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Vient de paraître Visages de l’exploration au XIXe siècle. Du mythe à l’histoire sous la direction d’Hélène
Blais et d’OlivierLoiseaux aux éditions de la BnFLe 4 juillet 2022 à 19h25
Vient de paraître Visages de l’exploration au XIXe siècle. Du mythe à l’histoire sous la direction d’Hélène
Blais et d’OlivierLoiseaux aux éditions de la BnF, 2022, 240 p. ISBN : 978-2-7177-2886-6 Prix : 29 €.
"Au XIXe siècle, les explorations se multiplient, guidées par la soif de connaissance autant que par les ambitions coloniales des nations européennes : de la préparation du voyage à sa médiatisation au retour, en passant par la réalité du terrain, c’est cette histoire aux multiples visages que ce livre richement illustré retrace.
Au XIXe siècle, voyages et explorations connaissent un essor sans précédent : depuis l’Europe, de nombreuses expéditions se montent, qui visent à faire avancer les sciences, mais aussi à évaluer les richesses exploitables à l’heure où les nations du Vieux Continent étendent leurs empires coloniaux. Sous la houlette des États et des sociétés savantes, comme la Société de géographie fondée à Paris en 1821, les derniers " blancs " qui subsistaient sur la carte du monde sont bientôt comblés . Au retour, l’explorateur, porté aux nues par la presse populaire et les récits d’aventures, fait figure de héros : Humboldt, Caillié, Livingstone, Charnay... La liste est longue de ces noms, synonymes de bravoure et de gloire, qui font rêver.
Pourtant, la réalité de l’exploration est plus complexe que ne le laisse à penser le mythe qui s’écrit alors. Seul, le voyageur ? Plutôt accompagné par une cohorte de guides, d’interprètes et d’auxiliaires, indispensables au bon déroulement des missions et à l’élaboration des savoirs. Généralement armé, aussi : l’exploration est une incursion en terre étrangère rarement aussi vierge qu’on le dit. Enfin, le voyage ne fut pas seulement l’apanage des hommes ni des Occidentaux : des femmes ont pu entreprendre des missions d’envergure, et des souverains extra-Européens commanditer des expéditions à leur profit.
Au-delà du mythe et au plus près des archives, croisant récits d’expéditions, parcours d’explorateurs et analyses de fonds, c’est cette histoire aux multiples visages que cet ouvrage retrace.
Cet ouvrage est publié à l’occasion de l’exposition présentée à la Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, Petite Galerie, du 10 mai au 21 août 2022."
HélèneBlais est professeure d’histoire contemporaine à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Spécialiste de l’histoire des voyages au XIXe siècle, de l’histoire de la cartographie et de l’histoire des savoirs en situation coloniale, elle a notamment publié Voyages au grand océan. Géographies du Pacifique et colonisation (CTHS, 2005), Mirages de la carte. L’invention de l’Algérie coloniale (Fayard, 2014) et co-dirigé L’Exploration du monde, une autre histoire des grandes découvertes (Seuil, 2019).
OlivierLoiseaux est conservateur général au département des Cartes et plans de la BnF, chargé des collections de la Société de géographie. Il est l’auteur de L’Afrique au cœur. Carnets d’explorateurs français au XIXe siècle (BnF/Seuil, 2005), Trésors photographiques de la Société de géographie (BnF/Glenat, 2006), Les Premiers Voyageurs photographes (BnF/Glénat, 2018). -
Exposition "Visages de l’exploration au XIXe siècle. Du mythe à l’histoire" (BNF, du 10 mai au 21 août 2022)
Le 4 juillet 2022 à 19h08
Exposition ’Visages de l’exploration
Au XIXe siècle. Du mythe à l’histoire’
Bibliothèque nationale de France
Galerie 2
Du 10 mai au 21 août 2022
"La BnF célèbre le bicentenaire de la Société de géographie, dont elle conserve les archives, en consacrant une exposition à l’exploration au XIXe siècle. S’appuyant sur le fonds exceptionnel de la Société de géographie et sur d’importants prêts extérieurs, elle réunit près de 200 pièces qui permettent d’offrir un nouveau regard sur la curiosité savante, les « découvertes » de l’époque et plus largement l’entreprise exploratoire elle-même.
