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Vient de paraître Alger, capitale de la révolution. De Fanon aux Black Panthers d’Elaine Mokhtefi aux éditions La Fabrique
Le 12 octobre 2019 à 15h16
Vient de paraître Alger, capitale de la révolution. De Fanon aux Black Panthers d’Elaine Mokhtefi aux éditions La Fabrique, 2019, 288 p. ISBN : 9782358721868 Prix : 15 €.
"À partir de ses années parisiennes – en pleine guerre d’Algérie – et pendant deux décennies, la trajectoire d’Elaine Mokhtefi, jeune militante américaine, a épousé celle de la cause algérienne. Ce combat la mène à New York, au siège des Nations unies avec la délégation du FLN ; à Accra, aux côtés de Frantz Fanon pour le congrès de l’Assemblée mondiale de la jeunesse ; à Alger, enfin, où elle atterrit en 1962, quelques semaines après l’indépendance. Elle y restera jusqu’en 1974. Journaliste, interprète et organisatrice efficace, elle assiste, remplie d’espoir, aux premiers pas de la jeune république, accueille les Black Panthers en exil et participe à mettre sur pied le Festival panafricain d’Alger. Ses mémoires témoignent de l’effervescence des luttes anticoloniales des années 1960, vécue dans l’intimité des grandes figures de l’époque – Ben Bella, Castro, Eldridge Cleaver –, dans une ville qui a gagné avec sa liberté des allures de capitale de la révolution mondiale. Une histoire fascinante, qu’Elaine Mokhtefi raconte avec une passion et une conviction intactes."
ElaineMokhtefi (née en 1928 à New York) est issue d’une famille juive de la classe ouvrière américaine. La lutte pour l’indépendance l’a conduite à vivre douze ans en Algérie où elle a travaillé comme journaliste et traductrice. Elle s’est mariée à un ancien membre de l’Armée de libération nationale algérienne (ALN) devenu écrivain, Mokhtar Mokhtefi, décédé en 2015.
Merci amical à Hubert Bonin pour nous avoir signalé cette publication ! -
Appel à contribution "L’empire après l’empereur : de l’empire napoléonien aux empires du XIXe siècle" (Sciences Po Grenoble, 17-19 mars 2021)
Le 8 octobre 2019 à 21h53
Appel à contribution pour le colloque international
’L’empire après l’empereur :
de l’empire napoléonien aux empires du XIXe siècle’
Sciences Po Grenoble, 17-19 mars 2021
Appel à communication valable jusqu’au 15 janvier 2020.
Colloque international organisé par le CERDAP²,
avec le soutien de l’IUF et de la Columbia University.
Sciences Po Grenoble, 17-19 mars 2021
Résumé
"Ce colloque vise à inscrire résolument les conquêtes napoléoniennes au sein de la nouvelle histoire impériale en croisant deux pistes de recherche et de débat. Il s’agira d’une part, de relire la domination napoléonienne sur les possessions ultra-marines, sur les territoires conquis en Europe ou sur la vieille France elle-même, au crible de questionnements adaptés de l’historiographie coloniale récente. La réflexion s’attachera d’autre part, aux itinéraires d’individus - civils ou militaires, Français ou non - qui, après avoir été mêlés aux campagnes napoléoniennes, ont été employés à d’autres entreprises impériales, et ce afin de mieux cerner les circulations d’expériences à l’orée du siècle des empires."
ARGUMENTAIRE
"L’empereur est mort, vive l’empire !
L’année 2021 sera, à n’en pas douter, prodigue en occasions de revenir sur la vie et l’œuvre de Napoléon, sur son legs et sa légende. Par contraste, l’idée, ici, est de prendre au pied de la lettre le prétexte de ces commémorations – le bicentenaire de sa mort -, pour mieux se pencher sur l’empire et son avenir. Voilà qui renouera avec le décentrement opéré au moment des 200 ans de sa naissance, lors du colloque d’octobre 1969 qu’Albert Soboul avait axé sur les transformations structurelles à l’œuvre dans la France napoléonienne. Cinquante ans plus tard, le trend historiographique est moins économique et social que culturel et transnational mais le début du XIXe siècle peut de nouveau inspirer des approches fondatrices pourvu de franchir une nouvelle étape dans les questionnements. De fait, les vingt dernières années ont d’ores et déjà été très riches en travaux sur le fait impérial napoléonien saisi dans toute sa diversité et ses dynamiques contradictoires, si bien qu’il importe moins désormais d’envisager les années 1800-1814 que de s’intéresser à ce dont l’empire napoléonien pouvait être porteur, comme à ses prolongements et rebonds.
