mais peu travaillée aussi bien dans le champ de l’histoire de l’Etat que dans celui des études coloniales.
Il faut dire que les mondes coloniaux sont trop « longtemps resté[s] un point aveugle des études sur l’Etat en France ». Pourtant, à bien des égards, celles-ci gagnent à « [prendre] en compte des expériences et des espaces coloniaux qui mettent en question l’Etat, son fonctionnement, ses représentations, son apport à la République, sa dimension démocratique »[2]. Ainsi, si la notion de « préfet d’outre-mer » n’apparaît dans aucun des cinq « ordres institutionnels » définis par Luc Rouban pour éclairer et catégoriser les trajectoires des préfets qui ont servi tous les régimes qui se sont succédé en France entre 1870 et 1997[3], elle n’en demeure pas moins mobilisée, dès le début des années 1950, par les hauts fonctionnaires en poste dans les Dom, et ce y compris devant l’assemblée du corps préfectoral. Elle est de même avancée par les premiers contempteurs de la départementalisation, à commencer par Aimé Césaire. Le détour par les outre-mer offre donc l’opportunité de proposer une sociohistoire des préfets qui dépasse le traditionnel cadre d’analyse institutionnelle et politique.
Ce colloque s’inscrit pleinement dans le sillage du fructueux renouveau des travaux sur les outre-mer français, ainsi qu’en témoigne la publication ces dernières années de nombreux dossiers[4]. Dans une même et nécessaire perspective pluridisciplinaire, il invite à saisir, au plus près des acteurs, ce que recouvre concrètement la catégorie « outre-mer » depuis son institutionnalisation au sommet de l’Etat en 1946 ; en retour, ce que l’administration de ces lointains espaces peut produire dans les pratiques mêmes de l’Etat, en particulier en termes d’adaptations et de différenciations. L’édito d’un récent numéro de la Revue de l’administration territoriale de l’Etat consacré aux outre-mer appuie cette interrogation. Reprenant la voix du président de la République qui s’exprimait devant le corps préfectoral, il rappelle, désormais, la volonté au sommet de l’Etat de « permettre aux préfets de pouvoir déroger à certaines normes afin de répondre à la diversité des réalités socio-économiques des territoires où ils exercent »[5]. Faut-il en déduire un aboutissement d’un processus de transfert de pratiques administratives ultramarines ? Si tel est le cas, quels en sont les modalités, les logiques et les moteurs ?
Axes du colloque
C’est avec la volonté de rendre compte de la diversité des situations ultramarines que nous avons retenu quatre axes de communications ouverts à toutes les disciplines des sciences sociales. Il est entendu que ces axes ne sont nullement exclusifs et que les propositions de communication peuvent s’inscrire dans les différentes thématiques.
1/ Les préfets d’outre-mer, un corps dans le corps ?
Différents travaux ont rendu compte de la reconversion dans l’hexagone des agents et des savoir-faire administratifs coloniaux après les indépendances[6]. Toutefois, trop peu de ces travaux concernent les agents ayant fait carrière dans les outre-mer maintenus dans le giron républicain[7]. Qui sont les premiers préfets des Dom ? Sont-ils issus du corps des administrateurs coloniaux ? Font-ils valoir des expériences coloniales antérieures ? Partagent-ils des caractéristiques et des trajectoires communes ? Par la suite, comment se construisent, voire se consolident, des carrières propres aux outre-mer ? La croyance en une spécificité de l’outre-mer, « l’une des convictions les mieux partagées par les différents acteurs impliqués dans l’action publique »[8], invite à interroger le profil des préfets engagés dans ces mobilités ultramarines. Ces hauts fonctionnaires montrent-ils des dispositions particulières, telles une socialisation à l’international ou l’expérience de l’expatriation ? Dans quelle mesure et selon quelle ampleur une première expérience ultramarine en appelle d’autres ou pas ? Existe-t-il des régularités de circulations et, si tel est le cas, celles-ci indiquent-elles une hiérarchie des territoires ? Des critères de sélection des préfets appelés à servir outre-mer ont-ils été progressivement légitimés ? Est-ce parmi les préfets d’outre-mer que se recrutent les hauts commissaires de la République ? Peut-on en somme repérer un processus de spécialisation professionnelle ? Les contributeurs pourront également s’intéresser aux aspects matériels de cette éventuelle spécialisation (rites d’installation, cérémonies, uniformes, architecture préfectorale). On sait par ailleurs que les femmes connaissent des freins importants à la mobilité géographique dans la haute fonction publique[9]. Qu’en est-il pour les outre-mer et quelles femmes s’autorisent un tel éloignement ? Il serait enfin intéressant d’appréhender ce que les circulations outre-mer font aux carrières des préfets. Forment-elles un accélérateur permettant d’atteindre plus souvent et/ou plus tôt les fonctions les plus prestigieuses, et en ce cas selon quelles modalités ?
