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Appel à communication pour le Colloque international "Science et culture en temps de guerre de la Révolution à nos jours" (Toulouse, 27-28 mars 2020)
Le 8 août 2019 à 19h29
Appel à communication pour le Colloque international
"Science et culture en temps de guerre
de la Révolution à nos jours"
Organisé par le groupe Studium
du laboratoire Framespa (UMR 5136)
Toulouse, 27-28 mars 2020
Appel à communication jusqu’au 31 août 2019
Le groupe Studium du laboratoire Framespa (UMR 5136) organise les 27 et 28 mars 2020 à Toulouse un colloque international intitulé Science et culture en temps de guerre de la Révolution à nos jours.
Vous trouverez ci-dessous l’appel à communication. Ceux d’entre vous qui souhaitent envoyer une proposition peuvent le faire jusqu’au 1er septembre 2019.
Organisateurs :
Caroline Barrera, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Toulouse (INU Champollion), laboratoire Framespa (UMR-5136).
Jacques Cantier, professeur d’histoire contemporaine, Université de Toulouse (Université Toulouse Jean Jaurès), laboratoire Framespa (UMR-5136).
Organisation et partenaires :
Laboratoire Framespa (UMR 5136), Université Toulouse Jean Jaurès/ CNRS
Axe TCF, Institut national universitaire Champollion
LABEX Structuration des mondes sociaux.
Le comité scientifique est composé de :
– David AUBIN, professeur d’histoire des sciences, Sorbonne-Université.
– Caroline BARRERA, maître de conférences en histoire contemporaine, INU Champollion.
– Jacques CANTIER, professeur d’histoire contemporaine, Université Toulouse Jean Jaurès.
– Claire FREDJ, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Paris-Ouest Nanterre.
– Michel GROSSETTI, directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS, directeur du Labex Structuration des mondes sociaux.
– Eric T. JENNING, professeur à l’université de Toronto, Canada
– Jérôme LAMY, chargé de recherche au CNRS en sociologie des sciences et des techniques, CERTOP.
– Anne RASMUSSEN, directrice d’études, EHESS.
– Fabien THEOFILAKIS, maître de conférences à l’Université de Paris I.
Objectifs du colloque :
Ce colloque a pour objectif de croiser deux courants historiques particulièrement féconds depuis une quinzaine d’années : celui de l’histoire culturelle de la captivité et celui des sciences studies appliquées à la guerre. Ce temps particulier accentue en effet les interactions des groupes sociaux impliqués (universitaires, scientifiques, militaires, industriels, politiques, corps techniques ou médicaux…), génère des occasions, des séquences ou des lieux inédits de travail et de rencontres (camps, laboratoires, usines, institutions…). C’est aussi, plus que d’habitude, un temps de connexions et de globalisation. Enfin, le volet matériel et pratique y prend une acuité inédite. Les sciences studies, qui ont renouvelé l’histoire des sciences depuis les années 1970 (Pestre, 2006), en la considérant comme une histoire sociale, économique, politique, culturelle et non plus seulement comme la seule histoire des disciplines (histoire des corpus, des résultats, des concepts ou des idées) s’est depuis longtemps intéressé à la relation entre les sciences et la guerre. Elle l’a fait dans trois cadres chronologiques : court (une guerre en particulier), moyen (parfois de plusieurs décennies, prenant en compte l’avant ou l’après-guerre) et long (un siècle et plus). Les thématiques abordées se sont fixées sur le volet opérationnel des guerres et l’implication de certaines disciplines (invention des armes, maîtrise de l’espace, conduite de la guerre, soins médicaux et protection), les formes et les modalités de la mobilisation scientifique (types, lieux, structures, profils), les discours et les représentations, et bien sûr sur les opportunités scientifiques permises par la guerre (moyens financiers, réorganisation de la recherche, terrains d’expérimentation, collaborations…). Les concepts de sciences pour la guerre (Dahan et Pestre, 2004), de preparedness (Stuart, 1993), de cet état de préparation continuel de la guerre qui lie la puissance militaire à la puissance tout court, générant des warfare states (Edgerton, 2005) ont été particulièrement féconds. L’histoire culturelle de la captivité éclaire de son côté toutes ces problématiques en les orientant vers la dialectique des contraintes et de l’agentivité déployée par les acteurs sociaux. Retiré d’une influence directe sur le cours de la guerre, les captifs ne sont pas pour autant réduits à la passivité. Une réflexion sur les différents environnements qui définissent leurs expériences est ici nécessaire : au-delà de leur commune privation de liberté, prisonniers militaires, prisonniers civils, déportés évoluent dans des contextes très différents dans lesquels les interstices de liberté permettant une initiative individuelle ou collective sont très variables. Une mise en évidence des ressources culturelles dont ils disposent s’impose également : ressources matérielles (accès aux livres et aux divers supports de la vie culturelle) et ressources humaines (réseau de solidarité, formes d’organisation collective). L’analyse des différentes formes de production culturelle et de leur modalité d’appropriation et de circulation au sein du monde de la captivité et au-delà mérite enfin l’attention.
