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Hors-Série Concours de la S
fhom - Capes et Agrégation d’histoire, 2022-2025Commander (10 €) le hors-série Histoire coloniale et impériale de l’Afrique :
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Exposition "Voyage au pays de l’autre. Jeux de miroir, miroir du je" au Musée Théodore Monod d’art africain (Dakar, 12-27 novembre 2019)
Le 27 octobre 2019 à 16h33
Exposition "Voyage au pays de l’autre
Jeux de miroir, miroir du je"
Photographies de Catherine et Bernard Desjeux
Film d’Éric Desjeux
Musée Théodore Monod d’art africain
Université Cheikh Anta Diop-Dakar
IFAN-Ch. A. Diop
Place Soweto, Dakar
Du 12 au 27 novembre 2019
"Jeux de miroir, miroir du je. Quelques images en résonance. Cinquante ans de voyages. Nous avons toujours eu une formidable envie, donner à voir l’autre à l’autre : celui qui va à l’école, mange, joue, prie, pleure ou sourit.
Au-delà des images mentales, riches/pauvres, Noirs/Blancs, nous avons provoqué ce face-à-face imaginaire que nous portons en nous. De l’Afrique noire à la Loire, de Tombouctou à Ouessant, du Sahara à chez moi, d’ici à là-bas en passant par la Vistule et la Sibérie, nous sommes tous des autres.
Des moments de tendresse, d’humour, de vie. La diversité des situations écrit en lumière la rencontre de parallèles... Nos semblables sont-ils pareils ? Bienvenue chez vous. Tout simplement."Catherine et Bernard Desjeux
Expositions de Catherine et Bernard Desjeux
Site Internet de Catherine et Bernard Desjeux
Éditions Grandvaux
Présentation du Musée Théodore Monod d’art africain (Institut Fondamental d’Afrique Noire-IFAN de l’Université Cheikh Anta Diop-UCAD de Dakar)
Catherine et BernardDesjeux passent leur vie à voyager à travers le monde. Ils sont difficiles à mettre dans une case, alors photographes ? Oui, sûrement un peu, mais traversés par la littérature, la musique, la peinture, le cinéma.… Connus pour leur regard humaniste sur le monde, ils s’intéressent plus particulièrement aux rapports de l’homme et de l’environnement au Sahara, en Afrique Noire, en France, au Maghreb. Ils effectuent de longs séjours par les chemins de traverse, curieux de tout. Auteurs d’une trentaine de livres, parmi lesquels : Sahara, la passion de la vie, Nathan-image, Au nom de la Loire, Grandvaux, La France rurale, Chêne, Visages de l’Algérie, Hatier, Fleuve Niger, cœur du Mali, Grandvaux, Vodun et Orisha, l’appel des dieux, Grandvaux, Mali, Casamance, Grandvaux.
Nous remercions chaleureusement Catherine et Bernard Desjeux pour nous avoir communiqué de précieux documents et les félicitons pour cette belle exposition à venir. -
À (ré)écouter ’Les mondes anciens de l’Afrique’ avec François-Xavier Fauvelle dans ’La Marche de l’Histoire’ de Jean Lebrun sur France Inter
Le 26 octobre 2019 à 09h09
À (ré)écouter ’Les mondes anciens de l’Afrique’ avec François-Xavier Fauvelle dans ’La Marche de l’Histoire’ de Jean Lebrun sur France Inter (21-24 octobre 2019)
"Tout au long de cette série d’émissions consacrée à l’histoire ancienne de l’Afrique, François-Xavier Fauvelle est notre guide, alors qu’il vient de commencer son enseignement au Collège de France où il a été élu à la chaire Histoire et Archéologie des mondes africains."
Épisodes de la série - Les mondes anciens de l’Afrique
Épisode 1 : La Nubie et l’Éthiopie
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)
"Nous irons des cataractes du Nil au plateau dominant le littoral de la Mer Rouge, soit la Nubie et l’Éthiopie. Au Ve et au début du VIe siècles, une continuité chrétienne s’était établie sur toute cette zone, depuis Alexandrie jusqu’au royaume d’Aksoum."
Épisode 2 : Les routes de l’Islam
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)
"C’est par l’Afrique et non par l’Asie que l’Islam est sorti de la péninsule arabique. Une tradition établie raconte le déplacement d’un groupe de Mecquois dès avant l’Hégire vers le royaume chrétien d’Aksoum sur les hauts plateaux éthiopiens."
