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À paraître Le canal de Suez et l’Empire ottoman de Faruk
Bilici aux éditions du CNRSLe 28 octobre 2019 à 12h42
À paraître (14 novembre 2019) Le canal de Suez et l’Empire ottoman de Faruk
Bilici aux éditions du CNRS, 2019, 320 p. ISBN : 9782271127068 Prix : 25 € (existe aussi en version électronique).
"17 novembre 1869 : le canal de Suez est inauguré en grandes pompes, en présence de l’impératrice Eugénie. Mais la construction du canal, débutée en 1859, ne s’est pas faite sans heurts. Ferdinand de Lesseps et la France ont en effet bataillé durant de longues décennies avant de convaincre l’Empire ottoman, dont l’Égypte n’était qu’une province, de son bien-fondé.
Accusée d’être un instrument de colonisation de l’Égypte au profit de la France, la Compagnie universelle du canal de Suez, « État dans l’État », est très critiquée par l’Empire ottoman. Celui-ci craint qu’un canal maritime séparant matériellement l’Égypte du reste de l’Empire rende illusoire la souveraineté du sultan sur ce territoire, et ouvre la porte à une domination occidentale inacceptable.
Cet ouvrage ne propose pas une énième histoire du canal de Suez ni sur le plan technique, ni sur le plan diplomatique, mais il entend combler une lacune considérable : l’étude de cette histoire du point de vue ottoman, des projets à l’exploitation en passant par la construction du canal. Procès, arbitrages, polémiques : bien avant la « crise de Suez » de 1956 liée à sa nationalisation, le canal était déjà au cœur d’un jeu de puissances entre Orient et Occident."
Historien, spécialiste de l’Empire ottoman et de la Turquie contemporaine, FarukBilici est professeur émérite des universités à l’Inalco. -
Colloque international "La guerre de Crimée, la première guerre moderne européenne ?" (Paris, 7-9 novembre 2019)
Le 28 octobre 2019 à 08h53
Colloque international ’La guerre de Crimée
La première guerre moderne européenne ?’
Organisé par le Centre d’histoire du XIXe siècle,
le LabEx EHNE et le Centre de recherches en histoire
des Slaves (UMR SIRICE)
Maison de la Recherche et Musée de l’Armée
Paris, 7-9 novembre 2019
L’inscription se fera à l’adresse suivante : crhxixe@univ-paris1.fr
"La Guerre de Crimée (1853-1856) reste délaissée dans l’historiographie française du fait militaire. Elle n’a fait l’objet que de synthèses déjà anciennes et a connu pendant longtemps un relatif désamour, en étant associée, selon l’historiographie de la IIIème République, au Second Empire dont il fallait effacer la trace. L’étude la plus solide et la plus récente (1995) est à mettre sur le compte d’Alain Gouttman. Toutefois, si son travail se montre particulièrement érudit et objectif, il reste néanmoins fortement marqué par un tropisme encore net pour l’histoire-bataille. Ce retard de l’historiographie française est d’autant plus regrettable que la guerre de Crimée s’écrit à l’étranger, particulièrement en Angleterre, dans le cadre d’une histoire renouvelée des conflits de plus en plus souvent abordés dans une approche pluridisciplinaire.
En effet, la Guerre de Crimée marque, avec la Guerre de Sécession (1861-1865), un tournant historique et anthropologique majeur dans l’histoire du fait militaire, témoignant de transformations profondes dans la façon de combattre mais également dans le rapport qu’entretiennent les sociétés avec la guerre, que ce soit pendant ou après le conflit.
Ce colloque a donc pour ambition d’inscrire la guerre de Crimée dans cette nouvelle façon d’écrire l’histoire des conflits, en insistant sur trois aspects fondamentaux :
1) L’importance de l’anthropologie historique de la guerre moderne comme clé de compréhension des combats, des stratégies employées, du vécu et des sentiments des combattants, des relations réciproques entre la guerre et les sociétés.