Le colloque envisagé s’inscrit dans la lignée de ces deux axes forts de l’historiographie en souhaitant les croiser pour poursuivre et enrichir les réflexions en cours et pour réfléchir aux points peu abordés. L’appel à communication porte donc sur les points suivants :
1. La mobilisation scientifique et culturelle
Il s’agira d’abord de continuer à creuser les formes et les types de mobilisations scientifiques et culturelles en privilégiant les aspects peu traités (auto-mobilisations ; mobilisation indirecte ; mobilisation des femmes ; gestion des compétences scientifiques civiles par l’armée ; créations institutionnelles – type Institut d’Optique…) ou peu connues en France (les expériences étrangères, hors celles du monde anglo-saxon de la Deuxième Guerre mondiale).
Cette mobilisation pourra être abordée via les disciplines (scientifiques ou littéraires), en replaçant la/les guerres dans leur histoire, y compris sur le temps long et en ne prenant pas seulement en compte ce que la science a apporté à la guerre, mais aussi ce que la guerre a apporté aux disciplines (or périodes déjà bien connues), y compris celles qui n’ont pas de volet opérationnel immédiat.
2. Science et culture en situation d’enfermement (captivité, déportation, internement, prison)
Plusieurs questions seront ici privilégiées. La première porte sur les scientifiques, les universitaires, hommes ou femmes de lettres en captivité. Que font-ils dans le domaine culturel et/ou scientifique ? Comment font-ils vivre leur discipline dans les camps (formes d’expression, pratiques, moyens, organisations) ? Sans exclure les cas individuels significatifs, il s’agira cependant de privilégier des bilans et des typologies.
On se demandera aussi si ces prisonniers ou prisonnières au profil particulier font l’objet d’un traitement différencié ? S’ils/elles développent une sous-culture scientifique ou culturelle de la captivité qui se réapproprie plus ou moins les codes de la vie scientifique ou culturelle, parvenant à dépasser les clivages nationaux ou, au contraire, en les reproduisant ?
La question des transferts culturels et scientifiques pendant la guerre sera particulièrement scrutée, de même qu’une approche comparative entre disciplines (quelles sont celles qui se prêtent le mieux au travail en captivité ?).
On s’intéressera aussi aux scientifiques prisonniers mobilisés et sur le camp, réservoir de scientifiques ou terrain d’expérimentation ou d’observation.
Enfin, on se demandera si le camp a été une étape pérenne dans la constitution d’un réseau scientifique, culturel, littéraire ?
3. Science et culture sous l’uniforme
Tous les scientifiques n’ont pas été mobilisés en vertu de leurs compétences réelles ou supposées en science. Est-à-dire qu’ils ont abandonné toute pratique scientifique ou culturelle constitutive de leur identité professionnelle, sur le front, dans leurs casernes, dans les diverses affectations, à l’hôpital ou lors de permissions ?
4. Perception, construction, mémoire de la guerre dans le monde culturel et scientifique
Une ouverture sur la réception dans la longue des expériences et des productions liées aux périodes de guerre permettra de mesurer leur place dans la construction des identités disciplinaires comme dans la mémoire individuelle ou collective des protagonistes et des sociétés concernées.
Les propositions devront s’inscrire dans le cadre temporel d’une guerre ou de guerres, s’étant déroulées depuis la Révolution française (incluse) à nos jours. Le cadre géographique est mondial, à des échelles variées (locales, nationales, internationales, coloniales). La science est ici entendue dans son sens générique et comprend donc toutes les disciplines savantes, y compris les sciences humaines et sociales. La culture sera elle aussi abordée dans une approche large incluant l’ensemble des aptitudes, savoirs et représentations propres à un groupe donné et l’ensemble des pratiques par lesquelles elles se manifestent. Les communications abordant des aires géographiques et des expériences extra-européennes et non-anglo-saxonnes (déjà bien connues) sont particulièrement bienvenues. Le cadre contextuel est celui d’une ou de périodes de guerre contre un adversaire étranger, y compris la situation d’occupation ou d’exil. La guerre civile n’est pas retenue.
