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Vient de paraître Journal du Missouri. En pays mandane et hidatsa (1804-1805) de François-Antoine
Larocque , traduit par PhilippeGindre et présenté par ÉricPoix aux éditions La Lanterne magiqueLe 27 octobre 2021 à 09h27
Vient de paraître Journal du Missouri. En pays mandane et hidatsa (1804-1805) de François-Antoine
Larocque , traduit par PhilippeGindre et présenté par ÉricPoix aux éditions La Lanterne magique, 2021, 112 p. ISBN : 978-2-916180-29-8 Prix : 13 €.
"Le 11 novembre 1804, François-Antoine Larocque, accompagné de quelques hommes et de chevaux de bât, quittait fort Assiniboine dans l’actuel Manitoba pour accomplir un voyage de traite. Son itinéraire, long d’environ 250 kilomètres, devait le mener aux villages mandanes et hidatsas, établis au confluent de la rivière au Couteau et du Missouri dans l’actuel Dakota du Nord. François-Antoine Larocque, commis de la Compagnie du Nord-Ouest, rejoignit bientôt les villages pour y échanger des objets de traite contre des fourrures et d’autres articles amérindiens. Le récit de Larocque nous éclaire sur les échanges réalisés entre Euro-Américains et Indiens du haut Missouri. Mais il évoque également la vie quotidienne des Amérindiens et des traiteurs indépendants d’origine canadienne établis parmi eux. Il s’attache enfin à décrire de façon saisissante la vie aventureuse menée par les traiteurs des compagnies pelletières canadiennes, ainsi que les paysages et la faune des grandes Plaines du Nord. L’attrait de ce récit tient aussi à l’évocation du séjour de l’expédition Lewis et Clark sur le haut Missouri pendant son hivernage de 1804-1805. Larocque les côtoie alors, observe dans le détail les activités des Américains et s’attache aussi à cerner les objectifs réels de l’expédition américaine. François-Antoine Larocque cherche finalement à se joindre à l’expédition dirigée par Lewis et Clark, mais il essuie un refus. Toutefois, dans la foulée de ces deux premiers voyages de traite sur le haut Missouri, il participera bientôt à une expédition qui le mènera au cours moyen de la rivière aux Roches Jaunes, y devançant l’expédition américaine de près d’un an."
François-AntoineLarocque , traiteur en fourrures canadien français et commis de la Compagnie du
Nord-Ouest, formé en Nouvelle-Angleterre, écrivait en anglais, sa langue de prédilection. En novembre 1804, accompagné de quelques hommes et de chevaux de bât, quittait fort Assiniboine dans l’actuel Manitoba pour accomplir un voyage de traite, long d’environ 250 kilomètres, le menant aux villages mandanes et hidatsas, établis au confluent de la rivière au Couteau et du Missouri dans l’actuel Dakota du Nord.
Merci chaleureux à Éric Poix, éditeur-fondateur des éditions La Lanterne magique, pour nous avoir signalé la parution de cet ouvrage et l’en féliciter. -
Vient de paraître « Le Togo des beaux-frères ennemis » à travers leurs adresses mensuelles à la nation. Des sources inédites pour l’histoire du Togo (1958-1967) de Nakpane
Labante et BammoyNabe chez L’HarmattanLe 20 octobre 2021 à 14h02
Vient de paraître « Le Togo des beaux-frères ennemis » à travers leurs adresses mensuelles à la nation. Des sources inédites pour l’histoire du Togo (1958-1967) de Nakpane
Labante et BammoyNabe chez L’Harmattan, coll. "Études africaines - Histoire", 2021, 488 p. ISBN : 978-2-343-23852-4 Prix : 42 € (existe également en version électronique).
Préface du Professeur Théodore NicouéGayibor
"L’expression « les beaux-frères ennemis » - empruntée à Robert Cornevin - est utilisée pour désigner la décennie (1958-1967), au cours de laquelle Sylvanus Olympio et Nicolas Grunitzky, deux hommes d’État liés au plan familial mais opposés politiquement, ont dirigé le Togo. Celle-ci est appréhendée ici à partir de leurs discours à la nation.