Beaucoup a été dit sur l’héritage napoléonien, en France ou en Europe, mais, en vérité, l’héritage proprement impérial de l’ère napoléonienne reste peu exploré. Il y a pourtant des continuités ou des connexions à établir et susceptibles dès lors de nourrir la nouvelle histoire des empires, davantage tournée vers les comparaisons par-delà les siècles et les continents. Ce colloque entend ainsi encourager un double désenclavement puisqu’il s’agit de sortir l’histoire napoléonienne des bornes chronologiques et de l’espace géographique qui lui sont généralement assignés, et, ce faisant, de favoriser un rapprochement entre des historiographies qui se tournent le dos : cela implique d’identifier ce qu’il y a pu avoir de (proto/pré)colonial dans l’empire napoléonien, et de ne pas oublier ce qui, dans l’Algérie en voie de voie colonisation ou ailleurs, était encore très napoléonien. Deux directions s’ouvrent alors, propres à susciter des propositions de communication :
• L’empire napoléonien à l’épreuve de l’histoire coloniale
C’est peu dire que l’expérience dramatiquement ambivalente de l’expédition d’Égypte a nourri toute une réflexion sur sa nature matricielle quant aux rapports avec l’Orient. De même, la promotion historiographique de l’espace des Antilles/Caraïbes, à la faveur des travaux sur l’esclavage, ont élargi, de façon irréversible les horizons de l’histoire napoléonienne, tandis que l’action d’un Herman W. Daendels à Java ou d’un Victor Hugues en Guyane est mieux prise en compte dans les synthèses. Il y a encore pourtant beaucoup à faire en matière d’histoire ultra-marine et comme possible miroir colonial des pratiques impériales. Ce colloque accueillera les communications qui pourront y contribuer : la « colonisation nouvelle » qui triomphera au XIXe siècle ne sera finalement pas la colonisation libre et commerciale, pensée et désirée dans le contexte de contestation de l’esclavage (B. Gainot, M. Dorigny), mais relèvera d’une conquête militaire et étatique dont la remise au goût du jour doit peut-être quelque chose à l’empire napoléonien. La postérité de ce dernier pourrait même être plus profonde à en croire les thèses iconoclastes ayant revisité l’impérialisme qui fut à l’œuvre sur le sol même de l’Europe. Vivement critiquées, pareilles incursions ou intuitions ont tourné court si bien que ce colloque pourrait permettre de relancer des pistes qui, sans nullement établir d’équivalence entre l’empire napoléonien et les empires coloniaux ultérieurs, sauraient s’approprier des thèmes et questionnements lancés par la New Imperial History, ceux par exemple qui ont donné corps aux studies of imperialism aux Manchester UP : le rapport au corps, à la santé et à la sexualité, les relations de genre, les identités, les jardins botaniques, la chasse et l’environnement, les stations thermales, ou encore l’empire at home – autrement dit, la façon dont les conquêtes ont modifié les comportements et représentations de leurs acteurs, et même jusqu’à l’imaginaire de ceux pour qui ces conquêtes restaient lointaines.
