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Vient de paraître Colon en Algérie (1883-1963) : 4 vies, 3 guerres et 1 exil d’Hervé
Mercuri Le 12 septembre 2019 à 07h19
Vient de paraître Colon en Algérie (1883-1963) : 4 vies, 3 guerres et 1 exil d’Hervé
Mercuri , 2019, Livre auto-édité, 190 p. ISBN : 9781099696770 Prix : 10,99 € (existe aussi en version électronique au prix de 5,99 €).
Livre disponible sur amazon en livre et ebook, en ebook seul sur les plateformes kobo et apple.
"Tout commence avec un lopin de terre ingrate, inhospitalière, qu’il faut apprendre à dompter à force de travail et de sacrifice sous un soleil de plomb qui ravage souvent les maigres récoltes, en survivant aux maladies, aux épidémies qui, elles, ravagent les familles, déciment parfois des villages entiers, découragent enfin nombre de « candidats colons » qui finissent par abandonner et retournent « au pays ».
Et puis, progressivement, la terre apprivoisée, les deux communautés apprennent à se connaître, à vivre ensemble, à la ferme, au village puis à la ville. Chacun s’efforce de comprendre puis respecter le modes de vie de l’autre, condition sine qua non d’une coexistence pacifique entre musulmans, juifs et chrétiens. Des liens de respect mutuel se nouent, l’école de la République commence à jouer son rôle. La Seconde Guerre Mondiale va les mobiliser ensemble pour voler une fois de plus au secours de la Patrie en danger.
10 années de répit avant que la tragédie finale ne se joue. La Guerre d’Algérie tournera rapidement à une confrontation entre les intérêts respectifs de l’État français et du FLN. Le peuple pied-noir comme le peuple algérien, on peut le dire aujourd’hui, ne seront que les instruments et les victimes de ces jeux de pouvoir, ces combats entre politiques.
D’autres issues étaient possibles. si seulement les Algériens et les Pieds-Noirs avaient décidé de ne pas laisser leurs « représentants » officiels respectifs leur imposer celle qui les arrangeait. C’est dans cet espoir que ma famille est restée sur place, jusqu’à ce que le FLN, par la voix du Président du parti et de la nouvelle République Algérienne en décide autrement un soir d’octobre 63.
Un ouvrage adossé à un site et un blog dédiés de photos de référence et d’échanges : https://www.hm9d78.com/"
Nous tenons à remercier, pour nous l’avoir signalé, et à féliciter Hervé Mercuri, pour la publication de son ouvrage. -
Vient de paraître Resistance and Colonialism. Insurgent Peoples in World History sous la direction de Nuno
Domingos , Miguel BandeiraJerónimo et RicardoRoque chez Palgrave MacmillanLe 11 septembre 2019 à 20h39
Vient de paraître Resistance and Colonialism. Insurgent Peoples in World History sous la direction de Nuno
Domingos , Miguel BandeiraJerónimo et RicardoRoque chez Palgrave Macmillan, coll. "Cambridge Imperial and Post-Colonial Studies Series", 2019, XVII-347 p. ISBN : 978-3-030-19166-5 Prix : 89,99 £ (existe aussi en version électronique).
"This volume offers a critical re-examination of colonial and anti-colonial resistance imageries and practices in imperial history. It offers a fresh critique of both pejorative and celebratory readings of ‘insurgent peoples’, and it seeks to revitalize the study of ‘resistance’ as an analytical field in the comparative history of Western colonialisms. It explores how to read and (de)code these issues in archival documents – and how to conjugate documental approaches with oral history, indigenous memories, and international histories of empire. The topics explored include runaway slaves and slave rebellions, mutiny and banditry, memories and practices of guerrilla and liberation, diplomatic negotiations and cross-border confrontations, theft, collaboration, and even the subversive effects of nature in colonial projects of labor exploitation."
NunoDomingos is Research Fellow at the Institute of Social Sciences at the University of Lisbon, Portugal, and Associate Researcher at the SOAS Food Studies Centre, UK. He is author of Football and Colonialism : Body and Popular Culture in Urban Mozambique (2017).
Miguel BandeiraJerónimo is Senior Research Fellow at the Centre for Social Studies at the University of Coimbra, Portugal. He is author of The ‘Civilizing Mission’ of Portuguese Colonialism (c.1870-1930) (2015).