Les propositions de communication devront être adressées à caroline.barrera@univ-jfc.fr et cantier@univ-tlse2.fr avant le 1er septembre 2019.
Elles devront contenir :
– Le titre de la communication proposée
– Un résumé d’une page maximum précisant les sources dépouillées, la méthodologie adoptée, la problématique et les principaux thèmes envisagés.
– Votre institution de rattachement.
– Vos coordonnées.
Prise en charge des intervenants : l’organisation du colloque prendra en charge les repas pendant le colloque (2 déjeuners, 1 dîner) et 1 à 2 nuits d’hôtel (+ petits déjeuners et taxe de séjour). Le transport sera à la charge des intervenants.
Publication des actes : le colloque fera l’objet d’une publication, soit sous forme de numéro spécial dans une revue universitaire, soit sous forme d’ouvrage collectif. -
Vient de paraître Plantation Slavery in the Sokoto Caliphate A Historical and Comparative Study de Mohammed Bashir
Salau aux University of Rochester PressLe 8 août 2019 à 19h06
Vient de paraître Plantation Slavery in the Sokoto Caliphate A Historical and Comparative Study de Mohammed Bashir
Salau aux University of Rochester Press (Boydell & Brewer), coll. "Rochester Studies in African History and the Diaspora", 2018, 246 p. ISBN : 9781580469388 Prix : 80 £ (existe aussi en version électronique).
"A large-scale study of plantation slavery in West Africa with a focus on the nineteenth-century Sokoto caliphate, this book draws on diverse sources including oral testimony, Arabic material, and extant scholarly works about the caliphal state. Plantation Slavery in the Sokoto Caliphate : A Historical and Comparative Study offers new views on various fundamental issues including the definition of blackness in the Sokoto caliphate, the meaning of the term "plantation," the significance of plantation slavery in the caliphal state, and the role of slavery in the context of African states.
Author Mohammed Bashir Salau analyzes key themes in the history of plantation slavery, especially plantation management and the acquisition, treatment, and control of slaves. Building on this analysis, Salau points to previously unknown ways in which the caliphal state prevented the development of serfdom, arguing that while social and economic factors played a role in the rise of slavery in the Sokoto caliphate, conscious political choice was the major factor for the rise and maintenance of plantation slavery. This study will be of major interest to students and scholars of slavery in Africa in general and in the Sokoto Caliphate in particular ; in addition, through its comparative discussion it contributes to the literature on second slavery."
Mohammed BashirSalau is an Associate Professor of History at the University of Mississippi. -
Vient de paraître Catholicism and the Making of Politics in Central Mozambique, 1940-1986 d’Eric
Morier-Genoud aux University of Rochester Press (Boydell & Brewer)Le 7 août 2019 à 08h35
Vient de paraître Catholicism and the Making of Politics in Central Mozambique, 1940-1986 d’Eric
Morier-Genoud aux University of Rochester Press (Boydell & Brewer), coll. "Rochester Studies in African History and the Diaspora", 2019, 264 p. ISBN : 9781580469418 Prix : 95 £ (existe aussi en version électronique).
"This book is concerned with the internal diversity and complexity of the Roman Catholic Church. It aims at exploring, unpacking, and explaining how the Roman Catholic institution works, how its politics are made, and how the latter impact its environment. Using the diocese of Beira in central Mozambique as a case study, and following insights by Max Weber, author Eric Morier-Genoud takes the novel "horizontal" approach of looking at congregations within the Church as a series of autonomous entities, rather than focusing on the hierarchical structure of the institution.
Between 1940 and 1980, the diocese of Beira was home to some fifteen different congregations ranging from Jesuits to Franciscans, from Burgos to Picpus fathers. As in many areas of the world, the 1960s brought conflict to Catholic congregations in central Mozambique, with African nationalism and the reforms of Vatican II playing a part. The conflict manifested in many ways : a bishop’s flight from his diocese, a congregation abandoning the territory in protest against the collusion between church and state, and a declaration of class struggle in the church. All of these events, occurring against the backdrop of the war for Mozambican independence, make the region an especially fruitful location for the pioneering analysis proffered in this important study."
EricMorier-Genoud (https://twitter.com/emorier) is Senior Lecturer in African History at Queen’s University Belfast. -
Vient de paraître Le concept de souveraineté en Afrique de Pierre
Kipré chez L’HarmattanLe 2 août 2019 à 09h29
Vient de paraître Le concept de souveraineté en Afrique de Pierre
Kipré chez L’Harmattan, coll. "États, pouvoirs et sociétés", 2019, 280 p. ISBN : 978-2-343-16618-6 Prix : 28 € (existe aussi en version électronique).