• Modèle napoléonien et rebonds impériaux
Ce n’est pas le moindre des paradoxes de la figure de Napoléon qu’il ait inspiré une nouvelle génération de chefs ayant pourtant fait de la lutte contre l’emprise d’un empire le ressort de leur ascension (Toussaint Louverture, Simon Bolivar, Méhémet Ali). D’une grande portée, cette conception et cette incarnation du « leader » constituent assurément une dimension à explorer, tout en poussant à interroger, à un autre niveau, la réutilisation de qualités forgées durant les conquêtes napoléoniennes au service d’autres entreprises impériales. On sait la place occupée par les fonctionnaires impériaux dans l’administration de la France post-napoléonienne ; on connaît aussi le rôle joué dans la construction de leur nation par de jeunes cadres belges ou piémontais qui furent employés au service de l’empire français. Or on s’est peu interrogé par contraste sur la participation des agents de Napoléon à d’autres empires. Ces dix dernières années ont vu se multiplier les travaux sur les réseaux libéraux transnationaux, les engagements patriotes et l’importation d’expertise de ces vétérans en Europe méditerranéenne, dans le Nouveau Monde ou en Égypte. Cela ne doit pas pour autant faire oublier la contribution que leurs frères d’armes ont apportée à la formation d’un empire français en Algérie. De fait, si le phénomène est souvent remarqué – car comment ignorer le passé napoléonien d’un Savary, nommé commandant en chef des troupes en Afrique fin 1831 ? -, le théâtre algérien n’apparaît guère que comme un espace de rebond pour la carrière de glorieux anciens à la faveur de la monarchie de Juillet, sans vraiment s’intéresser à la transposition des savoirs et savoirs-faires que cela supposait. Que reste-il de l’expérience acquise durant les campagnes napoléoniennes dans l’action outre-Méditerranée de Berthezène, de Bugeaud, de Bourmont, de Clauzel, de Damrémont, de Drouet d’Erlon, de Randon, de Schauenburg, de Trézel, de Valée, ou de Voirol, pour ne citer que les officiers supérieurs ? Et le rapport Boutin de 1808 n’a-t-il pas eu sa part à la conquête d’Alger ? Les militaires ne sont pas les seuls concernés puisque des administrateurs, des policiers, des douaniers ont connu de tels parcours, retrouvant un poste outre-mer ou prenant la plume pour développer l’empire. Mieux, ces Français ne sont pas les seuls à avoir été les héros - ou les bourreaux - oubliés de deux empires : des hommes de Wellington sont partis en Australie, des Espagnols mûris par la guerra de la Independencia española ont été envoyés en Amérique pour défendre l’empire, la longue guerre du Caucase a été en partie menée à ses débuts par des militaires russes sortis des guerres napoléoniennes. Davantage qu’un inventaire qu’il reste effectivement à compléter, ces situations offrent un observatoire de premier ordre pour appréhender, à leurs échelles intriquées, des mobilisations d’hommes et d’expériences."
Modalités de soumission
Les propositions de communication (c. 300 mots / 2000 signes + titre provisoire + bref CV) sont attendues, par courriel :
avant le 15 janvier 2020
Merci de les envoyer simultanément aux deux organisateurs :
• Aurélien LIGNEREUX (Sciences Po Grenoble) aurelien.lignereux@iepg.fr
• Thomas DODMAN (Columbia University) td2551@columbia.edu
Les acceptations, examinées par le comité scientifique, seront notifiées au 20 mars 2020.
Les organisateurs prendront à leur charge les frais d’hébergement, de restauration, et, au besoin, les frais de transport, mais les participants sont encouragés à solliciter un financement auprès de leurs institutions de rattachement.
Comité d’organisation
Aurélien LIGNEREUX (Sciences Po Grenoble) aurelien.lignereux@iepg.fr
Thomas DODMAN (Columbia University) td2551@columbia.edu
Bigué DIENG bigue.dieng@cerdap2.fr
Comité scientifique
Hélène BLAIS (ENS) Jacques-Olivier BOUDON (Univ. Paris-Sorbonne) – Michael BROERS (Univ. of Oxford) - Thomas DODMAN (Columbia University) – Aurélien LIGNEREUX (Sciences Po Grenoble) – Patricia LORCIN (University of Minnesota) - Natalie PETITEAU (Univ. d’Avignon et des pays de Vaucluse) - Jennifer SESSIONS (Univ. of Virginia).
Nous tenons à remercier très chaleureusement Aurélien Lignereux pour nous avoir communiqué ces tant précieuses informations, pour ce "pont jeté" entre études napoléoniennes et histoire coloniale ! Belle initiative ! -
Vient de paraître Les couleurs du silence. Esclavage et liberté dans le Brésil du XIXe siècle de Hebe
Mattos chez KarthalaLe 6 octobre 2019 à 18h00
Vient de paraître Les couleurs du silence. Esclavage et liberté dans le Brésil du XIXe siècle de Hebe
Mattos chez Karthala, coll. "Esclavages", 2019, 362 p. ISBN : 9782811126612 Prix : 27 €.
