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Hors-Série Concours de la S
fhom - Capes et Agrégation d’histoire, 2022-2025Commander (10 €) le hors-série Histoire coloniale et impériale de l’Afrique :
https://www.payasso.fr/librairie-sfhom/commandes -
Vient de paraître Imaginer l’indigène La photographie coloniale à Taïwan [1895-1945] de Ju-Ling
Lee chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditionsLe 26 mars 2019 à 12h41
Vient de paraître Imaginer l’indigène La photographie coloniale à Taïwan (1895-1945) de Ju-Ling
Lee aux Nouvelles éditions Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions (Diffusion / Distribution : Cedif/Pollen), coll. "Asie en perspective", 2018, 192 p. ISBN : 978-2-37701-031-8 Prix : 24 €.
"Qu’est-ce qu’un aborigène taïwanais sous le regard des colons japonais ? En participant à la construction de l’indigène dans une colonie japonaise, comment la photographie a-t-elle permis aux colonisateurs Japonais d’affirmer leur propre identité et de découvrir d’autres formes d’altérité ? En quoi la photographie contribua-t-elle à légitimer l’expansion de l’Empire du Japon ?
La légende de ces peuples autochtones devient un thème populaire de la photographie coloniale après l’annexion de Taïwan par le Japon en 1895. L’image de ces premiers habitants de l’île matérialise la découverte de la sauvagerie par les anthropologues japonais au moment même où nait leur discipline dans l’archipel. On vend ainsi de l’exotisme aux touristes en tissant un fantasme, celui d’un terrain vierge dans les marges de la civilisation de l’empire japonais. On va même jusqu’à dénuder les aborigènes pour insister sur leur barbarie supposée.
Les représentations se diversifient au cours du temps avec l’émergence de nouvelles générations de photographes, du développement des supports médiatiques, de l’industrie du tourisme, mais aussi sous l’influence des politiques coloniales en tant que telles. On commence alors à les rhabiller dans les publications de propagande pour suggérer les progrès de l’œuvre civilisatrice coloniale, tandis que les cartes postales continuent à représenter leur corps dénudé.
Le colonialisme japonais articule l’ethnie et l’identité à l’aide de la photographie et crée ainsi un imaginaire propre de son empire en expansion."
Ju-LingLee , titulaire d’un doctorat en histoire de l’Université Lyon 2, est actuellement chercheuse à l’Université de Genève. Ses recherches s’intéressent aux politiques coloniales des corps et à l’usage des médias par l’Empire du Japon. -
Vient de paraître Femmes d’influence. Les signares de Saint-Louis du Sénégal et de Gorée, XVIIIe-XIXe siècle. Étude critique d’une identité métisse de Guillaume
Vial chez Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditionsLe 24 mars 2019 à 13h53
Vient de paraître Femmes d’influence. Les signares de Saint-Louis du Sénégal et de Gorée, XVIIIe-XIXe siècle. Étude critique d’une identité métisse de Guillaume
Vial aux Nouvelles éditions Maisonneuve & Larose - Hémisphères éditions (Diffusion / Distribution : Cedif/Pollen), 2019, 384 p. + cahier couleurs ISBN : 978-2-37701-043-1 Prix : 24 €.
On retrouvera sur le blog Libé Africa4 de Vincent Hiribarren et Jean-Pierre Bat, un entretien avec Guillaume Vial, mis en ligne le 26 mai 2019.
"Qui ne connait les Signares, ces Sénégambiennes d’autrefois, femmes d’influence, noires et métisses, mariées à la mode du pays à des Européens de passage ? Ces maîtresses d’esclaves s’adonnant à tous les commerces, y compris les plus condamnables ou les moins avouables moralement ? Elles ont fait l’objet de bien des écrits ; mais c’est une démarche originale, l’étude critique de leur identité métisse, que Guillaume Vial entreprend ici sur le temps long.
Estimées et admirées pour leur entregent et leur réputation de beauté au point de faire souche, les signares ont été dénigrées puis sont tombées dans l’oubli à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, avant de connaître un siècle plus tard une spectaculaire résurrection, à l’heure de la célébration de « la beauté du métis » et du développement au Sénégal d’une culture matérielle et esthétique signare.
Il n’est que temps de réaliser une étude qui rende compte de la vigueur de ces actrices de l’histoire, femmes entreprenantes et influentes, femmes de leur temps et de leur espace, à la charnière des mondes européen et africain, loin de toute condamnation morale."