Épisode 3 : L’Afrique australe
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)
"En Afrique Australe, les premiers contacts avec les Européens s’opèrent d’abord par les Portugais. Les Néerlandais arrivent au Cap au milieu du XVIIe siècle puis, à la fin du XVIIIe, ce sont les Anglais. Les contacts avec les Bantous, plus au Nord, tourneront à l’affrontement."
Épisode 4 : Comment faire l’histoire de l’Afrique ?
Télécharger l’émission (clic-droit sur le lien)"
"Il y a 50 ans, Joseph Ki-Zerbo crée une association des historiens africains où le travail collectif doit privilégier les premiers concernés, une association d’origine francophone. Sans doute ne faut-il plus reprendre les divisions dessinées par les empires coloniaux. "
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La (si) riche bibliothèque numérique du CAMES - Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur
Le 25 octobre 2019 à 19h46
La (si) riche bibliothèque numérique du CAMES
Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur
Le CAMES-Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur propose sur son site l’accès à plus de 2000 thèses, mémoires et des revues (Revue Pharmacopée et médecine traditionnelle africaine ; Revues du CAMES A et B), en sciences humaines, santé et sciences, concernant une partie du continent africain.
http://greenstone.lecames.org/cgi-bin/library
Cette bibliothèque numérique est complémentaire notamment de la bibliothèque numérique de l’UCAD-Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Nous tenons à remercier chaleureusement notre collègue Julie d’Andurain pour nous avoir, il y a déjà longtemps, signalé cette tant précieuse bibliothèque ! -
Vient de paraître le numéro 183 du Bulletin de la Société d’Histoire de la Guadeloupe (mai-août 2019)
Le 25 octobre 2019 à 16h36
Le Bulletin de la Société d’Histoire de la Guadeloupe, n° 183 (mai-août 2019), vient de paraître.
Il comprend les articles suivants :
– La prise de Cayenne en 1664 : une nouvelle perspective. Par William JENNINGS
– La piraterie en Guadeloupe dans les années 1720 par Kevin PORCHER
– Jean-André Peyssonnel : un homme des Lumières, famille et esclavage dans la Guadeloupe du XVIIIe siècle, par Kristen BLOCK
– Hubert Rousseau, conseiller général de Marie-Galante et maire de Grand-Bourg (1864 - 1918) par Franck KACY
– Les anciens combattants de Morne-à-L’eau dans la première Guerre Mondiale par Michelle MAKAIA-ZENON
– 1960/1970, fin d’une époque. La Guadeloupe qui voyage passe du paquebot au Jet. La fin du Colombie, du Flandre et Antilles par Jack CAÏLACHON
Ce bulletin est disponible, au prix de 15 €, aux Archives départementales de la Guadeloupe - Bisdary (Gourbeyre).
Société d’Histoire de la Guadeloupe, B. P. 74, 97102 BASSE-TERRE Cedex.
Ou en les commandant via cette adresse internet (shg@wanadoo.fr)
La version numérique est disponible sur la plateforme Erudit.
Signalons que les numéros 1 (1964) à 178 (2017) sont accessibles gratuitement au format pdf sur la Plateforme Érudit. -
Appel à communication pour le 46e Congrès annuel de la Société d’histoire coloniale française (Buffalo, 28-31 mai 2020)
Le 25 octobre 2019 à 15h14
Appel à communication pour le 46e Congrès annuel
de la Société d’histoire coloniale française SHCF-FCHS
"Les frontières francophones"
Buffalo, New-York, États-Unis
Du 28 au 31 mai 2020
Appel valable jusqu’au 1er novembre 2019
"Le 46e congrès annuel de la Société d’histoire coloniale française (SHCF) se tiendra du 28 au 31 mai 2020 à Buffalo, NY, États-Unis, sur le campus de SUNY Buffalo State College. L’hôtel du colloque est l’Hôtel Henry, un site historique construit en 1870 comme asile, et ouvert récemment, après avoir été considérablement rénové, pour devenir le premier centre de conférence à Buffalo. Le campus et l’hôtel sont situés sur la partie nord de l’avenue Elmwood, un quartier historique animé avec des petits commerces et restaurants. Le centre de conférence se trouve également au cœur du quartier des musées, à proximité de la galerie d’art Albright Knox et du musée d’histoire de Buffalo. Les deux sont situés dans Delaware Park, conçu par Frederick Law Olmsted et le site de l’Exposition panaméricaine en 1901.