2) La dimension transnationale, en introduisant une histoire comparée du conflit. La confrontation d’histoires croisées permettra de sortir du cloisonnement imposé par les seules approches nationales. Surtout, la guerre de Crimée ne devra pas être uniquement vue de l’Occident, il faudra donc évaluer sa perception et ses répercussions dans le monde russe et dans le monde ottoman.
3) La dimension socioculturelle du conflit et sa mémoire. La guerre de Crimée influence la société par l’investissement médiatiques, économique et symbolique de l’État, de l’armée et des civils.
Tenant compte de cette triple démarche méthodologique, nous avons décidé d’organiser le colloque autour de quatre axes majeurs.
I) Guerre et diplomatie
Dans cet axe teinté de géopolitique, il sera aussi bien question des causes de la guerre, des motivations des belligérants et des conséquences du conflit sur la diplomatie. La guerre de Crimée sera ainsi replacée dans le double contexte séculaire du concert des nations et de la question d’Orient. Si les causes religieuses du conflit ont probablement été surévaluées, les raisons économiques et le contrôle des Détroits sont au cœur des problématiques de la diplomatie européenne. La rupture de l’équilibre diplomatique qui avait été maintenu, bon an mal an, depuis 1815 est également un sujet de préoccupation majeure des cabinets et pousse à des réflexions sur le droit international et sur la paix du continent européen qui conduisent au traité de Paris (30 mars 1856).
II) Vivre la guerre
La guerre de Crimée marque des bouleversements importants dans l’expérience des combats par les soldats. L’évolution des techniques d’armement (le fusil à canon rayé, les obus explosifs) et des stratégies militaires (apparition de la guerre de tranchées) accroît les risques, les atteintes corporelles et la létalité. Des nouvelles blessures apparaissent, tandis que le choléra décime les troupes. Ceci pousse alors à créer de nouvelles structures d’encadrement médical (rôle de Florence Nightingale, de Valérie de Gasparin, d’Elena Pavlovna). On se mobilise également à l’arrière, comme en témoignent les nombreuses souscriptions levées pour les familles des soldats morts et blessés en France et en Angleterre, ainsi que le travail mené par Anatole Demidov vis-à-vis des blessés et des prisonniers dans toute l’Europe.
III) Économie, société et opinion publique
L’impact de la guerre de Crimée dépasse de très loin le cadre des simples opérations militaires. Une véritable économie de guerre se développe avec le recours à l’emprunt et l’émergence d’entrepreneurs de guerre. Dans le cas ottoman, l’investissement militaire est décisif dans la création de la Banque impériale ottomane qui conduit à la mise sous tutelle par les puissances européennes d’une Sublime Porte surendettée. Les sociétés vivent également au rythme de la guerre. Une véritable « union sacrée » se met en place dans tous les États, bien alimentée par des gouvernements qui cherchent à mobiliser leurs opinions publiques contre l’ennemi. En effet, ce rôle accru de l’opinion publique est d’autant plus évident que le traitement de l’information militaire connaît des modifications majeures avec l’émergence du télégraphe et de la photographie.
IV) Images, représentations et mémoire
La vision de la guerre est transformée et pousse ainsi à utiliser les leviers de l’histoire culturelle (importance de l’art dans la guerre), de l’histoire des représentations et de l’histoire des imaginaires. Bien que le culte de l’officier héroïque soit maintenu (Saint-Arnaud en France, Gortchakov en Russie), les simples soldats trouvent leurs lettres de noblesse, comme en témoignent les nombreux monuments aux morts qui leur sont dédiés. De fait, la guerre de Crimée possède une
dimension mémorielle très forte, comme l’attestent ses retombées en matière de toponymie et sa place dans les références historiques de certains dirigeants politiques actuels."