RicardoRoque is Research Fellow at the Institute of Social Sciences at the University of Lisbon, Portugal, and an Honorary Associate in the Department of History at the University of Sydney, Australia. He is author of Headhunting and Colonialism (2010). -
Vient de paraître Mer et désert de l’Antiquité à nos jours. Approches croisées sous la direction de Gaëlle
Tallet et ThierrySauzeau aux Presses Universitaires de RennesLe 11 septembre 2019 à 20h23
Vient de paraître Mer et désert de l’Antiquité à nos jours. Approches croisées sous la direction de Gaëlle
Tallet et ThierrySauzeau aux Presses Universitaires de Rennes, coll. "Histoire", 2018, 380 p. ISBN : 978-2-7535-7434-2 Prix : 26 €.
Préface de Préface de NicholasPurcell .
"La mer et le désert, l’île et l’oasis, des objets qui entrent a priori assez rarement en relation mutuelle. Pourtant, depuis Hérodote, qui décrit les oasis du désert Libyque comme des « îles des Bienheureux », une connivence a souvent été entrevue entre ces deux entités, et le parallèle s’est prolongé jusqu’aux époques contemporaines. Ce volume rassemble les contributions de spécialistes de toutes les périodes historiques et de disciplines diverses, autour d’un rapprochement à la fois stimulant et porteur d’interrogations.
Dans la continuité de l’ouvrage Mer et montagne dans la culture européenne, dirigé par A. Cabantous, J.-L. Chappey, N. Richard et F. Walter et paru aux PUR en 2011, les auteurs mettent en regard mer et désert en s’interrogeant tout d’abord sur le vécu de ces espaces : écrivains et voyageurs ont souvent comparé traversées au long cours et méharées, s’essayant parfois à une théorisation de ce rapprochement. Mais quelle est la portée heuristique d’une telle démarche ? Que peut-elle nous enseigner sur les espaces comparés ? Face à l’indétermination qui caractérise ces aires de marge, on identifie diverses tentatives technologiques et cartographiques, souvent convergentes, de réduire et traverser ces zones grises. En effet, en dépit de leur marginalité, ces espaces sont tissés de réseaux, maillés de ports insulaires ou caravaniers, dans ce qu’on a pu appeler, dans le cadre méditerranéen, la « connectivité » (Horden et Purcell).
Enfin, l’actualité récente rappelle leur dimension stratégique sur le plan politique et économique. La problématique de la captation par les États des réseaux structurant ces espaces et des flux économiques qui leur sont propres va de pair avec les politiques de police des mers et des déserts, contre des populations présentées comme des pirates, mais qui n’en sont souvent que d’autres usagers. L’ouvrage vise à articuler des pratiques historiographiques aussi diverses que l’archéologie, l’histoire des migrations et de l’environnement, l’histoire des sciences, la géohistoire ou l’histoire des représentations, autour d’une approche inédite de la mer et du désert, en prise avec des problématiques contemporaines."
GaëlleTallet est maître de conférences en histoire grecque à l’université de Limoges. Elle dirige la mission archéologique française d’El-Deir dans l’oasis de Kharga en Égypte. Elle est membre titulaire de l’EA 4270 CRIHAM (Poitiers - Limoges).
ThierrySauzeau est professeur d’histoire moderne à l’université de Poitiers et président du conseil scientifique du Groupement d’intérêt scientifique "Histoire et sciences de la mer" (CNRS/ InSHS). II est membre titulaire de l’EA 4270 CRIHAM (Poitiers - Limoges). -
Vient de paraître L’héritage des Lumières. Ambivalences de la modernité d’Antoine
Lilti en co-édition Éditions de l’EHESS, Gallimard et SeuilLe 11 septembre 2019 à 19h53
Vient de paraître L’héritage des Lumières. Ambivalences de la modernité d’Antoine
Lilti en co-édition Éditions de l’EHESS, Gallimard et Seuil, coll. "Hautes Études", 2019, 416 p. ISBN : 978-2-02-142789-9 Prix : 25 €.
"Les Lumières sont souvent invoquées dans l’espace public comme un combat contre l’obscurantisme, combat qu’il s’agirait seulement de réactualiser. Des lectures, totalisantes et souvent caricaturales, les associent au culte du Progrès, au libéralisme politique et à un universalisme désincarné.