Fondée à Paris le 15 décembre 1821, la Société de géographie est un acteur majeur dans l’encouragement aux voyages de découvertes et la diffusion des connaissances géographiques. Tout au long du siècle elle accompagne les explorateurs, dirige leurs travaux et publie leurs résultats. À travers la présentation de carnets de notes et de croquis, cartes et photographies, instruments de mesure, objets et spécimens collectés sur le terrain, le parcours proposé aux visiteurs met particulièrement en valeur toutes les figures – femmes exploratrices, guides, interprètes, etc. – qui ont été les actrices et acteurs invisibles dans le récit et l’iconographie officiels de l’exploration européenne. Organisée en trois temps, la préparation savante, les pratiques de terrain, la mise en récit et en images au retour du voyageur, l’exposition offre aux visiteurs un nouveau regard sur l’exploration."
Commissaires de l’exposition :
– Hélène Blais, École normale supérieure (Paris)
– Olivier Loiseaux, BnF, département des Cartes et plans, BnF
Exposition en partenariat avec la Société de géographie.
Catalogue de l’exposition
Congrès du centenaire de l’Union géographique internationale (UGI) :
Colloque autour de l’exposition "Visages de l’exploration au XIXe siècle"
Petit auditorium.
Mercredi 20 juillet, de 14h à 20h.
Horaires :
Mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi :
10 h - 19 h
Dimanche :
13 h - 19 h
Fermé le lundi et les jours fériés. Fermeture des caisses une heure avant la fermeture de l’exposition.
Accès :
Bibliothèque François-Mitterrand – Galerie 2
Quai François Mauriac,
75706 Paris Cedex 13
Source de l’information :
https://www.bnf.fr/fr/agenda/visages-de-lexploration-au-xixe-siecle#bnf-catalogue-de-l-exposition -
Vient de paraître (en version électronique) Escravidão e maternidade no mundo atlântico : corpo, saúde, trabalho, família e liberdade nos séculos XVIII e XIX sous la direction de Karoline
Carula et Marília B. A.Ariza à l’Editora da Universidade Federal FluminenseLe 4 juillet 2022 à 17h00
Vient de paraître (en version électronique) Escravidão e maternidade no mundo atlântico : corpo, saúde, trabalho, família e liberdade nos séculos XVIII e XIX sous la direction de Karoline
Carula et Marília B. A.Ariza à l’Editora da Universidade Federal Fluminense, 2022, 356 p. ISBN : 978-65-5831-086-0
En téléchargement gratuit : http://www.eduff.uff.br/index.php/catalogo/livros/1023-escravidao-e-maternidade-no-mundo-atlantico
"Combinadas no espaço de cada corpo feminino escravizado e sua trajetória, projetando-se como realidade ampla e partilhada por mulheres cativas e libertas em diferentes tempos e lugares, formas diversas de expropriação, violação e agência espelharam um universo multíplice de imbricações entre escravidão, maternidade, marcadores sociais e raciais, relações e representações de gênero.
O livro mergulha neste quadro complexo por meio de onze estudos com especificidades e circularidades dos desafios da maternidade escrava e sua relação com corpo, saúde, trabalho, família e emancipação entre Brasil, Cuba, Caribe inglês e francês e Argentina.
Organizado por Karoline Carula e Marília Ariza e dividido em três partes, o livro começa com "Maternidade, corpo e saúde", na qual a atenção se volta às dimensões mais encarnadas e imediatas da maternidade sob a escravidão, considerando suas implicações à saúde de mulheres e crianças e às intervenções sobre o corpo feminino escravizado.