"Faire silence sur la couleur de la peau, sur les origines serviles des habitants alors que la majorité de la population libre descendait d’esclaves, était l’idéal affiché au Brésil nouvellement indépendant du Portugal en 1822. Pourtant, ce livre, prix des Archives nationales brésiliennes en 1993, et pionnier dans la recherche sur la construction juridique et sociale des catégories de couleur, démontre tout le contraire. La question raciale est demeurée au cœur de la société brésilienne. Le silence autour de l’esclavage a de fait contribué à la racialisation et au renforcement du racisme.
Ce livre est d’une brûlante actualité car la mémoire de l’esclavage a nourri au Brésil des demandes de droits spécifiques, des politiques publiques de discrimination positive et de réparation, mais aussi d’intenses polémiques au cours des deux dernières décennies : quels enseignements pouvons-nous en tirer aussi bien en matière épistémologique que politique ? La mémoire de l’esclavage résiste-t-elle au politique ou s’en joue-t-elle ?"
HebeMattos est professeure d’histoire à l’université fédérale de Juiz de Fora (UFJF) et à l’université fédérale Fluminense (UFF) au Brésil, et directrice du projet « Passés Présents : mémoires de l’esclavage au Brésil » mené par le Laboratoire d’histoire orale et image (LABHOI, UFF / UFJF). Elle est aussi membre associé au Centre international de recherches sur les esclavages et post-esclavages (CIRESC). Anaïs Fléchet est maître de conférences à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et directrice adjointe du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines. -
Vient de paraître La dos Santos Company. Mainmise sur l’Angola d’Estelle
Maussion chez KarthalaLe 6 octobre 2019 à 17h44
Vient de paraître La dos Santos Company. Mainmise sur l’Angola d’Estelle
Maussion chez Karthala, 2019, 208 p. ISBN : 9782811126377 Prix : 10 €.
On lira avec grand intérêt l’entretien d’Estelle Maussion avec Jean-Pierre Bat sur le blog Libé de Vincent Hiribarren et Jean-Pierre Bat, Africa4.
"Toutes les familles ont leur histoire. Celle des dos Santos est extraordinaire. Elle met en scène un père autoritaire, une fille milliardaire, un fils en prison, un général effrayant et de nombreux intrigants. Elle se déroule en Angola, champion pétrolier lusophone dont la majorité de la population vit avec moins de deux dollars par jour, et dans sa capitale Luanda, longtemps présentée comme la « Dubaï de l’Afrique ». Arrivé au pouvoir presque par hasard, le père distribue pendant trente-huit ans les ressources du pays à ses proches. Cela fait de lui le chef tout-puissant d’un clan devenu très vite très riche. Ils sont intouchables. Leur règne s’annonce éternel. Jusqu’au jour où le boss est contraint de passer la main. Le nouvel homme fort, pourtant membre de la bande, veut faire le ménage. Dans son viseur, le système dos Santos. Rebondissements, coups tordus et manipulations, tels sont les ingrédients de cette haletante saga familiale. Ce livre est le fruit d’une longue enquête nourrie de faits, d’observations de terrain et d’analyses d’experts. Il comporte néanmoins une part de fiction pour mieux plonger le lecteur dans l’ambiance du pays et l’intimité imaginée de la famille dos Santos."
EstelleMaussion (https://twitter.com/EstelleMaussion) est diplômée de Sciences Po Bordeaux et du Centre de Formation des Journalistes (CFJ). De 2012 à 2015, elle a vécu en Angola, où elle a travaillé comme correspondante de l’Agence France Presse (AFP) et de Radio France Internationale (RFI). -
Vient de paraître L’Afrique noire en vitrines. Lyon, 1860-1960 de Laurick
Zerbini chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditionsLe 6 octobre 2019 à 17h19
Vient de paraître L’Afrique noire en vitrines. Lyon, 1860-1960 de Laurick
Zerbini aux Nouvelles éditions Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions, coll. "Patrimoines africains", 2019, 320 p. ISBN : 978-2-37701-052-3 Prix : 26 €.