Or, comme le montre ici Antoine Lilti, les Lumières n’ont pas proposé une doctrine philosophique cohérente ou un projet politique commun. En confrontant des auteurs emblématiques et d’autres moins connus, il propose de rendre aux Lumières leur complexité historique et de repenser ce que nous leur devons : un ensemble de questions et de problèmes, bien plus qu’un prêt-à-penser rassurant.
Les Lumières apparaissent dès lors comme une réponse collective au surgissement de la modernité, dont les ambivalences forment aujourd’hui encore notre horizon. Partant des interrogations de Voltaire sur le commerce colonial et l’esclavage pour arriver aux dernières réflexions de Michel Foucault, en passant par la critique postcoloniale et les dilemmes du philosophe face au public, L’Héritage des Lumières propose ainsi le tableau profondément renouvelé d’un mouvement qu’il nous faut redécouvrir car il ne cesse de nous parler."
AntoineLilti (https://twitter.com/AntoineLilti) est directeur d’études à l’EHESS depuis 2011. Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé et docteur en histoire, il a dirigé la revue Annales, histoire, sciences sociales de 2006 à 2011. Ses travaux portent sur l’histoire sociale et culturelle du XVIIIe siècle. Il a publié deux ouvrages : Le Monde des salons. Sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle (Fayard, 2005) et Figures publiques. L’invention de la célébrité (Fayard, 2014). -
Appel à communication pour le dossier "Médias et propagande dans les décolonisations et les premières décennies des indépendances africaines (1945-1975)" de la Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique
Le 11 septembre 2019 à 15h06
Appel à communication pour le dossier "Médias et propagande
dans les décolonisations et les premières décennies
des indépendances africaines (1945-1975)"
Pour le premier numéro de la revue
Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique
Appel à communication jusqu’au 1er octobre 2019.
"Le premier numéro de la Revue d’histoire contemporaine de l’Afrique a pour but d’examiner le rôle des médias dans les empires coloniaux tardifs, les décolonisations et les premières décennies des indépendances africaines. S’intéresser au rôle des médias (presse, cinéma, radio, télévision...) durant cette période s’impose pour trois raisons. Il s’agit d’abord d’un moment médiatique très riche avec un premier âge d’or de la presse, l’essor du cinéma et de la radio, la première implantation de la télévision au moment où le continent s’émancipe de la tutelle coloniale. C’est ensuite un champ qui reste l’apanage de la littérature scientifique anglophone et qui est peu étudié par la recherche francophone. Enfin, le choix d’une chronologie qui encadre les principales décolonisations permet de mettre à jour les continuités et les ruptures médiatiques au delà de l’obtention de la pleine souveraineté."
Calendrier
1 octobre 2019 : date limite d’envoi des propositions d’articles inédits, une page maximum en français ou en anglais à l’adresse suivante : jemediasdecolonisations@gmail.com
mi-octobre 2019 : notification aux auteur.e.s des propositions retenues
1 janvier 2020 : date limite d’envoi des articles rédigés (50 000 signes maximum)
Responsables scientifiques
Thomas Leyris (thomas.leyris@univ-lille.fr)
Mehdi Djallal (mehdi.djalla@univ-lille.fr)
Merci amical à notre collègue Hubert Bonin pour nous avoir transmis ce précieux appel à communication.
Information diffusée sur Twitter par Romain Tiquet :
https://twitter.com/rteki1/status/1171685112007790592 -
Appel à communication "Des féminismes noirs en contexte (post)impérial français ? Histoires, expériences et théories" (Campus Condorcet, 3-5 mars 2020)
Le 11 septembre 2019 à 14h38
Appel à communication "Des féminismes noirs
en contexte (post)impérial français ?
Histoires, expériences et théories"
Cité des Humanités et des sciences sociales
Campus Condorcet, Paris-Aubervilliers
Du mardi 3 au jeudi 5 mars 2020
Appel valable jusqu’au 30 septembre 2019.