"La souveraineté n’est pas simplement une question juridique d’autodétermination et de liberté d’expression. Elle pose surtout le problème de la capacité (ou non) de faire des choix pour soi et de les assumer totalement, à l’intérieur et hors de ses frontières. Voilà pourquoi la souveraineté se situe en amont de la formation de l’État et irrigue celle-ci en permanence pour sa pérennisation. La compréhension africaine de la souveraineté, faite d’apports endogènes, nourrie d’influences extérieures depuis la rencontre avec l’Occident, est fondée toujours sur une conception autoritaire de L’État autant que sur des rapports inégalitaires, voire déshumanisants. Elle nous oblige à réviser les anciens paradigmes pour une africanité renouvelée."
PierreKipré , professeur émérite des universités, ancien ministre et ancien ambassadeur ivoirien, est membre de nombreuses sociétés savantes en Afrique et en Europe. L es éditions L’harmattan ont publié déjà plusieurs de ses livres, dont Cultures et identités nationales en Afrique de l’Ouest. Le Daà dans la société béninoise d’hier à demain, en 2014. -
Paru récemment The Arts and Crafts of Literacy. Islamic Manuscript Cultures in Sub-Saharan Africa sous la direction d’Andrea
Brigaglia et MauroNobili chez De GruyterLe 1er août 2019 à 17h01
Paru récemment The Arts and Crafts of Literacy. Islamic Manuscript Cultures in Sub-Saharan Africa sous la direction d’Andrea
Brigaglia et MauroNobili chez De Gruyter, coll. "Studies in Manuscript Cultures" (n° 12), 2017, X-367 p. ISBN : 978-3-11-054140-3 Prix : 109,95 € (existe aussi en version électronique).
Les versions électroniques (epub et pdf) sont téléchargeables gratuitement (en open access).
"During the last two decades, the (re-)discovery of thousands of manuscripts in different regions of sub-Saharan Africa has questioned the long-standing approach of Africa as a continent only characterized by orality and legitimately assigned to the continent the status of a civilization of written literacy.
However, most of the existing studies mainly aim at serving literary and historical purposes, and focus only on the textual dimension of the manuscripts. This book advances on the contrary a holistic approach to the study of these manuscripts and gather contributions on the different dimensions of the manuscript, i.e. the materials, the technologies, the practices and the communities involved in the production, commercialization, circulation, preservation and consumption.
The originality of this book is found in its methodological approach as well as its comparative geographic focus, presenting studies on a continental scale, including regions formerly neglected by existing scholarship, provides a unique opportunity to expand our still scanty knowledge of the different manuscript cultures that the African continent has developed and that often can still be considered as living traditions. "
AndreaBrigaglia is a Senior Lecturer in the Department of Religious Studies, University of Cape Town and the director of the Centre for Contemporary Islam. He received his PhD from the Univer-sità degli Studi di Napoli ‘L’Orientale’, with a dissertation on Quranic exegesis (tafsīr) in northern Nigeria. He has published several articles on various aspects of the Islamic religious culture of northern Nigeria, including Quranic exegesis, Hausa and Arabic religious poetry, and Arabic calligraphy.
MauroNobili is Assistant Professor in African History at the University of Illinois at Urbana-Cham-paign. He is also Honorary Research Associate at the Tombouctou Manuscripts Project, Huma, University of Cape Town. He is a specialist of West African History and his research focuses on Arabic manuscript culture and Islam in Africa. He published the Catalogue des manuscrits arabes du fonds de Gironcourt (Afrique de l’Ouest) de l’Institut de France (Rome : Istituto per L’Oriente C.A. Nallino, 2013) as well as several articles on the Arabic script styles in West African manu-scripts and on the Timbuktu chronicles. He is currently working on a book on the Tārīkh al-Fattāsh and the Caliphate of Ḥamdallāhi. -
Vient de paraître Landscapes, Sources and Intellectual Projects of the West African Past. Essays in Honour of Paulo Fernando de Moraes Farias sous la direction de Toby
Green et BenedettaRossi chez BrillLe 1er août 2019 à 16h05
Vient de paraître Landscapes, Sources and Intellectual Projects of the West African Past. Essays in Honour of Paulo Fernando de Moraes Farias sous la direction de Toby
Green et BenedettaRossi chez Brill, coll. "African History" (n° 6), 2018, XVI-522 p. ISBN : 978-90-04-38018-9 Prix : 79 € (existe aussi en version électronique).