2/ Le « quotidien préfectoral »[10] en outre-mer
C’est le décret du 7 juin 1947 rendant applicable aux Dom l’institution préfectorale qui pose pour la première fois la question de la notion de « préfet d’Outre-mer », dans la mesure où lui sont attribués des pouvoirs antérieurement reconnus à un gouverneur d’une colonie. Les compétences du préfet exerçant dans un Dom se trouvent ensuite considérablement élargies par le décret du 26 avril 1960. Quelles sont donc les attributions du préfet en outre-mer qui le différencient tant de son homologue métropolitain, en particulier en matière de questions de défense, de coopération régionale, de diplomatie, d’immigration, de cultes et, en certains territoires, de relations avec des autorités autochtones ? En quoi celles-ci se maintiennent ou non après la régionalisation et la décentralisation ? Quelles marges de manœuvre spécifiques autorisent la fonction de préfet en outre-mer ? On sera également attentif aux poids des représentations. Dans quelle mesure les éléments qui participent à la construction de la visibilité du rang du préfet ont pu étayer outre-mer l’argumentaire de ses détracteurs qui n’hésitent pas, un temps, à l’assimiler à un « pro-consul » ? Qu’induit l’éloignement dans le métier et le quotidien préfectoral ? Quelles différences peut-on observer dans ce quotidien entre un préfet exerçant dans un Dom et un haut-commissaire de la République ? Des savoir-faire particuliers doivent-ils être mobilisés en outre-mer ? Qu’en est-il à cet égard de la gestion du personnel de préfecture ? De quelles ressources peuvent se prévaloir les préfets en outre-mer pour légitimer leur position et leurs marges de liberté par rapport à leur hiérarchie dans l’hexagone ? Au reste, l’administration centrale contribue-t-elle à la constitution de savoir-faire spécialisés sur les outre-mer ? Peut-on en définitive « jeter les bases d’une ethnographie et d’une anthropologie des pratiques administratives préfectorales »[11] en outre-mer ?
3/ Les préfets face aux crises ultramarines.
Un survol de l’histoire récente des outre-mer met en lumière les fréquentes et plurielles situations de crises. Dans le domaine social, en dépit des nuances propres à chaque territoire ultramarin, ces crises restent interprétées à Paris comme un épisode récurrent et éruptif de violence ultramarine révélatrice de tensions structurelles, au demeurant attestées par de nombreux indicateurs. Elles se traduisent par des phénomènes d’émeutes rurales ou urbaines, ou encore par de puissants mouvements de grève largement déconnectés des mobilisations sociales hexagonales. Elles reflètent également des enjeux politiques de longue durée, tant les mobilisations ultramarines font souvent intervenir des syndicats de tendance indépendantiste[12] qui n’hésitent pas à réactiver la mémoire d’événements locaux traumatiques[13]. Perçus comme des îlots de prospérité au sein de leur environnement régional, certains outre-mer se trouvent, de surcroît, exposés à des crises migratoires dont l’ampleur reste sous-estimée, tant la question migratoire est abordée dans le débat public essentiellement à travers le prisme métropolitain. Les derniers recensements comptent ainsi à Mayotte et en Guyane plus de 30% d’étrangers. L’histoire, la géographie et les aléas de la situation internationale, telle la guerre civile du Surinam dans les années 1980 qui conduit la Guyane à accueillir plus de 10 000 réfugiés, participent également de cette pression migratoire, qui donne à voir dans les espaces les plus concernés de plus en plus de manifestations à caractère xénophobe. Enfin, le passage dévastateur en septembre 2017 de l’Ouragan Irma dans les Antilles rappelle combien ces territoires ultramarins sont confrontés aux risques cycloniques. Les risques naturels comprennent également aux outre-mer, selon leur situation géographique, les éruptions volcaniques, les tsunamis et les séismes. Ce à quoi s’ajoute la prise de conscience des effets environnementaux de l’action des hommes (essais nucléaires, pollution au chlordécone etc.) Comment les préfets interviennent-ils dans l’anticipation, la gestion et la résolution de ces crises multiformes ? Quelles techniques de gouvernement mobilisent-ils ? Quelles mesures dérogatoires sont-ils amenés à réclamer ou à prendre ? Quelles formes de coopérations interrégionales peuvent-ils engager ? En quoi ces crises exacerbent les tensions locales et mettent à l’épreuve le préfet ? Dans quelles circonstances l’Etat doit prendre le relai de l’autorité préfectorale ?
