Le site web de la Société française d’histoire des outre-mers (S
Articles les plus récents
-
Hors-Série Concours de la S
fhom - Capes et Agrégation d’histoire, 2022-2025Commander (10 €) le hors-série Histoire coloniale et impériale de l’Afrique :
https://www.payasso.fr/librairie-sfhom/commandes -
"Spéciale Africajarc. Afrique(s) en marche" dans La marche du monde de Valérie Nivelon sur RFI
Le 23 juillet 2019 à 16h57
"Spéciale Africajarc. Afrique(s) en marche"
La marche du monde de Valérie Nivelon sur RFI
Émission du 21 juillet 2019, de 10 heures à 11 heures (TU)
"Émission spéciale de La Marche du Monde de Valérie Nivelon (RFI) enregistrée au festival Africajarc pour fêter les Afriques en marche avec le philosophe Souleymane Bachir Diagne pour son livre En quête d’Afrique(s) et le chanteur Cheikh Lô pour son dernier album Balbalou. Nous rendrons également hommage à Kassim Sanogo, réalisateur trop tôt disparu, pour son film documentaire Gao, la résistance d’un peuple.
À travers leurs œuvres, trois générations d’Africains nous disent leur engagement pour la paix et la diversité au sein du continent."
À lire :
– Souleymane Bachir Diagne, Leopold Sedar Senghor, l’art africain comme philosophie aux éditions Riveneuve.
– Jean-Loup Amselle et Souleymane Bachir Diagne, En quête d’Afrique(s) Editions Albin Michel
À écouter :
– Cheik Lô, « Balbalou »
À voir :
– Gao, la résistance d’un peuple
L’émission peut être réécoutée sur la page :
http://www.rfi.fr/emission/20190714-soldats-guinee-oublies-france-tirailleurs-africains-guerre-mondiale
L’émission peut être téléchargée à l’adresse suivante :
http://rfi-la-marche-du-monde.lepodcast.fr/la-marche-du-monde-speciale-africajarc-afrique-s-en-marche
Émission à retrouver en image sur Facebook :
-
Vient d’être réédité Léopold Sédar Senghor. L’art africain comme philosophie de Souleymane Bachir
Diagne aux éditions RiveneuveLe 23 juillet 2019 à 16h43
Vient d’être réédité Léopold Sédar Senghor. L’art africain comme philosophie de Souleymane Bachir
Diagne aux éditions Riveneuve, 2019, coll. "Pépites", 1-6 p. ISBN : 978-2-36013-5-493 Prix : 9,50 €.
"Léopold Sédar Senghor a cherché à exprimer quelle philosophie se lit dans les arts plastiques, les chants et danses africains. C’est cette attitude, d’abord herméneutique, de déchiffrage, qui est la vérité de sa philosophie. Afin de relire Senghor, aujourd’hui, il ne faut pas se donner la Négritude trop vite, affronter tout de suite les formules trop bien connues à quoi on résume sa pensée. Il faut savoir d’abord retrouver l’attitude première, la posture herméneutique que Senghor a adoptée dès ses premiers écrits pour répondre à la question qui fut aussi celle de Picasso : que veulent dire les masques africains ? Que disent ces objets que l’on a appelés des fétiches lorsque les dieux en sont partis ? Partant de cette question, Senghor, avec beaucoup de bonheur, a mis à jour une ontologie dans laquelle l’être est rythme et qui se trouve au fondement des religions africaines anciennes. De cette ontologie il a montré que les arts africains constituaient le langage privilégié."
Souleymane BachirDiagne , l’auteur de cet ouvrage, a enseigné pendant vingt ans la philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Après avoir été professeur de philosophie et de religion pendant cinq ans à Northwestern University, près de Chicago, il vit aujourd’hui à New York où il est professeur aux départements d’études francophones et de philosophie de Columbia. -
Vient de paraître En quête d’Afrique(s). Universalisme et pensée décoloniale de Souleymane Bachir
Diagne et Jean-LoupAmselle chez Albin MichelLe 23 juillet 2019 à 16h28
Vient de paraître En quête d’Afrique(s). Universalisme et pensée décoloniale de Souleymane Bachir
Diagne et Jean-LoupAmselle chez Albin Michel, coll. "Itinéraires du savoir", 2018, 320 p. ISBN : 9782226397195 Prix : 22 € (existe aussi en version électronique).
Préface d’AnthonyMangeon .