A segunda parte, "Maternidade e trabalho", tem como eixo analítico o entrelaçamento dos mundos do trabalho e a maternidade de mulheres escravas, libertas e livres.
Finalizando, "Maternidade, família e liberdade" volta-se às intersecções entre maternidade, políticas natalistas, políticas de administração da escravidão e disputas em torno da emancipação em diferentes sociedades atlânticas."
KarolineCarula (https://twitter.com/CarulaKaroline/). Professora do Departamento de História da Universidade Federal Fluminense (UFF), doutora em História Social pela Universidade de São Paulo, possui pós-doutorado pela UFF e pela Universidade do Estado do Rio de Janeiro, é pesquisadora Jovem Cientista do Nosso Estado da Faperj e bolsista produtividade do CNPq. Suas pesquisas giram em torno dos temas : escravidão, gênero, raça, ciência, intelectuais e imprensa. Publicou artigos e capítulos, é autora dos livros Darwinismo, raça e gênero : projetos modernizadores da nação em conferências e cursos públicos (Rio de Janeiro, 1870-1889) (Editora da Unicamp, 2016) e A tribuna da ciência : as Conferências Populares da Glória e as discussões do darwinismo na imprensa carioca (1873-1880) (Annablume, 2009) ; coorganizadora de Raça, gênero e classe : trabalhadores(as) livres e escravizados(as) no Brasil (Mauad X, 2020), Tensões políticas, cidadania e trabalho no longo Oitocentos (Alameda, 2020) e Os intelectuais e a nação : educação, saúde e a construção de um Brasil moderno (Contra Capa, 2013).
Marília B. A.Ariza . Doutora em História Social pela Universidade de São Paulo, com pós-doutorado em Antropologia Social pela mesma instituição. É autora dos livros O ofício da liberdade : trabalhadores libertadores em São Paulo e Campinas, 1830-1888 (Alameda, 2014) e Mães infames, filhos venturosos : trabalho e pobreza, escravidão e emancipação no cotidiano de São Paulo, século XIX (Alameda, 2020) - este recebeu, em 2021, menção honrosa do Prêmio Sérgio Buarque de Holanda de Melhor Livro em Ciências Sociais, atribuído pela Latin American Studies Association (LASA), e o segundo lugar do Prêmio Literário da Biblioteca Nacional, na categoria Ensaio Social. É também autora de diversos capítulos e artigos que abordam as intersecções entre trabalho, representações sociais, emancipação, gênero, maternidade e infância no Brasil Império. Atualmente, atua como docente de graduação e pós-graduação do Departamento de História da USP. -
Vient de paraître L’invention du Sahel de Jean-Loup
Amselle aux éditions du CroquantLe 4 juillet 2022 à 13h42
Vient de paraître L’invention du Sahel de Jean-Loup
Amselle aux éditions du Croquant, 2022, 174 p. ISBN : 9782365123563 Prix : 15 €.
"Le Sahel est une catégorie qui semble aller de soi. Évoquant les famines et les sécheresses des années 1970, les révoltes et insurrections depuis des décennies, le Sahel est vu avant tout comme une terre dangereuse. Peut-être en va-t-il ainsi parce qu’il s’agit d’une catégorie instable, hybride, intermédiaire entre le désert et la savane, entre le nomadisme et la sédentarité, entre des populations « blanches » (Touaregs, Maures), des populations « rouges » (Peuls) et des populations « noires », entre l’animisme et l’islam. Impossible donc de définir de façon stricte ce qu’il en est du Sahel, de ses limites, de ce qui le caractérise en propre. Il s’agit d’une notion totalement arbitraire qui ne doit son existence qu’à la consolidation que lui ont fait subir un certain nombre de savants coloniaux et dans la foulée des écrivains et des cinéastes africains dont le plus célèbre d’entre eux est Mohamed Mbougar Sarr, lauréat du prix Goncourt 2021 pour son roman « La plus secrète histoire des hommes ». L’hypothèse de ce livre est que les problèmes d’aujourd’hui du Sahel sont en grande partie le résultat d’une représentation figée de l’Afrique de l’ouest."