Les auteurs mettent ainsi à la disposition des chercheurs et du public des documents originaux censés constituer le tremplin d’une histoire nationale portant sur les deux premières Républiques, ainsi que sur la période transitoire au cours de laquelle la nation togolaise est née."
BammoyNabe est maître de conférences d’histoire contemporaine à l’Université de Kara (Togo). Il est diplômé de l’Université de Provence (en France). Il a été chef de département d’histoire de 2004 à 2012, directeur des ressources humaines de 2008 à 2017. Il est actuellement directeur des Archives de l’université et du laboratoire Histoire et développement en Afrique (HisDAf), auteur de plusieurs articles scientifiques et contributeur d’ouvrages collectifs.
NakpaneLabante est maître de conférences d’histoire contemporaine à l’Université de Kara. Il est, en outre, vice-président de l’Association des historiens et des archéologues du Togo (AHAT), directeur de publication de la revue Longbowou, responsable scientifique du master d’histoire et chef de l’équipe « Économies, infrastructures et développement durable » du laboratoire Histoire et développement en Afrique (HisDAf). Il est auteur de maints articles et ouvrages portant sur l’histoire politique et économique du Togo et du Sénégal.
Nous tenons à remercier chaleureusement notre collègue Nakpane Labante pour nous avoir signalé cette précieuse parution et tenons à l’en féliciter, ainsi que Bammoy Nabe. -
Vient de paraître Journal de la Yellowstone. Un voyage aux montagnes Rocheuses en 1805 de François-Antoine
Larocque , Récit traduit et présenté par ÉricPoix aux éditions de La Lanterne magiqueLe 20 octobre 2021 à 13h28
Vient de paraître Journal de la Yellowstone. Un voyage aux montagnes Rocheuses en 1805 de François-Antoine
Larocque , Récit traduit et présenté par ÉricPoix aux éditions de La Lanterne magique, 2021, 144 p. ISBN : 978-2-916180-30-4 Prix : 16 €.
"De novembre 1804 à mai 1805, François-Antoine Larocque et ses compagnons canadiens avaient accompli deux voyages de traite vers le haut Missouri pour le compte de la Compagnie du Nord-Ouest. Les renseignements glanés alors se révélèrent assez encourageants pour inciter Charles Chaboillez à organiser une nouvelle expédition.
Il en confia la direction à François-Antoine Larocque qui, le 2 juin 1805, quitta le fort Montagne à la Bosse d’abord vers les villages mandanes et hidatsas puis en direction de l’Ouest. Ses instructions consistaient à parcourir les terres des Indiens Corbeaux afin de déterminer si elles abritaient des castors. Pendant l’été et l’automne de l’année 1805, Larocque et ses deux compagnons parcoururent une région qui coïncide aujourd’hui aux États-Unis avec le Dakota du Nord, le nord du Wyoming et le sud du Montana.
Larocque, jeune commis de la Compagnie du Nord-Ouest, tint un journal au jour le jour de son voyage à la rivière aux Roches Jaunes. Son témoignage est d’un grand intérêt, car il décrit de façon vivante la vie itinérante et aventureuse que menaient les traiteurs des compagnies pelletières canadiennes. Larocque, doué d’une vive sensibilité ethnographique, décrit les activités de troc avec les Amérindiens, mais il aborde également d’autres aspects de la vie quotidienne des Shoshones et des Crows. Le charme de son récit tient aussi à l’évocation de contrées sauvages peuplées d’Amérindiens et que très peu de Blancs avaient jusque-là entrevues.
Le 22 octobre 1805, après être passé sur le chemin de retour par les villages mandanes et hidatsas, il rejoignit le fort La Souris dans l’actuel Manitoba au Canada."