"C’est dans la conjoncture de l’après Deuxième Guerre mondiale et de la conférence de Bandung (1955) qu’émerge le paradigme postcolonial, courant d’idées qui accompagne l’entrée sur la scène internationale des pays décolonisés dits du « Tiers Monde ». Dans leurs critiques de la domination occidentale, le ou les postcolonialisme(s) ont mis en avant la traite esclavagiste transatlantique et la colonisation. Progressivement, une théorie plus radicale s’est imposée : la « pensée décoloniale », qui fait remonter à la découverte des Amériques, en 1492, la mise en œuvre d’une nouvelle formule de domination sociale et d’exploitation économique, désormais indexée sur la notion de race.
À partir de leurs itinéraires respectifs, le philosophe Souleymane Bachir Diagne et l’anthropologue Jean-Loup Amselle dialoguent sur des questions cruciales qui engagent les rapports entre l’Afrique et l’Occident : l’universalisme, les spécificités culturelles et linguistiques africaines, le soufisme ouest-africain, le panafricanisme.
Ces échanges reposent sur la conviction partagée que toutes les entreprises qui visent à établir une communication entre les différentes cultures humaines de notre planète sont salutaires, car elles permettront d’abattre les barrières réelles ou imaginaires qui fragmentent notre monde."
Né au Sénégal, normalien (Ulm) et agrégé de philosophie, Souleymane BachirDiagne est l’une des voix africaines contemporaines en philosophie les plus respectées. Il fut le conseiller pour l’éducation et la culture d’Abdou Diouf avant d’enseigner à l’Université Columbia de New York. On lui doit notamment Comment philosopher en Islam ? (Philippe Rey, 2008) ; Tombouctou. Pour une histoire de l’érudition en Afrique de l’Ouest (2011), avec Shamil Jeppie ; L’Encre des savants. Réflexions sur la philosophie en Afrique (2013) ; Ma vie en islam (Philippe Rey, 2016).
Anthropologue africaniste réputé, Jean-LoupAmselle est directeur d’études à l’EHESS. Inventeur d’une « anthropologie des branchements », ses travaux portent sur l’ethnicité, le métissage et le multiculturalisme. Parmi ses nombreux ouvrages : L’Occident décroché. Enquête sur les postcolonialismes (Stock, 2008) ; Rétrovolutions (Stock, 2010) ; Psychotropiques. La fièvre de l’ayahuasca en forêt amazonienne (Albin Michel, 2013). -
Exposition "Le modèle noir de Géricault à Matisse" au Mémorial ACTe (13 septembre 2019 - 29 décembre 2019)
Le 22 juillet 2019 à 14h56
Exposition "Le modèle noir de Géricault à Matisse"
Au Mémorial ACTe-Pointe-à-Pitre
Du 26 mars au 21 juillet 2019
"En adoptant une approche multidisciplinaire, entre histoire de l’art et histoire des idées, cette exposition se penche sur des problématiques esthétiques, politiques, sociales et raciales ainsi que sur l’imaginaire que révèle la représentation des figures noires dans les arts visuels, de l’abolition de l’esclavage en France (1794) à nos jours. Tout en proposant une perspective continue, elle s’arrête plus particulièrement sur trois périodes clé : l’ère de l’abolition (1794-1848), la période de la Nouvelle peinture jusqu’à la découverte par Matisse de la Renaissance de Harlem et les débuts de l’avant-garde du XXe siècle et les générations successives d’artistes post-guerre et contemporains.
L’exposition s’intéresse principalement à la question du modèle, et donc du dialogue entre l’artiste qui peint, sculpte, grave ou photographie et le modèle qui pose. Elle explore notamment la manière dont la représentation des sujets noirs dans les oeuvres majeures de Théodore Géricault, Charles Cordier, Jean-Baptiste Carpeaux, Edouard Manet, Paul Cézanne et Henri Matisse, ainsi que des photographes Nadar et Carjat, évolue."
Commissariat
Cécile Debray, conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée de l’Orangerie
Stéphane Guégan, conseiller scientifique auprès de la présidente des musées d’Orsay et de l’Orangerie
Denise Murrell, Ford Foundation Postdoctoral Research Scholar at the Wallach Art Gallery
Isolde Pludermacher, conservatrice en chef au musée d’Orsay
Première étape : Wallach Art Gallery of Columbia University in the City of New York, du 24 octobre 2018 au 10 février 2019. Deuxième étape : Musée d’Orsay, Paris, du 26 mars 2019 au 21 juillet 2019. Dernière étape au Mémorial ACTe, Pointe-à-Pitre, du 13 septembre au 29 décembre 2019.
Exposition organisée par les musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris, The Miriam and Ira D. Wallach Art Gallery, Université de Columbia, New York, et le Mémorial ACTe, Pointe-à-Pitre, avec le concours exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France
Avec le généreux de soutien de la Ford Foundation.