GuillaumeVial (https://twitter.com/guillaumevial10), professeur d’histoire-géographie de lycée à Troyes, est membre du bureau et du comité de lecture de la Société française d’histoire des outre-mers, dont il anime le site Internet (www.sfhom.com). Ses recherches sur l’histoire de l’Afrique occidentale l’ont amené à développer notamment une inclination pour la culture lusophone et luso-africaine. -
Vient de paraître le dossier "50 ans après Vatican II. L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop" sous la direction de Charles
Becker , JeanneLopis-Sylla & Aloyse-RaymondNdiaye de la revue Présence africaineLe 24 mars 2019 à 13h23
Vient de paraître le dossier "50 ans après Vatican II. L’Afrique et l’héritage d’Alioune Diop : le dialogue des religions et les défis du temps présent. Actes du Colloque international, Dakar – 27, 28, 29 janvier 2016" sous la direction de Charles
Becker , JeanneLopis-Sylla & Aloyse-RaymondNdiaye de la revue Présence africaine. Revue culturelle du monde noir (Cultural Review of the Black World Nouvelle série bilingue/New bilingual series), n° 195-196 année 2017 (parution mars 2019), 732 p. ISSN : 0032-7638 / ISBN : 978-2-7087-0921-8 Prix : 58 euros, Prix Afrique subsaharienne : 16,50 euros.
Numéro de la revue Présence africaine bientôt disponible en version électronique sur cairn.info
"Ce livre souligne l’importance de l’événement du concile Vatican II qui a lieu à un moment crucial de l’histoire du continent africain. Il met en évidence le rôle majeur d’Alioune Diop qui, par ses engagements et ses initiatives d’éveilleur, a su y faire entendre la voix de l’Afrique et promouvoir l’instauration d’un dialogue exigeant entre les cultures plurielles et entre toutes les religions. Il invite à trouver dans l’héritage du fondateur de Présence Africaine une source pour penser aujourd’hui un avenir commun et inventer les voies de la paix en Afrique et dans le monde.
Dans le foisonnement des interrogations, est posée une question récurrente : la présence africaine est-elle un atout pour la définition d’une nouvelle éthique dans le domaine de la culture, de la politique et de l’économie ? En somme dans la quête d’un nouvel humanisme, le « génie africain » a-t-il un message humaniste à communiquer et à proposer pour l’enculturation de valeurs exigées par les nouveaux défis du temps présent ?"
Nous tenons à remercier amicalement et chaleureusement Charles Becker pour nous avoir communiqué la primeur de cette information ! -
Vient de paraître Sembène Ousmane (1923-2007). Un homme debout de Valérie
Berty chez Présence africaineLe 24 mars 2019 à 12h36
Vient de paraître Sembène Ousmane (1923-2007). Un homme debout de Valérie
Berty chez Présence africaine, 2019. ISBN : 9782708709294 Prix : 18 €.
"Sembène, « l’aîné des anciens », comme tout le monde l’appelait de son vivant, premier cinéaste africain de fiction, écrivain reconnu dans le monde entier, méritait bien dix ans après sa disparition, qu’on se penche à nouveau sur son œuvre, « véritable comédie africaine » moderne. S’inspirant de sa vie et de son expérience, Sembène, l’enfant insoumis de Casamance, le tirailleur sénégalais, le docker du port de Marseille, l’artiste rapidement célèbre, a fait un choix déterminant : il a pris le pari de la littérature et du cinéma pour pouvoir vivre et agir dans l’Afrique postcoloniale. Valérie Berty nous plonge donc au cœur d’une œuvre en prise directe avec les enjeux de la modernité et les grands défis contemporains : Sembène Ousmane, un homme debout tisse les liens entre ses romans et ses fictions cinématographiques et nous entraîne à la découverte de personnages hauts en couleur. La foi de Sembène Ousmane dans la force des hommes et des femmes à s’éveiller à la conscience du monde est d’une grande actualité. Ce livre rend hommage à son art de raconter des histoires d’hommes et de femmes debout, des histoires de passions, de désirs et d’actions."
Docteure en littérature, Valérie Berty enseigne la littérature et le cinéma d’Afrique francophone à la New York University de Paris. Au cours de ses recherches sur les écrivains et leur rapport au septième art, elle a « rencontré » Sembène Ousmane et s’est passionnée pour l’œuvre de cet humaniste, écrivain-cinéaste, passionné par sa société et l’avenir de son continent.