"À Lyon, à la fin du XIXe siècle, un dispositif institutionnel destiné à faire connaître les colonies est créé ; il suscite la constitution des premières collections africaines. Durant un siècle, les musées, missionnaires ou non, vont utiliser les objets pour nourrir leur propagande et affirmer leur rôle dans l’expansion de la France d’outre-mer. Les objets africains servent
selon le cas de témoins du développement humain (salle d’anthropologie), d’indicateurs du savoir technique des populations (musées coloniaux), d’illustrations du paganisme (musées missionnaires) ou d’objets à valeur spéculative. Les expositions et les musées témoignent de cette histoire. S’ils ont contribué à ancrer stéréotypes et clichés, ils révèlent aussi l’évolution des regards au gré des intérêts ou des expériences.
Quels liens la ville de Lyon a-t-elle entretenu avec le continent africain de la fin du XIXe siècle aux années 1960 ? Images d’un temps passé aux parfums exotiques de cet outre-mer lointain, l’histoire des collections africaines nous interroge à la fois sur notre rapport à l’objet et sur un héritage dont il ne reste aujourd’hui que peu de traces visibles, mais qui s’inscrit
néanmoins dans le débat sur la question de la restitution du patrimoine culturel africain."
LaurickZerbini est maîtresse de conférences en histoire des arts d’Afrique subsaharienne à l’Université Lyon 2. Elle est membre du LARHRA (CNRS), Axes Religions et croyances. Ses recherches se concentrent sur les expositions et musées missionnaires en croisant le fait missionnaire et l’anthropologie, l’architecture chrétienne en Afrique de l’Ouest et la photographie missionnaire en Afrique de l’Ouest.
Merci amical à notre collègue Hubert Bonin pour nous avoir signalé cette précieuse parution. -
Colloque "La Nouvelle-Aquitaine et les outre-mers : le métissage des cultures matérielles (XVIIIe-XIXe siècles)" organisé par le NAOM au Musée d’Aquitaine (Bordeaux, 9-11 octobre 2019)
Le 6 octobre 2019 à 14h05
Colloque ’La Nouvelle-Aquitaine et les outre-mers
Le métissage des cultures matérielles (XVIIIe-XIXe siècles)’
Organisé par le NAOM-Nouvelle-Aquitaine et Outre-Mers
Musée d’Aquitaine
Du mercredi 9 au vendredi 11 octobre 2019
Dans le cadre du programme NAOM, retrouvez nous, du 9 au 11 octobre 2019 au Musée d’Aquitaine, pour une rencontre scientifique autour du métissage des cultures matérielles.
Entrée libre et gratuite.
"Cette rencontre marque une étape importante dans la réalisation du programme NAOM, qui vise à questionner la connaissance et la construction de l’identité de la région Nouvelle-Aquitaine dans ses relations avec les outre-mers. Comment les produits importés d’outre-mer ont-ils façonné en profondeur le territoire néo-aquitain ? Que serait aujourd’hui l’agriculture de la région sans l’introduction et l’expansion du maïs au XVIIe siècle ? Comment les produits de Nouvelle-Aquitaine se sont-ils exportés dans ces territoires, pour donner naissance, de part et d’autre, à des cultures matérielles métissées ? Autant de questions auxquelles ce colloque propose d’apporter des éléments de réponse."
Un amical merci à notre collègue Hubert Bonin, pour cette tant précieuse information.
https://naom.hypotheses.org/1455
http://www.musee-aquitaine-bordeaux.fr/fr/evenement/colloque-la-nouvelle-aquitaine-et-les-outre-mers
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Vient de paraître (en poche) Être esclave Afrique-Amériques, XVe-XIXe siècle de Catherine
Coquery-Vidrovitch et d’ÉricMesnard à La DécouverteLe 6 octobre 2019 à 13h19
Vient de paraître (en poche) Être esclave Afrique-Amériques, XVe-XIXe siècle de Catherine
Coquery-Vidrovitch et d’ÉricMesnard à La Découverte, coll. "La Découverte Poche / Sciences humaines et sociales" (n° 508), 2019, 336 p. ISBN : 9782348045684 Prix : 12 € (existe aussi en version numérique).
Préface d’IbrahimaThioub et postface de MyriamCottias .
L’ouvrage est paru pour la première fois en 2013, à La Découverte.
"En Afrique, aux Antilles et sur le continent américain, les esclaves ont été des acteurs majeurs et pourtant largement mésestimés de l’histoire. À rebours de l’historiographie dominante, ce livre, qui repose notamment sur les nombreux récits de vie qu’ils ont transmis, s’attache ainsi à montrer qu’ils ont contribué à l’évolution culturelle et sociale des côtes et de l’arrière-pays africains, à la création de nouvelles sociétés métissées aux Amériques ou à l’invention de formes de résistance.