"Le présent colloque se propose donc d’interroger ce récit hégémonique du féminisme à l’aune des mouvements féministes et/ou féminins noirs actifs dans les (ex)colonies françaises. Retracer l’histoire de ces luttes invite à repenser comment racisme et sexisme opèrent en contexte (post)colonial, mais aussi à questionner les tensions genrées et racialisées qui, selon des dynamiques sociales et politiques distinctes de celles à l’œuvre aux États-Unis, traversent durablement l’horizon égalitariste du mythe républicain. Pour autant, l’attention ici donnée aux effets du pouvoir colonial sur les identités sociales et politiques des femmes (ex)colonisées ne doit pas masquer l’extrême diversité des conditions spécifiques dans lesquelles ces femmes ont forgé, et continuent de forger, des outils propres à combattre les formes complexes et hétérogènes de domination sociale dans leurs sociétés. Aussi, s’agira-t-il d’explorer les épistémologies et savoirs pratiques que les mouvements féministes et/ou féminins noirs des territoires anciennement colonisés par la France (Amériques, océan Indien et Afrique) ont produit et produisent encore de manière autonome. Enfin, dans le sillage de réflexions ouvertes par l’ouvrage sur les féminismes francophones coordonné par la sociologue sénégalaise Fatou Sow (2009), le colloque se propose aussi de prêter attention, au regard des réalités sociopolitiques distinctes de la situation coloniale, aux savoirs minorisés et aux épistémologies dont l’expression et la circulation se trouvent prises en tenaille entre la rémanence du rapport colonial ancien et l’hégémonie de la production scientifique en langue anglaise. Afin de prendre au sérieux le problème de la traductibilité et de l’applicabilité aux réalités francophones des concepts forgés en contexte anglophone (Baril, 2017), seront bienvenues les contributions invitant à penser les circulations linguistiques, les formes d’alliances politiques, mais aussi les rapports de force, entre l’espace (post)colonial français et d’autres espaces (francophones en particulier, mais aussi lusophones, hispanophones ou néerlandophones) où le rapport au passé colonial reconfigure les luttes féministes et/ou féminines."
Axes/thèmes des contributions attendues :
→ Peut-on parler de féminisme avant le mot ou sans le mot ? Quels sont les enjeux épistémologiques de l’écriture de l’histoire des féminismes noirs (africains/afrodescendants) en contexte (post)colonial français ?
→ Mouvements féminins et refus du féminisme
→ Féminismes noirs et engagements (mobilisations et formes de l’action collective, trajectoires sociales des féministes)
→ Émancipation et espace de l’intime
→ Féminismes noirs et institutions (État, partis politiques, syndicats, ONG, associations)
→ Pensées féministes noires et production de savoirs hétérogènes (oralité, lettres et arts, blogs, afrofuturisme, etc.)
→ Identités queers et féminismes noirs
→ Les circulations des féminismes noirs : Peut-on parler de mouvements féminins et/ou féministes transnationaux ? Quels rapports de pouvoir les traversent ? Comment ces circulations influencent-elles le langage des féministes, notamment dans la manière dont elles s’auto-définissent (Africaine, Antillaise, Noire, Afro-Américaine, Afrodescendante, Afroascendante, issue de la diaspora, etc.) ?
Les propositions de communications, de 250 à 300 mots, en français ou en anglais, s’appuieront sur des recherches empiriques en sciences humaines et sociales. Elles seront envoyées au plus tard le 30 septembre 2019 à l’adresse mail suivante : colloquefeminismesnoirs@gmail.com
Comité d’organisation / Organizing Committee :
Jennifer A. Boittin (The Pennsylvania State University), Jacqueline Couti (Rice University) , Lucia Direnberger (CNRS-CMH), Silyane Larcher (CNRS-IRIS), Rose Ndengue (CEDREF – Université Paris 7 Diderot), Myriam Paris (CESSP – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
Comité Scientifique / Scientific Committee :
Flora Amabiamina (Université de Douala), Pascale Barthélémy (LAHRA, ENS de Lyon), Jennifer A. Boittin (The Pennsylvania State University), Jacqueline Couti (Rice University), Anny Curtius (The University of Iowa), Lucia Direnberger (CNRS-CMH), Emmanuel Bruno Jean-François (The Pennsylvania State University), Anne Hugon (IMAF, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Annette Joseph-Gabriel (University of Michigan), Silyane Larcher (CNRS-IRIS), Robin Mitchell (California State University Channel Islands), Jacqueline-Bethel Mougoué (University of Wisconsin-Madison), Rose Ndengue (CEDREF – Université Paris 7 Diderot), Pap Ndiaye (Sciences Po – Paris), Mame-Fatou Niang (Carnegie Mellon University), Olivette Otele (BATH SPA University), Myriam Paris (CESSP – Université Paris 1 Panthéon Sorbonne), Clara Palmiste (DPLSH - Université des Antilles), Jean-Paul Rocchi (UPEM LAAS), Fatou Sow (CNRS, Université Cheikh Anta Diop), Tyler Stovall (University of California Santa Cruz) -
Vient de paraître The Mobile Workshop. The Tsetse Fly and African Knowledge Production de Clapperton Chakanetsa
Mavhunga aux MIT PressLe 10 septembre 2019 à 20h23
Vient de paraître The Mobile Workshop. The Tsetse Fly and African Knowledge Production de Clapperton Chakanetsa
Mavhunga aux MIT Press, 2018, 430 p. ISBN : 9780262535021 Prix : 40 $.