François-Antoine Larocque, un traiteur en fourrures Canadien français. Formé en Nouvelle-Angleterre, il écrivait en anglais, sa langue de prédilection. En quête de fourrures, il a parcouru en 1805 pour la Compagnie du Nord-Ouest, une compagnie pelletière canadienne, une région qui coïncide aujourd’hui avec le Dakota du Nord, le sud du Montana et le nord du Wyoming. C’est l’un des premiers Euro-Américains à s’être aventuré dans ses contrées après les frères La Vérendrye et Ménard. Il y évoque la traite des fourrures, les Amérindiens et la nature, omniprésente et alors épargnée par l’homme. Ce récit fait songer à la figure (fictive) de Pasquinel dans Colorado Saga avec le regretté Robert Conrad (une série diffusée dans les années 70 et un roman de James Michener).
Merci chaleureux à Éric Poix, éditeur-fondateur des éditions La Lanterne magique, et éditeur scientifique de cet ouvrage, pour nous en avoir signalé la parution. -
Vient de paraître Algérie 1914-1962. De la Grande Guerre à l’indépendance de Jacques
Frémeaux aux éditions du RocherLe 18 octobre 2021 à 14h08
Vient de paraître Algérie 1914-1962. De la Grande Guerre à l’indépendance de Jacques
Frémeaux aux éditions du Rocher, 2021, 312 p. ISBN : 9782268105857 Prix : 20,90 €
"Après avoir présenté et analysé dans un précédent ouvrage la conquête de l’Algérie par la France et comment s’est construite cette colonie jusqu’en 1914, Jacques Frémeaux s’attache ici aux événements qui, depuis la Première Guerre mondiale, ont conduit à la lutte armée et à la proclamation de l’indépendance du pays en 1962.
Un ordre colonial fondamentalement inégalitaire, l’absence d’une croissance économique suffisante et une population algérienne en augmentation très rapide, des mutations sociales, une légitimité politique française contestée, la guerre engagée avec les forces révolutionnaires, la montée en puissance du FLN… N’éludant aucun sujet, n’épargnant aucun protagoniste, mais sans entrer dans des polémiques qui engageraient un camp ou l’autre, l’auteur relate de façon claire, précise et condensée une histoire longue et complexe, et montre le caractère inéluctable de ce qui s’est produit.
Ce livre très documenté aborde et décrypte sans concession la réalité d’une mémoire coloniale douloureuse de part et d’autre. C’est le prélude nécessaire à toute volonté de réconciliation, le seul moyen acceptable d’y parvenir."
JacquesFrémeaux , membre de l’Académie des Sciences d’Outre-mer et ancien membre de l’Institut universitaire de France, est professeur émérite d’histoire à la Sorbonne. Il a écrit une vingtaine d’ouvrages, dont récemment La Conquête de l’Algérie. La dernière campagne d’Abd el-Kader (CNRS-Éditions) et La Question d’Orient (Fayard). Il a publié Algérie 1830-1914. Naissance et destin d’une colonie chez Desclée de Brouwer.
Un amical et chaleureux remerciement à notre collègue Jacques Frémeaux, que nous félicitons pour cette nouvelle publication, pour nous en avoir signalé la parution ! -
Vient de paraître Histoire dessinée des juifs d’Algérie. De l’antiquité à nos jours de Benjamin
Stora et NicolasLe Scanff à La DécouverteLe 13 octobre 2021 à 21h31
Vient de paraître Histoire dessinée des juifs d’Algérie. De l’antiquité à nos jours de Benjamin
Stora et NicolasLe Scanff à La Découverte, coll. "Bandes dessinées", 2021, 144 p. ISBN : 9782348060502 Prix : 22 €.
"Alors qu’il numérise des photos de famille, David retrouve le portrait, peint en 1878, d’une « jeune femme indigène » d’Algérie. En découvrant qu’il représente sa lointaine aïeule, l’adolescent, descendant de juifs des Aurès, entreprend une quête de ses origines, qui se transforme bientôt en véritable enquête historique dans un passé riche, complexe et douloureux.