Merci Valérie Berty de nous avoir signalé cette publication. -
Vient de paraître Dissidents du Maghreb. Depuis les indépendances de Khadija
Mohsen-Finan et PierreVermeren chez BelinLe 19 mars 2019 à 08h59
Vient de paraître Dissidents du Maghreb. Depuis les indépendances de Khadija
Mohsen-Finan et PierreVermeren chez Belin, coll. "Histoire", 2018, 396 p. ISBN : 978-2-410-00534-9 Prix : 24 €.
"Une autre histoire du Maghreb contemporain
Les "Printemps arabes" ont pris l’Occident par surprise. Pourtant, face aux États autoritaires nés après les indépendances, des hommes et de femmes se sont toujours levés. Ce sont à proprement parler des dissidents politiques, comme en connut l’Europe de l’Est à l’époque soviétique. Mais, à la différence des régimes autoritaires du passé, l’autoritarisme contemporain ne peut pas s’abstraire de son siècle : tous les habitants et tous les dirigeants savent qu’il existe un monde libre, quelque part, et que dans de nombreux Etats, y compris souvent les plus proches culturellement et géographiquement, les libertés politiques, publiques et privées sont en vigueur. Au Maghreb, cette conviction est d’autant plus forte qu’il existe un espace de circulation à la fois physique (15 millions de Maghrébins avec leurs descendants vivent en Europe au début du XXIe siècle), linguistique et culturel avec l’Europe, et en particulier avec la France.
Deux grands spécialistes du Maghreb, l’historien Pierre Vermeren et la politiste Khadija Finan, écrivent une histoire méconnue du Maghreb. Des militants ont combattu au sein d’organisations nationales de droits de l’Homme (contre les brutalités policières et judiciaires), en faveur de revendications culturelles (droit à la langue berbère), de la liberté d’expression (droit à une presse et à des syndicats libres), de genre (droit à l’égalité des femmes) ou de respect des droits des travailleurs. L’aventure politique des Printemps arabes a tourné à la tragédie en Syrie et seule la Tunisie est parvenue à établir un compromis mais il demeure un point clef : un autre Maghreb est possible."
KhadijaMohsen-Finan est spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes. Elle travaille également sur l’intégration des populations musulmanes en Europe. Khadija Mohsen-Finan est chargée du séminaire « Le Maghreb dans les relations internationales » à l’IEP de Paris au sein du Master Affaires internationales (Paris School of International Affairs (PSIA). Elle dispense également le séminaire « Les transitions politiques dans le monde arabe » à l’Université Paris I-Panthéon Sorbonne. Khadija Mohsen-Finan est par ailleurs professeur à l’Université Ca’Foscari de Venise (European Master MIM).
PierreVermeren est Professeur d’histoire (2012) à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Depuis cette date, il encadre et fait soutenir des thèses sur le monde arabe contemporain. Il est en outre membre du laboratoire Sirice ; directeur des études du master professionnel Coopération Internationale en Afrique et au Moyen-Orient (CIAMO), qu’il a contribué à fonder à Paris 1 en 2014 ; membre du Comité de pilotage de l’IISMM à l’EHESS, où il co-anime un séminaire de recherche sur les confréries ; et directeur de collection aux Publications de la Sorbonne. -
Vient de paraître Un village à l’heure coloniale. Draria, 1830-1962 de Colette
Zytnicki chez BelinLe 19 mars 2019 à 08h48
Vient de paraître Un village à l’heure coloniale. Draria, 1830-1962 de Colette
Zytnicki chez Belin, coll. "L’extrême contemporain", 2019, 288 p. ISBN : 978-2-410-00356-7 Prix : 24 €.
"Durant plus de 130 ans de présence française, de 1830 à 1962, colons et Algériens se sont côtoyés, croisés, affrontés, haïs, aimés... Durant plus de 130 ans, ils ont vécu sur la même terre et été les acteurs volontaires ou désignés de la domination coloniale. Draria, aujourd’hui faubourg d’Alger, a été l’une des premières implantations françaises. En une dizaine d’années à peine, ce hameau agricole s’est peuplé de familles de paysans et d’artisans venus de France ou d’Europe. Les nouveaux arrivants ont pris possession des lieux et établi les règles d’une coexistence qui s’est achevée avec la guerre d’indépendance de l’Algérie. Colette Zytnicki se penche sur un siècle de vies partagées dans le village de Draria. Elle suit, génération après génération, l’histoire quotidienne des familles de colons et d’" indigènes ". Elle révèle les bouleversements les plus profonds et les histoires banales ou hors du commun qui dessinent les contours de la vie d’un village à l’heure coloniale."