Comité d’organisation
Marie-Pierre Rey (Université Panthéon-Sorbonne, SIRICE), Éric Anceau (Sorbonne Université, LabEx EHNE), Jean-François Figeac (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle).
Conseil scientifique
Éric Anceau (Sorbonne Université, LabEx EHNE),
Yves Bruley (Ecole pratique des hautes études),
Walter Bruyère-Ostells (IEP d’Aix-en-Provence),
Lorraine de Meaux (Université Panthéon-Sorbonne),
Hervé Drévillon (Université Panthéon-Sorbonne, directeur de la recherche historique au SHD),
Anne-Laure Dupont (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Edhem Eldem (Collège de France, chaire d’histoire turque et ottomane),
Jean-François Figeac (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Orlando Figes (Birkbeck College de Londres),
Hubert Heyriès (Université Paul Valéry/ Montpellier III),
Catherine Horel (Université Panthéon-Sorbonne, SIRICE),
Jean-Noël Luc (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Silvia Marton (Université de Bucarest),
Nicolae Mihai (Université de Craiova),
Catherine Mayeur-Jaouen (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXème siècle),
Marie-Pierre Rey (Université Panthéon-Sorbonne, SIRICE),
Odile Roynette (Université Bourgogne Franche-Comté),
Özgür Türesay (Ecole pratique des hautes études).
Centres de recherches
Centre d’histoire du XIXème siècle,
LabEx EHNE,
Centre de recherches en histoire des Slaves (UMR SIRICE).
Institutions partenaires :
Fondation Napoléon, Service historique de la Défense.
Langues du colloque :
Français / Anglais.
Source de l’information :
http://labex-ehne.fr/%C3%A9v%C3%A8nement/la-guerre-de-crimee-la-premiere-guerre-moderne-europeenne/
https://twitter.com/Eric_Anceau/status/1181456404244320256?s=03
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Vient de paraître Un empire informel en Méditerranée. Les consuls de France en Grèce et dans l’Empire ottoman : images, ingérences, colonisation (1815-1856) d’Alexandre
Massé chez Classiques GarnierLe 28 octobre 2019 à 08h22
Vient de paraître Un empire informel en Méditerranée. Les consuls de France en Grèce et dans l’Empire ottoman : images, ingérences, colonisation (1815-1856) d’Alexandre
Massé chez Classiques Garnier, coll. "Les Méditerranées" (n° 11), 2019, 669 p. ISBN : 978-2-406-08538-6 Prix : 58 €.
Existe aussi sous forme électronique.
"Face à l’indépendance grecque et aux réformes entreprises dans l’Empire ottoman, les consuls de France mettent en pratique des ingérences croissantes. Ils les légitiment en développant un discours colonialiste qui présente la France comme investie d’une mission civilisatrice en Orient."
AlexandreMassé a soutenu en 2012 à l’université Toulouse - Jean-Jaurès une thèse, sous la direction de Rémy Pech et Pascal Payen, intitulée « La "domination morale" : les consuls de France dans l’Orient grec : images, ingérences, colonisation (1815-1856) ». Le présent ouvrage en est la réécriture après des travaux post-doctoraux à l’École française d’Athènes et au sein du Labex Structurations des Mondes Sociaux.
Information signalée sur Twitter par notre collègue Colette Zytnicki, que nous saluons amicalement :
https://twitter.com/ColetteZytnicki/status/1186188500162547712
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Conférence Laos "Le culte des esprits" de Grégoire Schlemmer (CCL-INALCO, 6 novembre 2019)
Le 28 octobre 2019 à 08h03
Conférence Laos "Le culte des esprits"
de Grégoire Schlemmer
Organisé par le Comité de Coopération
avec le Laos-CCL
INALCO
Amphi 1, 2e étage
65, rue des Grands Moulins, Paris 13e
Mercredi 6 novembre 2019, de 18h30 à 20h30
Inscription : paris@ccl-laos.org
NB. La rencontre initialement prévue avec Khamphanh Pravong est annulée. Elle est remplacée par la conférence de Grégoire Schlemmer.