"Landscapes, Sources and Intellectual Projects of the West African Past offers a comprehensive assessment of new directions in the historiography of West Africa. With twenty-four chapters by leading researchers in the study of West African history and cultures, the volume examines the main trends in multiple fields including the critical interpretation of Arabic sources ; new archaeological surveys of trans-Saharan trade ; the discovery of sources in Latin America relating to pan-Atlantic histories ; and the continuing analysis of oral histories. The volume is dedicated to Paulo Fernando de Moraes Farias, whose work inspired the intellectual reorientations discussed in its chapters and stands as the clearest formulation of the book’s central focus on the relationship between political conjunctures and the production of sources."
Contributors are :
Benjamin Acloque, Karin Barber, Seydou Camara, Mamadou Diawara, Paulo Fernando de Moraes Farias, François-Xavier Fauvelle, Nikolas Gestrich, Toby Green, Bruce Hall, Jan Jansen, Shamil Jeppie, Daouda Keita, Murray Last, Robin Law, Camille Lefebvre, Paul Lovejoy, Ghislaine Lydon, Carlos Magnavita, Sonja Magnavita, Kevin MacDonald, Thomas McCaskie, Ann McDougall, Daniela Moreau, Mauro Nobili, Insa Nolte, Abel-Wedoud Ould-Cheikh, Benedetta Rossi, Charles Stewart.
TobyGreen is Senior Lecturer in Lusophone African History and Culture at King’s College London. He is the author of The Rise of the Trans-Atlantic Slave Trade in Western Africa, 1300-1589 (Cambridge, 2012).
BenedettaRossi is Reader in African Studies at the University of Birmingham. She is the author of From Slavery to Aid : Politics, Labour, and Ecology in the Nigerien Sahel, 1800-2000 (Cambridge 2015). -
La remarquable recension Histoires coloni@les de Thierry Anjubault est en ligne ! (édition de juillet 2019)
Le 29 juillet 2019 à 15h36
La huitième version (juillet 2019)
, mise à jour, du riche travail de recension de Thierry Anjubault, Histoires coloni@les, concernant l’histoire coloniale, impériale et ultramarine, est disponible sur le site de la Sfhom :
nous en remercions toujours aussi vivement et chaleureusement son auteur !
"Le présent document a d’abord été conçu à des fins strictement personnelles : il permet de recenser et d’identifier les données textuelles concernant l’histoire coloniale, publiées en français après 1945 et téléchargeables ou imprimables en accès gratuit sur internet, qui ont retenu mon attention."
ThierryAnjubault
Thierry Anjubault ajoute, pour notre grand bonheur, dans sa recension, 26 pages de nouveautés (210 documents nouveaux !) !
Il est difficile de donner le résumé des principaux éléments mais l’on retiendra au moins les ajouts suivants, non des moindres :
"On peut d’abord signaler plusieurs ouvrages, et tout particulièrement la plus récente publication de Yves Boulvert accessible sur le site de l’IRD :
Boulvert (Yves), Explorations en Afrique centrale, 1790-1930. Apports des explorateurs à la connaissance du milieu. Annexe : Au cœur du continent africain, cartes et itinéraires d’explorations, XIXe - début XXe, 2019, 452p.
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers19-06/010076007.pdf
Du même auteur et sur le même site :
Boulvert (Yves), Bangui 1889-1989 : points de vue et témoignages, Ministère de la coopération et du développement, 1989, 314 p.
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers18-05/30187.pdf
L’ouvrage suivant comporte évidemment de nombreuses notices sur la période coloniale :
Remaoun (Hassan) (sous la direction de), Dictionnaire du passé de l’Algérie : de la préhistoire à 1962, Edition DGRST / CRASC, 2015, 630p.
https://pnr.crasc.dz/index.php/fr/les-pnr/43-dictionnaire-du-passé-de-l-algérie-de-la-préhistoire-à-1962
Même si le site de la SFHOM a déjà annoncé sa publication, il importe de rappeler la livraison du dernier numéro des Carnets de Bérose :
Laurière (Christine) et Mary (André) (sous la direction de), Ethnologues en situations coloniales, Les Carnets de Bérose, n° 11, 2019, 417p.
http://www.berose.fr/?Ethnologues-en-situations-coloniales
On notera, aussi, un ouvrage en deux tomes, rédigé au XIXè siècle par un oncle de Jules Guesde et réédité sur le site Manioc :
Guesde (Mathieu), (récits rassemblés, édités et présentés par Jacqueline Picard), La vie aux Antilles :
Tome 1 : Album portoricain, 2019, 447p.
http://www.manioc.org/recherch/T19004
Tome 2 : Sous le vent des îles, 2019, 2019, 411p.