Jean-LoupAmselle est anthropologue. Directeur d’études émérite à l’EHESS, ancien rédacteur en chef des Cahiers d’études africaines, spécialiste du Mali et de l’étude de l’ethnicité, de l’identité et du métissage, il a notamment publié Rétrovolutions. Essais sur les primitivismes contemporains, Paris, Stock, 2010 et avec Souleymane Bachir Diagne, En quête d’Afrique(s). Universalisme et pensée décoloniale, Paris, Albin Michel, 2018.
Nous remercions vivement et chaleureusement Catherine Zbinden aux éditions du Croquant et félicitons tout aussi chaleureusement Jean-Loup Amselle pour cette nouvelle publication ! -
Vient de paraître Histoire de l’Algérie contemporaine. De la Régence d’Alger au Hirak (XIXe-XXIe siècles) de Pierre
Vermeren aux éditions Nouveau MondeLe 24 juin 2022 à 12h46
Vient de paraître Histoire de l’Algérie contemporaine. De la Régence d’Alger au Hirak (XIXe-XXIe siècles) de Pierre
Vermeren aux éditions Nouveau Monde, 2022, 397 p. ISBN : 9782380943078 Prix : 22,90 €.
"Première grande synthèse sur l’Algérie du XIXe au XXIe siècle, cet ouvrage propose une perspective originale, sur le temps long. Depuis la régence d’Alger jusqu’aux manifestations du Hirak, Pierre Vermeren montre notamment comment la période de la colonisation française (1830-1962) s’insère dans l’histoire ottomane du pays, puis débouche sur la république militaire instaurée avec le FLN.
Ce faisant, l’auteur retrace les grandes phases de l’histoire de l’Algérie contemporaine – dont certaines sont méconnues –, redonnant vie aux grandes figures, d’Abdelkader à Bouteflika, mais aussi à son peuple, à ses traditions et à sa culture. Il nous donne ainsi à voir une histoire politique complexe, intimement liée aux enjeux économiques et sociaux qui se succèdent et varient selon les conjonctures.
Les travaux sont nombreux sur l’Algérie, mais l’articulation d’un récit unifié sur la longue durée telle qu’elle est ici traitée n’a pas d’équivalent. La plupart des ouvrages séquencent une période courte, ou additionnent des contributions qui ne permettent pas de saisir un récit qui fasse sens. Ce livre constitue en cela un apport inédit à l’historiographie de l’Algérie."
PierreVermeren , normalien et agrégé d’histoire, est professeur d’histoire des sociétés arabes et berbères contemporaines à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne et membre du laboratoire SIRICE. Il est président de la Société française d’histoire des outre-mers (https://twitter.com/sfhomoutremers) et est notamment l’auteur du Choc des décolonisations (Odile Jacob, 2015), d’Histoire du Maroc depuis l’indépendance (La Découverte, 2016) et de La France en terre d’islam. Empire colonial et religions, XIXe-XXe siècles (réed. Tallandier, 2020). -
Vient de paraître Atlas historique de l’Algérie de Karim
Chaïbi aux éditions Nouveau MondeLe 24 juin 2022 à 12h31
Vient de paraître Atlas historique de l’Algérie de Karim
Chaïbi aux éditions Nouveau Monde, 2022, 414 p. ISBN : 9782380941180 Prix : 27,90 €.
Préface de Jacques Frémeaux.
"L’Algérie est l’un des pays les plus proches de la France hors de son voisinage européen, historiquement, géographiquement et humainement. L’histoire du territoire dans lequel a pris forme l’Algérie contemporaine est non seulement très vaste (10e pays du monde en superficie) mais aussi issu d’un creuset de peuples et de civilisations qui l’ont façonné depuis la Haute Antiquité jusqu’à l’indépendance.