4/ Les préfets d’outre-mer au miroir de l’étranger.
En se donnant pour titre « Le préfet en outre-mer », cette rencontre scientifique vise aussi à poursuivre l’exploration des pistes d’investigation sur la spécificité supposée d’un « modèle français »[14]. Elle propose ici d’éprouver cette hypothèse au regard de la diversité des modes d’administration des outre-mer européens réunis pour certains d’entre eux au sein de l’Union européenne, et ce depuis le traité de Maastricht (1992), dans la catégorie des « Régions ultra périphériques »[15]. Fondées également sur des échanges croisées avec les autres sciences sociales, des études récentes ont renouvelé la compréhension des relations qui s’établissent non seulement entre ces entités ultramarines et leurs anciennes métropoles, mais aussi entre ces outre-mer et leur environnement immédiat, à commencer par les territoires qui se concentrent dans l’aire des Caraïbes[16]. Une approche comparative mobilisant le cas des premiers préfets installés dans les Etats africains qui empruntent à compter des années 1960 cette figure à leur ancienne métropole, tels le Cameroun, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal, sera aussi appréciée pour interroger les notions de « transfert » ou d’« hybridation »."
Notes
[1] Albert Mabileau, Le système local en France, Paris, Montchrestien, 1994, p. 97.
[2] « L’Etat et les pratiques administratives en situation coloniale : l’exemple de la France milieu XIXe siècle – milieu XXe siècle » (dir. Marc Olivier Baruch et Vincent Duclert), Outre-mers. Revue d’histoire, 338-339, 2003, p. 5.
[3] Luc Rouban, « Les Préfets de la République 1870-1997 », Les Cahiers du CEVIPOF, 26, 2000.
[4] « Outre-mers indigènes » (dir. Benoît Trépied et Stéphanie Guyon), Genèses, 91, 2013. ; « Les Outre-mer français. Regards ethnographiques sur une catégorie politique » (dir. Elise Lemercier, Valelia Muni Toke et Elise Palomares), Terrains et travaux, 24, 2014. ; « L’Etat Outre-mer » (dir. Audrey Célestine, Stéphanie Guyon et Violaine Girard), Politix, 116, 2016.
[5] « Edito. Les Outre-mer : la nouvelle donne », Administration. Revue de l’administration territoriale de l’Etat, 256, décembre 2017-janvier 2018, p. 1.
[6] Véronique Dimier, « De la colonisation… à la décentralisation. Histoire de préfets "coloniaux" », Politix, 53, 2001, p. 203-225. ; Alexis Spire, Etrangers à la carte : l’administration de l’immigration en France (1945-1975), Paris, Grasset, 2005.
[7] Edenz Maurice, « Le préfet face aux enseignants autonomistes en Guyane de 1946 au tournant des années 1960. Une inédite rencontre administrative en contexte post-colonial », Politix, 116, 2016, p. 53-79. ; Sylvain Mary, « Les Antilles, de la colonie au département. Enjeux, stratégies et échelles de l’action de l’Etat (1944-début des années 1980) », Th. Université Paris-Sorbonne, 2018.
[8] Willy Beauvallet et al., « La construction sociale et institutionnelle d’une spécificité ultramarine », Politix, 116, 2016, p. 139-161.