À mesure que les fils des mémoires et de l’histoire se tissent, une fresque civilisationnelle deux fois millénaire apparaît, dont la source remonte à l’exil antique de juifs d’Israël/Palestine et à la conversion de Berbères au judaïsme, suivis de l’arrivée des Séfarades à la fin du XVe siècle. Après la longue domination arabe puis ottomane, la conquête de l’Algérie par la France en 1830 transforme profondément la destinée des « israélites indigènes » : l’attribution de la citoyenneté française par le décret Crémieux en 1870 ne marque pas seulement leur émancipation ; elle crée également une déchirure par rapport à leurs traditions religieuses et culturelles, mais aussi vis-à-vis des Berbères et Arabes musulmans avec lesquels ils avaient partagé des siècles durant une existence commune.
L’assimilation paradoxale des juifs d’Algérie à une identité « pied-noire » après leur exode et leur « rapatriement » en 1962 a enfoui cette mémoire collective. C’est à remédier à sa perte que s’emploie magistralement cet ouvrage, en restituant une histoire largement méconnue. "
Né à Constantine en 1950, Benjamin
Stora est historien, professeur des universités. Il est l’auteur de près d’une quarantaine d’ouvrages, parmi lesquels La Grangrène et l’Oubli (La Découverte, 1991 ; rééd. 2005), Les Trois Exils (Stock, 2006) et Une mémoire algérienne (Laffont, "Bouquins", 2020).
Né à Paris en 1954, NicolasLe Scanff intègre un atlier de bande dessinée à l’École nationale des beaux-arts en 1972 puis débute une carrière de graphiste et de directeur artistique, il renoue avec sa passion initiale en livrant ici sa première bande dessinée.
Nous tenons à remercier chaleureusement et amicalement Benjamin Stora pour avoir porté à notre connaissance cette tant précieuse publication. -
Vient de paraître Le choix de l’Afrique. Les combats d’une pionnière de l’histoire africaine de Catherine
Coquery-Vidrovitch à La DécouverteLe 13 octobre 2021 à 17h09
Vient de paraître Le choix de l’Afrique. Les combats d’une pionnière de l’histoire africaine de Catherine
Coquery-Vidrovitch à La Découverte, coll. "Sciences humaines", 2021, 304 p. ISBN : 9782348068003 Prix : 22 € (existe aussi en version électronique).
"« Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire. » Comment expliquer que, près d’un demi-siècle après l’indépendance des colonies africaines de la France, le président Nicolas Sarkozy ait pu ainsi afficher, à Dakar en 2007, son ignorance crasse de l’histoire du continent ? C’est que cette histoire, riche et complexe, a longtemps été ignorée des représentations publiques de l’ancienne métropole. Elle n’est devenue que récemment accessible à un large public, grâce au long combat conduit par des historiennes et des historiens, au premier rang desquels Catherine Coquery-Vidrovitch.
D’où l’intérêt majeur de ce livre très personnel, où elle retrace, au fil de six décennies, le combat d’une vie : découvrir et faire connaître l’importance de l’histoire africaine si longtemps niée. Elle y relate d’abord, avec pudeur et émotion, son enfance clandestine de fillette juive née dans une famille assimilée de longue date : la première grande aventure de sa vie, source de son insatiable curiosité. Une expérience qui nourrira sa lutte constante contre le racisme. Et tout autant son long travail d’enquête sur l’histoire en « terres africaines » à partir des années 1960, qu’elle évoque dans des pages passionnantes donnant à voir la dure réalité de la colonisation française et ses effets toujours actuels. Une réalité qu’elle a contribué à faire connaître par sa volonté de fonder un cadre novateur de réflexion au sein des universités françaises et de celles d’Afrique francophone. Et par les liens qu’elle a su établir avec les universités étatsuniennes, comme avec des médias européens enfin soucieux de faire découvrir au grand public l’importance de l’histoire africaine dans l’histoire du monde."