http://www.manioc.org/recherch/T19005
Enfin, OpenEdition a publié récemment en libre accès plusieurs ouvrages collectifs portant sur l’histoire coloniale :
Piret (Bérangère), Braillon (Charlotte), Montel (Laurence) et Plasman (Pierre-Luc) (sous la direction de), Droit et Justice en Afrique coloniale. Traditions, productions et réformes, Presses de l’université Saint-Louis, 2014
https://books.openedition.org/pusl/3866
Tousignant (Nathalie) (sous la direction de), Le manifeste Conscience africaine (1956). Elites congolaises et société coloniale. Regards croisés, Presses de l’université Saint-Louis, 2009
https://books.openedition.org/pusl/10346
Moindrot (Isabelle) et Coutelet (Nathalie) (sous la direction de), L’altérité en spectacle : 1789-1918, Presses universitaires de Rennes, 2015
https://books.openedition.org/pur/78494?lang=fr
Castelnau-l’Estoile (Charlotte de), Copete (Marie-Lucie), Maldavsky (Aliocha) et Županov (Ines G.) (sous la direction de), Missions d’évangélisation et circulation des savoirs, XVIè-XVIIIè siècle, Casa de Velázquez, 2011
http://books.openedition.org/cvz/7772
Goerg (Odile), Martineau (Jean-Luc) et Nativel (Didier) (sous la direction de), Les indépendances en Afrique. L’évènement et ses mémoires, 1957/1960-2010, Presses universitaires de Rennes, 2013
https://books.openedition.org/pur/112163
Bat (Jean-Pierre) et Courtin (Nicolas) (sous la direction de), Maintenir l’ordre colonial. Afrique et Madagascar. XIXè-XXè siècles, Presses universitaires de Rennes, 2012
https://books.openedition.org/pur/117567
Denys (Catherine) et Denis (Vincent) (sous la direction de), Polices d’Empires, XVIIIè-XIXè siècles, Presses universitaires de Rennes, 2012
https://books.openedition.org/pur/132450
Du côté des revues, on rappellera la dernière livraison de L’Année du Maghreb, portant en grande partie sur la prison à l’époque coloniale.
André (Marc) et Slyomovics (Susan), (sous la direction de), dossier : L’inévitable prison, L’Année du Maghreb, n° 20, 2019
https://journals.openedition.org/anneemaghreb/4379
On notera aussi la mise en ligne du Bulletin de la Société d’histoire de la Guadeloupe, n° 11-12, qui était le dernier numéro manquant
https://www.erudit.org/fr/revues/bshg/#back-issues
Ces derniers mois ont encore donné lieu à la publication en ligne de nombreuses thèses :
Nakao (Sakiko), Définir l’« Afrique » entre panafricanisme et nationalisme en Afrique de l’Ouest. Analyses à travers les transformations sociales au Sénégal, au Ghana et en Haute-Volta au temps de la décolonisation (1945-1962), thèses de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2017, 525p.
http://www.theses.fr/2017EHES0180/document
Cardillo (Monica), L’eau et le droit en Afrique aux XIXè et XXè siècles : l’expérience de la colonisation française, thèse de l’université de Montpellier, 2018, 647p.
http://www.biu-montpellier.fr/florabium/jsp/nnt.jsp?nnt=2018MONTD008
Almeida (Marcos Antonio de), « L’Orbe Serafico, Novo Brasilico » : Jaboatão et les franciscains à Pernambouc au XVIIIè siècle, thèse de l’EHESS, 2012, 453p. et 223p.
marcosbrasilico.com.br/tese/these_finale.pdf
marcosbrasilico.com.br/tese/these_finale_volume_II.pdf
Mathieu (Jacques), Le commerce Nouvelle-France-Antilles au XVIIIè siècle, thèse de l’université Laval, 1975, 428p.
https://corpus.ulaval.ca/jspui/handle/20.500.11794/34859
Grémont (Johann), Pirates et contrebandiers le long de la frontière sino-vietnamienne : une frontière mise à l’épreuve ? (1895-1940), thèse de l’université Sorbonne Paris Cité, 2017, 818p.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02135509
Cournil (Laure), Diên Biên Phu : des tranchées au prétoire : 1953-1958, thèse de l’université Panthéon-Sorbonne - Paris I, 2014, 516p.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02138076
Lévêque (Antoine), L’égalité des races en science et en philosophie : 1750-1885, thèse de l’université Sorbonne Paris Cité, 2017, 545p.