[9] Catherine Marry et al. « Le genre des administrations. La fabrication des inégalités de carrière entre hommes et femmes dans la haute fonction publique », Revue française d’administration publique, 153, 2015, p. 45-68.
[10] Bernard Clère, « La vie quotidienne des préfets au XIXe siècle », in Les Préfets en France (1800-1940), Genève, Droz, 1978, p. 37-144.
[11] Gildas Tanguy, « “Le préfet dans tous ses états”. Une histoire de l’institution préfectorale est-elle (encore) possible ? », Histoire@Politique, 27, 2015, p. 3.
[12] Pierre Odin, Pwofitasyon. Luttes syndicales et anticolonialisme en Guadeloupe et en Martinique, Paris, La Découverte, 2019.
[13] Rapport de la Commission d’information et de recherche historique sur les événements de décembre 1959 en Martinique, de juin 1962 en Guyane et de mai 1967 en Guadeloupe, ministère des Outre-mer, 2016, 100 p. URL : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/164000717/
[14] Gildas Tanguy and Jean-Michel Eymeri-Douzans (eds), Prefects, Governors and Commissioners. A European Survey on Territorial Representatives of the State, Basingstoke, Palgrave-Macmillan, à paraître. Voir également les travaux menés par Pierre Karila-Cohen qui ont donné lieu, à Rennes II, au colloque « Préfets et gouverneurs dans l’Europe du XIXe siècle. Un état des lieux » (8-10 octobre 2015).
[15] Jean-Christophe Gay, « Les Outre-Mers européens », La documentation photographique, 8123, 2018.
[16] « Lectures de la Révolution cubaine dans l’espace Atlantique » (dir. Jacques Dumont et Sylvain Mary), Cahier d’Histoire Immédiate, 49, 2017. ; Rosemarijn Hoefte, Peter Clegg and Matthew Louis Bishop (eds), Post-Colonial Trajectories in the Caribbean : The Three Guianas, London, Routledege, 2017. ; Sébastien Chauvin, Peter Clegg and Bruno Cousin (eds), Euro-Caribbean Societies in the 21st Century : Offshore Finance, Local Elites and Contentious Politics, New York, Routledge, 2018.Calendrier
Appel à communication entre le 27 septembre et le 27 novembre 2019
Réponse début janvier
Dates du colloque : 25-26 novembre 2020
Modalités de transmission des propositions de communication
La proposition de communication comprendra une présentation succincte (nom, prénom, institution ou université de rattachement, poste ou statut actuel, courriel), un résumé de 2500 signes (espaces compris) et un court CV d’une page.
Elle devra être envoyée au plus tard le 27 novembre 2019 à l’adresse suivante :
prefets.outremer@gmail.com
Comité scientifique
Marc Olivier Baruch, directeur d’études (CRH-EHESS), président du CHiPf
Marc-René Bayle, préfet, inspecteur général de l’administration en service extraordinaire, membre du CHiPf
Audrey Célestine, maîtresse de conférences (CERAPS-Université de Lille)
Alain Chatriot, professeur des universités (CHSP-IEP de Paris), membre du CHiPf
Justin Daniel, professeur des universités (LC2S-Université des Antilles)
Stéphanie Guyon, maîtresse de conférences (CURAPP-Université de Picardie Jules Verne)
Claire Laux, professeure des universités (LAM-Sciences Po Bordeaux)
Sylvain Mary, docteur en histoire (SIRICE-Université de Cergy-Pontoise)
Edenz Maurice (CHSP-IEP de Paris – CERMA-EHESS), secrétaire scientifique du CHiPf
Sarah Mohamed-Gaillard, maîtresse de conférences (CESSMA-INALCO)
Elise Palomares, maîtresse de conférences HDR (DySoLab-Université de Rouen)
Elise Lemercier, maîtresse de conférences (IRIHS-Université de Rouen)
Pierre-André Peyvel, préfet honoraire, secrétaire général du CHiPf
Gildas Tanguy, maître de conférences (LaSSP-Sciencepo Toulouse), membre du CHiPf
Merci amical à notre collègue Hubert Bonin, pour la transmission de cet appel à communication important.