Le thème de cette année portera sur « les frontières francophones », ce qui permettra de considérer les périphéries de l’Empire français comme les éléments essentiels pour comprendre l’empire colonial français et ses habitants ; les zones et les points de contact sont également révélateurs des expériences coloniales. Cependant comme tous les ans, les propositions de communication sur d’autres aspects de l’histoire coloniale française seront également prises en considération.
La Société encourage les enseignants, chercheurs et étudiants de toutes disciplines à soumettre des propositions de communication. Les communications peuvent être effectuées en anglais ou en français.
Les propositions individuelles doivent indiquer le titre de la communication, le nom de l’intervenant, son institution de rattachement, ses coordonnées (e-mail, téléphone) et comprendre un résumé de 100 à 200 mots et un bref curriculum vitae, dans un seul document, de préférence en MS-Word.
Les propositions de sessions complètes ou de tables-rondes doivent contenir ces éléments pour chacun des participants, de même que pour le président/modérateur (le comité scientifique peut aussi aider à trouver un président/modérateur).
Merci d’indiquer d’emblée si vous avez besoin d’équipements audiovisuels.
Les personnes souhaitant présider une séance sont priées d’envoyer une déclaration d’intérêt, leurs coordonnées ainsi qu’un bref CV.
Les propositions pour des sessions complètes ou communications individuelles seront acceptées à partir de la fin du mois de septembre 2019, jusqu’à la date limite du 1er novembre 2019. Le détail des modalités de soumission sera communiqué aux membres de la Société et affiché sur le site web de la SHCF au cours de l’été. Nous encourageons les soumissions complètes, ainsi que les communications individuelles.
Veuillez envoyer votre soumission au comité du programme par courriel à l’adresse suivante :
Frenchcolonial2020@gmail.com.
La SHCF est une association indépendante, sans autre source de financement que les cotisations de ses adhérents. L’adhésion à l’association est obligatoire pour participer au congrès. L’adhésion doit donc être effective pour tous les participants au moment de l’acceptation de leur proposition (janvier 2020). Malheureusement la Société n’offre de pas de financement pour participer au congrès. Les doctorants peuvent cependant concourir au prix Shorrock. Les modalités sont indiquées sur le site de la FCHS (la demande doit être faite au moment de l’envoi de la proposition de communication).
Source de l’information :
https://frenchcolonial.org/annual-meeting/#franais
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Appel à communication pour le Colloque international "La montée de l’Asie en histoire et perspective globales. 65 ans après Bandung : quelle rupture et quelle continuité dans l’ordre global ?" (Paris & Le Havre - 12-14 février 2020)
Le 25 octobre 2019 à 14h52
Appel à communication pour le
Colloque international & multidisciplinaire
’La montée de l’Asie
en histoire et perspective globales
65 ans après Bandung : quelle rupture
et quelle continuité dans l’ordre global ?’
Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le 12 février 2020
Le Havre, Université Le Havre Normandie, du 13 au 14 février 2020
Appel à communication prolongé jusqu’au 31 octobre 2019
APPEL À COMMUNICATIONS ET À PARTICIPATION
Le colloque est ouvert aux communications individuelles et de groupe. Ceux qui souhaitent présenter leur(s) communication(s) sont invités à soumettre leur(s) proposition(s) de communication avant le 31 août 2019. Les propositions retenues seront communiquées à leurs auteurs en octobre 2019. Voir les consignes de présentation de proposition de communication au http://www.bandungspirit.org/
PROBLÉMATIQUE
65 ans après la Conférence afro-asiatique de Bandung 1955, y a-t-il un changement quelconque dans l’ordre global dans toutes ses dimensions (culturelle, écologique, économique, politique et religieuse) ? Dans quel sens Bandung constitue-il une rupture et une continuité de l’ordre global historique ? Le colonialisme, est-il mort, et la décolonisation, est-elle achevée ? La position du centre et des périphéries du capitalisme, est-elle stable ou mouvante ? Le développement, veut-il dire suivre le centre ? Le multipolarisme, a-t-il remplacé le bipolarisme ? Est-ce que Bandung constitue une bifurcation dans la trajectoire du système-monde historique ? La division Est-Ouest et Nord-Sud, est-elle encore pertinente ? La notion de lutte des classes, est-elle encore utile ? La fin de la Guerre Froide, veut-elle dire la fin d’une potentielle Guerre Mondiale ? Les nouveaux « hégémons » ont-ils remplacés les anciens ? Pourquoi est-ce que la technologie d’armement continue à se développer ? Qui sont les bénéficiaires des industries et du commerce d’armement ? Quelle est la place de l’être vivant individuel, humain comme animal et végétation, dans ce monde en changement ? Y a-t-il une chance quelconque pour les pauvres, les faibles, les défavorisés, d’améliorer leur état d’être de façon pacifique ? Y a-t-il un rôle quelconque de l’humanité, de l’art, de la culture, de l’architecture, de la littérature, de la religion, de la spiritualité dans la direction du changement global ?