CatherineCoquery-Vidrovitch , née en 1935, est une historienne spécialiste de l’Afrique, professeur émérite de l’université Paris-Diderot. Elle est l’auteure de nombreux ouvrages, dont, à La Découverte, Petite histoire de l’Afrique. L’Afrique au sud du Sahara de la préhistoire à nos jours (2010) et Être esclave. Afrique-Amériques, XVe-XIXe siècle (avec Éric Mesnard, 2013).
Un merci amical et chaleureux à notre collègue Catherine Coquery-Vidrovitch pour nous avoir signalé la parution de cet ouvrage si singulier et si précieux ! Catherine, membre active du bureau de la Sfhom pendant un demi-siècle et compagnon de route infatigable ! -
Vient de paraître Musulmans de Côte d’Ivoire à l’époque coloniale (1900-1960). Un monde de karamokos de Jean-Louis
Triaud aux Indes Savantes (série "Islam & sociétés au Sud du Sahara" n° 6)Le 13 octobre 2021 à 16h00
Vient de paraître Musulmans de Côte d’Ivoire à l’époque coloniale (1900-1960). Un monde de karamokos de Jean-Louis
Triaud aux Indes Savantes, coll. "Rivages des Xantons - Islam & sociétés au Sud du Sahara" (n° 6), 2021, 802 + 918 p. ISBN : 978-2-84654-574-7 Prix : 76 € (les deux volumes).
Préface de MarieMiran .
"Depuis les années 1970, l’islam, devenu première religion du pays par le nombre de fidèles, a fait irruption sur la scène publique en Côte d’Ivoire. Dans un État initialement dirigé par des élites christianisées venues du centre et du sud du pays, l’islam avait d’abord été considéré comme un phénomène périphérique, voire étranger. Longtemps perçus comme des citoyens de seconde zone, les musulmans ont pris, à la faveur de la conjoncture internationale et de l’émergence de leaders modernes, toute leur place dans la société ivoirienne. La crise politique récente (2010−2011) a donné une nouvelle importance à cette présence musulmane. Qu’ils fussent conquérants ou hommes de paix, karamokos (lettrés en arabe), militants et combattants de l’indépendance, tous ces personnages musulmans que nous avons croisés dans cette enquête prennent place dans la mémoire du pays.
Cet ouvrage est né d’enquêtes orales menées dans les années 1970, d’un dépouillement des archives et de l’historiographie disponibles, y compris des travaux plus récents d’une nouvelle génération de chercheurs ivoiriens.
La présence des musulmans en Côte d’Ivoire étant inséparable de l’histoire sociale et politique du pays, nous procédons, à la faveur de cette enquête, à un parcours guidé à travers l’histoire ivoirienne, en ses différents terroirs. Nous avons cherché, en même temps, à montrer comment l’époque coloniale représente, pour la question musulmane, un moment de latence pendant lequel se sont préparées les évolutions contemporaines."
Jean-LouisTriaud est un historien de l’islam au sud du Sahara. Professeur des universités émérite, il a été en poste aux universités d’Abidjan, de Niamey, de Paris VII et d’Aix-en-Provence. Parmi ses ouvrages publiés, le principal est issu de sa thèse de doctorat d’État : La légende noire de la Sanusiyya. J.-L. Triaud est le directeur de la série Islam & sociétés au sud du Sahara aux Indes savantes.
Nous tenons à remercier grandement Jean-Louis Triaud pour nous avoir signalé la parution de son monumental et précieux ouvrage et de nous avoir fourni les éléments utiles à sa "diffusion" ! Nous tenons surtout à l’en féliciter, après avoir eu la primeur, il y a plusieurs mois, de l’imminence de cette parution. -
Colloque "Les préfets en outre-mer depuis 1946" (Amiens, 14-15 octobre 2021)
Le 13 octobre 2021 à 15h22
Colloque ’Les préfets en outre-mer
depuis 1946’
Amiens
Jeudi 14 et vendredi 15 octobre 2021
Le département d’histoire du corps préfectoral, rattaché à l’Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur, et le laboratoire CURAPP-ESS de l’Université de Picardie Jules Verne organisent, avec le soutien du ministère des Outre-mer et de l’ANR ETOM, un colloque intitulé "Les préfets en outre-mer depuis 1946".