La version électronique (pdf) est téléchargeable gratuitement.
"How the presence of the tsetse fly turned the African forest into an open laboratory where African knowledge formed the basis of colonial tsetse control policies.
The tsetse fly is a pan-African insect that bites an infective forest animal and ingests blood filled with invisible parasites, which it carries and transmits into cattle and people as it bites them, leading to n’gana (animal trypanosomiasis) and sleeping sickness. In The Mobile Workshop, Clapperton Chakanetsa Mavhunga examines how the presence of the tsetse fly turned the forests of Zimbabwe and southern Africa into an open laboratory where African knowledge formed the basis of colonial tsetse control policies. He traces the pestiferous work that an indefatigable, mobile insect does through its movements, and the work done by humans to control it.
Mavhunga’s account restores the central role not just of African labor but of African intellect in the production of knowledge about the tsetse fly. He describes how European colonizers built on and beyond this knowledge toward destructive and toxic methods, including cutting down entire forests, forced “prophylactic” resettlement, massive destruction of wild animals, and extensive spraying of organochlorine pesticides. Throughout, Mavhunga uses African terms to describe the African experience, taking vernacular concepts as starting points in writing a narrative of ruzivo (knowledge) rather than viewing Africa through foreign keywords. The tsetse fly became a site of knowledge production—a mobile workshop of pestilence."
Clapperton ChakanetsaMavhunga (https://twitter.com/clappertonm) is Associate Professor of Science, Technology, and Society at MIT. He is the author of Transient Workspaces : Technologies of Everyday Innovation in Zimbabwe and the editor of What Do Science, Technology, and Innovation Mean from Africa ?, both published by the MIT Press. -
Vient de paraître The Many Faces of Slavery. New Perspectives on Slave Ownership and Experiences in the Americas sous la direction de Lawrence
Aje et CatherineArmstrong chez BloomsburyLe 6 septembre 2019 à 20h46
Vient de paraître The Many Faces of Slavery. New Perspectives on Slave Ownership and Experiences in the Americas sous la direction de Lawrence
Aje et CatherineArmstrong chez Bloomsbury, 2019, 256 p. ISBN : 9781350071421 Prix : 76,5 £ (existe aussi en version électronique).
"While the plantation accounts for 90% of slave ownership and experience in the Americas, its centrality to the common conceptions of slavery has arguably led to an oversimplified understanding of its multifarious forms and complex dynamics in the region. The Many Faces of Slavery explores non-traditional forms of slavery that existed outside the plantation system to illustrate the pluralities of slave ownership and experiences in the Americas, from the 17th to the 19th century.
Through a wide range of innovative and multi-disciplined approaches, the book’s chapters explore the existence of urban slavery, slave self-hiring, quasi-free or nominal slaves, domestic slave concubines, slave vendors, slave soldiers and sailors, slave preachers, slave overseers, and many other types of “societies with slaves.” Moreover, it documents unconventional forms of slave ownership like slave-holding by poor whites, women, free blacks, Native Americans, Jewish Americans, corporations and the state. The Many Faces of Slavery broadens our traditional conception of slavery by complicating our understanding of slave experience and ownership in slavery-practising societies throughout Atlantic history."
LawrenceAje is Associate Professor of United States History at Montpellier University, France.