En restituant l’intensité des échanges noués entre l’Afrique et les Amériques, et en décrivant l’importance de phénomènes tels que la traite dans l’Atlantique sud ou la généralisation de l’esclavage interne précolonial dans les sociétés africaines du XIXe siècle, Être esclave offre une synthèse particulièrement éclairante des apports les plus récents de l’historiographie internationale sur l’esclavage. "
CatherineCoquery-Vidrovitch est historienne, spécialiste de l’Afrique. Elle a publié de nombreux ouvrages qui font aujourd’hui référence, parmi lesquels à La Découverte : L’Afrique occidentale au temps des Français colonisateurs et colonisés, c. 1860-1960 (en collaboration avec Odile Goerg), 1992 ; Petite histoire de l’Afrique. L’Afrique au sud du Sahara de la préhistoire à nos jours, 2011 ; Les Africaines. Histoire des femmes d’Afrique subsaharienne du XIXe au XXe siècle (2013).
ÉricMesnard enseigne l’histoire et la géographie à l’université Paris-Est Créteil (ESPE de l’académie de Créteil). Il travaille depuis de nombreuses années sur l’histoire des Antilles et de l’esclavage colonial et est l’auteur de plusieurs articles et livres sur la question.
Nous tenons à remercier chaleureusement Éric Mesnard pour nous avoir signalé cette heureuse (re)parution (en poche) ! -
Vient de paraître Ennemis mortels. Représentations de l’islam et politiques musulmanes en France à l’époque coloniale d’Olivier
Le Cour Grandmaison à La DécouverteLe 6 octobre 2019 à 13h05
Vient de paraître Ennemis mortels. Représentations de l’islam et politiques musulmanes en France à l’époque coloniale d’Olivier
Le Cour Grandmaison à La Découverte, 2019, 391 p. ISBN : 9782707190673 Prix : 23 €.
"Pour mieux comprendre la place singulière de l’islam aujourd’hui en France, cet ouvrage étudie les représentations de cette religion et des musulmans élaborées de la fin du XIXe siècle jusqu’à la guerre d’Algérie par les élites académiques, scientifiques, littéraires et politiques.
S’appuyant sur des sources diverses, parfois ignorées ou négligées, Olivier Le Cour Grandmaison analyse la façon dont ces élites ont, pendant des décennies, conçu et diffusé un portrait pour le moins sombre des colonisés musulmans. Pendant qu’Ernest Renan, par exemple, soutient que l’islam "n’a été que nuisible", Guy de Maupassant se passionne pour la sexualité prétendument débridée et "contre nature" de ses adeptes.
Conçues par des personnalités souvent célèbres, diffusées par des institutions prestigieuses, ces représentations sont rapidement incluses dans de multiples ouvrages de vulgarisation. Jugé rétif au progrès, le "musulman" est décrit comme un danger protéiforme et existentiel qui menace les bonnes mœurs, la sécurité sanitaire, celle des biens et des personnes, l’avenir de la nation et de la civilisation occidentale.
Ces représentations éclairent également les "politiques musulmanes" mises en œuvre par la France. Enfin, comme le montre l’auteur, ce passé affecte toujours notre présent et alimente les obsessions islamophobes de beaucoup de nos contemporains."
OlivierLe Cour Grandmaison enseigne les sciences politiques et la philosophie politique à l’université Paris-Saclay-Évry-Val d’Essonne. Il a dirigé et animé plusieurs séminaires au Collège international de philosophie. Il a notamment publié Les Citoyennetés en Révolution, 1789-1794 (PUF, 1992), Les Étrangers dans la Cité. Expériences européennes (avec C. Wihtol de Wenden, préface de M. Rebérioux, La Découverte, 1993), Le 17 octobre 1961 : un crime d’État à Paris (collectif, La Dispute, 2001), Passions et sciences humaines (avec C. Gautier, PUF, 2002). Ses derniers ouvrages parus sont Haine(s). Philosophie et politique (avant-propos d’É. Balibar, PUF, 2002), Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’État colonial (Fayard, 2005, traduit en arabe en 2007), Le Retour des camps ? Sangatte, Lampedusa, Guantanamo (avec G. Lhuilier et J. Valluy, Autrement, 2007), La République impériale. Politique et racisme d’État (Fayard, 2009, traduction en Arabe en cours), Douce France. Rafles, rétentions, expulsions (collectif, Le Seuil/Resf, 2009). -
Vient de reparaître le classique The Middle Passage : Comparative Studies in the Atlantic Slave Trade de Herbert S.