Par sa formidable capacité à synthétiser les données, la cartographie historique permet de présenter les périodes incontournables de l’histoire de l’Algérie. Des régions particulières, des espaces méditerranéens, sahariens et la dimension urbaine constituent entre autres le cadre cartographique proposé pour cet atlas. Représenter les milieux naturels s’est présenté comme nécessaire sinon incontournable. Les itinéraires, les théâtres de combats et autres bastions de révoltes peuvent être ainsi dessinés avec une compréhension nouvelle.
Avant 2012, aucun atlas historique de l’Algérie n’avait été édité hors du cadre des productions coloniales (lors du centenaire de l’Algérie en 1930 notamment) ou pédagogiques (quelques pages). L’Atlas de la Guerre d’Algérie (Autrement, 2002) traitait seulement les années 1945-1962.
Grâce à des nouveaux fonds de cartes affinés, des plans de ville plus esthétiques (période coloniale) et une meilleure homogénéisation de l’ensemble, cet atlas permet à tous - Français et Algériens, Franco-Algériens, mais aussi élèves, étudiants, enseignants, journalistes - de pouvoir localiser des événements historiques dans leur cadre géographique, avec des focales d’une précision inédite pour l’Algérie."
Après un premier intérêt pour la recherche en histoire urbaine antique (1998), KarimChaïbi (https://twitter.com/KarimKarto) a écrit deux ouvrages sur la ville de Sétif et sa région (2009, 2015) puis un premier atlas historique de l’Algérie (Éditions Dalimen, Alger, 2012) épuisé. Ses recherches actuelles portent sur la guerre d‘indépendance algérienne dans le Sahara, les crises au Sahel et l’histoire de constructions monumentales. -
À paraître Empire’s violent end. Comparing Dutch, British, and French Wars of Decolonization, 1945–1962 sous la direction de Thijs Brocades
Zaalberg et BartLuttikhuis aux Cornell University PressLe 21 juin 2022 à 14h14
À paraître (15 juillet 2022) Empire’s violent end. Comparing Dutch, British, and French Wars of Decolonization, 1945–1962 sous la direction de Thijs Brocades
Zaalberg et BartLuttikhuis aux Cornell University Press, 2022, 246 p. ISBN : 9781501764141 Prix : 44,95 $.
La version électronique est déjà disponible en Open Access (téléchargement gratuit).
"In Empire’s Violent End, Thijs Brocades Zaalberg and Bart Luttikhuis, along with expert contributors, present comparative research focused specifically on excessive violence in Indonesia, Algeria, Vietnam, Malaysia, Kenya, and other areas during the wars of decolonization. In the last two decades, there have been heated public and scholarly debates in France, the United Kingdom, and the Netherlands on the violent end of empire. Nevertheless, the broader comparative investigations into colonial counterinsurgency tend to leave atrocities such as torture, execution, and rape in the margins. The editors describe how such comparisons mostly focus on the differences by engaging in "guilt ranking." Moreover, the dramas that have unfolded in Algeria and Kenya tend to overshadow similar violent events in Indonesia, the very first nation to declare independence directly after World War II.
Empire’s Violent End is the first book to place the Dutch-Indonesian case at the heart of a comparison with focused, thematic analysis on a diverse range of topics to demonstrate that despite variation in scale, combat intensity, and international dynamics, there were more similarities than differences in the ways colonial powers used extreme forms of violence. By delving into the causes and nature of the abuse, Brocades Zaalberg and Luttikhuis conclude that all cases involved some form of institutionalized impunity, which enabled the type of situation in which the forces in the service of the colonial rulers were able to use extreme violence."
Thijs BrocadesZaalberg is Associate Professor at the Netherlands Defence Academy and Lecturer in Contemporary Military History at Leiden University. He is the author of Soldiers and Civil Power.