C’est pour commémorer le 65e anniversaire de la Conférence de Bandung que les questions de l’ordre global dans toutes ses dimensions ont été choisies comme les sujets principaux de présentation et de discussion de la 4e édition de la série de colloques La Montée de l’Asie. Le colloque encourage la participation des universitaires d’un large éventail de disciplines scientifiques (études de l’aire culturelle, sciences culturelles, écologie, sciences économiques, géographie, histoire, lettres, sciences humaines, sciences de gestion, sciences politiques et sociales…) et des professionnels travaillant dans divers secteurs (business, société civile, éducation, entreprise, gouvernement, management, parlement, politique publique, mouvements sociaux et de solidarité…), basés en différentes aires géographiques (Afrique, Amériques du Nord et du Sud, Australie, Asie, Europe, Pacifique…).
SÉANCES SPÉCIALES / TABLES RONDES / ATELIERS
Des séances spéciales / tables rondes / ateliers seront organisés pour les thèmes suivants en rapport avec LA MONTÉE DE L’ASIE s’il y a un nombre suffisant de propositions :
Afrique
Amérique centrale & du Sud et la Caraïbe
Asie
BRICS
Culture & littérature
Développement numérique
Ecologie, urbanisation & architecture
Europe centrale & orientale et Russie
Genre & questions de femme
Monde occidental
Mouvements sociaux et de solidarité
Religion
Source de l’information :
http://www.bandungspirit.org/
Article mis en ligne le 8 août 2019 et mis à jour le 25 octobre 2019 (extension de la date limite du 31 août au 31 octobre 2019) -
Vient de paraître le dossier "Micro-analyse et histoire globale" sous la direction de Romain
Bertrand et GuillaumeCalafat dans les Annales. Histoire, Sciences sociales publiées par les éditions de l’EHESSLe 25 octobre 2019 à 14h31
Vient de paraître le dossier "Micro-analyse et histoire globale" sous la direction de Romain
Bertrand et GuillaumeCalafat dans les Annales. Histoire, Sciences sociales publiées par les éditions de l’EHESS, n° 2018-1 (parution juin 2019), 318 p. ISBN : 978-2-7132-2754-7 Prix : 25 €.
Le numéro est également disponible sur cairn.info.
Outre le dossier "Micro-analyse et histoire globale", on signalera avec insistance les comptes rendus autour du thème : "Empires, colonies, connexions" (p. 213-303).
"Ce numéro des Annales propose d’interroger l’engouement actuel pour la « microhistoire globale », une expression qui désigne l’espace d’un dialogue entre l’approche micro-analytique et une histoire pensée à large échelle. Dans leur introduction, Romain Bertrand et Guillaume Calafat reviennent sur les enjeux méthodologiques et historiographiques de ce rapprochement. Le dossier rassemble ensuite quatre articles qui dessinent plusieurs tendances des recherches engagées aujourd’hui sous l’étendard de la « microhistoire globale ». Roberto Zaugg s’intéresse au commerce du tabac et des porcelaines chinoises utilisées comme crachoirs dans les royaumes africains de Hueda et du Dahomey à l’époque moderne. Sebouh Aslanian présente pour sa part une étude détaillée de la vie d’un marchand arménien du XVIIe siècle, balloté à travers les continents et les océans au gré de ses activités commerciales et des procès que lui intentent commerçants et compagnies européens. À travers une micro-analyse des juridictions et des institutions rurales de la vice-royauté du Río de la Plata, Darío G. Barriera cherche à éclairer d’un jour nouveau les modalités du gouvernement à distance de la monarchie espagnole à la fin du XVIIIe siècle. Enfin, en s’intéressant de près au procès de la succession d’un riche Juif tunisien expatrié en Toscane, Jessica Marglin met en lumière les failles et la mise en débat du droit international naissant dans la seconde moitié du XIXe siècle."