Celui-ci se tiendra à Amiens les 14 et 15 octobre 2021, suivant le protocole sanitaire en vigueur et sur inscription à l’adresse pref-colloque-amiens@somme.gouv.fr
Pour assister au colloque en visioconférence cliquez ici.
ID de réunion : 831 2408 1904
Code secret : 562336
Source de l’information :
https://www.ihemi.fr/evenements/colloque-les-prefets-en-outre-mer-depuis-1946 -
8e Rencontres atlantiques - Colloque "Indemnités et réparations au titre de l’esclavage. Une approche comparative" (Bordeaux, Musée d’Aquitaine, 12 et 13 octobre 2021)
Le 7 octobre 2021 à 10h19
8e Rencontres atlantiques
Colloque international ’Indemnités et réparations
Au titre de l’esclavage.
Une approche comparative
Musée d’Aquitaine
20 Cours Pasteur
33000 Bordeaux
Mardi 12 et Mercredi 13 octobre 2021
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Mardi 12 Octobre 2021, de 09:15 à 18:00
Mercredi 13 Octobre 2021, de 09:00 à 13:00
Indemnités et réparations au titre de l’esclavage : approches comparatives
8e Rencontres atlantiques
"Depuis 2007, le musée d’Aquitaine organise tous les deux ans un colloque international dans le cadre des commémorations de la journée du 10 mai sur les mémoires des traites, des esclavages et de leurs abolitions, en partenariat avec le Centre International de Recherches sur les Esclavages et les Post-esclavages (CIRESC).
Ce colloque est toujours un riche moment d’échanges et de débats rassemblant universitaires, chercheurs, enseignants du secondaire mais aussi un public plus large ; c’est pourquoi nous avons choisi de le reporter en présentiel à l’automne, la situation sanitaire n’ayant pas permis d’envisager de nous réunir à Bordeaux en mai dernier. Sa tenue est d’autant plus signifiante cette année qui marque l’anniversaire des 20 ans de la loi dite Taubira qui non seulement déclarait la traite et l’esclavage transatlantique et dans l’océan Indien comme « crime contre l’humanité » mais aussi recommandait que l’enseignement, la recherche et les lieux patrimoniaux rendent compte de cette histoire et soient valorisés.
Cette édition 2021 sera ainsi consacrée aux thèmes des indemnités et des réparations au titre de la traite et de l’esclavage. Le colloque aura notamment pour objectif de présenter les travaux produits au sein du projet de recherche international et interdisciplinaire REPAIRS, financé par l’Agence Nationale de la Recherche.
L’approche historique sera consacrée aux indemnités versées par la France aux anciens propriétaires d’esclaves en 1825 pour Haïti et en 1849 pour l’empire colonial français. La dimension contemporaine, menée par des anthropologues et sociologues, abordera le thème des demandes de réparations actuelles à une échelle internationale (Amérique du Sud, Caraïbes, Europe et Afrique). La philosophie et le droit contribueront à la compréhension de ce phénomène en apportant un éclairage essentiel sur les termes utilisés par les acteurs et penseurs des réparations.
Il s’agira par ailleurs de faire discuter ces travaux avec ceux déjà réalisés à l’étranger, avec notamment la présence de l’historienne Catherine Hall, dont l’équipe a travaillé sur les indemnités anglaises, et les diverses contributions proposées par des chercheurs dont les recherches croisent les thèmes abordés dans le colloque, permettant ainsi de dresser un aperçu général des enjeux actuels autour des réparations au titre de la traite et de l’esclavage."
Comité organisateur
Mathilde Ackermann (EHESS/ Mondes Américains/CIRESC), Jessica Balguy (EHESS/ Mondes Américains/CIRESC), Christian Block (musée d’Aquitaine), Myriam Cottias (CNRS/LC2S/CIRESC), Céline Flory (CNRS/Mondes Américains/CIRESC) et Katia Kukawka (musée d’Aquitaine).