Le culte des esprits
– Quelle réalité recoupe l’expression "Satsana phi" dans un pays majoritairement bouddhiste ?
– Quelles populations concerne-t-elle ? Telles sont quelques-unes des questions abordées dans cette présentation, à partir d’enquêtes de terrain menées durant quatre ans au nord Laos
Grégoire Schlemmer est anthropologue à l’Institut de Recherche pour le Développement.
Il mène des recherches sur des minorités ethniques au Népal et au Laos, pays où il a séjourné 6 ans.
Merci chaleureux à Marc Mouscadet pour nous avoir transmis cette précieuse information.
[https://www.ccl-laos.org/]
http://www.inalco.fr/agenda-inalco -
Appel à communication pour le colloque “Religion et colonisation. Les groupes religieux minorisés et le peuplement des Amériques, XVe-XIXe” (Boulogne-sur-Mer, 25-26 mars 2019)
Le 28 octobre 2019 à 06h49
Appel à communication pour le colloque
’Religion et colonisation.
Les groupes religieux minorisés et
le peuplement des Amériques, XVe-XIXe’
Centre Universitaire du Musée
Boulogne-sur-Mer, 25-26 mars 2019
Appel valable jusqu’au 30 octobre 2019
"Les Amériques ont connu depuis leur conquête par les Européens de nombreux bouleversements démographiques, sociaux, politiques et culturels. Elles sont devenues pour beaucoup d’hommes et de femmes, désireux de fuir le vieux continent où ils étaient persécutés pour leurs convictions religieuses, une destination, un lieu d’accueil, une espérance.
Le colloque s’attachera à la compréhension des logiques de peuplement de l’espace américain (continental et insulaire) par les minorités religieuses et l’évaluation de leur part dans la construction du nouvel espace social et politique. Comment les groupes religieux minorisés (juifs, « mores », huguenots, catholiques irlandais et anglais, groupes « sectaires », pour ne citer qu’eux) se sont insérés dans les nouvelles sociétés coloniales et ont participé à leur construction originale ? Quelle place occupent-ils dans les sociétés coloniales ? à quel niveau se situent-ils tant sur le plan numérique que social. Forment-ils un groupe distinct, se fondent-ils ensuite dans la société, forment-ils des élites ?
Il s’agira d’une part de comprendre leurs motivations, leurs stratégies, mais aussi leur évolution religieuse, sans oublier la façon dont ils sont reçus (persécution, ressenti des autres colons…). Quelles étaient leurs attentes et leurs espérances ? Le choix de la destination doit être regardé. Suivent-ils ou s’inspirent-ils d’un modèle qui fait sens et les rassure ? Il apparaît que certains sont partis seuls, en se mêlant aux autres migrants. D’autres sont parfois partis en famille. Les solidarités religieuses mais aussi provinciales ont pu jouer un rôle. Quels moyens ont-ils mobilisé pour entreprendre leur périple ? Bénéficient-ils d’aides extérieures ? La reconstitution de l’itinéraire d’un particulier, avec ses complexités, et ses aléas, peut constituer une piste intéressante pour cerner les modalités d’intégration dans la nouvelle société coloniale à l’échelle individuelle. Il conviendra aussi de regarder les luttes entre les groupes minorisés dans l’espace américain.
Il s’agira d’autre part de regarder la politique de peuplement des États (vision du peuplement, contrôle migratoire, moyens de répression, sanctions). L’objectif est d’avoir une vision large tant au niveau territorial que chronologique. Le questionnement intéressera les espaces impériaux espagnol, portugais, anglais, français et néerlandais.
Il conviendra aussi de voir si l’accession à l’indépendance a modifié au XIXe siècle ce type de courant migratoire, ou ses modalités, voire consolidé l’assise de certains."