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Séminaire "France-Vietnam : un portail entre les cultures" Programme 2019-2020 : "Le Vietnam des guerre au Renouveau" (Paris, École Normale Supérieure)
Le 25 octobre 2019 à 13h36
Séminaire ’France-Vietnam
Un portail entre les cultures"
"Le Vietnam des guerre au Renouveau"
Projet ENS-HNUE - Programme Paris Hanoi
École Normale Supérieure
45 rue d’Ulm, Paris 5e
Programme 2019-2020
"Après avoir traversé les guerres durant le XXe siècle, le Vietnam passe au Renouveau (Đổi mới), une réforme initiée en 1986 avec l’application de l’économie de marché. Une nouvelle identité vietnamienne se crée sur la base de l’héritage du passé : des traditions, du temps de la colonisation et des temps de guerre et de conflits. Le cycle de séminaires 2019-2020, composé d’approches interdisciplinaires en sciences sociales et humaines, espère présenter différents aspects du Vietnam contemporain et d’autrefois sans négliger les échanges dynamiques avec sa diaspora."
Partenariat ENS-HNUE-BnF
https://www.translitterae.psl.eu/recherche/projets/partenariat-ens-hnue-bnf/
Porteurs du projet :
NGUYEN Giang-Huong (ITEM)
Michel ESPAGNE (Pays germaniques, UMR 8547)
Le projet ENS-HNUE correspond au volet formation du programme Paris Hanoi.
"L’initiation d’une coopération entre la Hanoi national university of education et l’ENS , coordonnée avec le département des livres vietnamiens de la BNF, visait dès le départ à accompagner une réforme des principes de l’enseignement et de la recherche voulue par les Vietnamiens et à faire davantage entrer le domaine vietnamien dans l’espace de la recherche en France en utilisant comme fil directeur la question des transferts culturels
Après plusieurs colloques organisés à Paris (autour de Tran Duc Thao, autour des transferts culturels franco-vietnamiens) ou à Hanoi, un séminaire suivi a été mis en place à l’ENS.
Organisé par Nguyen Giang Huong il permet de présenter les travaux de recherche en cours dans le domaine des SHS et concernant l’histoire, la sociologie, l’art, la littérature du Vietnam ou la linguistique vietnamienne. Sont privilégiées les recherches sur la francophonie vietnamienne correspondant au domaine de spécialité de l’organisatrice. Une dizaine de séances par an au cours des deux dernières années ont montré à quel point ce séminaire correspondait à un besoin dans le paysage parisien de la recherche en SHS."
Nous tenons à remercier chaleureusement notre collègue Johann Grémont pour nous avoir signalé ce précieux séminaire, dans lequel il intervient le 8 novembre. -
Séminaire interdisciplinaire "Histoire & archéologie, apports croisés" organisé par la Société d’Histoire de la Guadeloupe et l’Université des Antilles (Saint-Claude, 6-7 novembre 2019)
Le 25 octobre 2019 à 13h08
Séminaire interdisciplinaire
’Histoire & archéologie, apports croisés’
Organisé par la Société d’Histoire de la Guadeloupe
et l’Université des Antilles
Campus du Camp-Jacob
Saint-Claude, mercredi 6 et jeudi 7 novembre 2019
L’entrée est libre et gratuite.
"Histoire et archéologie, deux disciplines proches dont le but est de retracer le passé avec des méthodes différentes. Si l’historien privilégie les documents écrits et éventuellement les témoignages oraux, l’archéologue se base sur les vestiges matériels laissés par les différentes civilisations de la Préhistoire au monde moderne.
Dans les Antilles, et particulièrement en Guadeloupe, l’écriture de l’Histoire commence avec la colonisation et même avant avec l’arrivée de Christophe Colomb et les écrits retraçant les premiers contacts avec les Amérindiens et l’installation des premiers colons sur le sol américain. Elle se poursuit avec des textes, récits, documents d’acteurs issus des différents États qui ont eu la volonté
de s’installer dans ces territoires et elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours.
L’archéologie s’est longtemps cantonnée à la collecte de vestiges (les « antiques ») trouvés au hasard et qui étaient attribués en général aux Caraïbes. Les « roches gravées » ont très tôt attiré l’attention. Des amateurs éclairés ont eu la volonté de rassembler ces collections que l’on essayait de mettre en relation avec les récits des chroniqueurs du XVIIe siècle.