Klein aux Princeton University PressLe 6 octobre 2019 à 11h13
Vient de reparaître le classique The Middle Passage : Comparative Studies in the Atlantic Slave Trade de Herbert S.
Klein aux Princeton University Press, coll. "Princeton Legacy Library", 2017, 308 p. ISBN : 9780691654973 Prix : 36 £ (existe aussi en version électronique).
"Herbert Klein’s book makes several distinctive contributions to our understanding of the slave trade. It offers us the first systematic comparative study of major European slave traders based exclusively on archival sources. The author’s minimization of the effect of overcrowded slave ships contributes to a longstanding debate regarding the mortality rate of the slaves. His emphasis of the African influences on the character of the slave trade offsets the more frequent emphasis placed on the European influences. Furthermore, Klein maintains that basic similarities existed among the slave-trading practices of all nations, with no one nation being any better than another.
Using demographic and other quantitative data, Professor Klein describes the trans-Atlantic slave trade as it was practiced by all of the major European powers during the period of its maximum development. His work spans a century and a half of European trading activity and an area from Senegal to Mozambique in Africa and from the Chesapeake to Guanabara Bay in the Western hemisphere."
Originally published in 1978.
The Princeton Legacy Library uses the latest print-on-demand technology to again make available previously out-of-print books from the distinguished backlist of Princeton University Press. These editions preserve the original texts of these important books while presenting them in durable paperback and hardcover editions. The goal of the Princeton Legacy Library is to vastly increase access to the rich scholarly heritage found in the thousands of books published by Princeton University Press since its founding in 1905.
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"Leçons de l’histoire de l’Afrique" : Leçon inaugurale de François-Xavier Fauvelle au Collège de France (jeudi 3 octobre 2019)
Le 3 octobre 2019 à 10h30
"Leçons de l’histoire de l’Afrique"
Leçon inaugurale de François-Xavier Fauvelle
au Collège de France
Amphithéâtre Marguerite de Navarre
Jeudi 3 octobre 2019 à 18 heures
Le webcast du jeudi 3 octobre 2019 - 18h00 passera par ce lien : https://www.college-de-france.fr/site/francois-xavier-fauvelle/inaugural-lecture-2019-10-03-18h00.htm
"Spécialiste reconnu de l’histoire ancienne de l’Afrique, François-Xavier Fauvelle, né en 1968, fait partie d’une nouvelle génération de chercheurs qui s’est attachée à nous livrer une histoire de l’Afrique connectée, vivante et globale, toujours en mouvement. En ouvrant la réflexion épistémologique sur l’écrit et l’archéologie, ses travaux proposent au spécialiste, mais aussi au grand public, de découvrir ou redécouvrir la variété et la singularité des mondes africains en luttant contre les préjugés d’une Afrique « sans histoire ».
Au cours de sa carrière, François-Xavier Fauvelle a investi de nombreux terrains sur tout le continent. Parmi ceux-ci, l’on peut citer le Sud et l’Afrique australe, où il a mené une vaste enquête autour de la figure du Hottentot ; l’Est et la Corne de l’Afrique, où il a dirigé le Centre Français d’Études Éthiopiennes à Addis Abeba et co-découvert la ville éthiopienne d’Ifat, capitale du sultanat qui porte son nom et qui fut la principale formation politique islamique de l’Éthiopie du XVe siècle ; et enfin le Nord et le Maghreb autour du chantier de fouille de Sijilmâsa, ville oasis située en bordure du Sahara, qui a établi pendant plus de 700 ans une connexion entre le monde méditerranéen et islamique d’un côté et le monde subsaharien de l’autre."
Les vidéos de la série des CourTs du Collège de France sont libres de droits. https://www.college-de-france.fr/
Article mis en ligne le 19 septembre 2019 et mis à jour le 3 octobre 2019. "L’histoire africaine compte" #AfricanHistoryMatters