BartLuttikhuis teaches at Alberdingk Thijm School and was previously a fellow at Netherlands Institute of Southeast Asian and Caribbean Studies (KITLV) and Lecturer at Leiden University. He is a coeditor of Colonial Counterinsurgency and Mass Violence. -
Vient de paraître Édouard Brémond, l’anti-Lawrence d’Arabie de Rémy
Porte aux éditions Lemme EditLe 20 juin 2022 à 16h04
Vient de paraître Édouard Brémond, l’anti-Lawrence d’Arabie de Rémy
Porte aux éditions Lemme Edit, 2022, 256 p. ISBN : 978-2-492818-07-3 Prix : 20 €.
"Qui se souvient encore de la colonne légère lancée à la conquête de Tananarive (Madagascar) ? De la création des premiers tabors marocains ? De la mission militaire française du Hedjaz (Arabie Saoudite) ? De la campagne de Cilicie (Empire ottoman) ? Qui connaît encore le nom du général Édouard Brémond (1868 -1948) ? Et pourtant ! Lorsqu’il fait calculer ses droits à la retraite, le général Brémond totalise, en comptant les bonifications pour services de guerre, 94 années de campagne ! Ce seul chiffre indique bien la richesse de sa carrière. Lorsqu’il rentre définitivement en France à la fin de l’année 1920, il a très peu servi dans l’Hexagone, seulement d’août 1914 à août 1916 et de mars à décembre 1918 sur le front occidental de la Grande Guerre. Celui que l’on surnomme « l’anti-Lawrence d’Arabie » acquiert une connaissance intime du monde musulman et de la guerre irrégulière. Cette biographie est donc aussi un ouvrage d’histoire coloniale française."
Le lieutenant-colonel RémyPorte est historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale. Officier référent « Histoire » pour l’armée de Terre, l’auteur est docteur en histoire et habilité à diriger des recherches depuis 2009. Animateur du blog « Guerres et conflits – XIXe-XXIe s. », on lui doit de nombreux articles et ouvrages de référence parmi lesquels Dictionnaire de la guerre d’Indochine (Perrin, 2021), 1940. Vérités et légendes (Perrin, 2020) ou Joffre (Perrin, 2014 ; rééd. coll. « Tempus », 2016).
Nous tenons à remercier pour nous en avoir informé et à féliciter notre collègue, le lieutenant-colonel Rémy Porte pour cette nouvelle et précieuse publication. -
N° 414-415 : "1962-2022. Algérie-France, réflexions et matériaux sur un interminable divorce" (juin 2022)
Le 13 juin 2022 à 14h34
Ce numéro est également disponible sur Cairn.info
1962-2022. Algérie-France, réflexions et matériaux sur un interminable divorce
Le présent dossier d’Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale est intitulé « 1962-2022 : Algérie-France, réflexions et matériaux sur un interminable divorce ». Il a été confectionné à l’occasion des soixante ans de la fin de la guerre d’Algérie. Pierre Vermeren, Professeur d’histoire à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Président de la SFHOM en a assuré la direction. Ce dossier n’est pas consacré à la
guerre d’Algérie en tant que telle, non plus qu’à la situation de l’Algérie depuis soixante ans, mais à la « question algérienne » posée à la France, ainsi qu’à cet évènement en tant que matrice de la République algérienne. À la croisée des chemins de plusieurs histoires et de deux nations, il propose une dizaine d’analyses inédites par des spécialistes reconnus ou émergents de ce passé si actuel.
À côté de spécialistes français aussi reconnus que Jacques Frémeaux, Guy Pervillé et Benjamin Stora, il donne la parole à des historiens algériens du CRASC d’Oran, Amar Mohand-Amer et Belkacem Benzenine, ainsi qu’à quatre jeunes historiens, représentatifs de la très riche école de spécialistes de la mémoire et de l’histoire algérienne en France. À l’heure où nos responsables politiques demandent aux historiens de travailler, ils les ont pris au mot !