L’archéologie moderne débute, aux Antilles, en 1961 avec la création à Fort-de-France du 1er Congrès d’Études des Civilisations Précolombiennes des Petites Antilles.
Elle se concrétise en Guadeloupe avec l’inauguration du Musée Précolombien du Moule en 1984.
Depuis de nombreux archéologues ont travaillé dans nos îles membres, et animateurs d’institutions officielles ; Direction des Affaires Culturelle (DAC), Conseil régional de la Guadeloupe, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Grâce à leurs travaux, ils ont modifié nos connaissances sur les peuples amérindiens qui ont parcouru nos îles, retracé une chronologie et ont exhumé une histoire que l’on ne pouvait pas imaginer.
Cependant, l’histoire trouve dans l’archéologie des réponses à ses interrogations tout en amenant des éléments de compréhension grâce aux divers documents concernant, notamment, la période « du contact » entre Européens et Amérindiens.
Dans le contexte local, l’archéologie met à jour des vestiges des anciennes implantations humaines comme les habitations, les fortifications. Ces vestiges ne sont pleinement exploités qu’avec l’aide de l’histoire qui se base sur des plans anciens, des minutes notariales ou des documents officiels de l’administration tout en replaçant le lieu dans l’environnement social, économique et politique.
L’apport croisé de ces enseignements donnent vie concrètement à l’évolution de la société créole au profit de la connaissance historique.
Ces journées d’étude rassembleront des historiens et des archéologues afin de faire le point sur la nécessaire coopération entre les deux disciplines."
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Vient de paraître Le droit international antiesclavagiste des "nations civilisées" (1815-1945) de Michel
Erpelding aux éditions de l’Institut Universitaire VarenneLe 25 octobre 2019 à 11h59
Vient de paraître Le droit international antiesclavagiste des "nations civilisées" (1815-1945) de Michel
Erpelding aux éditions de l’Institut Universitaire Varenne, coll. "Thèses" (tome 145), 2017, 952 p. ISBN : 978-2-37032-140-4 Prix : 45 €.
"L’interdiction de l’esclavage constitue une norme fondamentale du droit international contemporain : figurant dans les principaux instruments de protection des droits de l’homme, elle est souvent citée comme une obligation dont le respect intéresse la communauté internationale dans son ensemble.
La présente étude s’intéresse aux origines de cette interdiction, telle que reflétée par la pratique étatique et discutée par la doctrine, avant l’émergence d’une garantie internationale des droits de l’individu à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
Elle rappelle qu’au XIXe siècle et pendant la première moitié du XXe siècle, l’affirmation d’un droit international antiesclavagiste était étroitement liée à l’idée, à la fois généreuse et autoritaire, de « civilisation ». Comme le montre la présente étude, le contenu matériel de ce droit dépendait, en particulier, de la capacité des États occidentaux de se définir eux-mêmes, par rapport au reste du monde, comme des « nations civilisées ».
Aujourd’hui largement discréditée et dépourvue de valeur normative, la notion de « nations civilisées » dut en effet sa première apparition en droit international positif à la « Déclaration des Puissances sur l’abolition de la traite des Nègres » du 8 février 1815. Adoptée dans le cadre du Congrès de Vienne, celle-ci fut également le premier instrument international proclamant une obligation générale de mettre fin à certaines pratiques esclavagistes - en l’occurrence, à la déportation de captifs africains comme esclaves.
Or, bien que le principe antiesclavagiste proclamé en 1815 fût progressivement traduit en normes internationales et internes de plus en plus exigeantes, les modalités de sa mise en œuvre, tout comme sa portée exacte, ne cessèrent de faire l’objet de contestations et d’interrogations tout au long de la période considérée. Une question récurrente fut ainsi de savoir si une « nation civilisée » ayant formellement aboli l’institution esclavagiste pouvait être accusée d’avoir violé le droit international antiesclavagiste en tolérant ou en imposant certaines formes de travail forcé. Ce n’est finalement qu’en 1945, au terme d’une remise en cause sans précédent de l’idée même de « civilisation », que les signataires du Statut de Nuremberg adoptèrent le premier instrument conventionnel y apportant une réponse positive."
Diplômé de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’Institut national des langues et civilisations orientales, MichelErpelding (https://twitter.com/MichelErpelding) est aujourd’hui chargé de recherche à l’Institut Max Planck Luxembourg pour le droit procédural.