Catalogue d’exposition
Le modèle noir de Géricault à Matisse
Coédition Musées d’Orsay et de l’Orangerie / Flammarion
45 €.
Source de l’information :
http://memorial-acte.fr/expositiontemporaire/exposition-temporaire-le-modele-noir-14-09-29-12
https://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/aux-musees/presentation-generale/article/le-modele-noir-47692.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=254&cHash=b8029aa197 -
Vient de paraître Une Africaine au Louvre en 1800. La place du modèle d’Anne
Lafont aux éditions de l’Institut national d’histoire de l’art-INHALe 22 juillet 2019 à 14h02
Vient de paraître Une Africaine au Louvre en 1800. La place du modèle d’Anne
Lafont aux éditions de l’Institut national d’histoire de l’art-INHA, coll. "Dits" (diffusion Le Comptoir des Presses Universitaires), 2019, 56 p. ISBN : 978-2-917902-51-6 Prix : 8 €.
"Quelle est cette femme figurant sur le Portrait d’une femme noire réalisée en 1800 par Marie-Guilhemine Benoist (1768-1826) ? Qui se cache derrière cette présence en gloire presque qui s’impose par sa beauté souveraine sur ce tableau pourtant réalisé par une artiste dont l’engagement politique en ferait plutôt une partisane des royalistes esclavagistes, à la différence du républicain Girodet, son prédécesseur qui, avant elle, avait réalisé le portrait de Jean-Baptiste Belley, premier député noir de France ? C’est en opérant un déplacement radical du point de vue et de la méthode qu’Anne Lafont, historienne de l’art spécialisée dans la représentation des Noir.e.s, propose une nouvelle « lecture » de ce tableau. Se détournant des intentions de son auteure, sondant à la fois la généalogie des portraits de personnes de couleur et l’histoire des femmes noires affranchies, mais surtout s’interrogeant sur le processus de fabrication d’un portrait, Anne Lafont échafaude l’hypothèse que l’histoire de cette femme pourrait s’apparenter à celles des signares et ou des Créoles placées, esclaves qui ont conquis leur affranchissement par des jeux d’alliance. Ainsi cette méditation sur l’art du portrait devient-elle elle-même l’écriture d’un portrait."
Historienne de l’art, AnneLafont fut responsable, à l’Institut national d’histoire de l’art, des programmes de recherche dans le domaine de l’historiographie artistique puis rédactrice en chef de la revue Perspective. Ses premières recherches ont porté sur l’art des XVIIIe et XIXe siècles et notamment sur l’imagination picturale des nouveaux citoyens, les Noirs, à l’échelle des révolutions atlantiques. Depuis 2017, elle est directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Ses recherches s’orientent désormais sur l’histoire de l’art et les créolités et, d’une manière générale, sur les arts et les cultures de l’Atlantique noir. Elle a dirigé 1740, un abrégé du monde. Savoirs et collections autour de Dezallier d’Argenville, Paris / Lyon, INHA / Fage, 2012, et, avec Mechthild Fend et Melissa Hyde, Plumes et Pinceaux. Discours de femmes sur l’art en Europe 1750-1850, Dijon / Paris, Les presses du réel / INHA, 2012. Elle est l’auteure de L’Art et la Race. L’Africain (tout) contre l’ oeil des Lumières, Dijon, Les presses du réel, 2019.
Nous tenons à remercier très chaleureusement Cécile Nguyen des éditions Hémisphères/Maisonneuve & Larose pour nous avoir signalé cette tant précieuse publication. -
Vient de paraître La Cour d’appel de l’AOF de Dominique
Sarr chez L’Harmattan-Sénégal - CREDILALe 18 juillet 2019 à 16h04
Vient de paraître La Cour d’appel de l’AOF de Dominique
Sarr chez L’Harmattan-Sénégal - CREDILA, 2019, 493 p. ISBN : 978-2-343-18065-6 Prix : 48 € (existe aussi en version électronique).
"Trente-huit ans après sa soutenance est enfin disponible sous forme d’ouvrage cette thèse sur la Cour d’appel de l’Afrique occidentale française – pour une large part visionnaire – qui contenait déjà en substance ce qui a donné naissance aux nombreux travaux consacrés ensuite au « juge outre-mer ».
La question centrale porte sur une éventuelle « stratégie » d’une Cour dépassant son rôle de « juridiction liée » en prenant part à la définition d’une politique législative originale, à laquelle magistrats, administrateurs, gouverneurs, auxiliaires de justice, contribuent par une véritable « politique coloniale » dont l’auteur affirme qu’elle « a réussi, en dépit de l’opposition des conceptions et de la pression des intérêts politiques, à instituer, à développer en Afrique de l’Ouest, une organisation judiciaire qui s’inspire des principes essentiels de la législation française », tout en respectant la garantie aux Africains du maintien de leurs institutions coutumières.