http://www.dart-europe.eu/full.php?id=1403177
Jeoung (Jaehyun), Exploitation minière et exploitation humaine : les charbonnages dans le Vietnam colonial, 1874-1945, thèse de l’université Sorbonne Paris Cité, 2018, 675p.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02155129
Adane (Virginie), Genre, pouvoir et relations marchandes dans une société coloniale multiculturelle. Nouvelle-Néerlande, New York (1630-1730), thèse de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2017, 495p.
http://www.theses.fr/2017EHES0148
Tran (Van Kien), L’industrialisation de la ville de Haïphong de la fin du XIXè siècle jusqu’à l’année 1929 : l’invention d’une ville industrielle en Asie du Sud-Est, thèse de l’université Aix-Marseille, 2017, 457p.
http://www.theses.fr/2017AIXM0108
Jaelani (Gani Achmad), La question de l’hygiène aux Indes néerlandaises : les enjeux médicaux, culturels et sociaux, thèse de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, 2017, 386p.
http://www.theses.fr/2017EHES0033
Senmartin (Emilie), Formation et transformations d’une élite coloniale : Puebla (1560-1639), thèse de l’université Toulouse le Mirail-Toulouse II, 2017, 316p.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02162395
Charles-Nicolas (Stéphanie), Saint-Pierre de la Martinique : géographie littéraire d’une ville coloniale des Antilles françaises. Représentations de la cité créole avant sa destruction le 8 mai 1902 (1635-2012), thèse de l’université Sorbonne Paris Cité, 2018, 403p.
https://hal-univ-paris3.archives-ouvertes.fr/tel-02068059/document
Mbambi (Florent Mouanda), L’implantation du protestantisme au Congo : le cas des Kamba de 1930 à 1986, thèse de l’Ecole pratique des hautes études, 1990, 540 p.
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers19-04/40188.pdf
Et on mentionnera aussi un mémoire de maîtrise :
Roussel (Luc), Delcassé devant l’opinion publique française lors de la crise de Fachoda, mémoire de maîtrise (MA), université Laval, 1977, 248p.
https://corpus.ulaval.ca/jspui/handle/20.500.11794/17705
Je vous souhaite d’excellentes vacances !"
On pourra toujours consulter, avec grand intérêt, les éditions antérieures de la recension de Thierry Anjubault Histoires coloni@les :
Première édition : février 2017
Deuxième édition : mai 2017
Troisième édition : octobre 2017
Quatrième édition : janvier 2018
Cinquième édition : juin 2018
Sixième édition : décembre 2018
Septième édition : mars 2019
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Vient de paraître Le Maroc noir. Une histoire de l’esclavage, de la race et de l’islam de Chouki
El Hamel aux éditions La Croisée de CheminsLe 29 juillet 2019 à 08h36
Vient de paraître Le Maroc noir. Une histoire de l’esclavage, de la race et de l’islam de Chouki
El Hamel aux éditions La Croisée de Chemins, 2019, 510 p. ISBN : 978-9920769044 Prix : 24 €.
Préface de CatherineCoquery-Vidrovitch , traduction d’Anne-MarieTeeuwissen .
" L’ouvrage de Chouki El Hamel est exceptionnel à plus d’un titre. D’abord, il traite avec érudition, courage et lucidité un domaine jusqu’à présent peu abordé au Maroc et dans le monde musulman : l’existence et la pratique de l’esclavage dans ces sociétés, comme dans les autres, depuis un temps immémorial. Ensuite, parce que sa connaissance approfondie des archives et documents arabes, au premier chef du Coran dont il nous livre au passage une analyse précise, rend sa démonstration particulièrement convaincante. Enfin parce que le tout est conçu dans un questionnement permanent de la part du savant qu’il est, sans pour autant que son souci scientifique alourdisse la lecture, Ce livre si juste et criant de vérité se lit aussi comme un roman, l’étude est passionnante. Cet ouvrage magnifique démontre l’importance, encore dans le monde contemporain, de tous les héritages de l’histoire."
Catherine Coquery-Vidrovitch.
ChoukiEl Hamel , professeur agrégé d’histoire, à l’université d’Arizona (États-Unis), a obtenu son doctorat de l’université de la Sorbonne (Paris, France). Sa formation en France au Centre de Recherches Africaines était dans l’histoire de l’Afrique pré-coloniale et les sociétés islamiques. Ses recherches portent sur la propagation, la croissance et l’évolution de la culture et des institutions islamiques en Afrique, la relation subalterne des communautés serviles et marginalisées aux institutions dirigeantes, la puissance, la race, la classe et la politique de genre dans la même culture. Il a enseigné l’histoire de l’Afrique et les sociétés islamiques à Duke University. Chouki El Hamel est auteur de deux livres majeurs et de nombreux articles scientifiques. Son livre le plus récent est Black Morocco : A History of Slavery, Race, and Islam (Cambridge University Press, 2013).