ColetteZytnicki (https://twitter.com/ColetteZytnicki) est professeur émérite de l’Université Toulouse-Jean Jaurès et rédactrice en chef d’Outre-Mers. Revue d’histoire. Ses travaux portent actuellement sur l’histoire culturelle et sociale du Maghreb colonial. -
Appel à communication pour le Journal de la Société des Océanistes sur le thème « Indopacifique : contextualisation et logique d’enjeux d’une notion en plein essor »
Le 18 mars 2019 à 13h33
Appel à communication
Journal de la Société des Océanistes
Dossier « Indopacifique : contextualisation et logique d’enjeux
d’une notion en plein essor »
"Ces dernières années, l’Océanie est l’objet d’intérêts stratégiques nouveaux qui concourent à faire émerger ceux d’une région longtemps à la marge des relations internationales. Depuis la fin de la Guerre froide, au cours de laquelle le Pacifique insulaire faisait figure de « lac américain », de nouvelles puissances manifestent leur intérêt pour les enjeux politiques, diplomatiques, économiques et environnementaux de cette vaste région. La présence de plus en plus marquée de la Chine populaire dans la zone comme l’intérêt que manifestent depuis peu d’autres États tels la Russie, l’Inde ou les Émirats Arabes unis interpellent les puissances historiquement impliquées (Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis, France, Japon notamment) et les poussent à revoir leurs politiques à l’égard des États et territoires du Pacifique. Lors des discours que le président de la république a prononcé au cours de son déplacement en Australie et en Nouvelle-Calédonie en mai 2018, le chef de l’État a consacré une large place aux enjeux stratégiques qui traversent le Pacifique et a clairement positionné la France dans un « axe indopacifique » cherchant à limiter l’influence chinoise tout en profitant des opportunités offertes par son développement. Certes la notion d’Indopacifique n’est pas nouvelle, mais il reste à définir ce qu’elle représente pour les États qui s’en revendiquent (Australie, Japon, Inde, France), à déterminer si leurs visions sont concordantes et/ou compatibles et à évaluer la résonance de cette notion dans les États et territoires du Pacifique.
Le Journal de la Société des Océanistes a régulièrement ouvert ses pages aux enjeux internationaux et régionaux qui traversent la région et il semble important que la revue participe à la réflexion en cours sur la notion d’Indopacifique. Après une introduction qui proposera une contextualisation de la notion d’« Indopacifique » et de sa construction historiographique, nous souhaiterions que les contributions au dossier explorent les enjeux politiques, diplomatiques, sociaux et culturels de cette notion.
Un enjeu essentiel de ce dossier consiste donc à définir ce que recouvre le terme Indopacifique et les représentations qu’il véhicule. Si cette notion est très actuelle, elle n’est pas nouvelle et il importe donc de la resituer dans son historicité et les lectures plurielles qui peuvent en être faites. Les nombreux acteurs qui la portent, l’investissent en effet de définitions et de cadrages géographiques divers qu’il est nécessaire d’analyser.
Il s’agit notamment de questionner la vision pour le Pacifique qu’implique la notion Indopacifique pour les différents acteurs qui l’emploient : en quoi le dépassement du cadre Pacifique par celui d’Indopacifique et le positionnement face à la Chine qu’il suppose, fait-il évoluer le regard et/ou les politiques des États qui s’en réclament, à l’égard des États et territoires du Pacifique ? Ainsi, la notion Indopacifique dont s’est saisie l’État français, à quelques mois du premier référendum d’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie, signifie-t-elle une réévaluation du positionnement de la France à l’égard de l’avenir de cet archipel ou plus largement de ses collectivités ultramarines des océans Indien et Pacifique ? Il est également nécessaire de discuter de la concrétisation d’un axe et/ou d’un espace Indopacifique au-delà des déclarations politiques et diplomatiques : Se traduit-il, par exemple, par de nouvelles coopérations politiques, diplomatiques et/ou militaires ? Est-ce seulement un narratif géostratégique pour accompagner la stratégie occidentale de containment à l’encontre à la Chine ou dessine-t-il une nouvelle alliance fondée autour de nombreux intérêts partagés ?