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Programme
Mardi 12 octobre 2021
9 h : accueil des participants
9 h 15 : introduction : Myriam Cottias (CNRS-LC2S-CIRESC)
9 h 30 : Catherine Hall (University College de Londres, UCL) et Matthew Smith (University College de Londres, UCL), en visioconférence : « Two Sides of History : Transtalantic Perspectives on the Legacies of British Slavery »
9 h 50 : discussion
PANEL 1 : Justice et réparations
Président de séance : Rafael Lucas (Université Bordeaux Montaigne)
10 h 15 : Annie Fitte-Duval (Université de Pau) : « Esclavage atlantique : l’impossible réparation par le droit ? »
10 h 35 : Sibylle Fourcaud (Sciences Po Paris) : « Les secours aux colons de Saint-Domingue réfugiés en France : un siècle "d’indemnisation à caractère social" (1793-1911) ».
10 h 55 : Jean-Pierre Sainton (Université des Antilles) : « La place et le rang ; Réordonnancements hiérarchiques post-esclavagistes, interactions et reconnaissance sociale en Martinique et en Guadeloupe »
11 h 15 : discussion
PANEL 2 : Les indemnités coloniales
Présidente de séance : Céline Flory (CNRS-MA-CERMA-CIRESC)
14 h 15 : Mathilde Ackermann (EHESS-MA-CIRESC) : « Les colons de Saint-Domingue et l’indemnité de 1825 – Une histoire transatlantique entre Haïti et la France. »
14 h 35 : Jessica Balguy (EHESS-MA-CIRESC) : « Pour une histoire sociale de la Martinique : les bénéficiaires de l’indemnité coloniale de 1849 »
14 h 55 : discussion
PANEL 3 : Les outils pour travailler sur la question des réparations
Présidente de séance : Katia Kukawka (musée d’Aquitaine)
16 h : Elisabeth Cunin (IRD-URMIS, CIRESC), en visioconférence : présentation de la carte interactive « Indemnités et réparations de l’esclavage dans le monde »
16 h 20 : Mathilde Ackermann et Jessica Balguy : présentation de la base de données des indemnités de 1825-1849
17 h : Magali Bessone (université Paris I Panthéon Sorbonne), en visioconférence, et Myriam Cottias : Présentation du Lexique des réparations de l’esclavage (paru en septembre 2021 chez Karthala/CIRESC)
17 h 20 : discussion
Mercredi 13 octobre 2021
9 h : accueil des participants
PANEL 4 : Les demandes de réparations contemporaines
Présidente de séance : Christine Chivallon (CNRS-LC2S)
9 h 20 : Ary Gordien (CNRS-LARCA) :« Esquisse de sociologie des militants pro réparations en Jamaïque : Les limites de la politisation d’une conscience raciale socialement marquée »
9 h 40 : Audrey Celestine (Université de Lille - CIRESC) : « Reparasyon ba nasyon Matinik : luttes pour les réparations et horizons politiques dans la Martinique post-coloniale »
10 h : Giulia Bonacci (IRD - URMIS - université Côte d’Azur), « La promesse de l’Afrique. Chief Abiola et les réparations pour l’esclavage et le colonialisme, 1990-1993 »
10 h 20 : discussion
11 h 15 : Table ronde modérée par Dominique Taffin (directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) : « Comment poser la question des réparations à Bordeaux ? », avec Karl Belmont (président de Haïti en vie), Karfa Diallo (conseiller régional, fondateur-directeur de Mémoires & Partages), Stéphane Gomot (conseiller municipal délégué, Bordeaux) et Isabelle Kanor (art-thérapeute, Labo des lettres)
12 h 30 : Myriam Cottias : conclusion
Entrée libre, dans la limite des places disponibles. Retrouvez ici toutes les consignes
sanitaires.