Les propositions (titre, résumé de 2 000 mots, fiche biographique) sont attendues pour le 30 octobre.
Le laboratoire CRHAEL-HLLI EA 4030 prendra en charge 2 nuitées et repas du midi et 1 repas du soir
Les transports sont à la charge des participants
Contact :
eric.roulet@univ-littoral.fr -
Vient de paraître L’Épopée sibérienne. La Russie à la conquête de la Sibérie et du Grand Nord d’Eric
Hoesli aux éditions des Syrtes et PaulsenLe 27 octobre 2019 à 20h57
Vient de paraître L’Épopée sibérienne. La Russie à la conquête de la Sibérie et du Grand Nord d’Eric
Hoesli aux éditions des Syrtes et Paulsen] 2018, 822 p. ISBN : 9782940523702 Prix : 33 €.
Préface d’Erik Orsenna.
"C’est une aventure grandiose qu’aucun récit n’a encore retracé de cette manière : l’épopée sibérienne, la conquête des immenses espaces du nord de l’Asie par la Russie. Entamée alors que les Européens sont déjà en Amérique, elle conduit l’empire des tsars jusqu’au Pacifique puis à l’Alaska. Qui en sont les acteurs ? Des dynasties de marchands provinciaux comme les Stroganov ou des Cosaques partis chercher fortune vers l’eldorado qu’ils imaginent, des scientifiques de génie que le tsar Pierre le Grand envoie résoudre l’énigme de la séparation entre l’Asie et l’Amérique, des commerçants qui dominent les échanges avec la Chine et colonisent les côtes d’Amérique du Nord, des idéalistes qui rêvent d’autonomie ou de construire, loin de la capitale impériale, une autre Russie débarrassée des archaïsmes.
La « conquête de l’Est » par la Russie réveille bien vite d’autres appétits et rivalité et la Russie doit défendre âprement ses nouvelles possessions. Le chantier fou du Transsibérien, les bagnes tsaristes, le Goulag stalinien, la conquête de l’Arctique : autant d’épisodes de cette Épopée sibérienne que l’on croirait sortis d’un roman mais qui reposent sur des sources souvent inédites et de nombreuses recherches sur le terrain."
Né en 1957, EricHoesli est un grand journaliste suisse également spécialiste de la Russie. Après avoir été rédacteur en chef de l’Hebdo, premier « news » de Suisse romande, il a créé Le Temps. Il en a été rédacteur en chef et directeur de 1997 à 2004.
Après avoir occupé les postes de directeur de la presse régionale, de directeur des publications et de directeur des publications romandes au sein d’Edipresse puis de Tamedia, il a été nommé en juillet 2014 professeur à l’Ecole Polythechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et à l’Université de Genève. Son cours sur la Russie fait partie du programme « Geneva Global », mis en place par l’EPFL et les Universités de Lausanne et de Genève. Il tend à développer les compétences multiculturelles des étudiants du point de vue anthropologique, économique, politique ou linguistique.
Eric Hoesli y met à profit son expérience de la Russie et du Caucase, qu’il a relatée dans À la conquête du Caucase, fruit d’une dizaine d’années de travail. Son ouvrage a été publié en russe en 2009.
En 2018, après près de dix ans de recherches également, il publie L’Épopée sibérienne. La Russie à la conquête de la Sibérie et du Grand Nord, en coédition avec Paulsen -
À (ré)écouter la série ’Quand explorer rime avec s’approprier’ dans ’Le cours de l’histoire’ de Xavier Mauduit sur France Culture
Le 27 octobre 2019 à 20h41
À (ré)écouter la série ’Quand explorer rime avec s’approprier’ dans ’Le cours de l’histoire’ de Xavier Mauduit sur France Culture (7-10 octobre 2019)
Épisodes de la série - Quand explorer rime avec s’approprier Épisode 1 - Pour une autre histoire de l’exploration du monde
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)
Comment la notion de Grandes découvertes peut-elle encore être opérante aujourd’hui en histoire ?