Brassant le temps et l’espace d’une colonisation judiciaire sur laquelle Dominique Sarr porte un regard lucide en dépassant la seule description d’une institution dont il analyse mérites et défauts pour en déceler les héritages et évoquer ce que les élites nées de l’indépendance en ont conservé ou rejeté. Il traduit une volonté de programmer une « autre histoire du droit », faisant le lien entre plusieurs civilisations. Il situe la magistrature coloniale et le personnel judiciaire dans un monde colonial qui lui donne peu de moyens et se méfie d’un esprit d’indépendance susceptible d’entraver la domination recherchée. L’ouvrage relève ainsi le défi posé à une jurisprudence qui prend acte de l’inanité du rêve d’édification d’une société unifiée. Il décrit les réalités d’une colonisation française qui, politiquement accrochée à un discours colonial prônant l’unité de civilisation par la voie d’une assimilation juridique, doit accepter que soit privilégiée la recherche d’une coexistence harmonieuse par la reconnaissance de deux ordres juridiques distincts."
Né à Fadiouth, le 9 novembre 1943, DominiqueSarr est l’auteur d’une remarquable thèse soutenue à Montpellier en 1980 dont la présente publication est le résultat. Chef du Département d’Histoire du droit et des institutions et, premier agrégé africain en histoire du droit, il fut enseignant à l’université de Dakar, de 1974 jusqu’à sa disparition brutale en 1988.
Nous tenons à remercier chaleureusement et amicalement Charles Becker pour nous avoir signalé cette tant précieuse publication. -
Documentaire "Les soldats oubliés de Guinée" dans La marche du monde de Valérie Nivelon sur RFI
Le 17 juillet 2019 à 20h10
Documentaire "Les soldats oubliés de Guinée"
La marche du monde de Valérie Nivelon sur RFI
Émission du 14 juillet 2019, de 10 heures à 11 heures (TU)
"Ils ont été de tous les combats : Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale, Indochine, Algérie... et pourtant, ils sont les soldats oubliés de la France et considérés comme des traîtres par leur pays, la Guinée.
Après l’indépendance en 1958, près de 1 000 soldats guinéens ont choisi de continuer à servir l’armée française.
Nous les avons recherchés pour entendre leur version de l’histoire."
"La Marche Du Monde et Daphnée Gastaldi partent à la rencontre des tirailleurs Guinéens, rejetés par leur pays et oubliés par la France. Aux travers d’archives secrètes du service historique de la défense, et des rencontres avec Condé Lamine, Mr Baldé et Mr Bâ, LMDM vous fait découvrir l’histoire de ces soldats oubliés avec la participation de l’historien Julien Fagettas"
Un documentaire de La marche du monde signé Daphné Gastaldi.
À lire :
Julien Fargettas, La Fin de la « Force Noire ». Les soldats africains et la décolonisation française, Indes savantes, coll. "Le temps colonial" & "Mondes africains", 2018.
L’émission peut être réécoutée sur la page : http://www.rfi.fr/emission/20190714-soldats-guinee-oublies-france-tirailleurs-africains-guerre-mondiale
L’émission peut être téléchargée à l’adresse suivante :
http://rfi-la-marche-du-monde.lepodcast.fr/la-marche-du-monde-les-soldats-oublies-de-guinee
En complément de l’émission, on pourra regarder avec un grand intérêt les photographies et les reproductions de documents publiées sur la page Facebook de La marche du monde :Nous tenons à remercier chaleureusement notre collègue Julien Fargettas pour nous avoir signalé cette émission précieuse dans laquelle il intervient, ainsi que Valérie Nivelon pour avoir signalé sur Twitter son émission :
https://twitter.com/LaMarcheDuMonde/status/1151044690369798146
-
Disparition de notre collègue Claude-Hélène Perrot (1928-2019)
Le 16 juillet 2019 à 20h49
Notre collègue François-Xavier Fauvelle vient de diffuser sur Twitter la triste nouvelle de la disparition de notre collègue Claude-Hélène Perrot.
J'apprends avec une infinie tristesse le décès, aujourd'hui, de Claude-Hélène Perrot, très grande historienne de l'Afrique. Disciple de Georges Balandier, héritière d'Yves Person, elle avait été professeure à l'université Paris I.
— François-Xavier Fauvelle (@FXFauvelle) 16 juillet 2019
Spécialiste des traditions orales, Claude-Hélène Perrot était l'historienne des sociétés de la Lagune de Côte d'Ivoire. Et toujours bienveillante, intelligente et drôle.