Ces 8e Rencontres atlantiques sont organisées par le CIRESC et le musée d’Aquitaine. Elles bénéficient du soutien financier de l’ANR Repairs, de l’UMR Mondes Américains (CNRS / EHESS) et de l’université de Bielefeld (RFA).
Source de l’information :
https://www.musee-aquitaine-bordeaux.fr/fr/evenement/colloque-indemnites-et-reparations-au-titre-de-lesclavage
Nous tenons à remercier chaleureusement Mme Katia Kukawka, Conservatrice en chef & Directrice adjointe du Musée d’Aquitaine, pour les précieux documents et l’affiche. -
Vient de paraître L’Atlantique. Machine à rêves ou cauchemar sans trêve sous la direction de Cécile
Bertin-Élisabeth et ÉrickNoël aux éditions La Geste (coll. "Presses Universitaires de Nouvelle-Aquitaine")Le 7 octobre 2021 à 08h43
Vient de paraître L’Atlantique. Machine à rêves ou cauchemar sans trêve sous la direction de Cécile
Bertin-Élisabeth et ÉrickNoël aux éditions La Geste (coll. "Presses Universitaires de Nouvelle-Aquitaine"), 2021, 208 p. ISBN : 979-10-353-1156-8 Prix : 30 €.
L’ouvrage sera "lancé" lors d’une présentation-dédicace en présence des auteurs à la Librairie du Musée du Quai Branly, le samedi 9 octobre 2021 à 17 heures :
L’ouvrage correspond aux Actes du colloque « L’Atlantique, machine à rêves ou cauchemar sans trêve ? » prévu initialement à Paris, les 2-3 avril 2020.
"L’Atlantique, boulevard de toutes les exactions et de tous les possibles ? Une fois traversé, l’Europe moderne l’a écumé, engagée dans une course aux eldorados de ce qu’elle a appelé « Nouveau Monde ». Flibustiers et négriers ont, pendant plus de trois siècles, arraché des femmes et des hommes à leurs racines africaines pour une traversée sans retour. Les mémoires traumatiques ou nourries d’utopie de ces voyages forcés, qui ont marqué à jamais les nouveaux esclavisés, sont interrogées dans cet ouvrage qui accorde aussi une part majeure aux représentations artistiques et littéraires, selon des approches transdisciplinaires. Le livre invite
ainsi à réfléchir à l’Ailleurs, à l’Altérité, et en somme à l’humanité."
CécileBertin-Élisabeth , professeure des Universités à l’Université de Limoges, a publié, entre autres, Réécrire la littérature picaresque depuis l’Amérique hispanique : une relecture des textes fondateurs, Champion, 2012 ; Les récits de la marginalité en Amérique, Caraïbéditions, 2014 ; Le grand livre de ma commune, mon histoire, avec Léo ELISABETH, vol. I : le sud de la Martinique, Orphie-Canopé, 2017 ; et Zobel’ ami - Lettres de Joseph Zobel, Ibis Rouge, 2020. Elle a été directrice de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université des Antilles.
ÉrickNoël , professeur des Universités à l’Université des Antilles, a publié Les Beauharnais, une fortune antillaise, Droz, 2003 ; Être Noir en France au XVIIIe siècle, Tallandier, 2006 ; Le goût des Îles sur les tables des Lumières, La Geste, 2020. Il a dirigé le Dictionnaire des gens de couleur dans la France moderne, Droz, vol. I : Paris et son bassin, 2011 ; vol. 2 : La Bretagne, 2013 ; vol. III : Le Midi, 2017. Il a également publié les actes de Paris créole - son histoire, ses écrivains, ses artistes (XVIIIe-XXe siècle), La Geste, 2020, et co-dirigé Un Monde créole - Vivre aux Antilles au XVIIIe siècle, La Geste, 2017, avec Annick Notter.
Nous tenons à remercier chaleureusement Érick Noël pour la diffusion de l’information, ainsi que pour l’information, et l’équipe des éditions La Geste pour les documents.
Article mis en ligne le 2 juillet 2021 et mis à jour le 7 octobre 2021 (présentation-dédicace).