En outre, il est indispensable de questionner la résonance de la notion chez les États insulaires : cet axe est-il investi par les États de la zone ? Influe-t-il sur l’orientation de leur diplomatie ? Le questionnement de la notion à l’échelle des États et territoires d’Océanie sera privilégiée.
Enfin, ce changement de cadre géographique peut interpeller les sciences sociales quant aux représentations dont le Pacifique est investi : bassin Pacifique, Asie-Pacifique, Océanie, Indopacifique… ces dénominations multiples qui impliquent des jeux d’échelles sont-elles pertinentes ? Que disent-elles des intérêts des États et institutions qui les portent ? Sont-elles investies par les acteurs et populations concernées ? Au-delà, la notion d’Indopacifique a-t-elle une réalité sociétale où ne peut-elle être qu’une représentation d’enjeux stratégiques conjoncturels ?
Bien que questionnant une notion relevant de la géopolitique et des relations internationales, ce dossier se veut pluridisciplinaire et les coopérations (politistes/anthropologues ; linguistes/géographes par exemple) seront particulièrement appréciées. Nous attacherons une attention particulière aux propositions questionnant la sémantique ; resituant l’historicité de la notion et de ses enjeux ; interrogeant les représentations qu’elle véhicule et proposant une approche « bottom-up »."
Calendrier prévisionnel
Diffusion de l’appel : autour du 15/20 février 2019 si possible
Retour des titres provisoires et résumés : 30 mars 2019
Retour de la première version des articles : début septembre 2019
Retour aux auteurs et corrections : octobre à novembre 2019
Remise définitive de l’article : décembre 2019-janvier 2020
Parution possible prévue : juin 2020
Toutes les correspondances sont à adresser aux éditeurs scientifiques du dossier, à Sarah Mohamed-Gaillard (sarah.mohamed75@gmail.com) et Bastien Vandendyck (vandendyck.bastien@gmail.com) et à la rédaction du jso : la rédactrice en chef, leblic@vjf.cnrs.fr et la secrétaire de rédaction, Raphaelle.CHOSSENOT@cnrs.fr
Dossier porté par :
Sarah Mohamed-Gaillard, maître de conférences en histoire contemporaine, inalco, cessma umr 245
Bastien Vandendyck, analyste en relations internationales, spécialiste des questions océaniennes.
Source de l’information :
https://journals.openedition.org/jso/9839
http://www.oceanistes.org/oceanie/les-editions-de-la-sdo/journal-de-la-societe-des-oceanistes/
Nous tenons à remercier chaleureusement nos collègues Sarah Mohamed-Gaillard et Bastien Vandendyck pour nous avoir communiqué ce précieux appel à communication. -
Table ronde des Éditions de l’EHESS "Au cœur de l’archive coloniale" avec Ann Laura Stoler et Arlette Farge (EHESS, 20 mars 2019)
Le 17 mars 2019 à 21h19
Table ronde des Éditions de l’EHESS
"Au cœur de l’archive coloniale"
Avec Ann Laura Stoler et Arlette Farge
EHESS (Amphithéâtre Furet)
105 bd Raspail – 75006 Paris
Mercredi 20 mars 2019 à 18 heures
"À l’occasion de la parution de l’ouvrage d’Ann Laura Stoler, une table ronde aura lieu le mercredi 20 mars 2019, avec :
– Judith Revel (philosophe, université Paris-Nanterre)
– Arlette Farge (historienne, CNRS)
– Yann Potin (historien, université Paris XIII)
– Étienne Anheim (historien, EHESS)
– Ann Laura Stoler (historienne, New School for Social Research, New York, auteure d’Au cœur de l’archive coloniale. Questions de méthode, Éditions de l’EHESS, 2019)
Au cœur de l’archive coloniale entraîne le lecteur dans les méandres de la production archivistique des Indes néerlandaises du XIXe siècle. À partir des documents publics, des correspondances officielles et privées et des rapports des commissions, il livre une réflexion nuancée sur le contenu et la forme des archives en tant que dispositif de gouvernance coloniale. Cette ethnographie révèle les contradictions et les angoisses de l’empire, ainsi que les doutes de ses administrateurs. Elle jette un éclairage nouveau sur le rôle des sentiments auxquels le colon européen était aux prises, écartelé entre un État colonial lointain, gouvernant par-delà les frontières, au gré des débarquements des bateaux courrier, et ses liens tangibles avec la culture et la population locales.