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Appel à communication pour le dossier « Adapter l’enseignement, les institutions et les dispositifs scolaires en situation coloniale et postcoloniale. Perspective globale et histoire connectée » d’Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale
Le 10 juin 2022 à 19h20
Appel à communication pour le dossier
« Adapter l’enseignement, les institutions et les dispositifs
scolaires en situation coloniale et postcoloniale.
Perspective globale et histoire connectée »
d’Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale
Numéro sous la direction de Pierre-Éric Fageol et Céline Labrune-Badiane
APPEL À CONTRIBUTION
« Adapter l’enseignement, les institutions et les dispositifs scolaires en situation coloniale et postcoloniale. Perspective globale et histoire connectée »
Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale
Numéro sous la direction de :
Pierre-Éric FAGEOL, Université de La Réunion, ICARE
pierre-eric.fageol@univ-reunion.fr
Céline LABRUNE-BADIANE, chercheuse associée au laboratoire CESSMA, Université Paris VII
celine.labrunebadiane@gmail.com
1. Argumentaire
Dans ce numéro d’Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale, nous proposons d’explorer l’adaptation de l’enseignement, de l’institution scolaire et des dispositifs éducatifs dans l’Empire colonial français au miroir de la politique d’adaptation qui a prévalu en métropole, dans l’école de la IIIe République (Chanet, 1996 ; Thiesse, 1997 ; Ploux, 2011), et ses héritages dans les territoires qui en sont issus. L’adaptation de l’enseignement n’est pas réductible à des enjeux pédagogiques mais est fondamentalement une question politique et idéologique. Elle s’opère différemment en fonction des périodes, des espaces, des contraintes budgétaires, des objectifs poursuivis, des rapports de force entre acteurs bureaucratiques et de l’idéologie plus ou moins pragmatique des acteurs en charge de sa mise en œuvre. Les acteurs de l’enseignement se montrent aussi attentifs aux expériences réalisées en dehors de l’Empire colonial français et de l’espace francophone. L’adaptation de l’enseignement en situation coloniale fut un projet éminemment conservateur : sous couvert de la prise en compte des différences culturelles, elle maintenait en fait les colonisés dans une position subalterne. Dans les colonies, certains furent dès lors vivement opposés à son développement, refusant le décrochage de l’école par rapport à la métropole. Les travaux qui abordent la question des pratiques de classe au quotidien sont rares ; ils montrent un décalage entre les politiques et la réalité des apprentissages au quotidien (Ly, 2009 ; Deleigne, 2010 ; Labrune-Badiane et Smith, 2018 ; Labrune-Badiane, 2021). La décolonisation a engendré une refondation de l’école dans les anciens territoires colonisés, devenus départements français ou États indépendants. Bien qu’il y ait le plus souvent eu volonté de rupture, celle-ci concerna davantage les curricula et les objectifs globaux de l’école que ses structures qui se perpétuent jusqu’à présent. Par ailleurs, les expériences éducatives coloniales et les acteurs de l’enseignement dans les colonies ont pu être « recyclés » dans le système éducatif en métropole (Falaize, 2015 pour les circulations de l’AOF vers la métropole).
La place accordée aux acteurs et aux pratiques de l’enseignement ouvre ainsi de nouvelles problématiques de recherche sur l’efficience d’une école coloniale qui dépasse le seul cadre de la mission civilisatrice et de sa vocation assimilatrice initiale. Du curriculum prescrit au curriculum réel (Hossen-Fageol-Wallian, 2020), des discours scolaires (Fageol, 2012) aux pratiques de classe, des cadres officiels de référence à l’émergence de nouvelles référentialités coloniales, les perspectives de recherche sont désormais à la croisée de divers champs convoquant tout à la fois une histoire sociale de groupes professionnels issus du milieu éducatif et une histoire des fondements didactiques et pédagogiques de l’enseignement colonial. La circulation de modèles pédagogiques - depuis les métropoles, entre les colonies et entre les empires - interroge également les mobilités impériales et le rôle des acteurs sur les stratégies éducatives coloniales dans une perspective transnationale et transimpériale.