Avec Isabelle Heullant-Donat, Guillaume Calafat et Hélène Blais, autour de l’ouvrage qu’ils ont coordonné L’exploration du monde. Une autre histoire des grandes découvertes (sous la direction de Romain Bertrand, Seuil, 2019).
Épisode 2 - Histoire d’une rencontre : le miroir des Grandes Découvertes
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)
Comment les Amérindiens ont vu, perçu, et vécu l’arrivée des Occidentaux et la colonisation ? Aujourd’hui Le Cours de l’histoire aborde l’effet miroir de la colonisation.
Avec Thomas Grillot et Laurent Binet.
Épisode 3 - Diabolique Amérique : de Christophe Colomb à Vladimir Maïakovski
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)
Il n’y a pas un mais plusieurs Christophe Colomb, de nombreuses vies au gré des siècles qui ont suivi la date fatidique de 1492. Mais qui était-il vraiment, comment s’approcher de ce que ce contemporain du XVème siècle a vraiment pensé et vécu ?
Avec Denis Crouzet et Oléna Berezovska Picciocchi.
Épisode 4 - La conquête de l’Est
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)
Alors que les Occidentaux ont déjà rallié l’Amérique, une autre aventure commence : la conquête de la Sibérie, de ses terres gelées et de ses précieuses ressources. Comment s’est déroulée cette autre « Grande découverte » ?
Avec Eric Hoesli et Annick Horiuchi. -
Paru récemment Reordering the World : Essays on Liberalism and Empire de Duncan
Bell aux Princeton University PressLe 27 octobre 2019 à 20h13
Paru récemment Reordering the World : Essays on Liberalism and Empire de Duncan
Bell aux Princeton University Press, 2016 (et 2019 pour la version paperback, 456 p. ISBN : 9780691197173 Prix : 22 £ (existe aussi en version électronique).
"Reordering the World is a penetrating account of the complexity and contradictions found in liberal visions of empire. Focusing mainly on nineteenth-century Britain—at the time the largest empire in history and a key incubator of liberal political thought—Duncan Bell sheds new light on some of the most important themes in modern imperial ideology.
The book ranges widely across Victorian intellectual life and beyond. The opening essays explore the nature of liberalism, varieties of imperial ideology, the uses and abuses of ancient history, the imaginative functions of the monarchy, and fantasies of Anglo-Saxon global domination. They are followed by illuminating studies of prominent thinkers, including J. A. Hobson, L. T. Hobhouse, John Stuart Mill, Henry Sidgwick, Herbert Spencer, and J. R. Seeley. While insisting that liberal attitudes to empire were multiple and varied, Bell emphasizes the liberal fascination with settler colonialism. It was in the settler empire that many liberal imperialists found the place of their political dreams.
Reordering the World is a significant contribution to the history of modern political thought and political theory."
DuncanBell is Reader in Political Thought and International Relations at the University of Cambridge and a Fellow of Christ’s College. His books include The Idea of Greater Britain : Empire and the Future of World Order, 1860–1900 (Princeton). -
Vient de paraître The African Roots of Marijuana de Chris S.
Duvall aux Duke University PressLe 27 octobre 2019 à 19h56
Vient de paraître The African Roots of Marijuana de Chris S.
Duvall aux Duke University Press, 2019, 360 p. ISBN : 978-1-4780-0394-6 Prix : 27,95 $.