CatherineArmstrong is Lecturer in American History at Loughborough University, UK. She is the author of Writing North America in the Seventeenth Century (2007) and, along with Laura M. Chmielewski, The Atlantic Experience : People, Places, Ideas (2013). -
Disparition de notre collègue Roger Pasquier (1923-2019)
Le 4 septembre 2019 à 08h56
C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de notre Roger Pasquier, historien du Sénégal colonial, qui fut aussi un grand personnage de notre association.
Roger Pasquier a été enseignant-chercheur à l’Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne et secrétaire général de la Société française d’histoire d’outre-mer.
On trouvera une première approche de la si riche activité de Roger Pasquier dans la fiche Idref suivante :
https://www.idref.fr/12626757XOn rappellera que la thèse d’état de Roger Pasquier est disponible, selon son souhait (et grâce à l’obligeance de Charles Becker) en ligne sur le site de la Sfhom et sur le site de la Bibliothèque numérique de l’UCAD de Dakar :
http://www.sfhom.com/spip.php?article576Merci amical à Hubert Bonin et à Josette Rivallain pour nous avoir transmis cette triste nouvelle. Merci encore à Charles Becker, Catherine Coquery-Vidrovitch, Mamadou Diouf, Saliou Mbaye, Marc Michel, pour les témoignages, informations passées et futures concernant notre collègue Roger Pasquier.
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Vient de paraître Atlas historique de l’Afrique. De la préhistoire à nos jours sous la direction de François-Xavier
Fauvelle et IsabelleSurun aux éditions AutrementLe 2 septembre 2019 à 19h35
Vient de paraître Atlas historique de l’Afrique. De la préhistoire à nos jours sous la direction de François-Xavier
Fauvelle et IsabelleSurun aux éditions Autrement, coll. "Atlas", 2019, 96 p. ISBN : 978-2746751149 Prix : 24 € (existe aussi en version électronique).
Cartographie de Guillaume Balavoine.
"L’Afrique est un continent immense et les sociétés qui l’habitent ont connu des trajectoires historiques multiples au cours des millénaires, sans cesser d’interagir entre elles et avec les mondes extérieurs. Cinq grandes périodes scandent cette histoire :
– L’Afrique ancienne (depuis la préhistoire jusqu’au XVe siècle), à la fois berceau et creuset de diversité linguistique, technique, politique
– L’Afrique moderne (du XVe au XVIIIe siècle), ses grands royaumes et le début de la présence européenne
– L’Afrique souveraine (XIXe siècle), après l’abolition de la traite atlantique et les reconversions économiques africaines
– L’Afrique sous domination coloniale, entre « partage » du continent, résistances anticoloniales et décolonisations
– L’Afrique des indépendances, qui relève de nombreux défis politiques, économiques et sociaux.
Cet atlas regroupe plus de 100 cartes et rend disponibles les connaissances sans cesse renouvelées de l’histoire de l’Afrique. Il montre combien ce continent, loin d’être replié sur lui-même, a toujours été à la fois dynamique et connecté à l’histoire globale."
François-XavierFauvelle est professeur au Collège de France et spécialiste de l’histoire de l’Afrique ancienne, qu’il aborde en historien et en archéologue. Parmi de nombreux travaux, il est notamment l’auteur du Rhincéros d’or. Histoires du Moyen Âge africain (Alma, 2013 ; Gallimard "Folio", 2015), ouvrage qui a reçu le Grand Prix des Rendez-Vous de l’histoire de Blois en 2013 et traduit en plusieurs langues, le co-auteur de Vols de vaches à Christol Cave. Histoire critique d’une image rupestre d’Afrique du Sud (Publications de la Sorbonne, 2009, avec J.-L. Le Quellec et F. Bon) et le coordinateur de L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe. 20000 ans avant notre ère - XVIIe siècle (Belin, 2018).
IsabelleSurun est professeur d’histoire contemporaine à Lille et spécialiste de l’histoire comparée des colonisations en Afrique. Elle est co-rédactrice -en-chef d’Outre-Mers. Revue d’histoire. Elle a récemment publié Dévoiler l’Afrique ? Lieux et pratiques de l’exploration (Afrique occidentale, 1780-1880) (Éditions de la Sorbonne, 2018) et a dirigé Les sociétés coloniales à l’âge des Empires, 1850-1960 (Atlande, 2012).