Les recherches engendrées par les études postcoloniales et décoloniales (Salaün & Trépied, 2020) tendent enfin à montrer que le « legs colonial » (Bayart, 2006) fait toujours débat et que l’étude scolaire du « fait colonial » demeure didactiquement complexe et politiquement sensible quels que soient les territoires et les périodes étudiés (De Cock, 2012). Cela constitue spécialement un défi majeur pour l’enseignement de l’histoire et de la géographie dans les territoires d’outre-mer (Maurice, 2018) et l’utilisation des langues vernaculaires pour l’enseignement (Salaün, 2010 ; Fageol, 2016).
Ce numéro d’Outre-Mers. Revue d’histoire coloniale et impériale vise à donner une vue d’ensemble des idéologies, des politiques et des expériences scolaires dans les empires coloniaux européens contemporains en Afrique, en Asie, dans la Caraïbe et dans l’océan Indien et dans les territoires qui en sont issus afin d’analyser notamment les ruptures et les continuités entre les périodes coloniale et postcoloniale. Les propositions s’inscriront dans les approches, champs historiographiques et thématiques énumérés ci-dessous.
2. Cadrage général
– Approche trans et multidisciplinaire (histoire, sociohistoire, sociolinguistique, philosophie de l’éducation, sociologie de l’éducation, anthropologie, etc.).
– Approche comparative et transimpériale : Empires coloniaux contemporains en Afrique, en Asie, dans la Caraïbe et l’océan Indien.
– Période : coloniale et postcoloniale (XIXe-XXe).
– Champs historiographiques et thématiques : histoire conceptuelle ; histoire des disciplines scolaires ; politiques linguistiques ; enseignement public et privé confessionnel, missions, enseignement pratique, technique, professionnel et général.
– Acteurs : institutions, élèves, enseignants, élites, penseurs de l’éducation.
3. Axes
Cet appel à contribution concerne en priorité les axes suivants qui pourront être abordés de manière complémentaire par les auteurs :
– Curricula et pratiques d’enseignement ;
– Logiques d’acteurs ;
– Circulation des modèles éducatifs et d’enseignement.
4. Délais et modalités
L’évaluation se fera sur la base de l’article complet :
a. Envoi de la proposition d’article avant le 1er septembre 2022.
Les propositions d’article de 6 000 caractères maximum (espaces compris), accompagnées d’un bref CV scientifique, devront faire apparaître la problématique, la méthode, le corpus ou terrain et les éléments centraux de l’argumentation.
b. Annonce des propositions sélectionnées le 1er octobre 2022.
c. Envoi de l’article complet le 15 janvier 2023. Les recommandations aux auteurs sont disponibles sur :
http://www.sfhom.com/sfhom/2022b_sfhom_recommandations_auteurs_outre-mers.pdf.
d. Retour des évaluations le 1er mars 2023.
e. Réception du texte final le 15 avril 2023.
f. Publication du numéro spécial en juin 2023.
Contacts
Pierre-Éric FAGEOL : pierre-eric.fageol@univ-reunion.fr
Céline LABRUNE-BADIANE : celine.labrunebadiane@gmail.com
Comité d’expertise
Clélia CORET - Mylène EYQUEM - Pierre-Éric FAGEOL – Pierre GUIDI - Jean-François KLEIN - Céline LABRUNE-BADIANE - Soraya LARIBI - Didier NATIVEL - Étienne SMITH - Claude PRUDHOMME - Rebecca ROGERS - Damiano MATASCI – Edenz MAURICE - Faranirina RAJAONAH - Thuy Phuong NGUYEN