Ann Laura Stoler propose une méthode de (re)lecture des archives qui déconstruit les catégories et les affirmations établies, mais aussi la représentation de soi de l’État colonial. En mettant au jour la subversion politique contenue dans les sentiments, elle apporte une contribution décisive à l’historiographie contemporaine."Source de l’information :
Information diffusée sur Twitter par Dominique Kalifa :
https://twitter.com/dkalifa/status/1104041931074686981?s=03
https://www.ehess.fr/fr/table-ronde/c%C5%93ur-larchive-coloniale
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Vient de paraître Au cœur de l’archive coloniale. Questions de méthode d’Ann Laura
Stoler aux Éditions de l’EHESSLe 17 mars 2019 à 21h02
Vient de paraître Au cœur de l’archive coloniale. Questions de méthode d’Ann Laura
Stoler aux Éditions de l’EHESS, coll. "En temps & lieux", 2019, ISBN : 978-2-7132-2773-8 Prix : 26 €.
Préface d’Arlette Farge. Traduction de Christophe Jaquet & Joséphine Gross.
"Au cœur de l’archive coloniale entraîne le lecteur dans les méandres de la production archivistique des Indes néerlandaises du XIXe siècle. À partir des documents publics, des correspondances officielles et privées et des rapports des commissions, il livre une réflexion nuancée sur le contenu et la forme des archives en tant que dispositif de gouvernance coloniale. Cette ethnographie révèle les contradictions et les angoisses de l’empire, ainsi que les doutes de ses administrateurs. Elle jette un éclairage nouveau sur le rôle des sentiments auxquels le colon européen était aux prises, écartelé entre un État colonial lointain, gouvernant par-delà les frontières, au gré des débarquements des bateaux courrier, et ses liens tangibles avec la culture et la population locales.
Ann Laura Stoler propose une méthode de (re)lecture des archives qui déconstruit les catégories et les affirmations établies, mais aussi la représentation de soi de l’État colonial. En mettant au jour la subversion politique contenue dans les sentiments, elle apporte une contribution décisive à l’historiographie contemporaine."
Ann LauraStoler est historienne à la New School for Social Research, New York.
Information précieuse diffusée sur Twitter par Florian Louis :
https://twitter.com/flr_louis/status/1106796550934671360?s=03
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Vient de paraître le dossier "Géopolitique du Sahel et du Sahara" dans Hérodote aux Éditions de la Découverte
Le 17 mars 2019 à 20h39
Vient de paraître le dossier "Géopolitique du Sahel et du Sahara" (sous la direction d’Emmanuel
Grégoire ) dans Hérodote. Revue de géographie et de géopolitique aux Éditions de la Découverte, 1e semestre 2019, n° 172, 232 p. ISBN : 978-2348042751 Prix : 22 €.
Le numéro sera également tout prochainement disponible en ligne sur Cairn.info.
"Le Sahel et le Sahara traversent en ce moment une période très trouble, touchés par la guerre civile en Libye, le conflit dans le Nord-Mali et la révolte de la secte Boko Haram dans le bassin du lac Tchad. Ces trois pôles de l’« arc de crises » sont ici envisagés aux niveaux international, national et local où des rivalités « intercommunautaires » se greffent sur des insurrections islamistes et les attisent.
"La percée, au Mali, des mouvements djihadistes venus d’Algérie est ensuite analysée de même que l’influence de ce pays qui a pris le pas sur celle de la Libye, très affaiblie au Sahel après la chute du colonel Kadhafi. Quant à la politique de la France, principale puissance étrangère impliquée, deux textes l’appréhendent en termes de relations diplomatiques, de stratégie militaire et de promotion du développement pour lutter contre l’islamisme et restaurer la paix.
Malgré ces conflits, des espoirs existent à travers la résilience des populations qui se manifeste par leur volonté et leur capacité à échanger, à se mouvoir et à se lancer dans de nouvelles activités. Des auteurs se penchent sur les échanges transsahariens (officiels, frauduleux, mafieux), sur les migrations vers le vieux continent que l’Union européenne veut enrayer et sur l’orpaillage en zone désertique, tantôt « ferment de crises » par les convoitises qu’il suscite (Tchad), tantôt atténuateur par les revenus offerts (Niger)."
Information précieuse diffusée sur Twitter par Jean-Marc Châtaigner :
https://twitter.com/Jmchataigner/status/1106962653950496768?s=03
https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-G__opolitique_du_Sahel_et_du_Sahara-9782348042751.html
http://www.herodote.org/spip.php?article864