"After arriving from South Asia approximately a thousand years ago, cannabis quickly spread throughout the African continent. European accounts of cannabis in Africa—often fictionalized and reliant upon racial stereotypes—shaped widespread myths about the plant and were used to depict the continent as a cultural backwater and Africans as predisposed to drug use. These myths continue to influence contemporary thinking about cannabis. In The African Roots of Marijuana, Chris S. Duvall corrects common misconceptions while providing an authoritative history of cannabis as it flowed into, throughout, and out of Africa. Duvall shows how preexisting smoking cultures in Africa transformed the plant into a fast-acting and easily dosed drug and how it later became linked with global capitalism and the slave trade. People often used cannabis to cope with oppressive working conditions under colonialism, as a recreational drug, and in religious and political movements. This expansive look at Africa’s importance to the development of human knowledge about marijuana will challenge everything readers thought they knew about one of the world’s most ubiquitous plants."
Chris S.Duvall is Associate Professor of Geography and Environmental Studies at the University of New Mexico and author of Cannabis.
Ouvrage signalé, sous la forme d’une recension de Vincent Hiribarren, sur le Blog Libé Africa4 de Vincent Hiribarren et Jean-Pierre Bat :
http://libeafrica4.blogs.liberation.fr/2019/10/27/comment-lafrique-transforme-lusage-du-cannabis/
https://twitter.com/bixhiribarren/status/1188381248458244096?s=03
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À paraître Voyage au pays de l’autre. Jeux de miroir, miroir du je de Catherine et Bernard
Desjeux aux éditions GrandvauxLe 27 octobre 2019 à 17h56
À paraître Voyage au pays de l’autre. Jeux de miroir, miroir du je de Catherine et Bernard
Desjeux aux éditions Grandvaux, 2019, 160 p. ISBN : 978-2-37163-034-5 Prix : 25 €.
Le livre sera disponible à Dakar, lieu de l’exposition au Musée Théodore Monod d’art africain de l’IFAN, dès le mois de novembre et en France à partir de janvier 2020.
"Ce livre est un regard, un partage. Jeux de miroir, miroir du je. Quelques images en résonance. Cinquante ans de voyages. Nous avons toujours eu une formidable envie, donner à voir l’autre à l’autre : celui qui va à l’école, mange, joue, prie, pleure ou sourit.
Au-delà des images mentales, riches/pauvres, Noirs/Blancs, nous avons provoqué ce face-à-face imaginaire que nous portons en nous. De l’Afrique noire à la Loire, de Tombouctou à Ouessant, du Sahara à chez moi, d’ici à là-bas en passant par la Vistule et la Sibérie, nous sommes tous des autres.
Des moments de tendresse, d’humour, de vie. La diversité des situations écrit en lumière la rencontre de parallèles... Nos semblables sont-ils pareils ? Bienvenue chez vous. Tout simplement."Catherine et Bernard Desjeux
Textes de : Alain Aspect, Yahia Belaskri, Roland Brival, Aimé Césaire, Claire Desjeux-Maggi, Eric Desjeux, Souleymane Bachir Diagne, David Diop, Serge Gottot, Thierry Guilabert, Albakaye Ousmane Kounta, Michel Le Bris, Félix Leclerc, Bernard Magnier, Blaise Merlin, Guérin Chapsal Montilus, Claude Nougaro, Rodney Saint-Éloi, Felwine Sarr et Béatrice Soulé.
Catherine et BernardDesjeux passent leur vie à voyager à travers le monde. Ils sont difficiles à mettre dans une case, alors photographes ? Oui, sûrement un peu, mais traversés par la littérature, la musique, la peinture, le cinéma.… Connus pour leur regard humaniste sur le monde, ils s’intéressent plus particulièrement aux rapports de l’homme et de l’environnement au Sahara, en Afrique Noire, en France, au Maghreb. Ils effectuent de longs séjours par les chemins de traverse, curieux de tout. Auteurs d’une trentaine de livres, parmi lesquels : Sahara, la passion de la vie, Nathan-image, Au nom de la Loire, Grandvaux, La France rurale, Chêne, Visages de l’Algérie, Hatier, Fleuve Niger, cœur du Mali, Grandvaux, Vodun et Orisha, l’appel des dieux, Grandvaux, Mali, Casamance, Grandvaux.