— François-Xavier Fauvelle (@FXFauvelle) 16 juillet 2019
Hommage à Claude-Hélène Perrot (1928-2019), François-Xavier Fauvelle, site internet de L’Histoire, juillet 2019.
Claude-Hélène Perrot, historienne, François-Xavier Fauvelle, site du journal Le Monde et dans le version papier/pdf du journal en date du 23 juillet 2019, p. 23.
Texte publié avec l’aimable autorisation de François-Xavier Fauvelle et du journal Le Monde.
-
Vient de paraître Converging on Cannibals. Terrors of Slaving in Atlantic Africa, 1509–1670 de Jared
Staller aux Ohio University PressLe 16 juillet 2019 à 20h15
Vient de paraître Converging on Cannibals. Terrors of Slaving in Atlantic Africa, 1509–1670 de Jared
Staller aux Ohio University Press, coll. "Africa in World History", 2019, 200 p. ISBN : 978-0-8214-2353-0 Prix : 28,95 $ (existe aussi en version électronique).
"In Converging on Cannibals, Jared Staller demonstrates that one of the most terrifying discourses used during the era of transatlantic slaving—cannibalism—was coproduced by Europeans and Africans. When these people from vastly different cultures first came into contact, they shared a fear of potential cannibals. Some Africans and European slavers allowed these rumors of themselves as man-eaters to stand unchallenged. Using the visual and verbal idioms of cannibalism, people like the Imbangala of Angola rose to power in a brutal world by embodying terror itself.
Beginning in the Kongo in the 1500s, Staller weaves a nuanced narrative of people who chose to live and behave as “jaga,” alleged cannibals and terrorists who lived by raiding and enslaving others, culminating in the violent political machinations of Queen Njinga as she took on the mantle of “Jaga” to establish her power. Ultimately, Staller tells the story of Africans who confronted worlds unknown as cannibals, how they used the concept to order the world around them, and how they were themselves brought to order by a world of commercial slaving that was equally cannibalistic in the human lives it consumed."
JaredStaller (https://twitter.com/jaredstaller) teaches world history at St. Francis Episcopal School of Houston, Texas. He earned his PhD from the University of Virginia and taught African and world history at Rice University. His research has appeared in History in Africa, Research in African Literatures, and elsewhere.
Ouvrage signalé sur twitter par Sophie Dulucq, que nous félicitons car elle va, à partir de septembre, diriger l’IFAS-Recherche d’Afrique du Sud. -
Vient de paraître Traces and Memories of Slavery in the Atlantic World sous la direction de Lawrence
Aje et NicolasGachon chez RoutledgeLe 14 juillet 2019 à 20h44
Vient de paraître Traces and Memories of Slavery in the Atlantic World sous la direction de Lawrence
Aje et NicolasGachon chez Routledge, coll. "Routledge Studies in the History of the Americas", 2019, 306 p. ISBN : 9780367321277 Prix : 92 £ (existe aussi en version électronique).
Ce livre correspond aux Actes du colloque international : "Traces et mémoires de l’esclavage dans l’espace atlantique" - International Conference ’Traces and memories of Slavery in the Atlantic World" (Montpellier, 1-2 décembre 2016). Un premier volume a déjà été publié, comprenant les interventions en français.
"Traces and Memories deals with the foundation, mechanisms and scope of slavery-related memorial processes, interrogating how descendants of enslaved populations reconstruct the history of their ancestors when transatlantic slavery is one of the variables of the memorial process. While memory studies mark a shift from concern with historical knowledge of events to that of memory, the book seeks to bridge the memorial representations of historical events with the production and knowledge of those events. The book offers a methodological and epistemological reflection on the challenges that are raised by archival limitations in relation to slavery and how they can be overcome. It covers topics such as the historical and memorial legacy/ies of slavery, the memorialization of slavery, the canonization and patrimonialization of the memory of slavery, the places and conditions of the production of knowledge on slavery and its circulation, the heritage of slavery and the (re)construction of (collective) identity. By offering fresh perspectives on how slavery-related sites of memory have been retrospectively (re)framed or (re)shaped, the book probes the constraints which determine the inscription of this contentious memory in the public sphere. The volume will serve as a valuable resource in the area of slavery, memory, and Atlantic studies."
LawrenceAje is an Associate Professor of United States history at the University Paul-Valéry, Montpellier.
NicolasGachon is Associate Professor of American Studies at University Paul-Valéry, Montpellier.
Un grand et amical remerciement à Nicolas Gachon pour nous avoir signalé cette tant précieuse publication.