À lire l’entretien de Chouki El Hamel par Théa Ollivier dans Le Monde Afrique. Information diffusée sur Twitter par notre collègue de la Sfhom Colette Zytnicki que nous saluons chaleureusement et amicalement !
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/07/28/racisme-anti-noirs-au-maroc-le-coran-ne-soutient-pas-la-pratique-de-l-esclavage-mais-son-abolition_5494395_3212.html
https://twitter.com/ColetteZytnicki/status/1155525944687378437?s=03 -
Vient de paraître Pratiques d’archives à l’époque moderne. Europe, mondes coloniaux sous la direction de Maria Pia
Donato et AnneSaada chez Classiques GarnierLe 25 juillet 2019 à 16h25
Vient de paraître Pratiques d’archives à l’époque moderne. Europe, mondes coloniaux sous la direction de Maria Pia
Donato et AnneSaada chez Classiques Garnier, coll. "Rencontres" (n° 402), 481 p. ISBN : 978-2-406-08553-9 Prix : 38 € (existe aussi en version électronique).
"Comment crée-t-on des archives à l’époque moderne ? Quel était le public de ces archives ? À quelles fins les utilisait-on et comment ? Telles sont les questions posées dans ce volume. Un examen attentif des archives révèle qu’elles portent trace des contingences matérielles, des opérations intellectuelles, des visions du monde, voire des conflits dans lesquels elles ont été produites. Les pratiques d’archives constituent un observatoire privilégié pour scruter — et déconstruire — la fabrique des archives. Tel est le fil rouge qui relie les articles rassemblés ici autour des thèmes de l’écriture de l’histoire, de l’appropriation sociale du passé et de la place des archives dan la gouvernance des empires entre les XVe et XIXe siècles."
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Vient de paraître La trace et le sentier. Mélanges dédiés au professeur Dominique Sarr sous la direction de Mamadou
Badji , Amadou AbdoulayeDiop et PaulNgom chez L’Harmattan-Sénégal et CREDILALe 25 juillet 2019 à 15h47
Vient de paraître La trace et le sentier. Mélanges dédiés au professeur Dominique Sarr sous la direction de Mamadou
Badji , Amadou AbdoulayeDiop et PaulNgom , chez L’Harmattan et CREDILA, coll. "Harmattan Sénégal", 2 vol., vol. 1 & vol. 2, 2019, 396 p. & 394 p. ISBN : 978-2-343-18068-7 & 978-2-343-18069-4 Prix : 38 € pour chaque volume (existe aussi en version électronique).
"Estimant, à l’instar de Bernard Durand, que l’université doit, conformément à sa tradition et par vocation, former non seulement des techniciens du droit mais surtout des juristes, le professeur Sarr a toujours jeté un regard critique sur le contenu de l’enseignement du droit, en exigeant une mise en relation avec le développement d’une culture générale de l’étudiant, orientée vers l’étude de l’évolution des institutions juridiques et des autres disciplines.
Parallèlement à ses fonctions de professeur, Dominique Sarr s’est particulièrement intéressé à la recherche, défrichant de nombreux champs dans le domaine de l’histoire de la justice, notamment, où ses intuitions savoureuses continuent de nourrir de leur pertinence nos curiosités intellectuelles et occupent une place de choix dans les débats actuels sur la justice et l’État de droit.
On remarquera dans ces Mélanges offerts à sa mémoire, des contributions de ses collègues, d’amis ou de disciples plus jeunes. Ces études transcendent les frontières disciplinaires, émanent d’horizons divers. En effet, elles sont aux confins du droit et de la science juridique, appellent une transversalité impliquant des matières telles que : droit civil, droit constitutionnel, droit du travail, et indispensable histoire du droit. Chacune constitue un vibrant hommage rendu aux qualités intellectuelles de l’universitaire, mais aussi à celles de l’homme qui lui est indissociable."
MamadouBadji - Agrégé des Facultés de droit, professeur titulaire d’histoire du droit, doyen de la Faculté des sciences juridiques et politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal).
Amadou AbdoulayeDiop - Agrégé des Facultés de droit, professeur assimilé, chef du département d’histoire du droit et des institutions, Faculté des sciences juridiques et politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal).
PaulNgom - Agrégé des Facultés de droit, professeur assimilé, Faculté des sciences juridiques et politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Sénégal).
Nous tenons à remercier amicalement et chaleureusement Charles Becker pour nous avoir fourni les précieux documents permettant de présenter cet livre-hommage important dédié à Dominique Sarr.